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bastyien lachaud

  • SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LE PARTI DE GAUCHE POINTE SON NEZ

    Il y aura finalement deux listes à gauche au lieu d’une depuis l’annonce par le Parti de Gauche de constituer une liste. Information provenant d’un communiqué de presse signé par un vanvéen que tout le monde connait depuis les dernières cantonales : Bastien Lachaud, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche dans les Hauts de Seine, qui avait été candidat du Parti de Gauche

     

    Pour ceux qui suivent un tout petit peu la politique, il n’y avait qu’une liste à gauche constitué d’un élu  PS (Paacal Buchet), de la sortante Front de Gauche/Parti comuniste (Brigitte Gonthier Maurin) et d’un Vert (André Gattolin). Mais voilà, comme à droite cela cafouille à gauche. Bastien Lachaud, co-secrétaitre départemental du Parti de Gauche, membre du Front de Gauche qui assure le secrétariat général de ce groupe au conseil régionale présidée par Pascale Le Néouannic, a annoncé par un communiqué de presse que le Parti de Gauche des Hauts de Seine présente une liste avec un objectif précis : Affaiblir la droite qui domine le Sénat depuis trop longtemps. « C’est possible à la condition que toutes les sensibilités de gauche s’y trouvent représentées. Or, force est de constater que les accords de rassemblement qui se dessinent aujourd’hui à gauche dans plusieurs départements franciliens ignorent le Parti de Gauche » explique t-il en rappelant que le Parti de Gauche comptait deux sénateurs de l’Essonne) avec Jean Luc Mélenchon et Marie-Agnés Labarre

     

    « Nos voix ne seraient donc bonnes que pour faire élire les autres » s’interroge Bastien Lachaud en annonçant que « le Parti de Gauche ne restera pas sans réagir devabnt des mauvaises manières qui méprisent nos électeurs. C’est pourquoi le Parti de Gauche des Hauts de Seine annoncera dans les jours à venir la constitution d’une liste, conduite par Pascale Le Néouannic, secrétaire Nationale du Parti de Gauche, conseillère régionale et élue d’opposition à Antony, pour les  prochaines élections sénatoriales en étudiant toute possibilité d’union avec lesx autres mouvements de gauche qui subissent pareil mépris ». Bonjour l’ambiance à Gauche surtout depuis la condannation de Pascal Buchet, tête de liste

     à la suite du suicide de son attachée de presse à la mairie de Fontenay aux Roses dont certains au PS remettent en cause le leadership sur laliste sénatoriale. Sans compter le Vert André Gattolin dont d’autres à gauche et chez EELV,  lui reprochent d’être parachuté dans un département où il ne milite pas.

     

    Mais ce n’est pas mieux à droite où il y a profusion de liste depuis la désignation des candidats sur la liste officielle  de l’UMP dont Isabelle Debré, 1ére Maire adjointe de Vanves à la seconde place (éligible donc) entre Roger Karoutchi (ex-ministre de retour en grâce, et surtout Secrétaire Départemental UMP)  et Georges Siffredi  (l’homme qui monte dans les Hauts de Seine protégé tant de Patrick Devedjian que Charles Pasqua). Tout d’abord, le NC présente une liste conduite par Hervé Marseille maire de Meudon avec JL Metton maire de Montrouge en 3éme place et André Santini en dernière position. Ensuite les dissidents vont mener bataille : Le recalé Jacques Gautier, sénateur maire (de Garches) UMP  sortant a annoncé qu’il ferait sa liste, ainsi que Joelle Ceccaldi Raynaud, député maire de Puteaux (qui craint d’êtred battu par le maire de Neuille, JF Fromantin, aux législatives de Juin 2012). Enfin il faut ajouter Denis Badré, sénateur maire sortant de Ville d’Avray pour le Modem, Hugues Sirvien Vienot pour les DVD (Divers Droite). Peut être que les vacances qui viennent de commencée, éclairciront la situation  

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –10 : REUNIONS ET POLEMIQUES

    La campagne s’est animée hier tout d’abord avec deux réunions : Un café politique de Bernard Gauducheau au « soleil Levant » sur le Plateau dont la vedette était jean Paul Dova, vice Président du Conseil Général chargé de sa politique de coopération décentralisée et surtout président de l’OPH 92, occasion de parler surtout de logements sociaux. Le maire lui a fait constaté que « l’office Départemental n’avait pas fait de travaux depuis un certain temps dans la commune » - « et moi je recherche du foncier pour construire de nouveaux logements sociaux » a-t-il répondu après avoir discuté pendant plus d’une heure trente avec de nombreux vanvéens. Ensuite le Front de Gauche a tenu sa réunion publique en insistant plutôt sur l’aspect national de cette élection alors qu’en face, la droite cherche à l’effacer. Enfin, la polémique du jour concerne lespetites phrases d4andré Santini sur Lucile Schmid qui a réagit.

     

    LE FRONT DE GAUCHE INVITE A DONNER UNE SACREE RACLEE A SARKO

     

    « Ces élections ont un objectif national dont on parle peu. C’est les dernières avant les Présidentielles. C’est l’occasion de donner une sacrée raclée à Sarko et confirmer les régionales. Ces élections vont peser sur les sénateurs car nous pourrons élargir le nombre de grands électeurs de gauche » a déclarée d’emblée Catherine Margaté, présidente du groupe PC au Conseil Général des Hauts de Seine, l’une des premières oratrices de la réunion du Front de Gauche/PC/NPA92 qui s’est déroulé hier à l’école maternelle du Parc. Bastien Lachaud son candidat avec Claudine Charfe, sa suppléante avaient invités aussi Martine Billard, député de Paris pour cette réunion animée par Bénédicte Rousseau qui a rassemblée plus d’une cinquantaine de personnes.

     

    Les principaux orateurs se sont limités à des propos nationaux à quelques exceptions prés : « Tout ce tapage sur le sondage dominical du Parisien, montre que la progression du FN est inquiétante. Il y a une progression du FN inquiétante. Mais il y a une responsabilité importante du Président de la République dans tout cela. Tout cela montre qu’il ne sera pas le candidat miracle, qu’il y a nécessité d’un débat sur la vie quotidienne difficile des français, et il est de notre responsabilité de le porter sur des questions comme la casse du service public, la suppression de 122 postes d’enseignants dans le département. Ces cantonales sont un morceau de cette construction politique » a expliqué Catherine Margaté (PC).

    Bastien Lachaud, le candidat s’est référé à la révolution du monde arable : « Ce cri contre les oligarchies nous touche particulièrement. C’est la revendication démocratique liée à la revendication sociale. Ces révolutions citoyennes sont possibles en France en moins violent » a-t-il déclaré en se référant à la loi LOPPSI  2 qu’il a qualifié de « liberticide », à la loi sur les retraites : « Sarkozy est le représentant de cette oligarchie qui nous a imposé deux ans de plus de travail », en s’en prenant à ces sondages « sans rigueur scientifique sur cet idiot utile qu’est le FN…Nous vous invitons à sanctionner ces gens là avec votre vote. C’est le moment de commencer le travail que nous finirons en 2012 ».

     

    Il a tout de même été question du département. Bastien Lachaud s’est contenté de dire que « ce département le plus riche, le plus inégalitaire, à besoin de changement » en revenant sur sa proposition de conseil de canton pour associer les habitants. Martine Billard qui a beaucoup insisté sur l’introduction de l’écologie dans nos débats et dans nos politiques en partant de la petite phrase du chef de l’Etat – « L’environnement, cela commence à bien faire » - a expliqué que « les Hauts de Seine sont une caricature dans ce domaine, avec la Défense concentration de forces et richesses économiques et les communes alentours concentration de logements sociaux »

    Catherine Margaté (PC) a confirmé que ce département avait une politique inégalitaire : « On a eu Pasqua, SarkozyDevedjian ! Sarkozy nous a expliqué qu’il voulait faire des Hauts de Seine un laboratoire… Et nous avons eu de la fracture sociale, des inégalités. Nous avons pu prouver qu’il y a eu une baisse des crédits sociaux, de l’aide à l’insertion, un manque d’efforts sur le logement social, 14 villes ne respectant pas la loi SRU (imposant 20% de logements sociaux) et sur l’emploi…On a le gratin de la droite qui pratique le nespotisme. Et on a un motif de dire non à tous ces «Jean Sarkozy », « Balkany »… ».

     

    Claudine Charfe (PC), conseillére municipale a donné l’exemple d’une politique sociale de droite dans cette commune-canton de Vanves : « Plus d’aides ménagéres, plus d’aides aux transports municipaux, car tous ces services ont été privatisés. Plus de banque alimentaire à la mairie, remplacé par le Libre Service Social d’Isssy les Moulineaux, certains bénéficiaires refusant d’aller jusqu’à Corentin Celton. Moins de personnel au CCAS notamment pour s’occuper des personnes handicapées et au pôle seniors pour s’occuper des personnes âgées » a-t-elle expliquée. « Il n’y a aucune proposition nouvelle que les prestations obligatoires. Plus personne ne s’occupe du RSA à Vanves, qui est maintenant géré au niveau de GPSO. On a écrit au maire pour lui demander pourquoi on avait moins de dossier de personnes en difficulté, avec une diminution des aides ». Et de conclure en expliquant pourquoi « c’est un combat permanent contre cette droite communale comme départementale ».     

     

    ANDRE SANTINI RECIDIVISTE

    Lucile Schmid (EELV)  a répondu par un communiqué aux propos d’André Santini (NC) qui n’ont été pas tendre avec elle lors d’une réunion publique de Bernard Gauducheau (NC), lundi dernier : « En 2007 André Santini m'avait qualifiée publiquement de « déesse des Carpathes », de « pauvre conne », ou avait déclaré « elle se prend pour Ségolène Royal ». Dès le premier jour de la campagne des cantonales André Santini a récidivé dans l'insulte. A-t-il peur de deux semaines de débat démocratique? A-t-il peur des élections?  André Santini est député-maire d'Issy-les-Moulineaux, président du SEDIF, président du conseil de surveillance de la société du Grand Paris. En République les responsabilités ne doivent-elles pas impliquer le respect de ses adversaires politiques et l'usage d'un français correct? Il est temps de changer le visage du pouvoir dans les Hauts-de-Seine. Il est temps de créer les conditions d'une vraie démocratie ».