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CULTURE

  • L’ART DU GRAND PARIS EXPRESS SUR LES GRILLES DES SQUARES DE VANVES

    Les vanvéens ont pu découvrir depuis une semaine sur les grilles du square Mitterrand, une grande fresque qui sera installée dans la future gare du Grand Paris Express, Fort d’Issy/Vanves/Clamart. Ses illustrations qui s’inspirent du territoire desservi, ont été réalisées par Joëlle Jolivet.

    Elle fait partie des artistes et auteurs issus des domaines de l’illustration, de la bande dessinée, du graphisme ou de l’animation qui ont été retenu par le pôle culturel de la société du Grand Paris pour créer de grandes fresques  appelées à être installées chacune des gares desservies par le Grand Paris Express.

    Une artiste qui a étudié le graphisme aux Arts Appliqués de Paris et la lithographie aux Beaux-Arts, fait de nombreux livres et albums avec des auteurs, comme Jean-Luc Fromental. Elle est renommée pour allier stylisation, humour et précision documentaire dans ses illustrations, réalisées le plus souvent en linogravure. Elle a publié plus d’une cinquantaine d’albums, dont la plupart sont traduits dans le monde entier. Elle a aussi illustré de nombreuses couvertures de romans et travaille de temps en temps pour la presse

    Elle avait déjà présenté son œuvre dénommé « Panorama » dans le cadre de l’exposition « Le Grand Paris en mouvement » à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine en 2024 au Trocadéro et expliqué que « mon projet est une vue panoramique à 360 ° à vol d’oiseau des quatre villes qui se rejoignent à la gare de Clamart, comme une table d’orientation continue, mêlant le proche et le lointain, le passé et le présent, le réel et l’imaginaire, le tout en linogravure. » Ses douze panneaux, représentent ces paysages, plus ou moins vus d’oiseau, les perspectives étant volontairement déformées, à la manière d’un objectif grand angle, pour faire apparaître un maximum d’éléments remarquables, proches ou lointains, passés ou présents. Ils sont réalisés en linogravure ou trait noir

    C’est ce que les vanvéens peuvent découvrir sur les grilles du square Mitterrand jusqu’au 6 Octobre, puis sur les grilles du square Jarrousse du 8 octobre au 12 Novembre. Sachant qu’à l’occasion des journées du patrimoine le week-end prochain, ils pourront découvrir cette gare du Grand Paris express au portes de Vanves car des visites seront organisées durant la journée du samedi 20 septembre

  • LE LYCEE MICHELET DE VANVES PARTICIPE AU PRIX GONCOURT DES LYCEENS

    L’annonce de la première sélection des romans de l’Académie Goncourt a marquée le semaine dernière,  le coup d’envoi du Prix Goncourt des Lycéens 2025. Créé et organisé par la Fnac et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sous le haut patronage de l’Académie Goncourt, le Prix Goncourt des Lycéens donne l’opportunité à près de 2 000 lycéens, accompagnés par leurs professeurs, de se plonger dans une lecture passionnée et de faire entendre leur voix pour élire leur lauréat, parmi les 14 auteurs sélectionnés par l’Académie.

    Et c’est le cas pour des élèves du lycée Michelet  qui sont dans la course du Prix Goncourt des Lycéens. Le coup d’envoi a été donné officiellement mardi dernier à la médiathéque de Vanves en présence du maire de Vanves, du proviseur du lycée, de la directrice de la médiathéque, des trois enseignantes Pauline Delabroy-Allard, Charlotte Girard et Lucile Péguet, qui accompagneront les élèves dont certains étaient présents

    Ils auront pour mission de lire ire les romans de la sélection Goncourt, en débattre en équipe, confronter les points de vue… et élire le livre qui les aura le plus touchés. «Avec les élèves du lycée Michelet, sélectionnés pour faire partie du jury, nous avons échangé sur le rôle unique qui leur est confié : lire, débattre et choisir, parmi la sélection du Goncourt, l’ouvrage qui les aura le plus marqués » relatait Bernard Gauducheau sur son blog pour qui c’est «une expérience littéraire et humaine exceptionnelle : Découvrir la richesse de la création contemporaine, débattre et confronter les idées, développer un regard critique et personnel sur la littérature »

    Parmi les 14 romans sélectionnés pour le Prix Goncourt des Lycéens 2025 : «  La nuit au cœur » (Gallimard) de Natacha Appanah, « Kolkhoz »e (P.O.L) d’Emmanuel Carrére (fils Héléne Carrére d’Encausse),  « L’Adieu au visage » (Marchialy) de David Deneugermain, « Un amour infini » (Albin Michel) de Gishaine Dunant, « La collision » (Gallimard) de Pascal Garnier, « Passagères de nuit » (Sabine Wespieser) de Yannick Lahens,  « Le Bel Obscur » (Seuil) de Caroline Lamarche, « Tambora » (Verdier), d’Héléne Laurains, «Le nom des rois » (Stock) de Charif Majdalani, « La Maison vide » (Minuit) de Laurent Mauvignier, « Le crépuscule des hommes » (Robert Laffont) d’Alfred de Montesquiou, « Perpétuité » (Verticales) de Guillaume Poix, « Tressaillir » (Stock) de Maria Pouchet et « Un frère » (L’Olivier) de David Thomas .

    Des livres dont dira sûrement un mot Güler Le Pape, responsable de la libraire Le Cheval Vapeur lors de la soirée dédiée à la Rentrée littéraire organisée le 23 Septembre par la médiathéque

  • UNE EXPOSITION A LA MEDIATHEQUE DE VANVES SUR LE NAVIGATEUR SOLITAIRE BERNARD MOITESSIER

    Pour le centenaire de sa naissance en Indochine, la ville de Vanves a tenu à rendre hommage à Bernard Moitessier, un navigateur aventurier, qui se surnommait « le vagabond des mers du sud »,  grâce un passionné de voile, Pascal Vertanessian, maire adjoint de Vanves, car ce navigateur haut en couleur avait fait sa dernière escale à Vanves, où il est décédé en 1994.

    Plusieurs panneaux exposés à la médiathéque rappelle les exploits de ce navigateur, ses périples maritimes, mais la richesse de l’écrivain. L’occasion d’enrichir ses connaissances sur le monde des océans grâce aux nombreux ouvrages valorisés à cette occasion.

    C’es pendant son enfance et son adolescence passée à Saïgon (Ho Chi Minh Ville), agrémentées des trois mois de grandes vacances dans un village de pêcheurs du Golfe de Siam  « entre mer et forêt » qu’il a noué une grande amitié et complicité avec les enfants des pêcheurs et développé un goût prononcé pour la vie proche de la nature. Les pêcheurs l’ont initié à la navigation sans instrument, en contact direct avec les éléments.

    Ce qui l’a fait connaître, c’est cette première course autour du monde, en solitaire et sans escale, le Golden Globe Challenge en 1968 : Alors qu'il est annoncé vainqueur, il renonce à franchir la ligne d'arrivée, abandonne la course et continue, toujours sans escale, en direction de l’Océan Indien.  « Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme » explique-t-il dans un message.  Après dix mois de navigation, qu’il raconte dans son livre « la longue route »,  son périple s'arrête en  Polynésie où il s’installe sur l’atoll d’Ahe.

    Mais avant il avait sillonné aussi l’atlantique que le Pacifique, fait escale aux Antilles, en Polynésie, en Nouvelle Zélande, passé trois fois le cap de Bonne Espérance, deux fois le Cap Horn, vécu une douzaine d’années entre Tahiti et les Tuamotu. Période pendant laquelle, il a commencé à écrire : « Cap Horn à la voile » en 1967 pour raconter son parcours de la France en Polynésie. D’autres livres suivront qui lui valent de se voir décerner en 1972, le prix Jean-Waler pour l’ensemble de son œuvre, par l’Académie Française.

    Par ses livres, Bernard Moitessier a suscité la vocation de la mer à de nombreuses personnes, et beaucoup se présenteront ensuite comme ayant voulu prendre la mer à la lecture de « La longue route », ou bien de « Vagabond des Mers du Sud » : Titouan Mamazou, Isabelle Autissier… parmi les plus connus. Enfin, en 1987, il est le parrain du premier Vendée Globe.

    La dernière compagne de ce grand nomade, Véronique Lerebours, avec qui il a posé ses valises en Bretagne Sud, témoignait : « Bernard était soucieux de l’humanité. Il a vu la Guerre Froide, il était pour une désescalade nucléaire, conscient qu’on allait droit dans le mur avec la société de consommation outrancière. Il disait qu’on naît cons et qu’on n’est pas obligés de le rester. Son message, c’est celui de la paix et du pardon. »