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ELECTIONS - Page 78

  • SENATORIALES : COMMENT ISABELLE DEBRE SENATEUR DES HAUTS DE SEINE ET DE VANVES A SAUVEE SON SIEGE

    Une lettre confidentielle très politiques des Hauts de Seine  « Première Heure » a expliqué hier comment « Jacques Gautier, sénateur Maire de Garches s’était retrouvé en victime colatérale et qu’Isabelle Debré s’était faufilée entre les hallebardes » lors de la constitution de la liste UMP pour les Sénatoriales du 25 Septembre prochain.

     

    Comme l’avait expliqué ce Blog, Patrick Devedjian, président du Conseil Général, « fort de sa ré-élection à la présidence et victorieux des Balkany, a obtenu que son fidéle et dévoué lieutenant, Georges Siffredi, intégre la liste en place éligible pour que le Sud 92 soit à son tour représenté au Sénat. Histoire d’enquiquiner- et c’est un euphémisme -  le bureau de la fédération UMP 92 qui l’a expulsé de la présidence (en Novembre dernier) et lui en a fait baver aux cantonales. D’où sans doute la pression exercée par le député d’Antony sur Roger Karoutchi, secrétaire dépattemental UMP et Jean, Jacques guillet président de l’UMP 92 et Député Maire de Chaville ». En les mençant de faire sa liste s’ils ne retenaient pas Georges Siffredi. « Pour ne pas voir Devedjian faire à nouveau du scandale dans le 92 à l’approche de la présidentielle, la fédération UMP 92 n’a pu que se soumettre avec, sans nul doute, l’aval de l’Elysée. On imagine Nicolas Sarkozy faire passer le message : « faites élire Georges et comme ça Patrick nous f…la paix, mais prenez Isabelle Balkany en 4éme !».

     

    Plusieurs éléments ont sauvé la tête d’Isabelle Debré en dehors de la parité. Tout d’abord d’avoir apporté la grande majorité des voix des représentants de la 10éme  Circonscription des Hauts de Seine (Issy-Vanves) à Patrick Devedjian lors du fameux scrutin de Novembre où il avait été battu par Jean Jacques Guillet. Ensuite, la défaite cuisante d’Isabelle Balkany dans son canton de Levallois après en avoir changé, et dans son entreprise de déstabilisation du président Devedjian. Enfin son travail au sein de la Haute Assemblée qui l’a fait bien voir de son président, Gérard Larcher, qui n’aurait pas compris qu’on ne la reconduise pas, surtout après avoir organisé à la Rentrée de Septembre 2010, cette fameuse réunion à la mairie de Vanves qui lui avait permis de rencontrer une bonne partie des grands électeurs des Hauts de Seine. Enfin, le Conseil Municipal de Vanves a été convoqué à 19H Vendredi prochain comme pour les 35 autres communes altoséquanaises pour élire les 484 suppléants aux grands électeurs. Ainsi Vanves qui compte 35 grands électeurs correspondants aux 35 conseillers municipaux aura 9 suppléants dont les noms seront rendus publics à ce moment, sûremment pris parmi les amis de la mùajorité municipale comme à l’habitude. Très important pour que pas une voix ne manque à la majorité présidentielle. A suivre de très prés.  

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE ISABELLE DEBRE ETAIT ELUE SENATEUR DE VANVES

    « Les négociations battent leur plein. Notamment celles sur les listes UMP pour les élections sénatoriales de septembre. Par téléphone ou dans les couloirs du Sénat, le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin est à la manœuvre. Son objectif : empêcher autant que possible les listes dissidentes, synonymes de pertes de sièges. La majorité ne peut se le permettre, alors que le scrutin s'annonce dores et déjà serré pour la présidence du Sénat, avec une gauche aux aguets » commente un observateur qui ajoute : « Dans les Hauts-de-Seine, la liste sera menée par Roger Karoutchi et les sortants Isabelle Debré et Jacques Gauthier. Elle est sous la menace d'une liste dissidente. Le nom de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, circule. Ainsi que Patrick Devedjian. Quant à Isabelle Balkany, sa défaite aux cantonales pourrait doucher ses ambitions pour le Sénat. Reste sa proximité avec le chef de l'Etat ». Une nouvelle étape devrait être franchi lundi avec une réunion de la commission des investitures de l’UMP à moins que les Hauts de Seine comme d’autres départements soient mis en réserve.

     

    Souvenez-vous, tout s’est joué en 3 mois entre le 28 Juillet et le 26 Septembre 2004 : Isabelle Debré était désignée par les élus et les militants fédéraux de l’UMP avec Roger Karoutchi pour reformer un binone, après les régionales de Mars 2004,  et conduire la liste UMP dans les Hauts de Seine. La Commission Nationale des Investitures de l’UMP ratifiait ce vote qui était une première dans l’histoire des instances gaulliste altoséquanaises. Il paraît que Bernard Gauducheau n’était même pas au courant de la candidature de sa première adjointe à ce moment là. 3 mois plus tard, Isabelle Debré était élue sénateur le 26 Septembre 2004, devenant le second Sénateur de Vanves. Le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  avait  été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.

     

    Ce scrutin avait été marqué par l’élection de Charles Pasqua (211 voix), alors qu’il était dans le collimateur de la justice,  et n’avait annoncé sa candidature que le 12 septembre. 14 listes étaient présentes dont 6 à droite, avec des sénateurs maires recalés notamment, Jean Pierre Fourcade (maire de Boulogne à cette époque) réélu, Jean Pierre Schosteck (Châtillon), battu, Denis Badré (Ville d’Avray) réelu, puis Roger Karoutchi pour l’UMP qui n’a obtenu que deux siéges, Jean Jacques Gautier en 3éme position ne devenant sénateur que plus tard lorsque Roger Karoutchi fut nommé ministre aux relations avec le parlement, et Hervé Marseille pour l’UDF qui a souffert de la dissidence de Denis Badré. La Droite avait donc implosée, alors qu’à Gauche, il n’y avait pas de surprise avec une liste PC conduite par Roland Muzeau, maire adjoint de Gennevilliers (devenu député)  et une liste PS par Robert  Badinter.

     

    Dés son arrivée au Palais du Luxembourg, Isabelle Debré intégrait la Commission des Affaires Sociales dont elle est devenue Vice présidente par la suite. Et elle avait les honneurs du Canard Enchaîné le 13 Octobre 2004 avec cette petite phrase  suite à l’élection des Vice-Présidents et Questeurs : « Je viens de comprendre pourquoi les moquettes du Sénat sont rouges et épaisses. Quand le sang coule, ça ne se voit pas. Quand les cadavres tombent, ça ne s’entend pas ». Curieusement, dans les semaines qui ont suivies son élection Bernard Gauducheau lui proposait un nouveau bureau voisin du sien, où elle s’était installée à la mi– Novembre comme ses prédécesseurs (Gérard Orillard, Claude Lemel…) lorsqu’ils étaient premier adjoint. Elle avait d’ailleurs choisie son mandat de Maire Adjoint à Vanves à celui de conseillère régionale, alors qu’elle aurait préférée le contraire, jugeant sa fonction de maire adjointe aux affaires sociales très lourde à l’époque.