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andré gattolin (eelv)

  • VANVES ET LES SENATORIALES : UN RECOURS BIEN CURIEUX CONTRE L’ELECTION D’ISABELLE DEBRE ET SES 6 COLLEGUES SENATEURS

    Dans le cadre de cette série d’articles sur le théme de « Vanves et les Hauts de Seine », il était normal que ce Blog s’intéresse aux suites des élections sénatoriales du 25 Septembre dernier. Car ses élections dans les Hauts de Seine ont fait l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel  comme dans  5 autres départements (Essonne, Loiret, Manche, Nord et Lozére). De surcroît, ce recours a la particularité de viser les 7 sénateurs élus toute étiquette politique confondue (les trois UMP Jacques Gautier, Roger Karoutchi et Isabelle Debré, le socialiste Philippe Kaltenbach, le Verts André Gattolin, le centriste Hervé Marseille et la CRC Brigitte Gonthier-Maurin) alors que dans les autres, il ne vise  qu’un ou deux candidats de la même formation politique par un adversaire. Enfin, il a été déposé par une inconnue, presqu’octogénaire, habitant Saint Cloud, sachant qu’un tel recours est ouvert à tout électeur de la circonscription intéressée — et non pas aux seuls membres du collège électoral sénatorial — et par toute personne ayant fait acte de candidature bien sûr.  

     

    Mais voilà, dans cette affaire, il faut savoir que ces recours  n'ont aucun effet suspensif, tant qu'une décision d'annulation des opérations électorales n'est pas rendue, les 7 altoséquanais proclamés élu pouvant continuer d'exercer leur mandat de sénateur. Une bonne partie d’entre eux se demandent bien à qui profite ce recours dont les considérations sont jugés par beaucoup comme « louffoques », « bidons », notamment en permettant à certains d’entre eux de retarder leur choix à cause de la loi sur le cumul des mandats. Or  sur les trois élus concernés,  seul Hervé Marseille sénateur maire NC de Meudon a déjà indiqué son choix, puisqu’il a démissionné de son poste de Vice Président (transports) du conseil général, remplacé par Jean Loup Metton, maire de Montrouge, et annoncé l’arrivée de sa suppléante. Quant à Philippe Kaltenbach (PS), sénateur Maire de Clamart, il a fait savoir qu’il consulterait son entourage et les clamartois. Ce recours le lui en laisse le temps. Tout comme Roger Karoutchi qui n’a pas encore indiqué son choix entre sa fonction de maire adjoint à Villeneuve la Garenne et de Conseiller Régional président de la Commission des Finances. En tous les cas, tant à gauche qu’à droite, les élus réfutent toute idée de manœuvres, mais se demandent bien à qui profite ce recours.

     

    D’après les considérants de ce recours,  tout d’abord, des candidats ont été désignés de manière irrégulière et illégal, notamment pour deux d’entre eux : Philippe Kaltenbach, tête de liste PS-EELV-PC qui « a évincé un candidat tête de liste désigné par un parti » à la suite d’un vote de l’ensemble des adhérents du PS 92, qui « n’a pas fait l’objet d’une telle désignation » mais « a été imposé par les instances nationales de son parti ».  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) « qui a, en dernière minute  déposé une liste…Sans qu’à aucun moment les instances, ni du FdeG, ni du MRC, n’aient été informées, consultées et encore moins décisionnaires de cette initiative ».

     

    Ensuite la campagne se serait déroulée de « manière irrégulière » selon ce recours qui relève plusieurs faits : L’après-midi « spécial élections sénatoriales »  organisée le 25 Septembre par le Conseil Général dans ses locaux pour attende les résultats que l’auteur de ce recours présente comme « une manifestation organisée dans l’intérêt des candidats présents sur la liste qu’il  le président du Conseil Général) soutenait officiellement, pour influencer le vote des grands électeurs alors appelés aux urnes ».  La réunion « publique à caractére électorale » ayant pour théme « la Défense de l’hôpital Antoine Béclére » organisée quelques jours avant l’élection, par des organisations syndicales de l’AP-HP, aurait constitué « un soutien irrégulier à la liste Kaltenbach ». Ses deux réunions constitueraient  des « dons prohibés d’une personne morale de droit public » selon l’auteur de ce recours. 

     

    Enfin, ses élections ont été irrégulières « du fait de la confusion entre certaines listes » en  citant les listes conduites par  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) et Philippe Kaltenbach (PS). Il met surtout  en cause l’intitulé et la constitution de la liste de Pascale Le Néouannic « qui prétendait réunir l’ensemble de la gauche, des écologistes, des socialistes, des républicains » alors même « que le PS, EELV s’étaient regroupés dans une liste déposée et investie par les partis de ce nom officiellement ». Il met en cause la profession de foi et le bulletin de vote de la liste UMP qui « ne mentionnaient pas l’ordre dans lequel les candidats devaient être choisis par les électeurs » en laissant entendre que c’était une manœuvre pour ne pas mentionner Isabelle Balkany qui « fait l’objet d’un rejet manifeste, tant au niveau local, départemental que national ».

    Il considére que « la désignation des grands électeurs n’a pas été régulière dans l’ensemble des communes du département » puisque certaines n’auraient pas désigné de grands électeurs supplémentaires. Il met même en cause le déroulement du scrutin, en indiquant que « des grands électeurs et délégués » seraient « parvenus à se faire remplacer par des suppléants, alors même qu’ils ne s’avéraient pas dans les cas de remplacements et d’empêchement prévus par le code électorale ».

     

    À l'issue de la procédure, le Conseil Constitutionnel pourra soit rejeter la contestation et valider ainsi l'élection, soit prononcer l'annulation de l'élection, soit réformer les résultats et proclamer élu un autre candidat. Lorsqu’il  rendra sa décision, elle ne sera susceptible d'aucun autre recours et s'imposera à tous. Et il est fort probable qu’il rejette ce recours pour de nombreuses raisons : Tout d’abord il a été déposé par une personne qui n’était ni candidat, ni grand électeur et il vise l’ensemble des candidats aux sénatoriales. Ensuite s’il y avait eu une quelconque illégalité concernant la désignation et l’élection des grands électeurs supplémentaires, les services du Préfet seraient intervenus avant le scrutin du 25 Septembre. Enfin, l’invitation à l’après midi électorale du CG92  qui s’est déroulée lorsque le scrutin était terminé, a été envoyé à l’ensemble des candidats qui sont tous venus et sont intervenus pour certains quel que soit leur couleur politique. Mais voilà, il a fait gagner du temps. Mais à qui ?

  • A VANVES, LA GAUCHE PARLE BEAUCOUP DES PRIMAIRES - ET ON LES COMPREND - MAIS PAS DES SENATORIALES … ET POURTANT!

    Et bien le Blog de Vanves Au Quotidien a décidé de parler des sénatoriales ces jours-ci. Car il n’y en a que pour les primaires des 9 et 16 Octobre au PS, dans les blogs politiques ou d’informations vanvéens qui couvrent et sur-couvrent cet événement. Il est vrai que les sénatoriales ne concernent que 47 grands électeurs vanvéens  dont 9 suppléants sur 2095 altoséquanais.  Du coup, lls parlent que de cela, savoir s’il y aura bien 2 à 3 bureaux de vote (à Fourstier, à Aristude Briand dans l’école maternelle annexe, à Larmeroux)  qui soutient qui au PS Vanvéen, combien de vanvéens viendront, avec des pronostics qui en comptabiliseraient 2000. La section locale se mobilisera samedi prochain sur le marché de Vanves pour distribuer un tract expliquant ces primaires aux vanvéens dont ses responsables espérent en faire participr 2000. Mais pour ce qui est des sénatoriales, personne n’en parle au PS Vanvéen, ni d’ailleurs dans les autres partis politiques, alors que les socialistes en font une des étapes de la conquête des Hauts de Seine.  

     

    Il est vrai que la section socialiste avait été très partagée lors du vote désignant les candidats socialistes aux sénatoriales dans les Hauts de Seine : Pascal Buchet avait recueillit 39% des voix, Pierre Gaborit  30,4% et Aïcha Moutaoukil 30,4%, alors qu’au niveau départemental, Pascal Buchet avait fait 48,59%, Pierre Gaboritr 28,89% et Aïcha Moutaioukil 22,47%. Guy Janvier qui était candidat avait retiré sa candidature avant le scrutin. Au deuxiéme tour du scrutin interne, la section PS de Vanves avait voté à 66,66% pour Pierre Gaborit, soutenu par Robet Badinter, et à 33,33% pour Pascal Buchet, 1er fédéral et maire de Fontenay aux Roses. Mais au niveau départemental c’est ce dernier qui l’avait emporté avec 57,78% des voix contre 42,22% pour Pierre Gaborit.  Mais voilà, entretemps, des problèmes judiciaires l’ont amené à se retirer, Philippe Kaltenbach, maire PS de Clamart se retrouvant courant Juillet tête d’une liste rasemblant PS-EELV-PC-FdeG

     

    Tous ces éléments expliquent pourquoi la campagne sénatoriale passe au dessus des têtes socialistes vanvéennes dont certains sont grands électeurs. D’autant plus qu’il n’y aura pas de réunion à Vanves des grands électeurs soutenant cette liste. Et pourtant, l’ensemble des candidats de cette gauche plurielle de nouveau réunie, en font l’une des étapes de la reconquête…des Hauts de Seine après les municipales, les régionales et les cantonales. « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! » expliquent ils. En jouant sur le renouvellement nécessaire du personnel politique altoséquanais, avec « une UMP en perte de vitesse » : « La droite n’a pas su opérer son  renouvellement. C’est la gauche qui peut l’apporter, avec de jeunes élus motivés » explique Philippe Kaltenbach qui a été « choqué par le fait que l’on propose des postes » pour obtenir des retraits. « On ne peut pas acheter des gens avec des prébendes. Ce n’est pas comme cela que l’on fait de la politique » fait remarquer Brigitte Gonthier-Mazurin en se référant à ce poste de délégué interministériel à la sécurité routière proposé à Jacques Gautier pour qu’il retire sa liste.

     

     « Changeons le Sénat » est le titre de cette liste PS-EELV-PCF-FdeG  dont l’objectif est de contribuer à faire tomber à gauche le Sénat, avec Philippe Kaltenbach (PS), la sortante communiste Brigitte Gonthier-Maurin et l'écologiste André Gattolin, un proche de Daniel Cohn-Bendit, en places éligibles. « C’est la première fois de l’histoire de la Véme République que l’occasion se présente. Il suffirait que la gauche gagne 23 siéges. Ce serait une petite révolution et un contrepoids énorme. Cet effort pour faire basculer le Sénat est porté dans de nombreux départements » où la gauche présente des listes d’union à 85%. « Nous pouvons obtenir 3 siéges au lieu de 2, ce qui renforcerait la gauche dans les Hauts de Seine, après avoir gagné deux villes, Colombes et Asnières qui représentent 100 grands électeurs, 2 cantons et les élections régionales dans le département » expliquait le maire de Clamart en faisant ses calculs : «  Les grands électeurs de gauche sont plus de 700. Mais une partie des autres sont des indépendants, et ne sont pas dans une logique partisane,  pouvant envoyer un signe » ajoute t-il en expliquant en avoir repéré une cinquantaine. Pour ce faire, cette  liste va porter le débat sur plusieurs thémes sociaux, environnementaux… mais surtout sur l’enjeu pour les collectivités locales « déconsidérées, étranglées, suspectées » par l’Etat et le gouvernement Sarkozyste. « Elles subissent l’assaut d’une politique qui rendent leur situation difficile,  les obligera à baisser leurs investissements, à supporter des transferts de charges non dits, des baisses ou un gel des dotations qui rendent leur situation financière difficile. La conception de l’Etat vis-à-vis de l’autonomie des collectivités locales est inquiétante et cela va à l’encontre de la Décentralisation ».

  • SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LE PARTI DE GAUCHE POINTE SON NEZ

    Il y aura finalement deux listes à gauche au lieu d’une depuis l’annonce par le Parti de Gauche de constituer une liste. Information provenant d’un communiqué de presse signé par un vanvéen que tout le monde connait depuis les dernières cantonales : Bastien Lachaud, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche dans les Hauts de Seine, qui avait été candidat du Parti de Gauche

     

    Pour ceux qui suivent un tout petit peu la politique, il n’y avait qu’une liste à gauche constitué d’un élu  PS (Paacal Buchet), de la sortante Front de Gauche/Parti comuniste (Brigitte Gonthier Maurin) et d’un Vert (André Gattolin). Mais voilà, comme à droite cela cafouille à gauche. Bastien Lachaud, co-secrétaitre départemental du Parti de Gauche, membre du Front de Gauche qui assure le secrétariat général de ce groupe au conseil régionale présidée par Pascale Le Néouannic, a annoncé par un communiqué de presse que le Parti de Gauche des Hauts de Seine présente une liste avec un objectif précis : Affaiblir la droite qui domine le Sénat depuis trop longtemps. « C’est possible à la condition que toutes les sensibilités de gauche s’y trouvent représentées. Or, force est de constater que les accords de rassemblement qui se dessinent aujourd’hui à gauche dans plusieurs départements franciliens ignorent le Parti de Gauche » explique t-il en rappelant que le Parti de Gauche comptait deux sénateurs de l’Essonne) avec Jean Luc Mélenchon et Marie-Agnés Labarre

     

    « Nos voix ne seraient donc bonnes que pour faire élire les autres » s’interroge Bastien Lachaud en annonçant que « le Parti de Gauche ne restera pas sans réagir devabnt des mauvaises manières qui méprisent nos électeurs. C’est pourquoi le Parti de Gauche des Hauts de Seine annoncera dans les jours à venir la constitution d’une liste, conduite par Pascale Le Néouannic, secrétaire Nationale du Parti de Gauche, conseillère régionale et élue d’opposition à Antony, pour les  prochaines élections sénatoriales en étudiant toute possibilité d’union avec lesx autres mouvements de gauche qui subissent pareil mépris ». Bonjour l’ambiance à Gauche surtout depuis la condannation de Pascal Buchet, tête de liste

     à la suite du suicide de son attachée de presse à la mairie de Fontenay aux Roses dont certains au PS remettent en cause le leadership sur laliste sénatoriale. Sans compter le Vert André Gattolin dont d’autres à gauche et chez EELV,  lui reprochent d’être parachuté dans un département où il ne milite pas.

     

    Mais ce n’est pas mieux à droite où il y a profusion de liste depuis la désignation des candidats sur la liste officielle  de l’UMP dont Isabelle Debré, 1ére Maire adjointe de Vanves à la seconde place (éligible donc) entre Roger Karoutchi (ex-ministre de retour en grâce, et surtout Secrétaire Départemental UMP)  et Georges Siffredi  (l’homme qui monte dans les Hauts de Seine protégé tant de Patrick Devedjian que Charles Pasqua). Tout d’abord, le NC présente une liste conduite par Hervé Marseille maire de Meudon avec JL Metton maire de Montrouge en 3éme place et André Santini en dernière position. Ensuite les dissidents vont mener bataille : Le recalé Jacques Gautier, sénateur maire (de Garches) UMP  sortant a annoncé qu’il ferait sa liste, ainsi que Joelle Ceccaldi Raynaud, député maire de Puteaux (qui craint d’êtred battu par le maire de Neuille, JF Fromantin, aux législatives de Juin 2012). Enfin il faut ajouter Denis Badré, sénateur maire sortant de Ville d’Avray pour le Modem, Hugues Sirvien Vienot pour les DVD (Divers Droite). Peut être que les vacances qui viennent de commencée, éclairciront la situation