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Ecologie - Page 4

  • 8 éme FESTIVAL DU FILM & ECOLOGIE A VANVES SUR LOBBIES ET DEMOCRATIE

    Lobbies et démocratie en 2016 est le théme de ce 8éme festival Film & Ecologie organisé par les associations La Ruche de Vanves, l’AMAP le Panier Vanvéens  et Alternatives écologiques et solidaire. Catherine Naviaux  revient sur ses 8 ans et bien sur le choix du thème 2016 au nom des 3 associations organisatrices : La Ruche de Vanves,  L’AMAP Le Panier Vanvéen, Alternatives écologiques et solidaires

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous créé ce festival voilà 8 ans et en, plus au Lycée Michelet ?

    Catherine Naviaux : « Lorsque nous avons créé l'association La Ruche de Vanves, alternatives écologiques et solidaires, après les élections municipales de 2008, nous voulions conserver la dynamique qui avait été créée par la liste que nous présentions pour ces élections. Notre projet était de sensibiliser les Vanvéens aux questions de l'écologie et des liens nécessaires à faire avec les problèmes sociaux et de justice.
    Parmi diverses activités que nous avons engagées sur le terrain de la ville,  celle d'un festival de cinéma nous est apparue comme un bon moyen de sensibilisation et permettant de nombreux échanges. Les premières années, il avait lieu en même temps que la semaine du développement durable auquel le lycée Michelet participait et certains d'entre nous y faisaient des interventions. Par ailleurs le lycée nous met gracieusement sa salle de spectacle à disposition.
    Nous avions essayé d'y impliquer la municipalité en proposant qu'une séance ait lieu au cinéma de Vanves mais l'obligation que nous avons eu de payer les entrées nous a conduits à ne pas réitérer cette initiative puisque notre festival est gratuit pour les spectateurs.


    VAQ - Quel bilan dressez-vous de ces 8 ans ?  

    C.N. : « Les deux premières années, le festival a centré sa programmation sur des thématiques environnementales. La troisième année, les organisateurs ont souhaité les élargir aux questions sociales et économiques qui nous semblaient indissociables de celles traitant de l’environnement. A partir de 2011, sous l’intitulé « Cinéma & Ecologie », le festival a abordé de nouveaux sujets autour des thèmes de l’économie sociale et solidaire et de la souffrance au travail. Loin de disperser l’orientation du festival, cet élargissement a été ressenti par tous comme quelque chose de très logique et de très positif. En 2013 le thème était « La croissance: pour  quoi faire et à quel prix? » et mettait clairement en cause le modèle de société dans lequel nous sommes, dénonçait l'obsolescence programmée des matériels électroniques,   le poids de l'économie dans nos modes de vies.  En 2014 le thème était « le Bien commun » qui est un sujet très vaste puisqu'il pose le problème de ce que chaque être humain est en droit de disposer de nos jours, dans des conditions et à un prix raisonnables. En 2015  il s’intitulait « le climat change, et nous ? » bien évidemment en lien avec l"année de la COP21 en France, il montrait comment chacun peut prendre sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique.
    Au fur et à mesure des festivals, la participation est de plus en plus importante, et on sent que les participants ont pris conscience à la fois du dysfonctionnement économique de notre société et des conséquences sociales et environnemental qu'il engendre. Ils veulent de plus en plus être acteurs du changement qu'ils veulent voir opérer, cette prise de conscience était un des objectifs premiers de La Ruche de Vanves à la création du festival.

    VAQ - Pourquoi ce théme sur les lobbies et démocratie  en 2016 ? S’il ne fallait voir qu’un film et n’assister qu’à un débat lequel à ne pas rater ?

    C.N. : « Lorsque nous avons commencé à réfléchir sur les thèmes du festival 2016, nous nous heurtions en permanence au problème des groupes de pressions qui agissent auprès des politiques pour les empêcher de voter des lois ou de mettre en place des directives permettant d'améliorer l'environnement et la santé de leurs concitoyens. Les lobbies, voilà donc le sujet, et si les politiques ne peuvent agir librement c'est la démocratie qui est en danger.
    Il est toujours difficile de faire un choix entre plusieurs sujets que nous  avons choisis collectivement. Ils abordent le sujet des lobbies par des angles différents. Comment choisir entre celui qui montre que les lobbies sont installés dans les murs du parlement européen et que les associations qui défendent les citoyens doivent se constituer en contre lobbies pour espérer avoir un peu de poids auprès des structures européennes et celui qui montre les manipulations des lobbies pour pousser l'administration Bush à douter du réchauffement climatique et qui vont faire perdre 10 ans à la collectivité mondiale. Dans les 4 soirées on peut voir les différentes formes que peuvent prendre les mensonges des lobbies pour lesquels seul le profit compte au détriment de l'environnement, de la santé et du bien être des êtres humains, il n'est pas possible de choisir.

    LE PROGRAMME  

    2 Avril à 19H30 :

    Ouverture du 8éme festival Cinéma écologique autour du théme « Lobbies et démocratie » avec projection à 20H30 du film « Endoctriment » de Stéphane Horel

    5 Avril à  20H30 :

    Projection du film « Enfumés » de P.Moriera suivi d’un débat avec F .Vial dans le cadre du festival cinéma Ecologie

    7 Avril à 20H30

    Projection du film « Gaz de schiste, les lobbies contre attaquent » de Michel Tedoldi, suivi d’un débat avec Thomas Porcher, économiste et spécialiste des gaz de schistes et Isabelle Lévy militante du réseau "Non aux gaz et pétrole de schistes"

    8 Avril à  20H30

    Soirée courts métrages sur différents domaines techniques et pratiques du lobbying avec Benjamin Sourice

  • INTERVIEW DE LUCILE SCHMID ELUE EELV DE VANVES : «La question est de changer le modèle de développement ! »

     Il ne faut pas oublier que Lucile Schmid (sur la photo en train d'animer un des ateliers à l'université d'été EELV dans un amphi ) en tant que co-fondatrice de la Fondation pour l’Ecologie Politique  est très mobilisée sur ce thème. Elle a participé avec Marc Lipinski à la rédaction d’un livre « Paris Climat 2015, 20 ans aprés » où des spécialistes dans différents domaines imaginent l’après COP 21, 20 ans plus tard. Un livre qui continue de s’écrire sur Internet avec notamment des contributions sur les questions européennes, sur l’économie, et d’autres assez charpentées. Elle participe à un groupe de travail qui élabore des formations à l’intention des militants écologistes. Enfin, elle s’est envolée depuis le début de la semaine pour la Nouvelle Zélande pour une série de conférences sur le déréglement climatique.

    Vanves Au Quotidien – Pourquoi ses formations à destination des militants écologistes ?

    Lucile Scmid : « Il s’agit de répondre à une demande d’expertise scientifique – est-ce qu’il y a vraiment un réchauffement climatique ? Dans quelle proportion ? Qu’est-ce qu’il faut craindre à l’échelle corporelle – de la part de ses militants qui veulent  savoir comment faire au mieux, qui sont nos adversaires et nos amis  dans ce combat – j’ai coutume de dire que l’on n’a pas vraiment d’adversaire car la question est de changer le modèle de développement, qu’il faut trouver des partisans, des alliés partout dans tous les milieux, et notamment économique et financier – et surtout sur ce que peut faire un parti politique alors qu’ils sont largement disqualifiés, car  l’écologie est en quelque sorte représentée dans ce combat par les ONG, les citoyens engagés, les démarches territoires comme Alternatibat. J’ai toujours expliqué que notre parti a un rôle important à jouer mais qu’il doit être capable de montrer qu’il n’a pas forcément toujours une démarche opportuniste. Il reste, pour les verts, à monter en visibilité dans les 3 mois qui viennent car il y a une forte concurrence sur ce sujet. Tout le monde est contre le déréglement climatique. Tout le monde va s’y mettre certes. Mais l’important est de ne pas tomber dans une vision événementielle. Il faut bien prendre conscience que l’on ne peut pas tout attendre de la COP 21. C’est un événement et une négociation diplomatique, une étape dans un processus qui apparaît très abstraite- qui doit prendre effet d’ici 2020 -  et dont la présentation médiatique pourra être à géométrie variable. Et surtout, elle ne dédouane, ni les citoyens, ni les entreprises d’œuvrer dans ce domaine. La question est surtout : qu’est-ce que cela construit comme dynamique et comment fait on pour qu’au-delà de la première quinzaine de décembre,  les choses soient vraiment lancées.

    VAQ - Qu’est-ce qu’on peut faire pour que, dans la vie de tous les jours, chaque vanvéen puisse bénéficier des effets de cette COP 21 ?

    L.S. : « Elle implique de voir la ville autrement, car lutter contre le déréglement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est évidemment avoir une autre vision des transports, des services publics, de l’isolation des bâtiments… A l’échelle de notre ville, de notre région,  on peut évidemment avoir une approche COP 21. La preuve, cela bouge au niveau des entreprises avec la démarche d’économie circulaire qui est très intéressante, car d’un concept nous passons à une application concrète dans les chantiers – notamment du Grand Paris Express  – et les démarches industrielles. Si l’on peut démontrer que l’on peut produire autrement et aussi bien, quelque chose peut se passer et donnera une espèce d’ouverture que l’on n’imaginait pas. Enfin, c’est une démarche citoyenne : comment consommons nous, comment éduquons nous nos enfants, comment penser que c’est une démarche positive et pas sinistre, en évitant de s’imaginer que l’on va se retrouver en économie de guerre, mais plutôt comme un futur soutenable  - « Prospérité sans croissance » disait Tim Jackson. Pour l’instant,  ce sont des expressions assez abstraites pour les gens. Sauf si on a un discours où à la fois on explique qu’il faut  lutter contre le réchauffement climatique et pour avoir de la croissance afin de créer de l’emploi. Comment peut on montrer qu’avec une croissance beaucoup plus faible, voir sans croissance, on peut créeer des emplois et imaginer être heureux ? 

    VAQ – Qu’allez-vous faire en Nouvelle Zélande ?  

    L.S. : « Nous avons été invités  par les écologistes  néo zélandais qui sont passionnés par la question du réchauffement climatique. C’est un pays où la nature est omniprésente – une ile volcanique avec des geysers, des lacs -  et où la société est très intéressée par  cet enjeu car ses habitants  ont toujours eu une culture assez écologiste. Pendant ses 15 jours, nous ferons des conférences avec  Catherine Larrére, Présidente de la Fondation pour l’Ecologie politique et philosophe, et  un fonctionnaire de la Caisse des Dépôts et Consignations qui traitera du volet économique. J’ai été chargé de traiter du volet « justice climatique ». Elle est souvent utilisée par les ONG pour dire qu’il faut rétablir l’équilibre des responsabilités entre le Nord et le Sud, que le Nord a une responsabilité historique dans le déréglement climatique, pour dire qu’il faut alimenter un fonds vert d’adaptation au réchauffement climatique…Mais c’est aussi une interrogation sur comment la justice pourrait s’appliquer à cette question du climat. Une action récente au Pays Bas a débouché en Juin sur une décision étonnante : Une ONG a attaqué le gouvernement néerlandais sur le fait que leur stratégie de lutte contre le déréglement climatique n’était pas assez dense et efficace. Et les juges lui ont donné raison en  condamnant l’Etat néerlandais à mettre en place des politiques plus volontaristes de diminution des émissions de gaz à effet de serre. C’est aux USA qu’ont été lancé les premiers procès au début des années 2000. Plusieurs n’ont jamais débouchées, mais, là, en Europe si ! Ce qui est encourageant

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CLASSES DE NEIGE : 62 ans après la première classe de neige à la Féclaz, Jean Barnier est décédé à Saint Maur des Fossés.  Il a été le professeur d’éducation physique de la classe d’expérience du tiers temps pédagogique et surtout de la première Classe de neige de Gambetta avec le docteur Fourestier de 1952 à 1954. « Il avait été dédié complétement à notre classe, nous emmenant courir au stade de Vanves, faire de l’aviron sur la seine… » se souvient l’un de ses élèves, Gérard Gadras aujourd’hui à la retraite. Il était venu témoigner  vouilà 2 ans pour les 60 ans de la première classe de neige : « A l’époque, on considérait que l’éducation physique était une perte de temps à l’Education nationale. Instaurer le tiers temps pédagogique a été difficile, car il ne fallait absolument pas d’échec au certificat d’études. Il a fallu du temps pour y arriver. Mais nous avions la chance à l’époque de ne pas avoir de ministre, mais des hauts fonctionnaires dont M.David, directeur des services d’enseignements de la Seine,  qui était un ami de Max Fourestier. Avec l’instituteur Gaston Discours, on nous a proposé de partir à la Féclaz en 1953 avec 32 élèves. J’avais 25 ans et  Gaston Discours 53. Le père et le grand père » racontait il. « On avait pris le même rythme du tiers temps pédagogique avec études le matin dés 8H, déjeuner et petite sieste, avec à 14H ski l’après midi, suivi d’études ou de cours à 17H après un goûter (bol de lait) jusqu’à 18H30. Il assurait le lever et moi le coucher après la veillée ou l’étude pour ceux qui voulaient rester au calme. On a eu trois jours de vacances pendant lesquels ma femme m’a rejoint au chalet » racontait alors Jean Barnier. Il a rejoint Max Fourestier le 2 Janvier dernier

    ELECTIONS CANTONALES : Isabelle Debré vice Présidente du Sénat et Jean Didier Nerger maire de clamart ont reçu l’investiture de la fédération UMP 92 pour les élections départementales sur la canton de Clamart/Vanves. Leur campagne devrait débuter le 1er Février prochain par une réunion à Clamart. Au PS Guy Janvier conseiller général sortant et Yannick Geffroy lancent leur campagne le 30 Janvier à Clamart (20H30 à la salles des Fêtes Hunebelle) et le 31 Janvier à Vanves (à 10H au local PS du 82 rue S.Carnot). Les écologistes sont encore en discussion avec le Front de Gauche, mais une chose est sûr, Pierre Toulouse sera le candidat d’EELV  avec un remplaçant FdeG/PC  pour Vanves, sachant que pour Clamart, les négociations se déroulent entre les différentes tendances du FdeG.

    60 ANS : Le restaurant « Les Platanes » ont connu une effervescence inhabituelle pour un dimanche. Et pour cause, l’une des grandes figures vanvéenes, Patrick Pottier, célébrait ses 60 ans avec de très fidéles amis. Parmi ceux-ci, quelques personnalités qui ont beaucoup comptés dans sa vie, comme Didier Morin, ex-maire RPR de Vanves (1991-95), Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, Jean Louis Lelarge, ex-maire adjoint chargé de l’animation de Vanves (du temps des carnavals), Françoise Djian maire adjoint, Michel Dingreville et Philippe Thieffine, conseillers municipaux…avec certains absents (mais excusés) comme le docteur Jouaneau. Sa famille avait écrit une chanson pour marquer le coup « Le gros ! », référence à ce cercle des Cents (kilos) qui avait lancé la borcante de la Rentrée dans le parc F.Pic dont il a été l’un des animateurs avec son épouse Claudine. Cet anniversaire a été l’occasion d’une journée conviviale comme c’est souvent le cas dans cette ville qui a su préserver un certain art de vivre. Les Platanes étaient transformés en rendez-vous des « copains d’abord ».     

    STADE DE VANVES : Les instances dirigeantes du stade de Vanves sont en ébullition interne, avant le comité directeur prévu le 3 Février prochain. Il doit procéder à l’élection de son président pour un mandat de 3 ans. Pour une fois, il n’y a pas qu’un seul candidat, comme d’habitude qui fait consensus, mais deux : Bruno Chauvet, président sortant, membre de la section Basket, et Yves Jurado président de la section Danse. La campagne électorale est en cours et suscite de nombreux échanges de mails entre les présidents des 17 sections. 

    EXPOGRAPH VANVES : Reprise du championnat d’honneur pour Expograph Vanves samedi dernier avec un match contre l’APSAP sur son terrain à Limeil Brévanne, alors qu’elle est, avec Orange Issy, en tête de ce championnat, comme dauphin, à la première partie de la saison. « Nous espérons bien aller les chatouiller » indique Jean Royer, le coach de l’équipe. « Nous souhaitons retrouver le titre remporté il y a deux ans. L'équipe est bien dans l'esprit, très motivée, c'est encourageant pour la suite... ». Mais ce n’est pas tout, car il y a le  Championnat National où Expograph, qualifié pour la phase de poule, jouera successivement au RC Port du Havre, avant de recevoir le CACL, puis d'aller défier l'USPEG Marseille. « Nous commençons par un gros morceau fin janvier avec ce déplacement au Havre. Mais notre objectif est d'atteindre les quarts de finale ».