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ELECTIONS - Page 76

  • VANVES ET LES SENATORIALES : UN RECOURS BIEN CURIEUX CONTRE L’ELECTION D’ISABELLE DEBRE ET SES 6 COLLEGUES SENATEURS

    Dans le cadre de cette série d’articles sur le théme de « Vanves et les Hauts de Seine », il était normal que ce Blog s’intéresse aux suites des élections sénatoriales du 25 Septembre dernier. Car ses élections dans les Hauts de Seine ont fait l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel  comme dans  5 autres départements (Essonne, Loiret, Manche, Nord et Lozére). De surcroît, ce recours a la particularité de viser les 7 sénateurs élus toute étiquette politique confondue (les trois UMP Jacques Gautier, Roger Karoutchi et Isabelle Debré, le socialiste Philippe Kaltenbach, le Verts André Gattolin, le centriste Hervé Marseille et la CRC Brigitte Gonthier-Maurin) alors que dans les autres, il ne vise  qu’un ou deux candidats de la même formation politique par un adversaire. Enfin, il a été déposé par une inconnue, presqu’octogénaire, habitant Saint Cloud, sachant qu’un tel recours est ouvert à tout électeur de la circonscription intéressée — et non pas aux seuls membres du collège électoral sénatorial — et par toute personne ayant fait acte de candidature bien sûr.  

     

    Mais voilà, dans cette affaire, il faut savoir que ces recours  n'ont aucun effet suspensif, tant qu'une décision d'annulation des opérations électorales n'est pas rendue, les 7 altoséquanais proclamés élu pouvant continuer d'exercer leur mandat de sénateur. Une bonne partie d’entre eux se demandent bien à qui profite ce recours dont les considérations sont jugés par beaucoup comme « louffoques », « bidons », notamment en permettant à certains d’entre eux de retarder leur choix à cause de la loi sur le cumul des mandats. Or  sur les trois élus concernés,  seul Hervé Marseille sénateur maire NC de Meudon a déjà indiqué son choix, puisqu’il a démissionné de son poste de Vice Président (transports) du conseil général, remplacé par Jean Loup Metton, maire de Montrouge, et annoncé l’arrivée de sa suppléante. Quant à Philippe Kaltenbach (PS), sénateur Maire de Clamart, il a fait savoir qu’il consulterait son entourage et les clamartois. Ce recours le lui en laisse le temps. Tout comme Roger Karoutchi qui n’a pas encore indiqué son choix entre sa fonction de maire adjoint à Villeneuve la Garenne et de Conseiller Régional président de la Commission des Finances. En tous les cas, tant à gauche qu’à droite, les élus réfutent toute idée de manœuvres, mais se demandent bien à qui profite ce recours.

     

    D’après les considérants de ce recours,  tout d’abord, des candidats ont été désignés de manière irrégulière et illégal, notamment pour deux d’entre eux : Philippe Kaltenbach, tête de liste PS-EELV-PC qui « a évincé un candidat tête de liste désigné par un parti » à la suite d’un vote de l’ensemble des adhérents du PS 92, qui « n’a pas fait l’objet d’une telle désignation » mais « a été imposé par les instances nationales de son parti ».  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) « qui a, en dernière minute  déposé une liste…Sans qu’à aucun moment les instances, ni du FdeG, ni du MRC, n’aient été informées, consultées et encore moins décisionnaires de cette initiative ».

     

    Ensuite la campagne se serait déroulée de « manière irrégulière » selon ce recours qui relève plusieurs faits : L’après-midi « spécial élections sénatoriales »  organisée le 25 Septembre par le Conseil Général dans ses locaux pour attende les résultats que l’auteur de ce recours présente comme « une manifestation organisée dans l’intérêt des candidats présents sur la liste qu’il  le président du Conseil Général) soutenait officiellement, pour influencer le vote des grands électeurs alors appelés aux urnes ».  La réunion « publique à caractére électorale » ayant pour théme « la Défense de l’hôpital Antoine Béclére » organisée quelques jours avant l’élection, par des organisations syndicales de l’AP-HP, aurait constitué « un soutien irrégulier à la liste Kaltenbach ». Ses deux réunions constitueraient  des « dons prohibés d’une personne morale de droit public » selon l’auteur de ce recours. 

     

    Enfin, ses élections ont été irrégulières « du fait de la confusion entre certaines listes » en  citant les listes conduites par  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) et Philippe Kaltenbach (PS). Il met surtout  en cause l’intitulé et la constitution de la liste de Pascale Le Néouannic « qui prétendait réunir l’ensemble de la gauche, des écologistes, des socialistes, des républicains » alors même « que le PS, EELV s’étaient regroupés dans une liste déposée et investie par les partis de ce nom officiellement ». Il met en cause la profession de foi et le bulletin de vote de la liste UMP qui « ne mentionnaient pas l’ordre dans lequel les candidats devaient être choisis par les électeurs » en laissant entendre que c’était une manœuvre pour ne pas mentionner Isabelle Balkany qui « fait l’objet d’un rejet manifeste, tant au niveau local, départemental que national ».

    Il considére que « la désignation des grands électeurs n’a pas été régulière dans l’ensemble des communes du département » puisque certaines n’auraient pas désigné de grands électeurs supplémentaires. Il met même en cause le déroulement du scrutin, en indiquant que « des grands électeurs et délégués » seraient « parvenus à se faire remplacer par des suppléants, alors même qu’ils ne s’avéraient pas dans les cas de remplacements et d’empêchement prévus par le code électorale ».

     

    À l'issue de la procédure, le Conseil Constitutionnel pourra soit rejeter la contestation et valider ainsi l'élection, soit prononcer l'annulation de l'élection, soit réformer les résultats et proclamer élu un autre candidat. Lorsqu’il  rendra sa décision, elle ne sera susceptible d'aucun autre recours et s'imposera à tous. Et il est fort probable qu’il rejette ce recours pour de nombreuses raisons : Tout d’abord il a été déposé par une personne qui n’était ni candidat, ni grand électeur et il vise l’ensemble des candidats aux sénatoriales. Ensuite s’il y avait eu une quelconque illégalité concernant la désignation et l’élection des grands électeurs supplémentaires, les services du Préfet seraient intervenus avant le scrutin du 25 Septembre. Enfin, l’invitation à l’après midi électorale du CG92  qui s’est déroulée lorsque le scrutin était terminé, a été envoyé à l’ensemble des candidats qui sont tous venus et sont intervenus pour certains quel que soit leur couleur politique. Mais voilà, il a fait gagner du temps. Mais à qui ?

  • RESULTATS DES PRIMAIRES CITOYENNES A VANVES : HOLLANDE 53,29% - AUBRY 46,71%

     François Hollande a remporté la primaire à Vanves avec 1077 voix (53,29%) contre Martine Aubry avec 944 voix (46,71%). 11,7% des vanvéens se sont déplacés, soit 2031 électeurs sur 17 238 inscrits sur la liste électorale, sachant que 1941 s’étaient déplacés au 1er tour. 15 à 20% de nouveaux électeurs se sont déplacés au 2éme tour comme cela avait été constaté dans les 3 bureaux de vote.

     

    Dans les 3 bureaux de vote, les résultats sont les suivants :

     

    - Max Fourestier : 6565 inscrits – 794 votants – 6 B&N –  433 voix pour F.Hollande (55,1%) et 356 voix pour M.Aubry (44,9%)  

    -  Aristide Briand : 5014 inscrits – 661 Votants – 433 voix pour F.Hollande (55,1%) et 356 pour M.Aubry (44,9%)

     

    - Larmeroux : 5315 inscrits – 576 votants – 311 voix pour F.Hollande (54,18%) et 263 voix pour M.Aubry (45,82%) . Il est intéressant de noter que ce bureau a voté majoritairement pour F.Hollande au ééme tour, alors qu’il avait donné la majorité à M.Aubry au 1er tour.  

     

    Tous les militants et sympathisants se sont retrouvés à 21H à la permanence du PS de la rue Sadi Carnot pour partager le verre de l’amitié. « C’est une  victoire franche pour François Hollande » a déclaré Fabian Estellano. « Cela a été un moment de chaleur humaine ! Nous avons à faire gagner le candidat en haut de l’affiche » a-t-il ajouté en donnant rendez-vous à une réunion de débreifing et de mobilisation mardi soir.

     

    Vanves avait bien commencé à voter dés le début de la matinée. Fabian Estellano, secrétaire de section constatait 2% de nouveaux électeurs vers 11H du matin, ce qui se révélait vrai dans les bureaux où les vanvéens votaient sans discontinuer : 166 votants à Aristide Briand au lieu de 140 à la même dimanche dernier. Un des volontaires socialistes qui tenait ce bureau de vote avait des doutes sur certains électeurs. « J’en ai vu au moins un de droite ! ». A Max Fourestier, 269 votants sur 240 à Midi dimanche dernier. « Pas mal d’électeurs nouveaux ! » constatait les militants socialistes qui tenaient ce bureau. « Ils ont vraiment commencer à arruiver à partir de 9H45/10H ». Fabian Estellano a même dû aller rechercher des bulletins de vote en de matinée à la fédération du PS92 au Plessis Robinson avec Jean Cyril Le Goff. 546 électeurs avaient voté à Max Fourestier à 16H comme Dimanche dernier, mais sans file d’attente. A Larmeroux, le président du bureau de vote avait constaté que 100 nouveaux électeurs par rapport au 1er tour s’étaient déplacés, avec 40 électeurs de plus que le dimanche précédent à 18H, sachant que certains électeurs du 1er tour ne se sont pas déplacés. A Aristide Briand, ils étaient 625 à avoir voter contre 602 le dimanche précédent. Enfin, Max Fourestier enregistrait 794 votants à 19H dont 184 nouveaux votants. Lors du dépouillement, plus de vanvéens étaient venus pour y assister et attendre les résultats…très sérrés. Claire Papy (EELV) qui a dépouillée ne cachait pas qu’elle avait voté aux deux toyurs : « C’est important pour la suite » expliquait elle en faisant référence aux négociations pour les législatives. « C’est presque une élection présidentielle » constatait un voisin »car nous avons influé sur l’un des candidats à cette élection ». Et c’est cela qu’il faut enfin retenir de cete primaire citoyenne.

  • LES PRIMAIRES CITOYENNES A VANVES : REBELOTE MAIS AVEC DEUX CANDIDATS…SOUS L’ŒIL ATTENTIF MAIS CRITIQUE DES ELUS UMP VANVEENS

    Comme le Blog de Vanves Au Quotidien l’a écrit, Vanves a été la 1ére ville des Hauts de Seine au niveau du taux de paricipation avec 1,23% soit 1941 électeurs lors du 1er tour. Ses organisateurs espérent bien arriver à faire voter plus de 2000 électeurs pour trancher entre Martine Aubry et François Hollande… sous l’œil finalement attentif et critique des élus et responsables de l’UMP local… pas finalement hostiles au principe de la « primaire »

     

    Isabelle Debré, 1ére adjoint au maire, est pour des primaires, d’autant plus qu’elle a été désigné comme candidat UMP au Sénatoriales  2004 lors de l’organisation des premières primaires au sein de la fédération UMP92 où elle avit battue Isabelle Balkany. « Je suis favorable aux primaires sauf que lorsque l’on a un président sortant, Nicolas Sarkozy nous n’avons pas raison d’en organiser, s’il se représente. Nous ne sommes pas dans cette problématique là. Mais sur le principe des primaires dans un pati politique, je trouve cela formidable pour les sénatoriales, les législatives quand il n’y a pas de sortants ».  Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports considére que « c’est une excellente idée qui donne du souffle à la démocratie et qui permet au-delà des partis d’avoir des élections bien plus représentatives ». Comme beaucoup d’élus  UMP interrogés, Laurent Lacomére, Maire adjoint (Sécurité-circulation), explique « qu’il vaudrait mieux avoir un systéme de primaire à un tour ». Charles Kaazan  conseiller municipal chargé de l’artisanat considére que « cela évite des disensions internes, des dérapages qui donnent du mal ensuite pour repartir en équipe ». Selon David Mahé, élu chargé du développement économique, « tous les partis politioques ont besoin de débat, et les primaires sont une excellente occadion d’en faire ! D’autre part, quand un parti manque de leader, ou a des difficultés à choisir, la primaire est un très bon systéme, et globalement, en France, on a besoin de plus de débats, et d’écouter et d’élargir la base ».

     

    Pas tout à fait dans la ligne du président de la République, mais plutôt de Patrick Devedjian qui s’en démarqué en considérant l’initiative du PS comme « moderne » et « utile ». Tout en ajoutant : « C’est une politique futée qui permet d’occuper le terrain médiatiquemlent et de faire passer un certain nombre d’idées ». Julien Gazel, élu chargé du PLU,  qui est aussi le responsable du « Chêne » (le club de MAM) sur le département explique que « du point de vue intellectuel, c’est une démarche intéressante. Sur la pratique, on voit les limites de l’exercice par rapport à tout ce qui se déroule avec les  six candidats. Les « egos » ressortent et on se demande bien où est le rassemblement, car on ne parle que de politique interne. Et je n’ai vrament pas vibré ni pour l’un, ni pour l’autre ». Il considére même que « les socialiste n’ont pas été très ambitieux au niveau de la participation. On a eu 17 millions de votants pour Ségoléne, là, le PS s’est glorifié d’avoir dépassé la barre de 1 million de votants ! Il manque une marge de 14 millions de personnes ». Là, on a l’impression d’entendre Jean François Copé.

     

    Sur le déroulement des primaires citoyennes organisées par le PS le ton se fait plus dur : « On va atendre ! Cela commence à se crisper, à se cristalliser. Si on me demande lequel est plus facile pour Nicolas Sarkozy, il n’y a aucun des deux. Il va entrer en campagne quand il le souhaitera » explique Isabelle Debré qui trouve choquant ce matraquage dans les médias. « Je crois pas que la TV doit servir cela ! D’alleurs la question du temps de parole vaut d’être posée ! Et ce qui me choque, est que l’on doit payer pour voter, signer une charte des valeurs de gauche, car le vote doit rester secret. A partir du moment où vous signez quelque chose, il n’est plus secret ! » ajoute Maxime Gagliardi qui considére « qu’il n’y a jamais d’overdose de démocratie. Ils ont été digne, monoplisé la parole pendant 4 mois. Pendant ce temps là, l’UMP avait disparu des écrans. C’est une très bonne chose. Cela donnera sûremment des idées pour 2017 et pour les autres élections après les législatives de 2012 ».

     

    Pour Charles Kaazan, « on a eu notre dose ! C’est malheureux à dire, mais on a eu l’affaire DSK, puis les sénatoriales et les primaires socialistes maintenant ! Cela suffit, on est gavé, on a une obverdose de tapage médiatique ». Pour David Mahé, « nous verrons : si le score est très très serré, l’impact de la primaire sera asez faible, en revanche si le gagnant de la primaire gagne largement, il aura une énergie et un soutien de la base qui sera trés forte »…  « Et ces primaires permettent surtout de voir le désaccord fondamental entre les différents leaders de la gauche, qu’il n’y a pas d’unité et que l’on peut s’interroger sur la suite ! S’ils ont le pouvoir, comment vont-ils gérer ensemble ? » s’interroge –il.  

     

    En attendant, les résultats et les commentaires ce soir, le même dispositif que Dimanche dernier a été mis en place : 3 bureaux de votes seront ouverts aujourd’hui  de 9H à 19H à l’ex-école maternelle du Centre dans les bâtiments de l’ancienne CPAM (92 rue A.Briand) pour les électeurs vanvéens des bureaux 1/9/10/11/12/13, à l’école martenelle Max Fourestier pour les électeurs vanvéens des bureaux 2/3/4/5/6/7/8, et à l’école primaire Larmeroux pour les électeurs vanvéens dans les bureaux 14/15/16/17/18/19. Prés d’une cinquantaine de vanvéens ont été mobilisés,  militants et sympathisants, avec les présidents de bureaux de vote : Guy Janvier à Aristide Briand, Anne Laure Mondon  à Max Fourestier et Bernard Bonnet à Larmeroux.