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CULTURE

  • LES AMIS DES ARTS DE VANVES ONT CELEBRE LEUR 90 ANS

    Les Amis des Arts de Vanves, l’une des plus anciennes associations de Vanves, a célébré, cette semaine, ses 90 ans aux Délices de l’Himalaya (sur la photo)  en présence du maire, de son président Grégoire Miret et de quelques uns de ses 15 adhérents « Depuis ses débuts, les Amis des Arts accompagnent, inspirent et rassemblent les artistes, amateurs comme passionnés, et nous offrent la beauté de leurs créations lors d’expositions et d’ateliers. Leur engagement et leur générosité font rayonner notre Ville et rapprochent l’art de chacun d’entre nous » a déclaré à cette occasion Bernard Gauducheau

    Cette association a donc été créée le 23 Février 1935 par Charles Robert, le docteur Albertins et Reculon Dupont, sous la présidence d’honneur de Frédéric Pic, alors Maire de Vanves. Elle regroupait alors des amis, des artistes amateurs ou professionnels qui souhaitaient se retrouver pour partager un même plaisir et exposer leurs œuvres une fois par an dans la salle des Fêtes de la Mairie afin de créer une animation culturelle.  Malheureusement, la seconde guerre mondiale a très vite suspendu ses activités entre 1939 et 1947, les associations ayant été dissoutes par le régime de Vichy et les forces d’occupation. 

    Ce n’est seulement après qu’elle a été relancée par André Sallé, professeur et grand prix de Rome de sculpture, assisté d’Edouard Obin, employé de commerce et de Georges Bientz, employé municipal. Elle a repris ses activités avec une quarantaine de membres, composés d’artistes tel que Lucien Arthuis artiste décorateur, Claude Meige artiste peintre, de sculpteurs, de décorateurs, de photographes… et bien  sûr le salon où fut exposé 179 oeuvres de 52 artistes. Albert Sectruck prit le relais d’André Sallé en 1953 et resta à la tête de cette association durant 20 ans. Lucien Chenu lui succéda en 1974, secondé activement par Raymonde Voisin en tant secrétaire. Celle-ci a favorisée l’ouverture de l’association en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  

    C’est elle qui fut à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Sa première édition qui s’était déroulé à la piscine municipale avait donné lieu à une exposition des maquettes d’architectures du concours pour la rénovation du Plateau.

    Elle a créé en 1979, l’académie des Modèles Vivants qui perdure aujourd’hui. Elle a présidé cette association entre 1981 et 1985 en lui donnant une certaine notoriété qui dépassait les limites communales tant pour son salon que pour ses artistes.  A son 50éme anniversaire, les Amis des Arts avaient un nouveau président, Robert Maurel qui reconnaissait « qu’il est difficile pour des artistes de faire œuvre de création, car elle est en soi personnelle et solitaire, très rarement un travail d’équipe. Mais cette association nous permet de mieux nous connaître, de nous entraider, d’échanger ». Après Jacques Tressard (1987-1989), Jeanine Guichenducq a pris le relais en donnant une véritable renommée au salon annuel grâce au maire de l’époque qui visait à en faire un grand rendez-vous culturel, avec des invités d’honneur de prestige (Baroni en 1990, Sementzeff en 1991, Diamankis en 1994, Jansem en 1995, Ambille en 1996  Iréne Zack en 1997).  L’erreur à l’époque fut de se tourner plus vers la peinture et la sculpture contemporaine en essayant de se mesurer au salon de Montrouge, et en quittant la piscine municipale pour l’espace Chenel, où les budgets de location s’alourdissaient malgré les aides de la mairie.  Cela a duré un temps, jusqu’à ce que les élus s’aperçoivent qu’ils subventionnaient un salon où les vanvéens, amateurs, avaient de moins en moins leur place... jusqu’au 50éme salon en 2002 qui fut le dernier.

    C’est à cette époque que cette association présidée alors par Evelyne Henrard depuis 1997, faillit disparaitre, car se posait la question de son devenir. Mais les artistes qui fréquentaient l’atelier du Modéle Vivant désiraient continuer et ont permis à cette association de subsister et de ré-apparaitre à l’occasion une petite exposition à Panopée à la fin de 2008.  C’était le retour aux sources, avec des vanvéens et quelques artistes des environs, de qualité et renommés comme Jean Théobalt Jacus, Héléne Lebreton qui avait repris les reines de cette association, Fabienne Yvetot, Yves le Pape, Jacques Marillier…

    Ils ont continué  à organiser une exposition à la galerie Saint Remy puis au conservatoire l’ODE, l’atelier du modèle a toujours autant de succés, avec quelques séances de formations organisées par le président Grégoire Miret

  • CORSI, UNE GRANDE ARTISTE DE VANVES NOUS A QUITTE POUR REJOINDRE SON AMOUR DE TOUJOURS

    Qui, parmi tous ceux qui ont connu et apprécié Corsi qui vient de nous quitter n’a pas sa petite anecdote, un souvenir précis. Comme ce jour où faisant mes courses à Franprix, je vois ce petit bout de femme se planter devant moi en s’exprimant « Mais vous êtes vivant ! ». Un homonyme vanvéen venait de décéder peu de temps auparavant. Ou ses reproches amicales lorsqu’on n’avait pu être présent au vernissage de l’une de ses expositions. Combien d’entre nous gardent des souvenirs de moments partagés avec elle et son époux qui étaient si attachants, comme Paul Guillaud qui les a beaucoup soutenus lors de la crise sanitaire et après, Françoise Saimpert, ex-maire adjointe…et tant d'autres

    Corsi est née à Paris entre la gare du nord et la gare de l'est, ses « cathédrales noires et blanches » qui ont été le théme de l’une de ses premières expositions : «Entre deux gares » en 1986 dans la salle d’exposition de Paris-Est. Elle a grandi dans une famille modeste, auprès «d'un père formidable qui, ayant quitté l'école de bonne heure, était très attaché à la culture sous toutes ses formes». Facteur, il était passionné d’art lyrique et de théâtre, et l’emmenait chaque dimanche au musée, dans les églises -  « on a dû toutes les faire ! » - et les opéras, car il était passionné par la culture qui était ce qu’il y avait de plus beau. « Il me disait toujours « que c’est beau ! » à défaut de pouvoir m’expliquer ». Corsi a dessiné ainsi dès son plus jeune âge, passionnée par la bande dessinée américaine dont elle a été privée lors de l'occupation nazie.

    Elle a partagé ses activités artistiques entre l’Ile d’Yeu qu’elle a découvert en 1956  - où  « les lumières fascinent », car elle lui rappelait la corse d’où sa famille était originaire - et Vanves, où elle a occupée l’un des ateliers d’artistes du 13  de 12 m2 où elle a créé et trouvée la paix après être tombée amoureux de cette ville et de cette cité. Elle y a partagé 70 ans de vie commune avec son époux Jacques Brachet en expliquant que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre.  « Chaque tableau est une petite anecdote picturale sévère puis plus acidulé maintenant » reconnaissait son époux alors qu’un de ses amis artistes expliquait qu’elle prenait toujours soin de donner un titre à ses tableaux qui révélait un grand humour.

    Elle a beaucoup exposé à Vanves : Ses « espaces de solitudes » sur les comédiens et le théâtre, le cirque après les bords de mer de l’île d’Yeu, et surtout le parc F.Pic auquel elle a consacré une exposition en 1990 après l’avoir peint et dessiné durant quatre saisons , « où ses couleurs se modifient et qui créent un véritable enchantement »: « J’ai découvert un îlot magique. J’y suis retourné, je l’ai travers, retraversé avant de commencer à faire des croquis, des gravures et de commencer à peindre des toiles» comme « Le manége », « les deux âges de la vie », « la promenade », « le temps des cerises ». D’ailleurs son existence a inspiré chacune de ses périodes artistiques : «ses gares », l'île d'Yeu, Vanves, l'Opéra, les comédiens, les coulisses de théâtre, le parc F.Pic,  le Japon, etc. Forte d'une création riche et continue, elle a exposée en galeries, mais aussi très souvent, dans des lieux non artistiques. Nombre de ses œuvres figurent aujourd'hui dans des collections particulières en France, au Japon qui lui a consacré de nombreuses expositions et acquit de nombreuses toiles, en Suisse, aux Etats-Unis. «Beauté éphémère des automnes, l'œil de Corsi en capte les reflets et les coulisses, les goûts et les parfums, écoute les vertiges du temps et de l'espace. Pinceau, couleurs et encre révèlent la solitude de l'homme et l'harmonie de l'univers, le spectacle infini des rêves ».

    Ses derniers temps, elle avait écrit, ou plutôt dessiner, un récit graphique dans un petit livre intitulé «la dernière plage » (Edt Edith Veuva)  où elle livrait, à travers ses petits instants de la vie de ses habitants, imaginés et vécus depuis la fenêtre de son petit atelier, un témoignage sur ce lieu qu’elle a apprécié…avec son époux depuis trois quart de siécle. «C’était une île magnifique, simple, familiale avec ses maisons blanches dont  le blanc des murs faisait éclater les couleurs, son  café des boulistes, la boutique à six fleurs où l’on vendait des vêtements inusables , «es galeries insulaires où vous trouviez de tout, à condition que le bateau soit arrivé ».

    Avec elle, on revenait toujours dans cette île à laquelle elle a consacré une exposition au musée de la Roche sur Yon : «Île d'Yeu, il y a... » en 2000. « Corsi dessine le vent dans les voiles et dans les chemises des marins ; elle dessine l'attente près du débarcadère, attente du prochain bateau ou attente du retour d'un âge révolu ; elle dessine le temps qui souffle doucement sur l'Île d'Yeu et qui décolore ses bleus en encre de seiche. Corsi dessine les contours de l'absence, elle peint l'horloge immobile et laisse tinter les couleurs qui passent » décrivait alors Amin Maalouf 

  • VANVES CHERCHE A ETRE LABELLISE "MA COMMUNE/MON INTERCO AIME LIRE ET FAIRE"

    Avec le retour de l’heure d’hiver, des jours plus courts, d’un temps plus froid, beaucoup retrouvent  le plaisir des bibliothéques et des librairies pour cultiver le goût de la lecture avec pour guide, bientôt,  les prix littéraires qui vont couronner  l’une des nombreuses nouveautés littéraires de la Rentrée. Elles ont été présenté, lors d’une soirée à la Médiathéque, par la patronne de la librairie Le Cheval vapeur.

    Le dernier conseil municipal a même adopté quatre délibérations le 7 octobre dernier concernant le « livre » :  Ainsi Vanves déposera sa candidature pour obtenir la labellisation « Ma commune/ Mon interco aime lire et faire lire » créé par l’association nationale « Lire et Faire Lire », « afin de soutenir et de valoriser le travail de promotion de la littérature jeunesse et de développement des échanges intergénérationnels effectué par les bénévoles de l’antenne de Vanves de l’association nationale « Lire et Faire lire »,

    Ce label, valable pour 4 ans, permet aux villes labellisées d’intégrer le réseau « Lire et Faire Lire » qui promeut les bonnes pratiques et l’innovation sociale des collectivités partenaires. La ville participera à la lutte contre l’illettrisme et à la diffusion de la lecture, encouragera et valorisera les initiatives locales des seniors sera associée aux temps d’échanges nationaux organisés par l’association. Dans le cadre de cette démarche, par le biais de la médiathèque, elle s’engagera à réaliser au moins trois actions annuelles en faveur de « Lire et Faire Lire ».

    Les actions envisagées par la médiathèque sont les suivantes :

    - Associer les bénévoles aux animations publiques régulières de la médiathèque en lien avec la lecture (séances de bébés lecteurs, heures du conte…)

    - Organiser un temps d’échange annuel entre les bénévoles de l’antenne de Vanves et les bibliothécaires autour de la lecture et de la littérature jeunesse : échange de pratiques, présentation de nouveautés et/ou de coups de cœur…

    - Associer les bénévoles aux évènements locaux et/ou nationaux autour du livre et de la lecture suivis par la médiathèque : Les nuits de la lecture, Partir en livre…

    - Selon l’état des collections de la médiathèque  qui doit procéder à un désherbage ponctuel de ses collections afin d’en réguler le développement et continuer à proposer des ouvrages actuels et en bon état à la population, organiser ponctuellement des braderies de livres retirés des inventaires au profit de l’association « Lire et Faire lire » et en collaboration avec les bénévoles de l’antenne de Vanves : Ce sera le cas le 6 décembre prochain à La Palestre de 10H à 17H A l’issue de la braderie, ils récupéront les livres invendus et les remettront à la société Ammareal, spécialiste des livres d’occasion, qui signera une convention avec la ville

    - Au niveau du pôle ACEVA : informer les bénévoles de l’offre culturelle, associative et évènementielle proposée par la ville de Vanves

    Enfin, le conseil municipal a approuvé le contrat d’objectifs et de moyens conclu entre la ville et le Biblio-club qui fixe des missions

    - Contribuer à l’épanouissement des enfants de Vanves de 0 à 15 ans, avec une attention particulière portée aux plus défavorisés :

    - En les familiarisant dès leur plus jeune âge avec le livre (accueil du public et des collectivités : crèches, écoles, centres de loisirs) au travers d’animations, d’heure du conte et par un suivi personnalisé des lecteurs ;

    - En développant leur créativité et leur personnalité à travers différents types d’ateliers.

    De son côté, la Municipalité s’engage à en faciliter la réalisation en allouant des moyens matériels et financiers, avec la mise à disposition gratuite des locaux situés au 28 de la rue Auguste Comte à côté du centre commercial