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VANVES ACCUEILLE LE DEPART DU PELERINAGE DIOCESAIN FLUVIAL DIMANCHE CHEZ LES BENEDICTINES

Le prieuré des Bénédictines de Vanves sera le point de départ du 6éme pèlerinage fluvial diocésain initié par Mgr Daucourt, prédécesseur de Mgr Aupetit Evêque des Hauts de Seine. Cette 6éme édition s’inscrit dans la même démarche de prière auprés de Sainte Geneviève paronne de notre diocése, femme consacrée au srvice de Dieu et des hommes.  Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu de départ pour faire connaître le diocése, qui  n’est pas forcément au bord de l’eau. 300  pélerins découvriront cette communauté des bénédictines de Vanves et entreront dans l’année sainte de la Miséricorde par un temps de prière et d’échanges avec les soeurs, puis partiront en cars pour rejoindre des bateaux par lesquels ils vogueront jusqu’au pont de la Tourelle où ils marcheront jusqu’à Saint Etienne du Mont où une célébration eucharistique est prévue suivi d’une procession du reliquaire jusqu’à Notre Dame. Vanves Au Quotidien a rencontré soeur Marie Madeleine qui est la mère supérieur de cette communauté 

VAQ – Pourquoi une année de la Miséricorde ?

Soeur Marie Madeleine : « C’est une  initiative du pape qui, vu le contexte du monde très violent et en guerre, dans sa méditation,  a dû découvrir ou pressentir qu’il y avait un temps du pardon nécessaire. La paix ne viendra pas, malgré beaucoup de démarches de sa part, car on sent bien que des forces contraires ont comme racines profondes, cette violence liée à l’homme. Pour lutter contre la violence, il n’y a que le pardon, c’est à dire que cette force de miséricorde, c’est être dans le cœur de Dieu. Un prêtre nous a dit, ces derniers jours que l’on rentre dans le corps de dieu en rentrant dans la miséricorde et dans le cœur de Dieu, c’est l’amour. C’est une année où on est plus orientée vers cet amour reçu en premier et qui nous transforme pour que nous même, nous devenions peu à peu, source aussi d’amour pour les autres.

VAQ – Comment allez-vous vivre, ici, cette année de la Miséricorde ?

S .M.M : « Dans la régle de Saint Benoit, il y a des versets fondamentaux de la Régle qui est de ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu. Quand le pape a annoncée l’année de la Miséricorde, cela a tout de suite fait tilt chez nous. L’idée m’est venu de dire que c’est important d’avoir des lieux où ce n’est que des pierres… vivantes qui soient miséricorde, et des signes que c’est possible d’en vivre. Cela a semblé un peu être la vocation de notre communauté. J’en est parlé aux Sœurs ! Au Début Septembre, le vicaire général m’a appelé pour me parler de cette année de la Miséricorde et je lui ai fait part de mon idée. Ce qui a été retenu et revu en conseil épiscopal, l’évêque nous ayant demandé si on était prête à être un lieu où la miséricorde était, de façon tangible, donnée, accessible pour que les gens puissent faire une démarché personnelle pour recevoir la miséricorde de Dieu, par son pardon, et en même temps, avoir une démarche de vraie conversion, ce qui est notre vie.

VAQ- Qu’avez-vous prévu comme temps forts

S.M.M. : « Dans cette démarche de réconciliation, il doit y avoir la célébration du sacrement du pardon que ne peuvent pas donner les femmes. Du coup, nous nous sommes rassemblés avec la paroisse et le pére Auville qui permettra d’annoncer,  les Jésuites avec des prêtres âgés tout à fait ouvert à donner le pardon, avec le prieuré et ses sœurs qui sont présents. Nous avons fait un calendrier : Tous les samedis matin, nous ouvrons l’église pour un temps de rencontre, de célébration, à partir de différents thèmes, la lumière, l’eau, la foi et le credo, la demande de pardon, la démarche de l’Eucharistie…et les personnes qui vivent ce temps, sont prises en charge dans la prière, par la communauté. Nous avons proposé d’organiser avec  Mgr Soubrier, 4 samedis où un enseignement biblique sera donné, et l’après-midi je parlerais de la Régle, avec un partage du déjeuner comme ce sera le cas aujourd’hui. Et un jour par mois, nous proposons une journée ouverte, même pendant une journée de fête comme le 24 Juin, fête de Saint Jean Baptiste, le 15 Août pour Marie…

VAQ – Y a-t-il une porte Sainte au prieuré ?

S.M.M. : « Il n’y a qu’une seule porte sainte (au Vatican) et des portes de la miséricorde. Dans les églises choisies par les évêques, elles ont été ouvertes le 13 décembre. Nous avons choisie une porte, non pas qui ouvre sur l’église, mais qui sort de l’église pour envoyer la miséricorde dans le monde. C’est là que le père a dit : « Chaque fois que vous passez cette porte, vous entrez dans le cœur de Dieu. On  la passe 3 fois par jour au moins ! Pour la communauté, c’est une vraie démarche de miséricorde. On est mis à se réchauffer dans le feu de l’amour de Dieu pour être un peu plus ardente

VAQ- Est-ce la raison pour laquelle, vous avez été choisi comme point de départ pour le 5éme pèlerinage diocésain fluviale dimanche ?

S.M.M. : « Ce pèlerinage essaie toujours de choisir un lieu départ pour faire connaître le diocèse et ce n’est pas forcément au bord de l’eau. Tous les pélerins devront arriver ici, c'est-à-dire prés de 300 personnes, pour les laudes, et  ce jour là c’est le baptême de Jésus dans l’église, où nos honorerons Sainte Geneviève. Deux groupes se constitueront avec l’un qui fera sa démarche jubilaire dans l’église, découvrira le monastère, et un autre pour voir un montage diapos et avoir une rencontre avec une sœur sur « comment on vit la miséricorde ». Et Mgr Aupetit enverra le pélerinage. Et nous resterons là pour porter ce pèlerinage dans la priére. C’est une belle complémentarité de l’église  pérégrinante et priante qui est en lien avec l’église déjà glorieuse dans le ciel. On est ce point de jonction, ce lieu là, il y a toujours quelqu’un qui prie, avec qui, on peut, de loin comme de prés, avoir un coeur en écho !C’est un peu cela le sens de notre vie ! »   

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