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Ecologie - Page 6

  • LA REUNION « POLITIQUE FICTION » DES ECOLOGISTES A VANVES : « Imaginer le Vanves du Futur en 2020 »

    Les écologistes ont organisé mardi soir dans le préau de l’école Larmeroux, une réunion politique « fiction » pour réfléchir à la façon dont Vanves pourrait être en 2020, en invitant 500 vanvéens sélectionnés par tirage au sort à partir de la liste électorale qui ont reçu une invitation reprenant le tract distribué ces derniers jours et les invitant à « Proposez des choses concrétes  pour changer la ville dont nous tiendrons compte dans le programme que nous présenterons ». Peu se sont déplacés à cause peut être du match de football Nantes-PSG en Coupe de France

    « Nous avons voulu faire une réunion politique qui ne soit pas comme les autres pour deux raisons : Nous souhaitons lui donner un caractére un peu visionnaire, imaginer le Vanves du futur en 2020, comme nous l’avons esquissé sur notre site de campagne, en assumant cette vision prospective. Cessons de croire que Vanves est un village. Elle est dans une métropole plongée au cœur du monde. Ce qui oblige à faire travailler son imagination et retrouver la créativité qui souvent, nous manque en période de crise. Comme les écologistes portent un projet de transformation, cela nous a semblé adapté aux valeurs que nous portons » a expliqué Lucile Schmid qui conduit la liste Verte, associative et citoyenne avec Pierre Toulouse. « On cherche à convaincre les vanvéens de voter pour l’original et non la copie. On a introduit l’idée d’une coopérative, car on veut aller vers une vie vivable mais pas tout seul avec des mouvements qui vont dans le même sens. On ne veut pas faire seulement un programme vert, mais des projets concrets pour Vanves que nous avons commencé à décrire sur notre site Internet, avec l’idée de changer de paradigme, de schémas mentaux » a ajouté ce dernier  avant que tout le monde se répartisse dans 5 ateliers.

     

    Ils ont ainsi, à plusieurs, planchés sur plusieurs thémes :  

    - « Alimentation et agriculture » à un moment où les écologistes franciliens ménent une campagne « l’IDF dans son assiette » et préconisent l’installation de ruches, de jardins partagés, de potagers sur les toits « qui sont loin d’être une utopie »  

    - « Transports et urbanisme » puisque « tout le monde veut une ville avec moins de voitures et plus agréable à vivre ! Mais je ne suis pas assez sûr que tout le monde veut se donner les moyens de cette politique » constate Pierre Toulouse 

    - « Lutte contre les inégalités » car « nous attachons une importance particulière aux liens entre questions sociales et avenir écologique, qui est un point très important dans une ville de diversité sociale comme Vanves » constate Lucile Schmid

    - « Education et péri-scolaire-petite enfance » avec «  une très grande imbrication entre les compétences de l’Etat et des communes, avec la réforme des rythme scolaires qui entraine une concertation avec ceux qui participent à la question éducatrice, avec la question de l’égalité d’accés à l’éducation » ;

    - « le Grand Paris et l’association des citoyens aux décisions » pour « essayer de savoir ce qui va arriver à Vanves dans le cadre de la MGP (Métropole du Grand Paris)  qui va faire décroitre les intercos classique ». Ils ne cachent pas que «  les Verts s’interrogent  sur la manière dont cette métropole va priver les citoyens de leur possibilité de décision, craignent une technocratisation de la métropole, l’éloignement,  la complexité, le millefeuille, et le fait que les grands élus confisquent la décision… Comment rapproche la métropole du citoyen  et comment lui donne t-on des objectifs de solidarité et qui correspondent au projet écologique ».

    « C’est parce que nous avons des citoyens avec nous que nous avons voulu faire des ateliers, avec l’idée que les choses ne soient pas écrites à l’avance. Et que dans la période que nous vivons, ce soit en quelque sorte, dans les dernières semaines avant la fin de campagne, que l’on puisse discuter entre nous, de nos propositions, et en adjoindre une issue de chaque atelier thématique pour compléter le programme sur lequel nous avons travaillé depuis plusieurs mois » confiait Lucile Schmid ce soir là. « Nous ne faisons pas notre programme ce soir.  Il est d’ailleurs déjà assez élaboré. Et il est en continuité des propositions présentées en 2001, en 2008, car l’écologie se place dans une perspective de long terme, et transformer une ville, prend du temps. Ce qui nous intéresse est d’apporter des idées, quite à les voir  être reprise. Cela nous parait important de les pousser à ce moment là, car elles seront recopiées. Mais nous allons les développer, avec des démonstrations concrétes des propositions sur la circulation et la voirie où on peut être assez ambitieux par rapport à ce qui a été développé. Nous ne cherchons pas à faire plaisir. On veut récolter les voix de gens qui ont envie que cela bouge et que cela change. Et ils sont nombreux à Vanves ! » constatent ils en souriant lorsque certains internautes ont réagis en allant sur leur site Internet : « Mais les verts ont fumé la moquette ! » : « Si tu oses au fond dire que les choses peuvent changer, on  te dit que tu as fumé la moquette. A Vanves, il y a énormément de personnes qui aimerait que Vanves bouge – et c’était le théme de la liste « Vanves en Mieux » en 2008,  et ce que l’on veut faire,  correspond à ce que cette liste voulait faire »

    Une participante à cette réunion a souhaité comprendre pourquoi d’autres écologistes étaient inscrits sur une autre liste, et notamment celle du PS. « Nous voyons apparaitre à chaque élection, certains logos écologiques qui ne sont pas des partis organisés, car il y a toujours une nébuleuse écologiste » ont-ils répondu en assurant que « l’on s’est vu avec les socialistes, et nous leur avons dit qu’on se rassemblerait au 2éme tour ». Cette vanvéenne a insisté en donnant son impression : « Le public était beaucoup plus mélangé à la réunion socialiste. Il est plus élitiste chez vous » - « Il est évident qu’au PS, il y a une force militante plus forte. On n’a pas fait un choix élitiste. C’est l’inverse que nous avons choisit » a répond Lucile Schmid en confiant peu après : « On a choisit de faire une campagne différente, car on n’a pas les moyens des autres. On est là pour travailler pour la ville et pas pour essayer de montrer qu’on est les plus forts. On méme plutôt une campagne d’idée que d’image trop politique ou personnalisée ». Pierre toulouse réagissait en expliquant « que cela pose la distinction entre EELV et les autres partis. On ne réduit pas l’écologie à la défense de l’environnement, on se préoccupe de ses conséquences sociales. C’est cela l’écologie politique »

  • VANVES EN 2020…SELON LES ECOLOGISTES : Moins d’un foyer sur deux dispose d’une auto, les pistes cyclables multipliés par 10, les feux tricolores supprimés, le stationnement en surface limité…

    Voilà ce à quoi pourrait ressembler Vanves en 2020, tel que l’imaginent les Verts et qu’ils vont proposer dans leur projet pour les élections municipales de Mars 2014. Souvenez-vous, dans le projet 2008-14, ils avaient imaginé une passerelle entre le théâtre et l’îlot Cabourg au dessus de la rue Antoine Fratacci, un remonte pente à vélo (et cela existe dans le Nord de l’Europe) sur la partie pentue de la rue Victor Hugo, des carrefours sans feux tricolore place du 8 Mai  - c’est fait – et carrefour Albert Legris – pas encore. Mais méfiez-vous car cela pourrait bien arriver dans la mesure, où même si les écologistes ne prennent pas la mairie, beaucoup pourraient s’inspirer de leurs propositions comme l’a fait Bernard Gauducheau entre 2008 et 2014.

    « En 2020 la place de la voiture par rapport aux autres modes de transport a nettement diminué grâce aux choix de la municipalité et en étroite concertation avec Paris, Malakoff et Clamart » qui constituent maintenant un des territoires de la Métropole du Grand Paris qui remplacent les Communautés d’Agglomération.  Vanves ne fait plus partie de GPSO et a développé des relations de très bon voisinage avec ces 3 villes, avec des projets intercommunaux innovants et écologiquement responsables  sur la dalle du Bd Périphérique porte de Vanves,  autour de la station du Clos Montholon (Fort d’Issy/Vanves/Clamart) de la toute nouvelle ligne 15 de métro (Grand Paris Express), avec « des espaces pour accueillir des entreprises intervenant dans tous les domaines de l’économie verte et créative, désireuses de mutualiser leurs moyens dans le cadre d’une charte écologique de développement partagé ».

    Les rues Jean Bleuzen et Raymond Marcheron sont en sens unique et en sens opposés. « Ces mises en sens unique ont permis de restructurer l’espace, avec des trottoirs élargis et une bande cyclable à contre sens, de limiter les flux de véhicules venus de plusieurs communes du Sud des Hauts de Seine, qui traversaient Vanves pour se rendre à Paris en voiture ». Le trajet du bus 189 a été modifié au retour et  passe désormais par la place de l’insurrection. Un carrefour giratoire a été aménagé entre les rues de la République, Larmeroux, Marcheron et Chatillon.  La rue Dardenne a été mise en aire piétonne (tout en préservant un accès voiture, limité aux riverains) . Des escaliers mécaniques relie l’église Saint Rémy  et la place de la Répubique au parvis de l’école Cabourg. Les feux tricolores ont été supprimés au carrefour Albert Legris (Cage aux oiseaux) ce qui, a permis, comme sur la rue Sadi Carnot, d’apaiser la circulation. Un dispositif contraignant pour les vitesses a été mis en oeuvre au niveau du croisement du mail Sadi Carnot et des rues Martinie/Pasteur

    De nouvelles pistes cyclables et cheminements piétons  ont fait leur apparition : Une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) a été mise en place le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brancion et l’avenue Jézéquel, « de façon à se raccorder à l’aménagement prévu par la ville de Paris le long du boulevard périphérique ». Elle se poursuit au-delà de la gare jusqu’à la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. « La négociation menée avec les propriétés concernées et Réseau ferré de France a permis d’avancer sur la construction d’un mur anti bruit qui les valorise ». Une piste en site propre rue Ernest Laval permet de  rejoindre la coulée verte à Malakoff. La réhabilitation et la mutualisation des espaces sportifs du parc Michelet a permis d’aménager une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée.

    L’Axe Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée est devenu une zone à circulation apaisée (zones 30 ou zones de rencontre). « Les cyclistes sont autorisés à circuler dans les deux sens de la circulation dans toutes ces rues et la quasi-totalité des feux ont été équipés de panneaux permettant aux cyclistes de franchir le feu rouge  pour tourner à droite en cédant le passage ». Des emplacements de stationnement pour les vélos se sont multipliés de façon ce que chacun puisse en trouver à moins de 200m de chez soi, bientôt à moins de 50 m,  et notamment aux abords des gares Transilien Vanves-malakoff et du Clos Montholon (Grand Paris Express), ainsi que dans le lycée Michelet. « Les régles de stationnement cycliste dans les immeubles en construction ont été renforcées dans le PLU » 

    « Une réflexion a été menée avec les communes voisines  de Malakoff, de Clamart et d’Issy les Moulineaux pour développer et mutualiser les navettes et les rendre plus fréquentes ». Un centre d’autopartage géré par une association a été mis en place dans les parkings municipaux avec des conditions d’abonnement attractives pour les Vanvéens qui ne disposent pas d’une voiture personnelle. Partout où il limitait les possibilités de déplacement à pied ou à vélo le stationnement a été progressivement supprimé. Les stations autolib ont été multipliées supprimant le stationnement en surface. Et la police municipale a renforcé la verbalisation concernant les stationnements gênants ou très gênants (trottoir, passage piétons, pistes cyclables). Du coup, les Vanvéens sont devenus des champions de l’éco-mobilité. Moins d’un foyer Vanvéen sur deux dispose désormais d’une voiture.

    Et cela ne concerne que les aménagements pour permettre des déplacements beaucoup plus propres et moins polluants qu’aujourd’hui. Pour le reste, n’hésitez pas à aller visiter le site Internet de la liste EELV «vanves.ecologie2014.fr » très instructif,  et à venir assister à leur première réunion publique le 4 Février prochain à 20H30 à l’école Larmeroux.

  • DEBAT REGIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE : Vanves à la pointe du combat avec Lucile Schmid (EELV)

    Avec le projet de loi sur les métropoles, la transition énergétique est le second grand théme de cet été 2013 en Ile de France comme ailleurs. Lucile Schmid conseillére munincipale EELV est intervenu sur ce théme lors de la création de la Fondation pour l’Ecologie Politique (FEP) qui a donné lieu à des tables rondes le 28 Juin dernier. La ville de Vanves est dans les travaux pratiques avec son agenda 21 – Plan climat qui vient de faire l’objet d’un encart spécial dans le Vanves Info de Juillet/Août 2013 puisque c’est l’une de ses traductions sur le terrain. Le conseil Régional dans lequel siége Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves, a lancé un vaste débat sur ce théme qui a rassemblé plus de 3000 franciliens depuis le début de l’année lors de plusieurs conférences régionales dédiées aux enjeux en matière de décentralisation et de gouvernance, aux scenarii contrastés de la transition énergétique et leurs implications sur notre quotidien, la transition énergétique et la rénovation thermique dans les bâtiments publics… Des Rencontres départementales ont permis d’aborder des sujets brûlants comme l’exploitation des huiles de schistes  ou les moyens de lutter chacun contre la précarité énergétique…

     

    Une consultation réalisée à l’occasion de ces différentes rencontres auprès de franciliens par la Région, a montré que des leviers existent : Mise à dispositions de solutions technologiques innovantes pour une plus grande efficacité énergétique (73% des consultés), soutien financier pour des travaux et des achats d’équipements favorisant l’efficacité énergétique (70%). Malgré des freins : solutions difficiles à mettre en œuvre (47%), manque d’argent pour s’équiper afin d’accroître l’efficacité énergétique de leur logement ou de leur véhicule (42%). Parmi les priorités à mettre en œuvre pour cette transition énergétique, les franciliens consultés  plébiscitent la réorientation des investissements vers les énergies renouvelables et le développement des filières économiques (45%), l’introduction d’une fiscalité écologique et incitative type prêts à taux zéro, déductions fiscales, subventions (44%), le lancement d’un vaste programme de R&D au niveau national (30%).  

     

    « Un tropisme social très marqué sur le problème de la précarité énergétique a été mis en évidence - 13% des franciliens consultés se sentent en précarité énergétique, et 50 % ont des craintes !- ainsi qu’une forte volonté de développement territorial des énergies locales et renouvelables. L’impératif de la sobriété est ressorti parmi les grandes priorités. Ainsi qu’une forte volonté de développement territorial des énergies locales et renouvelables.  On notera par contre que les questions relatives au développement économique et à la création d’emplois liés à la transition énergétique ont été peu traitées, ce qui est dommage, mais c’est un signal qu’il faut interpréter » constatait la vice présidente de la Région chargée de l’environnement, Corinne Rufet, en dressant un bilan de cette concertation tout en se réjouissant  « d’être entrée dans le vif du sujet, à savoir comment faire concrétement». La Région souhaite appuyer les propositions faîtes  tout au long de ces débats, dans six domaines : la formation professionnelle notamment pour adapter les formations dans les métiers du bâtiment,  le financement de la transition énergétique à travers la SEM ENERGIE POSIT’IF, le développement des réseaux de chaleur, la méthanisation, les pétroles de schiste avec l’opposition de la région à la fracturation hydraulique, et la gouvernance.

     

    Alors que la Région était entrée dans l’exercice pratique, à la Fondation pour une Ecologie Politique, Lucile Schmid a essayé lors d’une table ronde de définir cette transition énergétique dont tout le monde parle aujourd’hui : « Un modèle de développement écologique où les relations entre les êtres humains et la nature seraient substantiellement transformées, où les fonctionnements des secteurs de l'énergie, de l'agriculture, des services non marchands seraient repensés, où l'urbanisme et les transports seraient réorganisés. En bref la transition serait une manière de nous mener à une véritable révolution mentale, sociale, spatiale et économique » tentait elle d’expliquer en constatant que « le terme de transition est par définition vague puisqu'il renvoie au fait de passer d'un état à un autre. Reste donc à créer une dynamique pour lui donner un sens, pour en faire un processus. Avec une vraie difficulté dans le cas de la transition écologique car le modèle que nous appelons de nos voeux est en rupture forte avec l'actuel. Nous devons donc anticiper des résistances importantes des acteurs qui sont partie prenante du modèle économique et social d'aujourd'hui ». Et il y en a. Il suffit de se souvenir du limogeage de la ministre Batho (Environnement) encore tout récemment. D’ailleurs, elle note que « les expressions « transition écologique » et « transition énergétique » sont le plus souvent employées indifféremment. « En septembre 2012, au moment de la conférence environnementale, François Hollande parle bien de transition écologique, une transition écologique dont la transition énergétique est en quelque sorte le premier acte et le point central ».

     

    A ses yeux, il n'est donc pas étonnant que cette notion s'inscrive difficilement dans les échéances politiques et n'ait pas réellement modifié les politiques publiques : « Jusqu'à présent la perspective de la transition écologique n'a pas modifié la répartition traditionnelle des compétences et du rapport de forces administrativo-politique entre le ministère de l'écologie et les ministères de l'économie et du redressement productif. Le ministère de l'écologie n'a aucun service en commun avec la sphère de Bercy. Et en termes de hiérarchie administrative il reste un ministère secondaire. Alain Juppé avait été un éphémère ministre d'Etat du développement durable, numéro deux d'un gouvernement. Et on a presqu'oublié cette innovation administrative que la majorité de gauche actuelle n'a jamais envisagée ».  Et de rappeler que « le ministère de l'écologie est maltraité (plus de mille emplois supprimés) tandis que le ministère de l'emploi en gagne près de 2000 (sans doute à cause de "l'effet chômage") » dans le cadre de la préparation du budget 2014. « Comment peut-on imaginer dans ces conditions de prêter à ce ministère le pouvoir de proposition nécessaire en termes de stratégie d'investissements pour la transition écologique? » 

     

    Elle note qu’il n’y a pas de lien entre l'agenda écologique et l'agenda social : « Ce sont des exercices parallèles. Il y a quelques jours la deuxième conférence sociale du quinquennat de François Hollande a eu lieu. Je ne crois pas que le mot écologie y ait été beaucoup prononcé.  Que les emplois d'avenir et la réforme de la formation professionnelle puissent avoir un lien avec la transition est pourtant une évidence »…. « L'épisode très commenté du retrait de la synthèse des débats sur la transition énergétique du site officiel à cause de l'opposition du MEDEF à l'évocation d'une fiscalité écologique est significatif. Certaines ONG ont failli claquer la porte. Là encore l'émergence de nouveaux sujets, d'autres aegndas pose un problème d'innovation institutionnelle et méthodologique »…. « Aujourd'hui il faut être conscient que la remise en cause de certains intérêts économiques sera difficile, qu'elle doit être organisée et ne peut être laissée à la loi du marché. Qu'il s'agisse de la stratégie d'investissement, du rôle de l'Europe (Green new deal), de la discussion démocratique l'intervention des acteurs politiques est indispensable, une stratégie publique doit être définie » indiquait elle en concluant : « Cessons d'organiser le parallélisme des mondes et de gagner du temps en parlant de la transition écologique sans la pratiquer. Nous avons à organiser une culture commune de la transition écologique et des enjeux liés aux questions de l'emploi et de la lutte contre les inégalités. Nous avons  à interpeller les responsables politiques. Et s'ils ne changent pas, posons nous la question de notre responsabilité démocratique! »