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Conseil Municipal - Page 33

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DES VOTES TRES SIGNIFICATIFS

    25 délibérations étaient inscrites au conseil municipal du 29 Mars qui a été ouvert par un hommage au lieutenant colonel Beltrame avec une minute de silence, puis il a procédé à l’élection d’un onziéme maire adjoint, Sandrine Bourg (LR) sans surprise par 28 voix, avec 2 bulletins nuls et 3 bulletins blancs. Le maire de Vanves a parlé, à son propos, d’un élément actif de cette équipe municipale pendant la campagne municipal qui a pris en main le CMJ et le pôle jeunesse. « Il était naturel de te proposer à ce poste de maire adjoint vu ton engagement sur lequel il n’y a pas de doutes » a-t-il déclaré en parlant del ’intérêt général chevillé au corps. « Les dénigrements pésent peut face à cet engagement. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons » a-t-il conclu en citant l’article 10 de la déclaration desdroitsde l’homme.

    Le Blog reviendra sur certaines des délibérations examinées lors de ce long conseil municipal qui a duré 3H30. Il est vrai qu’il a abordé des dossiers important comme le budget 2018 sur lequel LREM s’est abstenu avec EELV, le PS et le FG/PC ont voté contre, après un débat où il a été beaucoup questions d’urbanisme avec les conséquences des constructions d’immeubles neufs vers le clos Montholon  suite à l’arrivée du futur Grand Paris Express (extension de l’école du Parc par exemple)  ou la vente de terrains de la ville à des promoteurs pour construire de nouvelles résidences comme à l’angle Mary Beseyre/Guy Mocquet avec Legendre, après les terrains A.Briand dont la vente avait permis de fiancer l’aménagement de l’îlot Cabourg.

    Les élus ont voté 3 délibérations concernant le projet Woodeum qui permettent à l’Etat de céder un terrain à l’angle J.Bleuzen/Louis Vicat à la ville qui signera un protocole de vente avec Woodeum pour édifier la résidence étudiante sur lesquels les socialistes et en Marche se sont abstenus. Occasion pour le maire de rappeler que « ce projet Woodeum inscrit dans le concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ne coûtera rien aux vanvéens que leur apporter du bonheur, parce qu’il s’agit de terrains appartenant à l’Etat et à la ville de Paris. J’aurais pu ne rien faire. Et c’est Vanves qui l’a initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ».

    Le vœu sur le logement de Boris Amoroz (FG/PC) a été rejeté, EELV et PS s’abstenant. Ainsi, il apparaît très nettement dans les votes, depuis quelques mois, après les élections de 2017 que les élus LREM s’abstiennent souvent, pour préserver l’avenir (en prévision des municipales de 2020 que tout le monde a en tête), avec EELV. Ce qui n’est pas le cas des élus socialistes et communistes qui refusent de jouer les progressistes..

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : UN VŒU POUR DEFENDRE LE MODELE HLM FRANCAIS

    Boris Amoroz, conseiller municipal FG/PC (sur la photo) tentera ce soir de faire adopter par le conseil municipal de Vanves, un vœu déplorant le recours aux ordonnances et le contenu du projet de loi qui vise à libéraliser le modèle du logement social, à l’heure où la possibilité de se loger dans des conditions dignes est devenue un combat aussi bien pour les classes populaires que pour les classes moyennes.

    « Ce projet est inacceptable car il annonce une précarisation des plus démunis et signe la fin du modèle HLM français.  Tout b’abord, il entérine la baisse catastrophique des recettes des organismes HLM, qui se voient amputés d’1,5 milliards d’euros par an (baisse des APL, compensée par la baisse des loyers de solidarité ; hausse de la TVA sur les opérations de travaux et d’entretien). Pour les organismes HLM, c’est autant de moins pour la réhabilitation et la construction de logements, alors que par exemple plus de mille personnes sont en demande de logements sur la ville de Vanves » expliquera t-il.

    « Ensuite pour pallier le déficit des recettes, la loi obligera les organismes à se regrouper, sur la base d’un nombre minimum de logements sociaux, dans le but de créer 4 ou 5 grands groupes nationaux dont la plupart de type privé rémunérant des actionnaires. Ces fusions entraîneront l’émergence de structures technocratiques mastodontes, dont les liens avec les locataires seront définitivement rompus. De même, elles feront disparaître le lien entre logement social et collectivités, au profit d’une gestion privée selon une logique libérale, entraînant une hausse importante des loyers. Coup ultime porté au modèle du logement social français, la loi incitera les organismes HLM à vendre une partie du parc pour renflouer leur capital, au rythme de 45 000 logements HLM vendus par an, soit 1% du parc chaque année. Sur Vanves cela représenterait une vente de 30 logements HLM par an. Une partie des rentes servira à financer un fond national pour la construction, qui permettra à l’Etat de réduire encore sa part dans le financement du logement social. Ainsi à travers cette révolution libérale, le gouvernement prépare la sortie d’une part importante de logements HLM dont les prix étaient encadrés, vers le marché immobilier spéculatif. Or cette politique de privatisation a déjà été mise en place ailleurs, et les résultats sont connus. En 1979 au Royaume-Uni, Madame Thatcher diminue le budget logement de 76%, provoquant la chute des constructions de logements sociaux dans le pays, qui passent de 74 500 en 1980 à 300 en 1997 !» indiquera t-il  

    « Le projet de loi prévoit également la possibilité pour un maire de déroger aux obligations de production de logements sociaux, dans le cas d’une transformation de bureaux en logements. Ainsi, plutôt que d’inciter les communes à la production de logements sociaux, le gouvernement fait le contraire et donne raison aux communes hors-la-loi qui ne respectent pas le seuil de la loi SRU, à l’image des neuf communes des Hauts-de-Seine, qui viennent d’être sanctionnées pour non-respect de leurs objectifs de construction sur la période 2014-2016. Enfin, en ce qui concerne les locataires en HLM, le gouvernement souhaite mettre en place une évaluation des conditions d’occupation tous les 6 ans. Cette mesure mettrait en danger d’expulsion plusieurs dizaines de locataires, du fait de l’entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 2018 de la loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016. A travers cette loi, le gouvernement renforce sa politique de précarisation des classes populaires et moyennes, car les critères d’assujettissement au surloyer seront étendus, faisant peser la menace d’une expulsion sur un nombre important de foyers, dont les revenus seraient à peine supérieurs aux critères d’attribution. Cette mesure aggravera la paupérisation du logement social » conclura t-il.

  • DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE A VANVES DANS UN CONTEXTE PLUS FAVORABLE MAIS DE REFORMES

    Le temps fort du conseil municipal du 14 Février dernier fut le débat sur les orientations budgétaires qui précéde le vote du budget qui interviendra fin Mars 2018. Tant le Maire que son 1er adjoint chargé des finances ont constaté qu’après 4 années difficiles, le contexte est plus favorable pour développer les services publics à la population et faire de nouvelles offres.

    Les indicateurs de gestion se sont améliorés avec une épargne disponible de 2 M€ grâce aux efforts de désengagements et d’économies, l’absence d’emprunt et la recherche de subventions (systématique) aidant beaucoup la ville sur le plan de sa gestion financière. Tout comme la vente de terrains, comme ce sera le cas pour l’ex-conservatoiure à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet  (sur la photo) qui rapportera 5,2 M€.  Les objectifs de la municipalité restent les mêmes qu’en 2017  dans les secteurs éducatifs (enfance, petite enfance, écoles) et sociaux,  « en faisant preuve d’anticipation pour accueillir les nouveaux habitants » a demandé le maire, mais aussi de la culture et de l’animation «qui ont fait des efforts  d’économie et qui pourront lancer de nouveaux actions » selon B.Voisine (LR) qui a indiqué que  « la commune entend maintenir un niveau d’investissement nécessaire à l’entretien du patrimoine, à sa modernisation et à sa mise aux normes et entend ainsi soutenir un effort qui devrait être de 8,8 millions d’€ » et qui a donné une idée des travaux engagéscette année : la tribune du PMS.A.Roche, La Piscine municipale, le gymnase Magne, et des rénovations dans les écoles et accueils de loisirs du Parc. « Il faut continuer à être vigilant face à une volonté de réforme du gouvernement (Taxe d’habitation, DGF) et sur le rerrain intercommunal, notamment sur le plan intercommunalau nivau financier où la situation de GPSO est compliqué » a conclut le maire.

    Anne Laure Mondon (PS) lui a reproché  de n’avoir pas préciser qu’à ces 5,2 M€ de recettes grâce à cette ventre de terrain,  sera soustrait les 1,6 M€ d’achat du local en rez-de-chaussée et les 3,4 M€ estimés pour le réaménagement de la bibliothèque actuelle et de ce local qui permettra de moderniser l’offre de service public de la bibliothèque municipale. « Il ne devrait plus rester grand-chose pour soutenir les autres investissements envisagés en 2018 sur la commune ». D’ailleurs Boris Amoroz (FG/PC) n’a pas manqué de constater que »bientôt vous n’aurez plus de terrains municipaux à vendre. Qu’est-ce que vous ferez de la dette ? On n’aura plus de capacité d’autofinancement pour faire des investissements ».

    AL Mondon (PS)  a relevé plusieurs points : Une baisse annoncée de 60.000 € de l’enveloppe des subventions aux associations, une augmentation du budget culture de 10.000 € dans le cadre des 20 ans d’Artdanté (mais quid de la culture pour tous ?) et… le retour d’un feu d’artifice pour le 13 juillet accompagné d’un son et lumières pour un budget de 39.000 €… «Alors qu’il y a quelques années, sous prétexte d’une baisse des dotations de l’Etat, vous le supprimiez alors que celui-ci représentait  25.000 €. A 2 ans des municipales de 2020, loin de nous l’idée de penser qu’il s’agisse là d’une mesure électoraliste ». Le groupe PS sera donc très vigilantes, lors de l’étude du budget primitif 2018, le mois prochain, car « si nous pensons qu’une politique d’investissement ambitieuse est souhaitable pour la commune nous souhaitons que celle-ci fasse avant tout l’objet d’une analyse fine des besoins réels à court, moyen et long terme, afin de ne pas retomber dans la dangereuse spirale des recours à l’emprunt et des remboursements de la dette !».