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Eglise - Page 56

  • UN WEEK-END D’EN REVOIR A VANVES

    Ce week-end trés ensoleillé et chaud a été marqué par deux événements importants : la dernière soirée Moules/Frites des Platanes puisque son patron, Eric Pottier quitte les fourneaux. Et la messe d’action de grâce pour le père Vincent Hauttecoeur qui est nommé à un autre poste à partir de la Rentrée.

    AUX PLATANES UNE SOIREE MOULES-FRITES 

    « Je suis triste qu’il s’en aille. Les Platanes sont un endroit où tout le monde aime à se retrouver. Où est-ce que l’on va se retrouver ? » était le sentiment  partagé par tous ceux qui ont participé à la dernière soirée « Moules Frites », vendredi soir,  de ce restaurant tenu par Eric Pottier. Une soirée animée par Pierre Meige et toute sa troupe. « On a bouclé la boucle ! » constatait Eric Pottier, référence à ces premières soirées « moules frites » lancées  lorsqu’il avait ré-ouvert ce restaurant voilà 3 ans.

    Isabelle Debré, vice présidente du Sénat était la seule élue  présente et a pu déguster pendant plus d’une heure ses frites, les meilleures de Vanves, épluchées, égouttées et cuisinées traditionnellement. Durant ces 3 ans, beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude de venir prendre un café, un verre, déjeuner depuis Hervé qyui habite au dessus à l’équipe des ascensoristes pour qui c’était devenu une cantine, tout comme la société CTS partie à Montparnasse qui indiquait chaque matin, le nombre de convives, Jacky de Bati LP, Sam d’ATS,  et surtout les studios Arte avec sa pléade de vedettes : Vanesa Paradis, Michel Galabru, Claude Brasseur, Aneymone, Christophe Lambert. Ils ont tous laissé un mot et leur autographe dans son livre d’or. Des équipes sportives avaient pris l’habitude de venir après leurs entraînements, Expograph Vanves pour qui c’était le siége – combien de fois Eric Pottier leur a préparé le buffet d’après match – Jean Royer et René Jean Donnet venant souvent refaire le match ou les équipes,  l’équipe d’athlétisme du Stade de Vanves, le basket et le karaté d’Issy les Moulineaux… Pour beaucoup c’était devenu la cantine : Armand le papy, madame Aveneau et ses copines, Fred et ses copains  toujours prêt pour une randonnée en VTT sur les chemins de Compostelle, Michel Dingreville et Françoise Djian... « c’était bien, c’était chouette  chez Eric ; c’était bien et esquis chez Eric ; quand on faisait la fête, il offrait toujours son verre ; Avec tous ces plats du terroir, on prenait des kilos ; veau marengo et parmentier de canard, on n’avait plus le cafard ; les platanes fermés, c’est le cagnard ! Où est-ce que l’on va tous se retrouver » chantait un convive sur l’air de la célèbre chanson de Michel Delpech, à la fin d’une soirée qui s’est terminée au petit matin, non pas avec la soupe à l’oignon, mais au champagne/croissant.

    A SAINT REMY, UNE MESSE D’ACTION DE GRACE ET UN BUFFET CONVIVIAL

    Plus de 400 vanvéens ont participé à la messe d‘action de grâce dimanche pour dire merci non seulement le père Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le père Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. L’assemblée dominical débordait devant l’entrée de l’église Saint Remy place de la République. Avec du beau monde : Le maire et quelques élus municipaux, les bénédictines au quasi complet, beaucoup de résidents de Simon de Cyréne, tous ceux qui animent à des titres divers la paroisse, de l’équipe d’accueil à l’aumônerie en passant par le cathé…qui se sont exprimés d’une manière inhabituelle sur un clip qui est diffusé sur le site des paroisses de Vanves.

    Ce dimanche un peu exceptionnel s’est déroulé en deux temps : Tout d’abord la messe d’action de grâce du 13éme dimanche ordinaire, avec cette lecture  sur ses deux guérisons que le père Vincent Hauttecoeur a résumé dans son homélie : « croire c’est oser des actes ». Une occasion de parler de  la mission du prêtre en présence de Cedric de La Serre ordonné prêtre par Mgr Aupetit le week-end précédent, "ce médiateur, ce pont  entre l’homme et Dieu,  qui doit savoir répondre à cette question : « Mais où est Dieu dans tout cela ?" Notre vie de prêtre ne se limite pas  à la messe » même « si l’Eucharistie constitue le centre de son ministére » a t-il expliqué en prenant l’exemple de « ses intentions de prières  mis dans mon bréviaire » et récoltées au fil de ses rencontres jusque dans les services de la Mairie lors de démarches. Ensuite lorsque tout le monde s’est retrouvé dans la salle paroissiale pour les différentes interventions et témoignages des acteurs de cette communauté paroissiale, avec beaucoup d’esprits et d’humour. « Je suis arrivée durant l’année consacrée aux prêtres et je reparte l’année de la vie consacrée »  a-t-il constaté  en reconnaissant que c’était sa première charge curiale et qu’il a découvert, à cette occasion, la charge de pasteur, en demandant pardon pour les maladresses d’un débutant.  « J’ai essayé d’êttre un prêtre accessible, au bureau toujours ouvert, d’être un père exigeant pour vous et la vie spirituelle. Si on peut se donner au christ, on peut mieux se donner aux autres. J’ai su mettre en œuvre vos propres talents. Vous m’avez aidé à me surpasser dans ce que je pouvais faire ! J’ai découvert des personnes exceptionnelles et plein de talent » a-t-il conclu.

    La séquence émotion s’est finalement déroulé avec le maire : « Je remercie Bernard Gauducheau car vous avez toujours été un soutien, dans le respect de la laïcité. Vous ferez encore bonne route à Vanves, car vous aimez votre ville et vous la connaissez bien » lui a dit le père Vincent Hauttecoeur. « Vos ouailles vont ont taillé une bonne soutane. 6 ans, c’est un mandat municipal. Dans nos rôles respectifs, il faut aimer les autres » a déclaré le maire après avoir rappelé quelques anecdotes dont l’inauguration de l’orgue où il avait déclaré « l’orgue est là pour des siécles et des siécles » et que l’assemblée avait répondu « amen ». « Pére et maire ont réalisé cet orgue dont on peut être fier et cette chapelle Larmeroux à laquelle on a rendu vie » a-t-il rappelé avec cette anecdote plus personnelle lorsqu'il lui avait confié vouloir mieux connaître la bible, et le pére curé lui avait cadeau d’un bible de Jérusalem. Alors bien sûr, à un moment, l’émotion est monté d’un cran lorsqu’il lui a dit « regretter de ne pas lui avoir consacré assez de temps. Pensez à nous aussi là où vous serez » en lui offrant quelques présent dont une médaille d’or de la ville de Vanves avec son nom et un diplôme de citoyen d’honneur. Mais l’un des plus beau hommage est venu d’un paroissien, baptisé par le pére Vincent Hauttecoeur et qui a annoncé qu’il partait pour une année de discernement dans la maison qu’il va justement diriger. Enfin tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet sans le jardin de la paroisse qui s’est prolongé tard dans l’après midi.

  • PERE HAUTTECOEUR, CURE DE VANVES : APRES 6 ANS DE CHARGE CURIALE, J’AURAIS BIEN CONTINUE

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré le Pére Vincent Hauttecoeur à la veille d’une grande fête paroissiale de remerciements de la communauté catholique de Vanves demain à partir de 10H30. Il s’agit de rendre grâce et remercier non seulement le pére Vincent Hauttecoeur pour ses 6 années passées en tant que curé au services des paroisses de Vanves mais aussi le pére Charles Kone vicaire des paroisses de Vanves depuis 2014, Marc Leroi qui comme séminariste s’est investi sur les paroisses depuis 2 ans et Vianney Audurieau pour sa présence durant toute cette année pastorale. Il part pour une nouvelle mission qui consistera à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’une vocation dans une maison communautaire à Neuilly, dont il sera le supérieur. Mais à l’écouter et à le lire, on sent bien que ce n’était pas son choix, car il a énormément apprécié ce ministère de terrain, cette animation de la vie pastorale, ce contact avec les vanvéens pour développer la vie de ses paroisses, et le fait d’aller sur les périphéries comme le dit le pape François. Il aurait bien continué là ou ailleurs même s’il pourra participer à la vie de la paroisse Saint Pierre à Neuilly  

    Vanves  Au Quotidien - Quel regard portez sur ces 6 années de ministère à Vanves ?

    Vincent Hauttecoeur : « C’est l’occasion de découvrir-  c’était ma première charge curiale - une charge d’âme confiée par l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine : 28 000 âmes à Vanves à m’occuper, ce n’est pas rien !  Mais il n’y en avait pas autant,  que 800,  à la messe de manière régulière. Mais nous avons essayé, dans les différentes activités, de s’occuper, même au-delà de la vie paroissiale, d’aller à la rencontre des autres âmes qui fréquentent de manière ponctuelle, ou occasionnelle l’église. « D’aller sur les périphéries » comme dit le pape François.

    VAQ – Qui sont ces âmes vanvéens ?

    V .H. : «  Dans le résultat de l’enquête que nous avions réalisée pour l’Evêque, et qui sera présentée au nouveau curé, le visage du paroissien type est une femme de 45 ans, professeur, habitant depuis 3 à 4 ans sur Vanves. Nous avons découvert des choses sans grandes révélations, qui confortaient certaines éléments, et notamment les retours sur là où devait être l’Eglise, la paroisse, les groupes

    VAQ - Qu’est-ce qui caractérise Vanves par rapport aux autres communes ou paroisses ?

    V.H : « Il y a sur Vanves une culture de post-messe dominicale, c’est à dire à Saint François par le biais du café à la sortie de la messe de 10H, par l’organisation d’un apéritif à la sortie de la messe à l’occasion d’une grande fête, pour susciter la rencontre spontanée avec les paroissiens présents, les barbecues de l’Eté à Saint Remy, les kermesses de Saint François et de Saint Remy. On aime se rencontrer, partager, échanger, parfois grâce à une organisation très simple ou d’un événement plus développée. C’est une spécificité par rapport aux  paroisses que j’ai pu connaître

    VAQ – Qu’est-ce que vous avez apporté à cette communauté paroissiale ?

    V.H. : « Au niveau de la liturgie, nous avons essayé de la rendre de plus en plus belle, ample, solennelle. Parler à Dieu passe aussi par les sens et c’est très important à mes yeux. Mettre de l’encens, des servants de messe, des beaux ornements éclatants, cela a du sens et atteint les cœurs. On n’est pas là pour tout balancer mais à mettre du sens dans les choses, du beau. Le résultat est que les églises sont pleines, car cela a dû toucher certainement les gens.

    La présence des reliques de Louis et Elise Martin sachant que j’ai commencé » mon ministère à Vanves avec l’arrivée de la relique du curé d’Ars, et je le termine avec les reliques de Louise et Elie Martin, et de Sainte Thérése de Lisieux avec une procession dans la rue dont beaucoup me parlent encore tant parmi les paroissiens que les commerçants, et des personnes que je n’identifie pas plus que cela comme paroissiens. « C’était une belle initiative, vous avez mis de la foi dedans, c’était très beau » m’ont-ils dit

    VAQ – N ’avez-vous pas cherché à mélanger toutes les générations ?

    V.H. : « Dans tout groupe, tout mouvement, toute initiative, nous avions le souci d’intégrer autant le plus jeune que le plus âgé de la paroisse sans non plus se dire, on ne  fait rien parce qu’on n’arrive pas à atteindre tout le monde. Mais toute initiative qui a été prise, a toujours été ouverte à tous pour qu’il y ait cette volonté de mettre tout le monde à l’œuvre. Et de fait le côté inter-générationel a été un des pôles de réflexion avec le Conseil Pastorale élargie, pour le travailler dans les différentes activités de la paroisse.

    VAQ – Et à rapprocher les deux paroisses du Plateau et du Centre Ancien ?

    V.H. : « A l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule et unique paroisse à deux clochers. Pendant 6 ans, j’ai fait 2 ou 3 pas de plus que mes prédécesseurs ont pu faire aussi à leur époque, pour essayer de ne former qu’une seule et unique communauté en deux lieux. Après ce fut tout un chemin de bataille tout au long de ses 6 ans. Et j’ai conduit un peu plus loin, et mon successeur le fera aussi.    

    VAQ – Où avez-vous échoué ?

    V.H. : « Ne pas avoir les 28 000 âmes dans l’église. Mais je ne les aurais jamais, par respect des convictions des uns et des autres. Mais on n’est pas une petite paroisse, mais une belle paroisse dynamique. On aurait pu toujours être plus, mais cela a été mon chemin de bataille, aller chercher, autant des parents du catéchisme qui viennent rarement à la messe ou d’autres, voire même, avec mes missions de rue que nous avons lancé, dans le sens de sortir de soi et d’aller à la périphérie pour faire connaître le Christ qui est le premier but

    VAQ – Vanves n’est tout de même pas une terre de mission comme ailleurs ?

    V.H. : « La terre de mission c’est tout le temps ! On n’a jamais fini d’être terre de mission. Mais on ne peut pas dire que l’on est une grande terre de mission où il n’y a personne ! Il y a du monde

    VAQ - Quelle sera votre nouvelle mission à Neuilly ?

    V.H. : « Ma nouvelle mission qui commence à partir du 1er Septembre, pas avant, consiste à accompagner des jeunes qui sont en discernement d’ine vocation, d’un appel particulier pour le Seigneur et pour donner leur vie pour l’Eglise. Je serais supérieur de la communauté qui accompagne ses jeunes dans une année de discernement, de mise à l’écart de la vie ordinaire, pour pouvoir approfondir davantage, leur attachement au Christ et leur dire comment cet appel fait écho dans leur cœur, et va les guider après pour entrer au séminaire. C’est vraiment une année préparatoire aux années du Grand Séminaire, de recueillement sur eux-même, tout cela à la lumière du Christ. Pour moi ce n’est plus une vie pastorale dans le sens d’être pasteur vis-à-vis d’âmes de l’extérieur, mais j’aurais charge d’âme de 6 à 8 ou 9 personnes qui veulent passer une année de discernement. Ce sera plus une vie monacale, avec des offices chantés au cœur, avec des temps de prière beaucoup plus long, lecture de la bible sur l’ensemble de l’année.

    VAQ – L’avez-vous souhaité ?

    V.H. : « Pas du tout !

    VAQ – Ne sentons pas chez-vous un regret de quitter cette vie pastorale ?

    V.H. : «  Pas forcément un regret dans le sens où je suis ouvert à toute mission que l’on me confie. En même temps j’étais surpris que Mgr Aupetit me confie une telle mission, car c’est à la fois quelque chose qui nous dépasse – et comme dirait l’évêque « c’est bien si elle nous dépasse » - parce que si on a l’impression qu’on la maitrise, c’est mauvais signe la plupart du temps. Mais  j’ai demandé  à l’évêque d’avoir une paroisse le Dimanche pour garder ce contact avec la vie pastorale. Il m’a nommé prêtre sur la paroisse de Saint Pierre de Neuilly où je rendrais des services (messes dominicales, mariages, baptêmes, jeunes couples) et aumônier de l’établissement privé Saint Dominique à Neuilly avec catéchèse obligatoire pour tous les niveaux de la maternelle à la terminale. Je vais garder indirectement une pastorale certes un peu adaptée, parce que ma première mission est auprès de ces jeunes qui discernent. 

  • MGR AUPETIT EVEQUE DES HAUTS DE SEINE A CONSACRE LE NOUVEL AUTEL DES BENEDICTINES DE VANVES

    Le prieuré Saint Bathilde a été le theâtre d’une cérémonie rare et éblouissante,  Vendredi dernier,  avec la consécration par Monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre, du nouvel autel de l’église, en compagnie de Mgr Joseph Doré, de Vincent Hauttecoeur curé de  Vanves et du pére Logeat qui célèbre toutes les messes dominicales. Une nouvelle étape de la « refondation »du Prieuré Ste-Bathilde, célébrée le 12 novembre 2014. L’autel et l’ambon de l’église du monastère ont été réalisés par Xavier Rémon Beauvais et Alain Legros, et mis en place le mardi saint 31 mars 2015. Il remplace un autel provisoire... depuis plus de 40 ans !... Rappelons que l’église du monastère a été consacrée en 1949 par Monseigneur Angelo Roncali, futur pape Saint Jean XXIII, alors Nonce à Paris. L’anniversaire de la dédicace de l’église est célébrée chaque année le 28 mai. Sachant que la dédicace d’une église ou d’un autel est considérée comme un des rites les plus solennels de la liturgie.

    Depuis 40 ans, la communauté cherchait à réaménager le cœur de son église. Un travail de réflexion et de recherche a débuté véritablement en 2011, et ntamment pour réorganiser le cœur, l’espace liturgique, l’éclairage. « L’église-bâtiment est l’image toute particulière de l’Eglise, temple de Dieu construit de pierres vivantes. Et l’autel autour duquel se réunit la communauté chrétienne pour participer au sacrifice du Seigneur et prendre part au repas eucharistique est, lui, signe du Christ qui est à la fois prêtre victime et autel de son propre sacrifice. Ambon et Autel sont constitués d’un socle en chêne, travaillé et doré à la feuille d’or et d’une table de pierre. Ils sont invitation à participer aux deux tables de la Parole et de l’Eucharistie » expliquent Sœurs Marie Madeleine, mére Prieure et Pascale sur le site internet des bénédictines. « On est saisi par les matières travaillé, le bois, la pierre et la feuille d’or qui composent cet ensemble vivant, et dont les couleurs changent au gré des lumières de la journée, mais insaisissable, le propre de la foi » ajoutait Sœur Marie Madeleine lors de mot d’accueil qui a ouvert cette cérémonie. « Il est important que cet autel soit le centre de cette église » ajoutait Mgr Aupetit qui a présidé cette célébratin alors que le soleil éclairait le cœur cette église.

    « Si vous êtes particulièrement observatrice, vous avez observé que l’on n’a pas embrassé l’autel en arrivant » a indiqué l’ évêque des Hauts de Seine dans son homélie, en rappelant l’historique et la place de cet autel « qui n’est pas un objet quelconque, par sa présence centrale dans l’église : C’est  le lieu de la présence de  Dieu. Jacob va l’appeler la Maison de Dieu. Il est le lieu de l’alliance entre Dieu et les hommes. Lorsqu’on s’approche de l’autel, on s’approche de Dieu. Nous embrassons cet autel comme nous embrassions Dieu » Après le Credo et la litanie des Saints  durant laquelle les deux évêques et les deux prêtres se tenaient devant l’autel, Mgr Aupetit s’est exclamé : « Que cet autel devienne le lieu sacré où s’accompliront les plus grands mystères du salut, le lieu où ton peuple t’apportera ses offrandes, exprimera ta prière et renouvellera sa foi et son amour».  Il a ensuite introduit, dans le sépulcre préparé à cette fin,   les reliques des saints Amboise de Milan, de Saint Bernadette et Sainte Thérése de Lisieux. « Ce ne sont pas les corps des martyrs et des saints qui honorent l’autel, c’est l’autel qui rehausse le sépulcre des martyrs et des saints » Et il a dit, les mains étendues, une longue dédicace : « Qu’il soit source de communion pour la communauté de ce monastère et qu’il reçoive les chartres de profession des sœurs qui s’engageront devant lui ».

    Il a endossé un tablier pour verser de l’huile, et répandre le Saint Chrême au milieu et au quatre coins puis sur toute la table par lequel "l’autel devient le symbole du Christ plus que tout autre, le signe du mystére du christ qui a offert sa vie pour le monde".  Puis l’encens qui  rappelle le sacrifice du Christ est brulé dans des coupelles placé aux 4 coins de l’autel avant que l’évêque l’encense. Une nappe a été posée pour signifier que c’est la table, des fleurs, et des chandelles avec des cierges que l’évêque a allumé à partir du cierge Pascal, alors que les projecteurs de l’autel s’allumaient pour « l’illuminer de la lumière du Christ ressuscité pour les nations ». Puis il a célébré l’Eucharistie et partagé un moment de convivialité avec les sœurs et quelques fidèles présents à la fin de cette cérémonie qui a été un nouveau  temps fort de la vie de cette communauté de bénédictines durant cette semaine de l’Ascension particulièrement éprouvante avec la disparition de Sœur Martin.