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Eglise - Page 56

  • FETE DE LA CHANDELEUR ET DE LA VIE CONSACREE A VANVES CHEZ LES PERES JESUITES

    « Vanves est une « terre sainte » ! Les communautés religieuses y sont nombreuses : le Bénédictines, les Jésuites, les soeurs de saint Joseph de l'Apparition, les Xavières ». A l’occasion de la Chandeleur mardi soir, leurs représentants avaient organisé une nouvelle soirée sur la vie consacrée autour de crêpes et d’un verre de cidre, chez les péres Jésuites de la rue Marcheron dans leur communauté Pedro Arrupe. Occasion pour de nombreux vanvéens de découvrir cette communauté présente à Vanves depuis 1921.

    Ces Jésuites avaient créé l’action Populaire en 1903 pour rapprocher l’église des milieux populaires et ouvriers où ils distribuaient des petites brochures, afin d’affirmer l’engagement chrétien dans le social. Ils avaient suscité la création de conférences pour contrer un fort courant anti clérical dans les milieux médicaux (conférence Laennec dans le but d’aider les internes à être des médecinschrétiens), d’ingénieurs de l’Ecole Centrale (à l’origine du MCC), des jeunes (Conférence Olivaint) comme les conférences Saint Vincent de Paul créé par Frédéric Ozanam pour contrer dans le monde universitaire cet anti-cléricalisme forcené dans les années 1830. Ils se sont installés en 1921 sur un bout du terrain actuel qui appartenait à un pharmacien sur lequel ils ont construit un premier bâtiment dont il ne reste plus que la façade actuellement, et qu’ils ont agrandis en achetant un pavillon voisin en 1923 et un autre terrain contigu sur lequel ils ont construit un troisième bâtiment en T dit Perret (l’architecte) abritant avec une immense  bibliothèque et une chapelle qu’ils ont occupés jusqu’en 1983… où s’est posée la question de son devenir. Ils l’ont complètement transformé avec la création d’un EPHAD d’un côté pour les prêtres retraités, et dans la partie plus ancienne rénové, ils ont installés leurs archives à la place de la bibliothèque que viennent consulter des chercheurs,  et ils accueillent toujours des jeunes étudiants jésuistes venant de toutes les provinces de la compagnie  et qui suivent des cours au centre de Sévres où l’une des Xavières de Vanves est professeur de théologie, avec cette chapelle au sous sol, entièrement rénovées en 1994. Les vitraux en béton et les verres colorés  ont été remplacés par  des murs de lumiéres crées par François Chappuis , des tableaux de Maurice Denis, peintre chrétien qui a fait parti du groupe Nimbus, et 2 crucifix en bronze de Jean Marie Tezé

    Sœur Pascale des bénédictines n’a pas manqué de faire un parallèle en expliquant que sa congrégation a été fondée en 1921 lorsque les Jésuites se sont installés à Vanves, avant de choisir comme eux dans notre ville pour tout d’abord  se regrouper dans un bâtiment construit par l’architecte Perret qui ne leur a pas plu (et occupé aujourd’hui par Les Xavières) puis ce prieuré en briques de Vaugirard construit pas Don Bello et inauguré par Mgr Roncalli (futur Jean XXIII) en 1948.  Il est devenu un point de ralliement de ses sœurs qui ont essaimé en Asie et à Madagascar. Curieusement ce sont les sœurs de cette île qui ont sauvé le prieuré de Vanves en expliquant qu’il n’était pas possible de le fermer car il était devenu trop grand et trop lourd à gérer pour si peu de soeurs. « On a cherché des partenaires et on a trouvé Simon de Cyréne. Je leur ai dit « on s’est mutuellement redonner la vie ». Car ce fut pour ces sœurs l’occasion d’une refondation.  Quant aux Xavières, l’une d’entre elle a expliqué qu’elles avaient été fondée par une femme et un jésuite avec pour régle « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Ainsi elles vivent en communaité mais travaillent parmi nous tous. Ainsi, tous ces témoignages ont montré finalement que leurs origines, leur histoire sont très imbriquées, en partageant une même foi vécu dans une communauté pour apprendre au fi des jours à devenir fréres et sœurs. « Chaque jour, la Parole de Dieu et la liturgie des heures les nourrissent pour demeurer des « veilleurs » à l’affût du royaume ».  

  • UN DIMANCHE MATIN CHEZ LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES L’ANNEE DE LA MISERICORDE

    « Notre lieu est porteur d’une vie qui doit transformer ce lieu en un puit de miséricorde » expliquait dimanche dernier la mère supérieure des bénédictines de Vanves, sœur Marie Madeleine  en faisant visiter le prieuré Saint Bathilde aux 300 pèlerins du diocèse des Hauts de Seine par où ils commençaient dimanche dernier leur pèlérinage fluvial dédié à Sainte Geneviève.

    Ils  avaient assisté aux Laudes présidé par Mgr Aupetit Evêque, en commençant par la lecture de l’Evangile de la Résurrection, comme les sœurs le font chaque dimanche. « Et on réussit à le lire ainsi complètement durant un an ! ». Ils avaient ensuite franchis la porte de la Résurrection, ce couvent étant l’un des six lieux désignés par l’Evêque pour accueillir une porte de la Miséricorde qui a été ouverte le 13  Décembre le même jour où le pape François ouvrait la porte Sainte au Vatican : « On désire être lieu de miséricorde dans et pour la ville » ajoutait elle, en expliquant que les soeur la franchissent 2 ou 3 fois par jour car elle donne de la chapelle à cette salle où sont posés leur chasuble qu’elles revêtent pour chaque cérémonie.  

    Ils ont pu visiter ce monastère guidés par les sœurs après une courte présentation par sœur Marie Madeleine : « Notre vie s’organise du cloître », qui donne de jolis couleurs en fonction du jour et des saisons, pour les 18 sœurs et 10 étudiantes qui vivent dans ce prieuré. « On essaie de vivre par la prière, le repas, la vie commune, le travail et l’accueil, sachant que nous nous réunissons 5 fois par jour pour prier à 7H15, 12H, 15H15, 18H et 21H ». Ils sont passés rapidement devant la salle commune où elles se réunissent quotidiennement, chacune ayant le droit de prendre la parole, pour prendre des décisions, comme ce fut le cas pour remplacer l’autel l’année dernière, avec des votes. Ils n’ont pas pu visiter les ateliers d’icônes, ni la librairie avec son activité de reproduction. Mais ils se sont attardés dans ce cloître où avaient été exposé plusieurs petites crèches à l’occasion de Noël 

    Et surtout, ils ont découvert ce magnifique réfectoire très significatif de l’architecture de ce monastère tout en brique où elles déjeunent et dînent dans le silence alors que l’une d’entre elles,  lit généralement un livre et la presse du jour à midi, ou les chroniques des monastères le soir, car cette congrégation de sœurs bénédictines posséde des couvents à Madacasgar et en Asie (Vietnam notamment). Elles ont le droit de parler seulement au dessert les jours de fête comme Noël ou l’Epiphanie par exemple. Après chaque dîner, la mére prieure fait un commentaire  sur les 73 chapitres de la régle de Saint Benoit qui rythme leur vie, au rythme de l’année liturgique. Elle en  a fait un livre »Au fil des jours avec Saint Benoit ». Elles ont accompagnés ensuite les pélerins à leurs cars et après la messe dominicale, elles sont entrées en retraite qui a duré toute la semaine

  • VANVES ACCUEILLE LE DEPART DU PELERINAGE DIOCESAIN FLUVIAL DIMANCHE CHEZ LES BENEDICTINES

    Le prieuré des Bénédictines de Vanves sera le point de départ du 6éme pèlerinage fluvial diocésain initié par Mgr Daucourt, prédécesseur de Mgr Aupetit Evêque des Hauts de Seine. Cette 6éme édition s’inscrit dans la même démarche de prière auprés de Sainte Geneviève paronne de notre diocése, femme consacrée au srvice de Dieu et des hommes.  Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu de départ pour faire connaître le diocése, qui  n’est pas forcément au bord de l’eau. 300  pélerins découvriront cette communauté des bénédictines de Vanves et entreront dans l’année sainte de la Miséricorde par un temps de prière et d’échanges avec les soeurs, puis partiront en cars pour rejoindre des bateaux par lesquels ils vogueront jusqu’au pont de la Tourelle où ils marcheront jusqu’à Saint Etienne du Mont où une célébration eucharistique est prévue suivi d’une procession du reliquaire jusqu’à Notre Dame. Vanves Au Quotidien a rencontré soeur Marie Madeleine qui est la mère supérieur de cette communauté 

    VAQ – Pourquoi une année de la Miséricorde ?

    Soeur Marie Madeleine : « C’est une  initiative du pape qui, vu le contexte du monde très violent et en guerre, dans sa méditation,  a dû découvrir ou pressentir qu’il y avait un temps du pardon nécessaire. La paix ne viendra pas, malgré beaucoup de démarches de sa part, car on sent bien que des forces contraires ont comme racines profondes, cette violence liée à l’homme. Pour lutter contre la violence, il n’y a que le pardon, c’est à dire que cette force de miséricorde, c’est être dans le cœur de Dieu. Un prêtre nous a dit, ces derniers jours que l’on rentre dans le corps de dieu en rentrant dans la miséricorde et dans le cœur de Dieu, c’est l’amour. C’est une année où on est plus orientée vers cet amour reçu en premier et qui nous transforme pour que nous même, nous devenions peu à peu, source aussi d’amour pour les autres.

    VAQ – Comment allez-vous vivre, ici, cette année de la Miséricorde ?

    S .M.M : « Dans la régle de Saint Benoit, il y a des versets fondamentaux de la Régle qui est de ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu. Quand le pape a annoncée l’année de la Miséricorde, cela a tout de suite fait tilt chez nous. L’idée m’est venu de dire que c’est important d’avoir des lieux où ce n’est que des pierres… vivantes qui soient miséricorde, et des signes que c’est possible d’en vivre. Cela a semblé un peu être la vocation de notre communauté. J’en est parlé aux Sœurs ! Au Début Septembre, le vicaire général m’a appelé pour me parler de cette année de la Miséricorde et je lui ai fait part de mon idée. Ce qui a été retenu et revu en conseil épiscopal, l’évêque nous ayant demandé si on était prête à être un lieu où la miséricorde était, de façon tangible, donnée, accessible pour que les gens puissent faire une démarché personnelle pour recevoir la miséricorde de Dieu, par son pardon, et en même temps, avoir une démarche de vraie conversion, ce qui est notre vie.

    VAQ- Qu’avez-vous prévu comme temps forts

    S.M.M. : « Dans cette démarche de réconciliation, il doit y avoir la célébration du sacrement du pardon que ne peuvent pas donner les femmes. Du coup, nous nous sommes rassemblés avec la paroisse et le pére Auville qui permettra d’annoncer,  les Jésuites avec des prêtres âgés tout à fait ouvert à donner le pardon, avec le prieuré et ses sœurs qui sont présents. Nous avons fait un calendrier : Tous les samedis matin, nous ouvrons l’église pour un temps de rencontre, de célébration, à partir de différents thèmes, la lumière, l’eau, la foi et le credo, la demande de pardon, la démarche de l’Eucharistie…et les personnes qui vivent ce temps, sont prises en charge dans la prière, par la communauté. Nous avons proposé d’organiser avec  Mgr Soubrier, 4 samedis où un enseignement biblique sera donné, et l’après-midi je parlerais de la Régle, avec un partage du déjeuner comme ce sera le cas aujourd’hui. Et un jour par mois, nous proposons une journée ouverte, même pendant une journée de fête comme le 24 Juin, fête de Saint Jean Baptiste, le 15 Août pour Marie…

    VAQ – Y a-t-il une porte Sainte au prieuré ?

    S.M.M. : « Il n’y a qu’une seule porte sainte (au Vatican) et des portes de la miséricorde. Dans les églises choisies par les évêques, elles ont été ouvertes le 13 décembre. Nous avons choisie une porte, non pas qui ouvre sur l’église, mais qui sort de l’église pour envoyer la miséricorde dans le monde. C’est là que le père a dit : « Chaque fois que vous passez cette porte, vous entrez dans le cœur de Dieu. On  la passe 3 fois par jour au moins ! Pour la communauté, c’est une vraie démarche de miséricorde. On est mis à se réchauffer dans le feu de l’amour de Dieu pour être un peu plus ardente

    VAQ- Est-ce la raison pour laquelle, vous avez été choisi comme point de départ pour le 5éme pèlerinage diocésain fluviale dimanche ?

    S.M.M. : « Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu départ pour faire connaître le diocèse et ce n’est pas forcément au bord de l’eau. Tous les pélerins devront arriver ici, c'est-à-dire prés de 300 personnes, pour les laudes, et  ce jour là c’est le baptême de Jésus dans l’église, où nos honorerons Sainte Geneviève. Deux groupes se constitueront avec l’un qui fera sa démarche jubilaire dans l’église, découvrira le monastère, et un autre pour voir un montage diapos et avoir une rencontre avec une sœur sur « comment on vit la miséricorde ». Et Mgr Aupetit enverra le pélerinage. Et nous resterons là pour porter ce pèlerinage dans la priére. C’est une belle complémentarité de l’église  pérégrinante et priante qui est en lien avec l’église déjà glorieuse dans le ciel. On est ce point de jonction, ce lieu là, il y a toujours quelqu’un qui prie, avec qui, on peut, de loin comme de prés, avoir un coeur en écho !C’est un peu cela le sens de notre vie ! »