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Eglise - Page 54

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    ECONOMIES DRASTIQUES : La municipalité racle les fonds de tiroirs pour arriver à trouver 2 M€ d’économie dans son budget 2016. Elle a supprimée plusieurs manifestations comme le feu d’artifice du 14 Juillet et les Trophées du Sports, et s’apprête à abandonner  la course « La Vanvéenne » organisée en Juin pour une fête des sports  qui se réduit à une peau de chagrin. Après avoir augmenté certains tarifs comme ceux du Cinéma et de la Piscine (+13%) et fait payer des services jusqu’à présent gratuit (NAP pour les écoliers et piscine pour les seniors), elle passe maintenant à la baisse des subventions versées aux associations comme ce sera inscrit dans la prochaine convention de partenariat avec le Stade de Vanves et étalée sur 4 ans. Les présidents de section en ont été informés samedi matin, par le maire adjoint chargé des sports et le directeur général des services. Certains ont prévenu qu’ils seront obligés de refuser des jeunes faute de pouvoir payer éducateurs et entraîneurs. Mais cela va beaucoup plus loin, puisqu’elle demande à certains fonctionnaires ou contractuels de rembourser la part de la retraite additionnelle de la fonction publique qu’elle a versée à leur place voilà prés de 10 ans pour ceux qui ont accompagnés les études du soir dans les écoles primaires. De toute façon l’augmentation des impôts locaux que la Municipalité veut évitée sera inéluctable à ce régime là. Certains vanvéens l’ont senti avec la taxe foncière.

    LAUDATO SI : Les vanvéens ont jusqu’au 1er Novembre pour découvrir et visiter une exposition qui illustre la nouvelle encyclique du pape François « Laudato Si » consacrée à l’environnement. Il suffit de pousser la porte du Prieuré Sainte Bathilde des bénédictines de Vanves, d’aller à l’accueil et demander d’ouvrir la salle juste à côté. Des œuvres de Sœur Marie Boniface et d’Anne Sophie Boutry illustrent cette encyclique à partir de 7 mots, choisis par la mére prieure, sœur Marie Madeleine Caseau – Matière, vertige, être, science, conscience, révolution, fraternité -   grâce à un agencement subtil d’œuvres qui illustrent les propos du pape,  des dessins et des peintures de soeur Boniface, des croquis et des sculptures d’Anne Sohie Boutry : « L’art chante et nous apprend à chanter notre vie » expliquait la mére supérieur en faisant visiter cette exposition, la semaine dernière, avec Anne Sophie Boutry, lors d’unevisite guidée.

    REFERENDUM : La section socialiste de Vanves sera mobilisée pour organiser le référendum sur « l’Unité de la gauche » le week-end prochain. Certains craignent que ce soit un fiasco, les troupes militantes étant loin de déborder d’enthousiasme. Mais à Vanves comme en Ile de France, dans le cadre de la campagne électorale pour les Régionales, c’est l’occasion de rappeler ce qu’a fait « la gauche rassemblée » pour la Région Ile de France : Le pass navigo unique à 70 €, le quotient familial dans les cantines des lycées, l’accueil des réfugiés… « Dans un contexte où l’extrême droite se banalise et où la droite se radicalise, nous voulons travailler à rassembler la gauche sur des propositions communes pour une Ile de France solidaire, écologique et sociale » expliquent ils dans un tract où ils annoncent les jours, les heures et les lieux de vote : La permanence PS du 82 Sadi Carnot pendant les 16-17-18 Octobre, pratiquement toute la journée avec une coupure à l’heure du déjeuner, le 17 Octobre au carrefour de l’insurrection et place de la République durant la matinée. IL parait que l’on peut voter même si on n’’est pas socialiste mais qu’on partage les valeurs de gauche

    EXPOGRAPH VANVES : « Si l'équipe B d'Expograph s'est qualifiée pour le tour suivant de la coupe d'île de France, en alliant le très bon en 1ère mi-temps (3/0 à la pause) avec 3 buts de belle facture dont un doublé de Karim Bouzidi, et le beaucoup moins bon en seconde, ou les joueurs de l'Hopital Raymond Poincare sont revenus à 3/2 ,bénéficiant de la suffisance de nos joueurs trop faciles, notre équipe À en a rajouté une couche en abordant le match avant une négligence de l'adversaire qui a réussi son entame,et s'est permis le luxe de mener 1/0 sur nos terres à la mi- temps. Inutile de vous dire, qu'un des 2 présidents... fulminait dans son coin !!! » raconte le coach  qui a sorti alors…le savon… « pour nettoyer les suffisances et la seconde période est devenue beaucoup plus tranquille, après une égalisation de Jeff, un but du gauche de la crevette Himmer, sur un tir un peu raté, un nouveau but de Jeff (ses premiers avec l'équipe A), un coup franc magnifique de Chems au 2ème poteau d'un tir excentré aux 25 mètres et pour finir, après un crochet du droit en plein axe suivi d'une frappe explosive dans la lucarne droite du gardien adverse, auteur malgré tout d' un très gros match, le but de Lamine qui nous a promis de recommencer très vite..!  5/1, score sans bavure, mais Expograph n'a joué que 45 minutes après s'être fait peur! En route pour les 32e de finale du Championnat de France ».

  • RENCONTRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE, PRIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES ET AUTEUR D’UN LIVRE: « QUI QUE TU SOIS – AU FIL DES JOURS AVEC SAINT BENOIT »

    Sœur Marie Madeleine Casseau présentera demain à 19H30 au prieuré Sainte Bathilde son livre  « Qui que tu sois »(Edt Saint Léger) qui vient de sortir avec une préface de Mr Doré qui sera présent. Le sous titre « Au fil des jours avec Saint Benoit » résume parfaitement ce livre dont la rédaction a nécessité 3 ans avec l’aide d’oblates, de laïcs, d’amis… et « par un exercice personnel, au jour le jour, du croisement de la vie, de la Parole faite chair et de l’art de vivre au quotidien que propose la Règle, exercice aidé par un questionnement né de l’accompagnement de personnes avides de répondre à l’amour fou de Dieu ». Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour en savoir plus

    Vanves Au Quotidien - Beaucoup  de personnes vous imaginent dans une vie contemplative sans activité particulière que la prière ?

    Sœur Marie Madeleine Caseau : « La contemplation n’est pas simplement être devant le soleil, la mer ou le Saint Sacrement, et à méditer. La Règle de Saint Benoit apprend à vivre en présence de Dieu en fonction de  ce que l’on fait et donc trouver ce lieu où Dieu est présent, et le rendre présent. Ce qui nous ouvre à la connaissance de Dieu qui devient finalement silence et un chemin où il n’y a plus de mots, d’images, mais plus que Dieu. Et de ce lieu où l’on  vit le travail, la rencontre,  c’est de façon très fugitive, fugace. Mais elle  donne une telle force que le reste en est transformé et rayonnant. On peut rester au monastère dans une clôture mais on peut aussi en sortir. Et on voit bien que nos vies sont très appelées à sortir pour des nécessités de rencontres, de formation, de relations, mais on ne sort pas de soi !

    VAQ – Votre livre n’est il pas né du fait que, quotidiennement vous parlez de la Régle aux sœurs ?

    M.M.C. : « Comme Prieure, je donne un petit commentaire régulièrement le matin adapté à la vie de la communauté, alors qu’on écoute ce texte de la Règle le soir au réfectoire. Il  est parfois impraticable, hors des temps actuels, comme ce passage sur la correction des enfants : « Il faut être sévère et les battre en leur donnant des coups rudes pour qu’ils se corrigent ». Les sœurs ont écoutés en se disant « ce n’est pas pour nous !». Mais comment l’entendre aujourd’hui ? Lorsqu’on se frappe la poitrine, on bat sa coulpe, c'est-à-dire que l’on reconnaît que l’on est pêcheur. Et j’ai fait un parallèle entre ce geste liturgique et cette conviction de Benoît qu’à un moment donné il faut frapper pour secouer et réveiller.  J’ai fait ce commentaire que les sœurs ont reçu. Elles en font quelque chose ou rien, mais cela me fait vivre et me donne, pour la communauté, un chemin jour après jour. Et j’ai  gardé (et le continue de le faire)  ses commentaires….

    VAQ – …Pour le livre ?

    M.M.C. : « J’ai pris la règle, et chaque semaine pendant 3 ans, j’ai envoyé aux oblates  où j’ai été hôtelière,  à ceux que j’accompagnais ou  aux amis qui voulaient vivre la règle dans le monde, un commentaire en leur posant des questions. Avec des  retours, car chaque semaine, ils pouvaient dire comment ils le vivaient ou le recevaient, ce qui a créé des ouvertures, des témoignages sur ce qu’ils vivaient. La Règle n’est pas faite pour une petite communauté qui vit ensemble, mais aussi pour tout chrétien ou toute personne qui veut entrer dans une dynamique « pascale ». C’est ainsi que le livre est né au bout de 3 ans de compilations, qu’il a fallut retravailler, réadapter. Ainsi le fonds est là, ce goutte à goutte reçu pour avancer. Si on est en retrait du monde, on est vraiment dans le monde

    VAQ- Comment avez-vous construit ce livre ?

    M.M.C. : « Chaque chapitre de la règle est donné dans l’ordre : On commence par le prologue, avec un commentaire d’une page, puis on décline le texte de la règle en chapeau avec un commentaire en dessous plus ou moins long. Au monastère, nous la lisons en continue 2 fois par an, le soir au dîner, car nous n’avons pas gardé le découpage stricte qui est donné par la tradition et permet de la lire 3 fois par an. Et elle nous façonne !

    VAQ- Quelles sont les thèmes abordés dans cette Règle ?

    M.M.C. : « Saint Benoît donne une doctrine dans les 7 premiers chapitres, l’année baptismale, la vie avec le retour au père qui est le thème principal, car nous sommes appelés à retourner au père. Comme la désobéissance nous a écarté de Dieu, toute la règle est ce labeur de l’obéissance du Christ, au Christ Pascal d’où l’importance de l’humilité. Après, il nous explique que cela se vit par la louange, l’office, pour aborder ensuite tout ce qui concerne la vie pratique. Entre les deux il institue un ordo pénitentiel, c'est-à-dire « quand cela ne va pas, qu’est-ce qu’on fait ? ». Ce sont ces chapitres qui sont quelque peu compliqués, car aujourd’hui, on ne parle plus de péchés, de réparations, d’excommunications… Mais tous ces mots sont très actuels si on les remet dans nos vies, si on descend dans ses instincts profonds de la nature humaine et qu’on veut les réorienter. Saint Benoit dit que pour nous réorienter, il n’y a qu’une chose : la vie fraternelle où on est totalement donné à l’autre, parce que le Christ s’est donné. Cette dépossession de soi va jusqu’à dire dans le chapitre 58 « même ton corps ne t’appartient plus ». Ce n’est pas la pauvreté pour la pauvreté, mais on a tellement donné qu’on est désapproprié, qu’on reçoit tout. Tout est ordonné pour que le moine ne manque de rien. Il lutte contre l’appropriation, le mensonge et le murmure donc l‘insatisfaction.

    VAQ – A quel moment cette règle a-t-elle été écrite ?

    M.M.C. : Au IV et Véme siècle. Benoît n’a pas écrit la règle comme cela d’un seul coup, mais il l’a compilé à travers des voyages et des rencontres, des échanges, des conférences, des réflexions, conduit par sa longue expérience de moine et d’abbé. . On voit bien que ce’est pas écrit d’un bout à l’autre d’un seul jet. Ce sont des petits dossiers qu’il a constitué, enchainé en y mettant des titres qui ne sont pas de Saint Benoît.

    VAQ - Est-ce vraiment difficile, pour vous, sœurs, de la respecter en tout point au fil des jours ?

    M.M.C. : « C’est même impossible. La règle n’est pas fait pour être respectée ! C’est écrit pour des hommes, pour le Véme siècle, pour des barbares romains, alors que nous sommes des femmes, au XXIéme siécle, pour la plupart occidentales, ouvertes à l’interculturalité de l’Asie, de l’Afrique. Elle n’est pas faîte pour être vécue point par point. Elle est un cadre. Saint Benoit nous dit même « si cela ne vous plaît pas, faîtes autrement ». « Régula » veut dire suivre. Ce sont des repères qui sont donnés comme des allumettes pour mettre le feu ... à cet endroit là de ma vie. J’en prends la substance et je l’interprête. Ce qui est très important comme dans tout texte fondateur, c’est l’interprétation : Aujourd’hui qu’est-ce que cela veut dire  pour moi ? Lorsque Benoît dit « qui que tu sois, renonce à ta volonté propre », cela marche au Véme siècle et très bien aujourd’hui. Mais peut être ai-je moins facilement conscience de sa volonté propre. De même lorsqu’il dit : « Il faut s’adapter au caractère de chacun ». Mais quand il dit que « lorsque qu’on se couche, il faut enlever son couteau pour ne pas se blesser » je dirais aujourd’hui « ce n’est pas le couteau qu’il faut enlever, mais le portable. Et peut être que l’on pourrait dormir plus tranquillement ». Il faut pouvoir substilement mais de façon juste, interprêter. C’est le rôle de la prieure qui interprête pour sa communauté, mais aussi de toute personne engagée dans l’église, qui correspond à une situation. Avec la règle,  on fait le pas d’aujourd’hui dans un lieu précis avec des personnes précises. Elle sert à la vie !

    VAQ – Et pour le commun des mortels quels enseignements peut il en  tirer ? 

    M.M.C. : « Justement qu’il est interpellé dans sa propre vie. Et il peut se dire : Trouver dieu dans ma vie, c’est peut être essentiel, et revenir à Dieu est peut être aussi ce qui va me donner un sens et une joie de vivre. La Règle est faite à la fois pour tous parce que c’est simplement, comme le dit Benoit au 1er degré de l’humilité, c’est vivre en présence de Dieu qui est présent en tout être. Et c’est trouver la présence de Dieu au dedans de nous, vivant. On a besoin de le découvrir, de lui donner vie. La réle peut aider, parce qu’elle est très incarnée dans le quotidien.

    VAQ - Que montre t-elle de votre vie de bénédictines ?

    M.M.C. : « Elle montre la charité fraternelle qui est toujours à la fois éprouvée et restaurée. A Vanves, on va passer du chacun « je me donne au seigneur » à « nous formons un corps qui voue Dieu, qui le manifeste, qui le rend présent, et qui l’offre au monde ». Si on vit cela, à travers notre vie fraternelle bousculée, déchirée, mais réconciliée par la miséricorde de Dieu, nous ferons vraiment signe de paix pour le Monde. C’est la mission de la communauté à Vanves, au cœur de la ville, en respirant de cette violence de la ville qui arrive, de ses aspirations, de ses grands vides. Tout cela nous habite et qu’on ose vivre les unes et avec les autres. 

  • INSTALLATION DU PERE BERTRAND AUVILLE, NOUVEAU CURE DE VANVES : « Un prêtre met son ordinaire au service de l’extraordinaire »

    Bertrand Auville nouveau curé de Vanves, a été installé officiellement par Mgr Aupetit, Evêque du diocèse des Hauts de Seine, hier matin dans une église Saint Remy archi-comble, au point que certains fidèles ont dû suivre la cérémonie de l’extérieure. « J’adore célébré les messes  les portes ouvertes » avait il confié la veille. Le moment la plus important et solennel a été lorsqu’il a fait sa profession de foi et renouvelé les promesses faîtes à son ordination. Mgr Aupetit a ensuite présenté au curé les principaux lieux de son église, le siége de la présidence, le tabernacle, la sonnerie des cloches, le baptistère, et le confessionnal alors que l’assemblée chantait « Jubilate Déo, Jubilate Omnis Terra, Jubilate Déo ». Toute l’assemblée des fidèles s’est retrouvée dans le jardin de la maison paroissiale autour d’un verre, parmi lesquels se trouvaient les maires Vanves, de Ville d’Avray, et d’Issy les Moulineaux, leur collègue de Garches s’étant éclipsé en cours de cérémonie pour assister à l’enterrement de Guy Béart. « Est-ce que je dois t’appeler madame la Présidente ou Isabelle » a demandé le père Bertrand Auville lorsque lsabelle Debré vice présidente du Sénat l’a salué car ils ont fait partie de la même promotion qui a passé une année à l’IHDN, voilà quelques temps,  où le tutoiement est de rigueur entre anciens. Mgr Aupertit qui a déjeuné ensuite avec les pêtres et l’Equipe d’Animation Pastorale est resté longtemps devant le parvis pour saluer et échanger avec les paroissiens dont les derniers furent les parlementaires Isabelle Debré et André Santini.         

    Cette installation avait commencé la veille à Saint François par des Vêpres solennelles pour célébrer la Saint François, suivi d’un pot amical et d’un buffet. Occasion pour le pére Bertrand Auville de parler de lui – « cela fait 15 ans que je suis prêtre » -  et de l’église dans une conférence intitulée « pourquoi j’aime l’église ». « Un anniversaire pousse à faire une relecture de ce que l’on a fait…Le prêtre est d’abord un  homme amoureux. Car il faut l’être pour aimer le Christ. Mais cela ne suffit pas. Encore faut il qu’il soit amoureux du genre humain, d’un amour confiant et non béat » a-t-il expliqué. « Il est un homme quelconque, ordinaire, pas méchant. Les apôtres n’étaient pas les premiers de la classe. Il met son ordinaire au service de l’extraordinaire. Il est un homme blessé parce qu’il est témoin des peines et des misères de ses frères. Il est un homme heureux, mais pas d’espoir facile mais grave. Je suis donc un homme amoureux,  quelconque, blessé, heureux » a-t-il déclaré d’emblée avant de parler plus longuemment de l’église catholique, une et universelle, du concile Vatican II pour terminer par cette expression qu’il apprécie fortement « Notre Sainte mère l’Eglise ».