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CULTURE - Page 2

  • LORSQUE FREDERIC MITTERRAND ASSISTAIT A UNE SOIREE DU FESTIVAL ARTDANTHE

    Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture (2009-2012), qui est décédé jeudi,  à l'âge de 76 ans, était venu à Vanves un 25 Janvier 2012 pour assister  à la  création d’Anna Halrpin et Anne Collod « parades & changes in expansion » présenté lors du 14e Festival Attdanthé. En poste rue de Valois (siége du ministére de la culture), il était arrivé discrètement vers 21H accueilli par Bernard Gauducheau, maire, Isabelle Debré, Sénateur, Françoise Saimpert adjointe au maire chargée de la culture,  José Alfarroba directeur du théâtre, et s’était tout de suite fondu dans la foule des spectateurs pour entrer dans la salle. Il avait assisté à cette création qui avait duré plus d’une heure, réinterprétation in extenso de « Parades & Changes » œuvre majeure créée en 1965 par Anna Halprin. A la fin il était allé saluer les artistes dans leurs loges à la fin du spectacle, et s’en reparti tout aussi discrètement, ne souhaitant pas la présence des journalistes, dans ces contacts privilégiés

    Cette présence était un des résultats de José Alfarroba, alors directeur du théatre le Vanves et fondateur de ce festival qui avait eu l’occasion d’expliquer,  au cabinet du ministre de la culture, ce qu’était ce festival et le travail effectué par le théâtre de Vanves pour accompagner depuis 4 ans, 4 jeunes  compagnies émergentes  qui  avaient un ou deux projets de créations, mais aussi le travail effectué avec les écoles. « C’est une reconnaissance ! Le ministre ne se déplace pas souvent en banlieue et dans des petits lieux. Le fait qu’il soit venu, est une reconnaissance au niveau national de ce que l’on fait ! C’est suite à ce qui est fait dans et autour du festival que le ministre a décidé de venir » confiait José Alfarroba au Blog Vanves au Quotidien dont l’auteur est reconnaissant à Frédéric Mitterrand, lorsqu’il était étudiant, de lui avoir fait découvert et raconter le cinéma, lorsqu’il fréquentait l’Olympic, cette salle de cinéma dans le 14 arrondissement à Paris,, prémisse à la création d'un réseau de salles Art et essai qui a  promu les films de Bergman, Kurosawa et Ozu... et le ruinera.  Où lorsqu’il regardait comme beaucoup de français cette émission « Etoiles et Toiles » entre 1981 et 1986 sur TF1 qu’il ouvrait toujours en lançant, avec ce phrasé si particulier son célèbre « bonsoir», appuyé et nasal. Beaucoup l’ont découvert à travers ces émissions telles que Ciné-Club, Légendes du siècle, Les Aigles foudroyés, Mémoires d'exil, Les Nuits du ramadan…IL était une extrême simplicité, gentillesse comme ont pu le constater ceux qui l’ont côtoyé lors de cette soirée de Janvier 2012 au festival Artdanthé

  • OUVERTURE DE LA 26e EDITION DU FESTIVAL D’ARTDANTHE DE VANVES

    Pour la 26e édition, le Théâtre convie les vanvéens à venir célébrer la diversité de la création chorégraphique française et internationale, autour d'artistes qui proposent de nouvelles formes, joyeusement hybrides, souvent indisciplinaires, du 9 au 23 Mars 2024. «Une nouvelle fois : inventons de nouveaux regards sur le monde et bricolons les imaginaires de demain, en acceptant de nous rendre proreux et ouverts à des visions singulières, en prenant le risque de la création, en se regroupant autour d'un projet spectaculaire qui en est parfois à ses premiers pas. Les artistes que vous retrouverez dans cette programmation proposent de créer, tous à la manière, le commun qui nous manque, peut-être fragile, délicat ou instable, mais qui, de spectacle en spectacle, viendra se poser dans nos vies comme une absolue nécessité» expliquent les organisateurs de  ce festival défricheur, lancé par José Alfarroba en 1998, aujourd’hui reconnu comme un acteur essentiel dans la mise en avant des nouvelles écritures chorégraphiques. «Les artistes que vous retrouverez dans cette programmation proposent de créer, tous à leur manière, le commun qui nous manque, peut-être fragile, délicat ou instable, mais qui, de spectacle en spectacle, viendra se poser dans nos vies comme une absolue nécessité.» 

    Artdanthé 2024 c’est 20 spectacles, avec des rencontres, des ateliers notamment de d anse, qui se dérouleront au Théâtre et à Panopée, ainsi qu’au LEP Louis Dardenne  pour l’un des spectacles de la soirée de clôture, «Histoire(s) Décoloniale(s)». C’est 21 projets, 7 pays représentés avec des spectacles d’artistes belges, espagnols, hongrois, autrichiens ou finlandais, 4 créations avec la piéce «Infra » de Vincent Dupuy (le 14 Mars), 4 premières françaises, comme «Fatigue», du chorégraphe hongrois Victor Szeri ou «Cosmic Latte», de la finlandaise Sonya Lindfors. Mais aussi 6 projets accueillis en résidence, 4 coproductions, et une exposition de l’artiste Guillaume Dégé, se tiendra du 9 mars au 3 avril, dans la galerie du Théâtre. Cette installation, pleine de poésie, est gratuite et ouverte à tous les publics.  «Nomadics , chorégraphié par Lisbeth Gruwez ouvre le festival ce soir au théâtre : une création où les danseurs se transforment en un paysage frénétique éphémère. Les danseurs dépeignent la manière dont la nature perçoit les êtres humains, tout en subissant leur empreinte.

  • A COTE DE VANVES, LE MUSEE DE LA CARTE A JOUER ACCUEILLE UNE EXPOSITION SUR LE PEINTRE DE LA BANLIEUE POST IMPRESSIONNISTE

    Quel vanvéen n’est pas allé au Musée Français de la Carte à Jouer d’Issy les Moulineaux qui est tout proche de Vanves pour découvrir ses trésors concernant les jeux de carte à travers les siècles. Il organise régulièrement des expositions qui n’ont rien à voir avec les cartes, mais plutôt sur l’histoire de la banlieue. Et c’est le cas actuellement, avec l’artiste Constant Pape, important paysagiste francilien, inspiré par l’École de Barbizon et les Impressionnistes : Il a consacré sa vie aux paysages de l’ouest parisien au tournant du siècle, livrant une image fidèle de la banlieue entre sous-bois, paysages de carrières et fêtes champêtres. Cette exposition est l’occasion de faire découvrir au public cert artiste qui a vécu au tournant du siècle, présent dans les musées et de nombreuses mairies, dont les œuvres sont rarement visibles du public, et dont certaines ont été restaurée à cette occasion.

    L’exposition qui s’ouvre sur un paysage monumental représentant Paris vu de la butte des Moulineaux (musée d’Orsay), par Antoine Guillemet, propose de découvrir l’œuvre de Pape à travers les différents formats privilégiés par le peintre : les pochades ou petits paysages réalisés sur le vif représentant des vues urbaines, les rues de Meudon, Clamart et Issy-les-Moulineaux, les décors de mairie ou leurs projets (Fresnes, Noisy-le-Sec, Vanves) à travers une sélection d’esquisses peintes conservées dans les collections du Petit Palais, avec les trois grands formats de Salon conservés dans les collections municipales d’Issy-les-Moulineaux qui ont fait l’objet d’une restauration. Ils ont été exceptionnellement décrochés des salons de l’Hôtel de Ville pour être présentés au public pour la première fois et constituent le cœur de l’exposition :

    - «La Seine à Issy-les-Moulineaux» et sa vue bucolique des bords de Seine  qui a bénéficié, peut-être dès l’origine, d’accrochages de prestige : dans le bureau du maire jusqu’en 1951, puis dans la salle des Commissions jusqu’en 1994, elle orne aujourd’hui le Salon Bonnier.

    - «Les Brillants » à Meudon qui offre une vue plongeante sur Paris. A l’arrière-plan se dessine la Colline de Chaillot avec les tours de l’ancien palais du Trocadéro construit par les architectes Jules Bourdais et Gabriel Davioud pour l’exposition universelle de 1878, et la silhouette de la Tour Eiffel qui transparait à travers les grands arbres.

    - «Vieille carrière»,  l’imposante vue de carrière d’argile à ciel ouvert prés de la porte de Versailles (sur la photo)  qui rappelle l’importance de cette industrie du Bassin parisien, qui permettaient la fabrication, après cuisson, de tuiles de «Vaugirard», utilisées dans la construction. Cette peinture est à rapprocher de l’une des  fresques d’Henri Darien  qui orne l’un des murs de la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Vanves qui représente aussi cette carrière qui s’étendait à l’emplacement du Palais Sud (Hall 7 du parc des expositions) le long de la rue du Moulin, face à l’autre mur où est représenté le lycée Michelet. Avec, entre les deux, cette immense fresque représentant la vue que l’on avait de la capitale à partir de Vanves au début du XIXéme siécle, et réalisé presque à la même époque de Constant Pape

    Aux côtés d’autres peintures, ses oeuvres illustrent toute la maîtrise d’un artiste, coloriste talentueux, et véhiculent une image de la banlieue empreinte d’une certaine nostalgie. «Cette exposition ambitionne de faire découvrir un paysagiste talentueux, grand coloriste, animé d’une certaine vision idéalisée voire nostalgique de la banlieue, entre sous-bois, fêtes champêtres, et paysages de carrières» indique la conservatrice qui a conçu cette exposition.