Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ecologie - Page 4

  • INTERVIEW DE LUCILE SCHMID ELUE EELV DE VANVES : «La question est de changer le modèle de développement ! »

     Il ne faut pas oublier que Lucile Schmid (sur la photo en train d'animer un des ateliers à l'université d'été EELV dans un amphi ) en tant que co-fondatrice de la Fondation pour l’Ecologie Politique  est très mobilisée sur ce thème. Elle a participé avec Marc Lipinski à la rédaction d’un livre « Paris Climat 2015, 20 ans aprés » où des spécialistes dans différents domaines imaginent l’après COP 21, 20 ans plus tard. Un livre qui continue de s’écrire sur Internet avec notamment des contributions sur les questions européennes, sur l’économie, et d’autres assez charpentées. Elle participe à un groupe de travail qui élabore des formations à l’intention des militants écologistes. Enfin, elle s’est envolée depuis le début de la semaine pour la Nouvelle Zélande pour une série de conférences sur le déréglement climatique.

    Vanves Au Quotidien – Pourquoi ses formations à destination des militants écologistes ?

    Lucile Scmid : « Il s’agit de répondre à une demande d’expertise scientifique – est-ce qu’il y a vraiment un réchauffement climatique ? Dans quelle proportion ? Qu’est-ce qu’il faut craindre à l’échelle corporelle – de la part de ses militants qui veulent  savoir comment faire au mieux, qui sont nos adversaires et nos amis  dans ce combat – j’ai coutume de dire que l’on n’a pas vraiment d’adversaire car la question est de changer le modèle de développement, qu’il faut trouver des partisans, des alliés partout dans tous les milieux, et notamment économique et financier – et surtout sur ce que peut faire un parti politique alors qu’ils sont largement disqualifiés, car  l’écologie est en quelque sorte représentée dans ce combat par les ONG, les citoyens engagés, les démarches territoires comme Alternatibat. J’ai toujours expliqué que notre parti a un rôle important à jouer mais qu’il doit être capable de montrer qu’il n’a pas forcément toujours une démarche opportuniste. Il reste, pour les verts, à monter en visibilité dans les 3 mois qui viennent car il y a une forte concurrence sur ce sujet. Tout le monde est contre le déréglement climatique. Tout le monde va s’y mettre certes. Mais l’important est de ne pas tomber dans une vision événementielle. Il faut bien prendre conscience que l’on ne peut pas tout attendre de la COP 21. C’est un événement et une négociation diplomatique, une étape dans un processus qui apparaît très abstraite- qui doit prendre effet d’ici 2020 -  et dont la présentation médiatique pourra être à géométrie variable. Et surtout, elle ne dédouane, ni les citoyens, ni les entreprises d’œuvrer dans ce domaine. La question est surtout : qu’est-ce que cela construit comme dynamique et comment fait on pour qu’au-delà de la première quinzaine de décembre,  les choses soient vraiment lancées.

    VAQ - Qu’est-ce qu’on peut faire pour que, dans la vie de tous les jours, chaque vanvéen puisse bénéficier des effets de cette COP 21 ?

    L.S. : « Elle implique de voir la ville autrement, car lutter contre le déréglement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est évidemment avoir une autre vision des transports, des services publics, de l’isolation des bâtiments… A l’échelle de notre ville, de notre région,  on peut évidemment avoir une approche COP 21. La preuve, cela bouge au niveau des entreprises avec la démarche d’économie circulaire qui est très intéressante, car d’un concept nous passons à une application concrète dans les chantiers – notamment du Grand Paris Express  – et les démarches industrielles. Si l’on peut démontrer que l’on peut produire autrement et aussi bien, quelque chose peut se passer et donnera une espèce d’ouverture que l’on n’imaginait pas. Enfin, c’est une démarche citoyenne : comment consommons nous, comment éduquons nous nos enfants, comment penser que c’est une démarche positive et pas sinistre, en évitant de s’imaginer que l’on va se retrouver en économie de guerre, mais plutôt comme un futur soutenable  - « Prospérité sans croissance » disait Tim Jackson. Pour l’instant,  ce sont des expressions assez abstraites pour les gens. Sauf si on a un discours où à la fois on explique qu’il faut  lutter contre le réchauffement climatique et pour avoir de la croissance afin de créer de l’emploi. Comment peut on montrer qu’avec une croissance beaucoup plus faible, voir sans croissance, on peut créeer des emplois et imaginer être heureux ? 

    VAQ – Qu’allez-vous faire en Nouvelle Zélande ?  

    L.S. : « Nous avons été invités  par les écologistes  néo zélandais qui sont passionnés par la question du réchauffement climatique. C’est un pays où la nature est omniprésente – une ile volcanique avec des geysers, des lacs -  et où la société est très intéressée par  cet enjeu car ses habitants  ont toujours eu une culture assez écologiste. Pendant ses 15 jours, nous ferons des conférences avec  Catherine Larrére, Présidente de la Fondation pour l’Ecologie politique et philosophe, et  un fonctionnaire de la Caisse des Dépôts et Consignations qui traitera du volet économique. J’ai été chargé de traiter du volet « justice climatique ». Elle est souvent utilisée par les ONG pour dire qu’il faut rétablir l’équilibre des responsabilités entre le Nord et le Sud, que le Nord a une responsabilité historique dans le déréglement climatique, pour dire qu’il faut alimenter un fonds vert d’adaptation au réchauffement climatique…Mais c’est aussi une interrogation sur comment la justice pourrait s’appliquer à cette question du climat. Une action récente au Pays Bas a débouché en Juin sur une décision étonnante : Une ONG a attaqué le gouvernement néerlandais sur le fait que leur stratégie de lutte contre le déréglement climatique n’était pas assez dense et efficace. Et les juges lui ont donné raison en  condamnant l’Etat néerlandais à mettre en place des politiques plus volontaristes de diminution des émissions de gaz à effet de serre. C’est aux USA qu’ont été lancé les premiers procès au début des années 2000. Plusieurs n’ont jamais débouchées, mais, là, en Europe si ! Ce qui est encourageant

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CLASSES DE NEIGE : 62 ans après la première classe de neige à la Féclaz, Jean Barnier est décédé à Saint Maur des Fossés.  Il a été le professeur d’éducation physique de la classe d’expérience du tiers temps pédagogique et surtout de la première Classe de neige de Gambetta avec le docteur Fourestier de 1952 à 1954. « Il avait été dédié complétement à notre classe, nous emmenant courir au stade de Vanves, faire de l’aviron sur la seine… » se souvient l’un de ses élèves, Gérard Gadras aujourd’hui à la retraite. Il était venu témoigner  vouilà 2 ans pour les 60 ans de la première classe de neige : « A l’époque, on considérait que l’éducation physique était une perte de temps à l’Education nationale. Instaurer le tiers temps pédagogique a été difficile, car il ne fallait absolument pas d’échec au certificat d’études. Il a fallu du temps pour y arriver. Mais nous avions la chance à l’époque de ne pas avoir de ministre, mais des hauts fonctionnaires dont M.David, directeur des services d’enseignements de la Seine,  qui était un ami de Max Fourestier. Avec l’instituteur Gaston Discours, on nous a proposé de partir à la Féclaz en 1953 avec 32 élèves. J’avais 25 ans et  Gaston Discours 53. Le père et le grand père » racontait il. « On avait pris le même rythme du tiers temps pédagogique avec études le matin dés 8H, déjeuner et petite sieste, avec à 14H ski l’après midi, suivi d’études ou de cours à 17H après un goûter (bol de lait) jusqu’à 18H30. Il assurait le lever et moi le coucher après la veillée ou l’étude pour ceux qui voulaient rester au calme. On a eu trois jours de vacances pendant lesquels ma femme m’a rejoint au chalet » racontait alors Jean Barnier. Il a rejoint Max Fourestier le 2 Janvier dernier

    ELECTIONS CANTONALES : Isabelle Debré vice Présidente du Sénat et Jean Didier Nerger maire de clamart ont reçu l’investiture de la fédération UMP 92 pour les élections départementales sur la canton de Clamart/Vanves. Leur campagne devrait débuter le 1er Février prochain par une réunion à Clamart. Au PS Guy Janvier conseiller général sortant et Yannick Geffroy lancent leur campagne le 30 Janvier à Clamart (20H30 à la salles des Fêtes Hunebelle) et le 31 Janvier à Vanves (à 10H au local PS du 82 rue S.Carnot). Les écologistes sont encore en discussion avec le Front de Gauche, mais une chose est sûr, Pierre Toulouse sera le candidat d’EELV  avec un remplaçant FdeG/PC  pour Vanves, sachant que pour Clamart, les négociations se déroulent entre les différentes tendances du FdeG.

    60 ANS : Le restaurant « Les Platanes » ont connu une effervescence inhabituelle pour un dimanche. Et pour cause, l’une des grandes figures vanvéenes, Patrick Pottier, célébrait ses 60 ans avec de très fidéles amis. Parmi ceux-ci, quelques personnalités qui ont beaucoup comptés dans sa vie, comme Didier Morin, ex-maire RPR de Vanves (1991-95), Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, Jean Louis Lelarge, ex-maire adjoint chargé de l’animation de Vanves (du temps des carnavals), Françoise Djian maire adjoint, Michel Dingreville et Philippe Thieffine, conseillers municipaux…avec certains absents (mais excusés) comme le docteur Jouaneau. Sa famille avait écrit une chanson pour marquer le coup « Le gros ! », référence à ce cercle des Cents (kilos) qui avait lancé la borcante de la Rentrée dans le parc F.Pic dont il a été l’un des animateurs avec son épouse Claudine. Cet anniversaire a été l’occasion d’une journée conviviale comme c’est souvent le cas dans cette ville qui a su préserver un certain art de vivre. Les Platanes étaient transformés en rendez-vous des « copains d’abord ».     

    STADE DE VANVES : Les instances dirigeantes du stade de Vanves sont en ébullition interne, avant le comité directeur prévu le 3 Février prochain. Il doit procéder à l’élection de son président pour un mandat de 3 ans. Pour une fois, il n’y a pas qu’un seul candidat, comme d’habitude qui fait consensus, mais deux : Bruno Chauvet, président sortant, membre de la section Basket, et Yves Jurado président de la section Danse. La campagne électorale est en cours et suscite de nombreux échanges de mails entre les présidents des 17 sections. 

    EXPOGRAPH VANVES : Reprise du championnat d’honneur pour Expograph Vanves samedi dernier avec un match contre l’APSAP sur son terrain à Limeil Brévanne, alors qu’elle est, avec Orange Issy, en tête de ce championnat, comme dauphin, à la première partie de la saison. « Nous espérons bien aller les chatouiller » indique Jean Royer, le coach de l’équipe. « Nous souhaitons retrouver le titre remporté il y a deux ans. L'équipe est bien dans l'esprit, très motivée, c'est encourageant pour la suite... ». Mais ce n’est pas tout, car il y a le  Championnat National où Expograph, qualifié pour la phase de poule, jouera successivement au RC Port du Havre, avant de recevoir le CACL, puis d'aller défier l'USPEG Marseille. « Nous commençons par un gros morceau fin janvier avec ce déplacement au Havre. Mais notre objectif est d'atteindre les quarts de finale ».

  • RETOUR SUR LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DES COMPTEURS AUX NAGEURS

    L’accélération importante de l’actualité locale et régionale en cette seconde quinzaine de Novembre 2014 a empêché de faire un coup de projection sur deux délibérations importantes du dernier conseil municipal  du 12 Novembre dernier

    COMPTEURS COMMUNICANTS GAZ DE GrDF : Un projet d’efficacité énergétique !

    Des concentrateurs seront hébérgés sur des toits d’immeubles de la commune à partir du second semestre 2015 dans le cadre d’installation chez les particuliers de compteurs communicants gaz de GrDF. L’objectif est double : Améliorer la qualité de la facturation (sur index réel)  grâce au télérelevage  et développer la maîtrise de l’énergie par la mise à disposition plus fréquente de données de consommation. C’est pourquoi, il est nécessaire d’installer des concentrateurs sur les toits d’immeuble (15 000 au total en France)  afin de mettre en place le système de communication qu permettra la généralisation de ces compteurs de gaz dits intelligents comportant un module radio  (11 millions doivent être remplacés)  et de se passer du « relevé à pied » comme on dit dans le jargon GDF. C’est pourquoi GrDF a sollicitée la ville de Vanves comme ses autres consoeurs pour signer une convention de partenariat en vue de faciliter l’accueil sur son territoire des équipements techniques nécessaires au déploiement de ce « projet d’efficacité énergétique » qui s’inscrit dans la loi sur la transition énergétique comme l’a rappelé Jean Cyril Le Goff (PS) à l’intention sa collègue écologiste Lucile Schmid. Mais elle n’était pas la seule à être monté au créneau  

    « L'installation des compteurs dits « intelligents » GazPAR que GrDF veut imposer à tous ses abonnées, sans avoir demandé leur avis ni obtenu leur assentiment, constitue une grave atteinte à leur liberté de choix.'intégrité et la confidentialité des données personnelles est en effet mise en question. D'une part il a été clairement démontré, notamment par des hackers, que ces compteurs et leurs transmissions sont piratables et les données nullement protégées. D'autre part les données récupérées seront utilisées par les grands groupes pour mieux encadrer, contrôler et suivre leur clientèle. Il est par exemple montré que les capteurs dits « intelligents » du réseau électrique permettent de savoir quel film vous regardez à la télévision » a expliqué Boris Amoroz (FdeG/PC) en ajoutant :  « Les radiations électromagnétiques émanant de l'émetteur-récepteur à ondes, potentiellement cancérigènes selon l'Organisation Mondiale de la Santé, dont ces compteurs sont munis, s'ajouteraient à la dose déjà élevée que la population doit absorber, et peut contribuer à l'accentuation de problèmes de santé, notamment chez les personnes électro-sensibles » Arguments sur lesquels Lucile Schmid (EELV) a rebondi en étant très sceptique sur l’utilité de ces compteurs qui n’ont pas été testé. « Les autres fournisseurs sont passés à des compteurs dits intelligents comme ERDF » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint. « De surcroît, leurs ondes sont loin de rivaliser avec celles des portables. Je ne pense pas qu’il faut en faire une affaire par rapport à la sécurité des données ! Il y a un  intérêt pour les consommateurs de connaitre leur consommation afin de mieux la maîtriser et à l’opérateur à faire des propositions adaptées à celle-ci » a indiqué le maire

    LA PISCINE MUNICIPALE : Nouvelle direction et mesures de précaution/Prévention

    La piscine municipale a été au centre des préoccupations du Conseil Municipal, à un moment d’ailleurs important de son fonctionnement, puisqu’elle dispose maintenant d’une directrice à temps plein,  avec Gaëlle Gaillad, alors qu’auparavant la direction de la piscine était assurée par le directeur du service des sports. Ce qui n’est plus le cas. Il a tout d’abord décidé d’engager des travaux d’amélioration de la performance énergétique de la piscine, car, au regard des consommations d’électricité, d’eau et de gaz, la piscine municipale est indéniablement le bâtiment communal le plus énergivore. La ville ainsi mandaté un bureau d’études pour la réalisation d’un audit énergétique en Juin 2013 qui a pu donné quelques pistes d’améliorations. La ville devrait changer les chaudières existantes par des chaudières à condensation, la production d’eau sanitaire devrait être améliorée, une gestion technique centralisée des équipements thermiques et du traitement de l’eau de la piscine devrait être mise en place. D’ailleurs une analyse des conditions d’exploitation du traitement de l’eau de la piscine a été confiée à une société privée. Il a ensuite adopté la mise à jour de plan d’organisation de la surveillance et des secours (POSS) rendu nécessaire par la mise en place de nouvelles activités aquatiques comme l’aquabike, par exemple. Son objectif est de prévenir les accidents par une surveillance adaptée aux caractéristiques de cet équipement, préciser les consignes de sécurité (comme le positionnement des surveillants de bassins définie en fonction des différents publics et de l’affluence, la conduite à tenir en fonction des publics – grand public, scolaires, sportifs -  le contrôle des fonds de bassins après évacuation du public), les procédures d’alarme interne  et d’alerte des secours extérieurs, les mesures d’urgence, et les procédures à suivre,  en cas de sinistre ou d’accident,  chaque agent ayant un rôle précis, avec justement une préparation  l’ensemble de son personnel à toute intervention d’urgence grâce à un dispositif de formation, et d’exercices de simulation interne (d’accidents ou de noyades)  mais aussi externe (évacuation générale). Avec une identification précise du matériel de secours, de sauvetage, de ranimation  et des différents lieux où ils sont entreposés.

    Il a enfin adopté un nouveau réglement intérieur qui doit figurer en annexe du POSS  avec quelques changements : L’âge des enfants pouvant venir seul, c'est-à-dire non accompagné, est revu à la hausse à 10 ans. « En effet, l’ancien réglement autorisait les enfants de plus de 7 ans à venir non accompagné alors que le test de sauvetage passé en CM2 montre que tous ne sont pas autonomes à 10 ans ». Il indique qu’un adulte peut accompagner au maximum 3 enfants de moins de 10 ans. L’apnée n’est autorisée par les maîtres-nageurs que sous certaines conditions. L’interdiction de manger est étendue aux tribunes.  Il est même interdit d’utiliser tout appareil de prise de vue ou sonore (appareil photo, caméra, radio…). Ces deux dernières interdictions ont suscité quelques interrogations de la part de Jean Cyril Le Goff (PS). N’en fait on pas trop ? Mais le principe de précaution à Vanves est érigé en régle absolue. Toutes ces mesures sont nécessaires pour un tel équipement, d’autant plus que cette piscine est très fréquentée par les vanvéens, mais aussi des non-vanvéens attirés par un meilleur confort suscité par ce traitement de l’eau à l’ozone. Les services de la piscine avaient recensé 154 220 personnes qui la fréquentent entre les scolaires (18 925), le public (83 821 ) et les associations sportives surtout (51 474).