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Ecologie - Page 5

  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES : LUCILE SCHMID AUX JOURNEES D’ETE D’EELV : « Je ne suis pas à contre-courant à Vanves »

    Les universités politiques  sont les rendez-vous inévitables de la fin des vacances. Plusieurs socialistes vanvéens seront bien sûr à la Rochelle ce week end comme Jean Cyril Le Goff, Valérie Mathey, Gabriel Attal, conseillers municipaux avec Philippe Goavec, Remi Carton, Guillem Gervilla qui étaient candidats sur la liste conduite par Antonio Dos Santos, avec peut être Guy Janvier, Conseiller Général. Une université d’été qui devrait être passionnantes entre frondeurs et réformateurs au lendemain d’un remaniement ministériel provoqué par les déclarations de Montebourg et Hamon à l’occasion de la fête de la Rose à Frangy. Une Rentrée trépidante pour certains socialistes comme Jean Paul Huchon, président de la Région, qui ne la rend que plus passionnante.

    Les socialistes n’ont pas  été les premiers à se réunir ainsi, car plusieurs écologistes vanvéens ont participé aux journées d’été EELV à Bordeaux le week-end dernier comme Lucile Schmid conseillère municipale et Marc Lipinski conseiller régional. Rencontre avec Lucile Schmid qui a été classé dans le palmarés des écolos par le Point, la semaine dernière, parmi les « décroissants » - qui veulent inventer un modèle de frugalité heureuse basé sur de nouvelles solidarités – avec Yves Cochet et Alain Lipietz

     

    Vanves Au Quotidien – Est-ce que vous sentez « décroissant » ?

    Lucile Schmid : « Je me sens contestataire de la croissance. Cette notion n’a pas le rôle positif que veulent lui donner le personnel politique. Dans le film de Marie Monique Robin, cinéaste écologiste qui sera diffusé sur Arte en Octobre « sacrée croissance », on explique comment en France il y a une espèce de notion que le personnel politique invoque lorsqu’il ne sait pas quoi dire. Quand il n’y a pas d’emplois, il explique que « si la croissance revient, il y aura de l’emploi », « si la croissance revient, l’impôt rentrera ». …Je suis contre cette vision de la croissance, « baguette magique ». En revanche, on doit s’intéresser de prés à la question des risques de récession. En employant le terme de décroissance, on l’accole à la question de la récession.  Le sujet est : « comment fait on pour avoir une prospérité sans croissance ? ». C’est ainsi que j’ai envie de poser la question comme l’ont fait d’autres comme Tim Jackson

    VAQ- Qu’avez-vous retenu de ces journées d’été EELV ?

    L.S. : « Le récit de ses journées d’été dans les médias ne reflète pas du tout ce que l’on vit lorsqu’on est sur place. Mais là, ce fut porté à son comble, puisqu’il était exclusivement axé sur le livre de Cécile Duflot, très critique sur François Hollande et sur le gouvernement de Manuel Walls. Ils (les médias) racontent des histoires très simples en noir et blanc alors que le film écologiste est en couleur, à la fois vert, bleu, rose….  Alors que j’ai trouvé qu’elles étaient, encore plus qu’à l’habitude, extrêmement riches de contenus, avec des débats dont la forme était assez apaisée, entre des gens qui souvent, s’engueulent. J’ai animé un forum qui a fait salle comble sur l’économie et l’écologie où j’ai invité l’un des co-présidents du groupe des Verts au Parlement Européen, le belge Philippe Lambert, l’un des dirigeants de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations), Pierre Ducret et la cinéaste Marie Monique Robin  qui n’étaient pas du tout sur la même ligne. Ils ont eu la capacité de discuter et échanger sur des conflits  complexes.

    Avec la fondation pour l’ Ecologie, nous avons organisé 6 ateliers qui ont couvert des sujets aussi divers que la protection des animaux, les relations entre écologie et économie, des hommages à des grands penseurs de la protection de la nature. Au moment où on va créer une agence de la biodiversité, il est important que les Verts en parlent et que l’on revienne à nos fondamentaux. Beaucoup de militants sont venus nous trouver pour nous dire qu’ils ont envie de travailler et savoir comme ils peuvent le faire dans leurs territoires.

    Enfin, être à Bordeaux, était significatif, car beaucoup d’aménagements écologiques ont été fait, traduisant une diffusion d’une écologie dans la ville, avec la reconquête des quais de la Garonne, le tramway… On pouvait s’apercevoir de ce qu’apporte l’écologie dans la ville à un pâtrimoine historique, ce qui m’a marqué. J’en suis d’autant plus sensible que j’ai été chargée de préparer la conférence sur le climat prévu en 2015 à Paris (au Bourget), qui sera le grand axe des journées d’été d’Août 2015. Nous avons commencé avec des personnes compétentes sur les questions d’énergies, diplomatiques, économiques, à préparer un grand évébnement que veut organiser EELV en Décembre 2014 sur ses questions climatiques, un an avant, en lien avec nos députés européens.

    VAQ – Et Vanves, où vous avez laissé l’impression d’être à contre-courant ses derniers mois ?

     

    L.S. : «  Je me suis senti à contre-courant juste après l’élection de Bernard Gauducheau, en parlant du Front National, lorsqu’il m’a été dit qu’il n’y avait jamais de FN à Vanves. Les résultats des élections européennes ont montré le contraire, même si c’est atténué en Ile de France. Je ne me sens pas à contre-courant, car je suis attaché à Vanves. Ce qui s’est passé aux dernières élections nous a montré que faire de la politique aujourd’hui, est sans doute, y compris lorsqu’on est élu local, redonner l’importance au contenu et au fond, ne pas être dans le jeu classique qui fait que lorsqu’on est dans l’opposition, on est forcément contre tout ce que fait la majorité, et vice et versa. La situation est suffisamment grave sur le plan économique pour qu’on puisse se donner de la liberté par rapport aux mots d’ordre. C’est en ce sens que j’ai pu être perçu à contre courant, alors que je ne le suis pas. Nous sommes soucieux de construire une opposition à la fois constructive solidaire et unie. Mais nous avons des débats dans l’opposition à gauche, où il y a deux groupes. Enfin, nous avons la chance d’avoir un tissu associatif dynamique à Vanves  avec des associations qui s’occupent de l’écologie au quotidien. Et il est important de faire valoir  notre vision de la solidarité durant cette période, où 50% des français ne sont pas partis en vacances, à travers elles .

  • 20-24 MAI : LE LYCEE MICHELET DE VANVES ACCUEILE LE 6éme FESTIVAL DU CINEMA ECOLOGIE DE VANVES

    Le Lycée Michelet va encore faire parler de lui la semaine  prochaine puisqu’il accueille dans son théâtre, la 6ème édition du festival Cinéma-Écologie organisé par la Ruche de Vanves, l’AMAP Le Panier Vanvéens du 20 au 24 Mai. « Le fil conducteur est « le bien commun », cette année, c'est-à-dire le bien de tous, géré par tous pour le bien être de chacun.  Mais qu'est-ce donc qu'un bien commun ? Les ressources de la nature sans doute, mais aussi celles, produites par les hommes, de la connaissance et de la culture. Qu'est-ce qui porte atteinte au bien commun ? L'accaparement par certains de ce qui appartient à tous. En fin de compte, voulons-nous être acteurs ou actionnaires ? » seront les interrogations auxquels se proposeront de répondre ces films suivis d’un débat à 20H30 :   

    20 Mai 2014  : « Tara Océans  – le monde secret (4) » de Michaël PITIOT sur cette équipe de scientifique qui s’est embarquée à bord de la goëlette Tara qui les a conduit entre 2009 et 2012 à un monde presque inconnu peuplé de millions d’organismes différents qui constituent le Plancton. La projection sera suivie d’un débat avec Victoire Guillonneau chargé de campagne au sein de l’association Bloom  qui œuvre pour la conservation marine

    22 Mai 2014 : « Les semences prennent le maquis » de Nathanaël COSTE et Marie GABELOUX  qui nous conduit en Afrique de l’Ouest où les semences sont un bien commun des collectivités paysannes  menacées par la concurrence de semences hybrides et génétiquement modifiées vendues par des firmes privées. Et « L'Aquitaine cultive la biodiversité » de Bio d'Aquitaine/AgroBio Périgord  sur les paysans du Sud Ouest qui cherchent à conquérir un bien commun perdu : la gestion collective de leur semence. Ils seront suivis d’un débat avec Guy Kastler paysant dans l’Hérault et chargé de mission à Nature et Progrés, responsable de la commission semences et OGM De la Confédération Paysanne  et Pierre Rivière qui a fait une thèse en amélioration paticipative des plantes  

    23 Mai : « Une contre histoire de l'internet » de Sylvain Bergére qui dresse un panorama stimulant de la culture web  suivi d’un débat avec Laurent Chemla membre de l’association « quadrature du Net et auteur d’un live « confessons d’un voleur : internet, la liberté confisquée ». 

    24 Mai : « Le bien commun : l'assaut final » de Caroline Poliquin  qu raconte en six jours l’appropriation de ces biens en s’inspirant de la genése, et du débat avec François Flahault qui anime un séminaire d’anthropologie philosophique à l’EHESS auteur de « Où est passé le bien commun ».  

    Ce festival créé voilà 6 ans, a coïncidé avec le lancement par Patrick Sorin, proviseur d’une politique volontariste en  matière d’éducation à l’environnement et sur toutes les thémathiques du développement durable. « J’ai entrainé quelques professeurs, des parents d’éléves très impliqués, ayant fait connaissance avec les membres des associations qui pilotent ce festival Cinéma-écologie. Il y a eu une dynamique forte pendant 3 à 4 qui a aboutit notamment à l’implantation de ruches. C’est dans ce cadre là que nous avons fait venir un jour Stephane Hessel, pour la remise des prix d’un concours » explique t-il en reconnaissant n’avoir pas réussi à faire entrer cette dimension dans l’enseignement, dans les pratiques pédagogiques. « Cela devenait très lourd d’assurer de telles actions à côté de nos missions essentielles. Et nous l’avons mis entre parenthèse » regrette t-il. Il n’en reste pas moins ce festival qui prolonge cette action.

  • LES ECOLOGIOSTES INVITENT VANVES A RENOUER AVEC SON PASSE PAYSAN

    Le « Manger local » est défendu par les écologistes vanvéens, notamment avec les deux AMAP (Associations pour le Maintien d’une agriculture paysanne)  lancés sur Vanves depuis déjà quelques années. Ils ont même imaginé sur le site Internet de leur liste EELV que Vanves renoue avec son histoire paysannne 

    « En cette fin d’hiver 2020, les enfants des écoles ont investi tous les espaces verts non utilisés de la ville pour y planter fleurs, légumes et plantes aromatiques à partir de semences anciennes et protégées. Jardiniers et habitants de Vanves ont préalablement répertorié ces espaces en déambulant des berges du chemin de fer devenues un lieu piétons et vélos, jusqu’au pied des arbres plantés sur les trottoirs de la ville »… « des endroits où des jardins partagés ont été installés et attribués prioritairement aux personnes sans emploi »…  « La municipalité leur a prêté des outils au départ, puis une plate-forme de recyclage  d'outils a été mise en place. Aux beaux jours ces jardins deviennent des espaces de rencontres et de convivialité : pots, pique niques. On y voit des ruches et des plantes venues d’ailleurs. Un collectif de maraîchers apporte sa production aux amaps (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) de la ville, mais aussi à l’épicerie solidaire mise en place en partenariat entre Vanves, Clamart et Malakoff, aux crèches et aux écoles de la ville »…. « Une formation centrée autour de «  comment se nourrir de manière équilibrée en faisant des économies » a été mise en place avec un succès grandissant »….  « Un jumelage avec le village où sont installés les paysans a été mis en place » où ont lieu « des classes vertes ont lieu au village. Un gîte a été créé dans une ancienne usine d’engrais ; il est autogéré par les deux villes ». Enfin, « le marché se déroule désormais en plein air près de la mairie. Le marché couvert est devenu une maison des associations. Et Vanves peut s’enorgueillir d’abriter deux restaurants hauts lieux de la bistronomie parisienne, et réputés en Ile de France,  qui s’approvisionnent auprès des producteurs des amaps ».