Contrairement à la braderie de Lille, il n’y a pas eu de monticules de moules pour calculer le nombre de moules/frites vendu pendant ses journées de l’amitié des Paroisses de Vanves qui se sont déroulées ce week-end en même temps que le village des Terroirs. Mais c’était l’une des nouveautés de cette manifestation conviviale voulues par le pére-curé Bertrand Auville qui a mis la main à la pâte aux cotés de Pascal Gengoux - Ils ont vendus pour presque 60 kg de moules frites - et de toute une équipe de bénévoles qui ont aussi organisés un dîner festif et convial samedi soir avec plus de 50 paroissiens
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L’IMAGE DU JOUR A VANVES : Moules/frites aux Journées de l’amitié
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PORTAIT DE VANVEEN : GENEVIEVE POUPARDIN, UN DES PILIERS DE L’EGLISE DE VANVES ET DE ST EX
Une des piliers de l’église de Vanves a été enterrée Vendredi midi dans le cimetière de Vanves après des obsèques émouvantes célébrées par le pére Bouleau dans une église Saint François d’Assise bondée. La famille, les proches, les amis de la paroisse, du collége St Exupery, de l’association Saint Vincent de Paul avec quelques uns de ses vanvéens aidés et accompagnés par cette association caritative étaient présent pour rendre hommage et accompagner dans sa dernière demeure Geneviéve Poupardin
Cette vanvéenne de pure souche, née dans cette ville où elle aimait vivre et agir, était bien connue des paroissiens, notamment de Saint François et du Plateau. « C’est une figure amicale qui nous quitte » selon le père Bouleau qui a rappelé briévement sa vie : « Née un 18 Décembre 1927, à Vanves, elle a reçue une éducation de bonne maîtresse de maison. Elle a été puéricultrice dans la première crèche de Vanves, a travaillée à la Croix Rouge… avec toujours ce souci d’aider les autres. Elle s’est mariée en 1948 avec Pierre et s’est éloignée quelques temps de Vanves pour s’installer à la fin des années 70 dans la maison familiale. Mais elle est très vite revenue, pour s’occuper des autres que ce soit au collège Saint Exupery ou à la Fraternité Saint Vincent de Paul et s’investir dans les oeuvres sociales. De santé précoce, malgré une apparence forte, elle a compensée par un fort caractère cette faiblesse, manifestant tout au long sa vie, courage et volonté ».
Le professeur d’EPS du collège Saint Exupery, M.Ranchoux a rappelé tout ce qu’a fait Geneviéve Poupardin pendant 31 ans à l’Association Sportive Saint Exupery de Vanves (ASEV). Elle s’est bien sûr occupée de la trésorerie, mais surtout elle a participé à toutes les activités sportives, « et il y en avait tous les soirs, auxquels participait 1/3 des effectifs du collège. Toujours présente pour les enfants, les parents, tenant la permanence du Vendredi, quelquefois sur le terrain, elle a reçue, conseillée, encouragée, soignée les enfants pendant plus de 40 ans » a-t-il raconté en évoquant ses « leçons d’équitation du mardi soir » où » elle les emmenait hors de Vanves pour pratiquer une discipline unique pour un établissement scolaire…pendant 20 ans…en leur apprenant la rigueur, le respect et le soin des chevaux ». Et bien sûr le jumelage avec la Realschule de Lehrte, qui l’amenait « à accueillir chez elle des professeurs, et à sensibiliser ses jeunes au rapprochement des peuples et à l’Europe »
De trésorière de l’ASEV, elle l’est devenue pour la Fraternité Saint Vincent de Paul de Saint François qui fait de l’accompagnement des personnes isolées et du soutien aux éprouvés de la vie. « Alors qu’un jour je la visitais, elle m’a présenté l’animateur de sports du collège Saint exupery dont elle était la trésorière. Et ce monsieur était enchanté ! Comment aurais-je pu lui refuser ce poste » raconte Alain Jaffrez alors président de cette association. Tout en étant un pilier de Saint François, grâce à sa présence active, rendant des menus services humbles et indispensables au bon fonctionnement de la sacristie et notamment en accompagnant les paroissiens endeuillés. « Elle a trouvé satisfaction dans son besoin d’agir et d’être utile. Le sens de la charité l’a conduit tout naturellement vers la Fraternité Saint Vincent de Paul » témoigne t -il en rappelant qu’elle a organisé la kermesse devenu les journées d’amitiés avec son fameux et célèbre stand de brocante (supprimé depuis), la distribution de colis de Noël qui a remplacé le dîner du réveillon de Noël, les goûters chantant avec Pierre Meige surtout et d’autres artistes où était servi le célèbre chocolat chaud, l’excursion annuelle qu’elle préparait longuement s’occupant de tous les contacts avec la mairie, les restaurants, les musées. « Elle partageait un peu, mais acceptait notre coopération une fois qu’elle avait imposé le programme, savant s’y prendre pour réussir pour ce qu’elle avait entrepris. Un avantage décisif pour le trésorier car elle assurait une centralisation parfaite »
Mais en même temps, elle était une maman, une grand mère et une arrière grande mère prévenante, fier de sa petite fille, et qui avait récemment fait la connaissance de son arrière petit fils Elliot, comme en témoignaient le père Bouleau et Alain Jaffrez constatant tous les deux qu’elle était passé d’un rôle d’accompagnant à d’accompagné, qu’elle a difficilement accepté vu son caractère. « Beaucoup, comme ma fille, avait l’impression de voir, de revivre leur maman, dans sa façon de vivre et de combattre le gaspillage » confie Alain Jaffrez qui a beaucoup échangé avec elle, jusqu’à ses derniers jours avant son hospitalisation, en échangeant des photos de leurs petits enfants.
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CONFERENCE PASSIONNANTE DU CURE DE VANVES SUR L’ENCYCLIQUE DU PAPE FRANCOIS A UN MOIS DE LA COP 21 : « Un véritable poil à gratter un peu glacé ! »
Les vanvéens présents mardi soir à Saint François ont participé à une conférence-débat passionnante du père Bertrand Auville curé de Vanves sur l’encyclique du pape François sur « la sauvegarde de la maison commune » : « Laudato si ». A tel point que Valérie Vignaud, maire adjointe chargée de la culture, ait regretté qu’elle ne se soit pas déroulée au théâtre devant un public plus large à un mois de la conférence sur le dérèglement climatique (COP21)
L’objectif du père Auville n’était pas de faire un « digest » de cette encyclique mais plutôt de donner envie de la lire. Comme il le fait auprès des parlementaires altoséquanais actuellement, croyants ou non pratiquants, à la suite d’une mission confiée par l’Evêque Mgr Aupetit. « C’est un texte scientifique des plus sérieux » lui a confié l’un d’entre eux, pas particulièrement croyant. Il en a présenté le plan, lu et commenté certains extraits et terminé par une prière avec une proposition de rencontres organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) pour prolonger les échanges et les réflexions entamées ce soir là. Il a commencé par une introduction sur la « création et le créateur » avec cette citation du pape : « La création est mis à mal lorsque la créature pense être le créateur ». «Voilà bien d’où viennent les problèmes de l’humanité d’aujourd’hui » selon le père Auville qui parle d’une anthropologie théologiale : « Le pape ne se contente pas de faire un constat sur l’homme mais il parle de sa relation avec son créateur » a-t-il expliqué en constatant que « ce n’est pas une encyclique comme les autres ». Il en a ensuite présenté le plan : Un constat sérieux des problèmes écologiques sévère où rien n’est épargné dans le 1er chapitre. Des commentaires bibliques dans le second, qui donnent un éclairage et « où l’on retrouve la patte du pape ». Le troisième est plus rude lorsqu’il explique que « la faute en incombe à l’homme », les fautes étant les technologies excessives, la globalisation et l’enthropocentrisme (« je vois le monde selon mon nombril »). Le 4éme et le 5éme sont consacré aux préconisations en se faisant de plus en plus précis, avec un sixième sur Marie qui est une figure écologique.
Il a donné ensuite lectures de quelques extraits avec quelques commentaires lorsque c’était nécessaire. Sur la croissance où il adopte une posture révolutionnaire : « Comment garder la main sur le progrés sans en devenir esclave » avec reprise de cette sentence « non au consumérisme qui ne rend pas heureux ». Sévère à propos des exclus « qui représentent la majeure partie de la planère et considéré souvent comme pur dommage colatéral ». Ou lorsqu’il voit que « l’homme n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire bon usage de son pouvoir. Il défend « la propriété privée à condition qu’elle n’entre pas en concurrence avec la destination universelle des biens » citait le père Auvillle en prenant l’exemple de la loi sur la protection du littoral. « Il est urgent de mettre en place une autorité écologique mondiale – une ONU environnementale – doté de pouvoirs de coercition »… A ses yeux, c’est un texte prophétique plutôt que magistériel, « véritable poil à gratter un peu glacé pour les milieux catholiques, génial pour les non croyants et du pré-à-penser pour les législateurs » comme il l’a conclu.
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