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congrégations

  • BRAINSTORMING A L’ASSEMBLEE PAROISSIALE ANNUELLE DE VANVES

    Les paroisses de Vanves ont tenues une assemblée paroissiale samedi dernier à Saint Remy sur le théme « ensemble pour une mission » afin deprendre le temps de réfléchir et detravailler sur les grandes axes de la vie paroissiale pour les mois et les années à venir, en réalisant des choses tout de suite et en prenant le temps pour d’autres. Le pére Bertrand Auville a commencé par un constat : » 1000 vanvéens viennent régulièrement à la messe sur 28 000 habitants. C’est assez peu ! Mais 1000 personne chaque week-end qui entendent la même parole, et communient, c’est une véritable force, c’est une minorité agissante » a-t-il fait remarqué en rappelant qu’il y a une paroisse, un curé, une équipe d’animation pastorale, un diacre, un prêtre en retraite, deux séminaristes, une aumônerie, des congrégations…. Et une géographie qui impose certaines choses avec ces deux églises l’une sur le Plateau, en haut, l’autre dans le centre ancien, en bas.

    Il les a donc invité à veiller à l’unité en interne de la communauté paroissiale et en externe en rappelant que la vie chrétienne repose sur 3 grands axes « Annoncer, Célébrer, et Parler » sur lesquels il a fait plancher des petits groupes de travail. Il est ressorti plusieurs propositions comme l’organisation d’un synode paroissial, d’un accueil loisirs catho, l’organisation de processions pour rendre l’église plus visible, d’un chemin de croix à l’extérieur, d’une grande messe par an avec toute la communauté paroissiale en plein air dans un grand espace (comme le PMS A.Roche) – « je célébrerais portes ouvertes avec beaucoup de cloches » a promis le pére curé - une messe expliquée aux nuls « parce que beaucoup méconnaise vraiment la liturgie », la publication sur le site internet des paroisses de Vanves des homélies du curé et des prêtre. Manifestement beaucoup de ses paroissiens s’interrogent pour savoir « comment faire pour exprimer des signes extérieurs car on est trop dans nos murs », pour que les deux paroisses se mélangent un peu plus. « On commence à se connaître, ce qui était moins le cas auparavant », peut être grâce à ces cafés-gateaux aux sorties de la messe à Saint Françoiss que certains voudraient organiser à Saint Remy, et qui est une des caractéristiques des paroisses vanvéennes.

  • FETE DE LA CHANDELEUR ET DE LA VIE CONSACREE A VANVES CHEZ LES PERES JESUITES

    « Vanves est une « terre sainte » ! Les communautés religieuses y sont nombreuses : le Bénédictines, les Jésuites, les soeurs de saint Joseph de l'Apparition, les Xavières ». A l’occasion de la Chandeleur mardi soir, leurs représentants avaient organisé une nouvelle soirée sur la vie consacrée autour de crêpes et d’un verre de cidre, chez les péres Jésuites de la rue Marcheron dans leur communauté Pedro Arrupe. Occasion pour de nombreux vanvéens de découvrir cette communauté présente à Vanves depuis 1921.

    Ces Jésuites avaient créé l’action Populaire en 1903 pour rapprocher l’église des milieux populaires et ouvriers où ils distribuaient des petites brochures, afin d’affirmer l’engagement chrétien dans le social. Ils avaient suscité la création de conférences pour contrer un fort courant anti clérical dans les milieux médicaux (conférence Laennec dans le but d’aider les internes à être des médecinschrétiens), d’ingénieurs de l’Ecole Centrale (à l’origine du MCC), des jeunes (Conférence Olivaint) comme les conférences Saint Vincent de Paul créé par Frédéric Ozanam pour contrer dans le monde universitaire cet anti-cléricalisme forcené dans les années 1830. Ils se sont installés en 1921 sur un bout du terrain actuel qui appartenait à un pharmacien sur lequel ils ont construit un premier bâtiment dont il ne reste plus que la façade actuellement, et qu’ils ont agrandis en achetant un pavillon voisin en 1923 et un autre terrain contigu sur lequel ils ont construit un troisième bâtiment en T dit Perret (l’architecte) abritant avec une immense  bibliothèque et une chapelle qu’ils ont occupés jusqu’en 1983… où s’est posée la question de son devenir. Ils l’ont complètement transformé avec la création d’un EPHAD d’un côté pour les prêtres retraités, et dans la partie plus ancienne rénové, ils ont installés leurs archives à la place de la bibliothèque que viennent consulter des chercheurs,  et ils accueillent toujours des jeunes étudiants jésuistes venant de toutes les provinces de la compagnie  et qui suivent des cours au centre de Sévres où l’une des Xavières de Vanves est professeur de théologie, avec cette chapelle au sous sol, entièrement rénovées en 1994. Les vitraux en béton et les verres colorés  ont été remplacés par  des murs de lumiéres crées par François Chappuis , des tableaux de Maurice Denis, peintre chrétien qui a fait parti du groupe Nimbus, et 2 crucifix en bronze de Jean Marie Tezé

    Sœur Pascale des bénédictines n’a pas manqué de faire un parallèle en expliquant que sa congrégation a été fondée en 1921 lorsque les Jésuites se sont installés à Vanves, avant de choisir comme eux dans notre ville pour tout d’abord  se regrouper dans un bâtiment construit par l’architecte Perret qui ne leur a pas plu (et occupé aujourd’hui par Les Xavières) puis ce prieuré en briques de Vaugirard construit pas Don Bello et inauguré par Mgr Roncalli (futur Jean XXIII) en 1948.  Il est devenu un point de ralliement de ses sœurs qui ont essaimé en Asie et à Madagascar. Curieusement ce sont les sœurs de cette île qui ont sauvé le prieuré de Vanves en expliquant qu’il n’était pas possible de le fermer car il était devenu trop grand et trop lourd à gérer pour si peu de soeurs. « On a cherché des partenaires et on a trouvé Simon de Cyréne. Je leur ai dit « on s’est mutuellement redonner la vie ». Car ce fut pour ces sœurs l’occasion d’une refondation.  Quant aux Xavières, l’une d’entre elle a expliqué qu’elles avaient été fondée par une femme et un jésuite avec pour régle « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Ainsi elles vivent en communaité mais travaillent parmi nous tous. Ainsi, tous ces témoignages ont montré finalement que leurs origines, leur histoire sont très imbriquées, en partageant une même foi vécu dans une communauté pour apprendre au fi des jours à devenir fréres et sœurs. « Chaque jour, la Parole de Dieu et la liturgie des heures les nourrissent pour demeurer des « veilleurs » à l’affût du royaume ».