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Conseil Municipal - Page 32

  • LE PROJET WOODEUM PORTE BRANCION DEVANT LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Résidence étudiante et terrainsde jeux au centre des débats

    Une semaine après la réunion publique sur le projet de Woodeum dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris », le conseil municipal du 28 Mars dernier, entrait dans le vif du sujet en votant trois délibérations concernant la résidence étudiante à l’angle des rues Louis Vicat et Jean Bleuzen : Il s’agissait de la cession du terrain appartenant à l’Etat (5168 m2) à la ville, du déclassement par anticipation d’une emprise de 1680,30 m2 aménagée en terrains de sports, bordés par une circulation piétonne et des espaces verts, et du protocole de sa vente par la ville à Woodeum  qui devrait lui rapporter 4,1 M€ comme l’a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint de l’urbanisme. Ce qui a permis un débat et quelques explications  

    « La concertation n’a pas du tout existé avec la population, les associations de quartier, et les élus. Ce projet a été arrêté avec une seule entité. On n’a pas eu tous les détails de la consultation » a constaté Boris Amoroz (FG/PC) qui a regretté la disparition des aires de jeux et de sports pour une résidence étudiante au tarif élevé, alors qu’il souhaite qu’elle soit gérée par le CROUS, tout en notant qu’une autre résidence étudiante est construite dans le XIVéme arrondissement  en face à l’emplacement des resto du Coeur. « Le projet nous va vien, mais on tient aux terrains de sports » déclarait Jean Cyril Le Goff (LREM). Anne Laure Mondon (PS) a rappelé les objectifs de cet appel à projet et le cahier des charges du projet de la porte Brancion qui répondent aux défis de l’Arc d’Innovation lancé par la Ville de Paris. Elle a constaté « qu’une seule équipe a déposé une offre sur ce site, ce qui n’a donc pas permis de pouvoir faire un choix, même si quelques améliorations ont pu être demandées par les villes de Paris et de Vanves. Mais surtout, à la vue du cahier des charges, certes succinct envisageant un programme libre, mais qui faisait référence aux défis de l’Arc de l’Innovation, on peut se demander ce qui répond effectivement au peu de « directives » énoncées. Les procédés et matériaux et modes constructifs innovants répondant aux enjeux d’immeubles sur dalle et éventuellement activités diversifiées et innovantes des RDC… Mais cela s’arrête là…Les orientations et objectifs généraux de la consultation « Inventons la Métropole » stipulait également : « Le cadre partenarial proposé constitue une composante forte de cette consultation avec, notamment, des expériences attendues de coopérations innovantes entre acteurs privés et publics, et avec la population». On ne peut que regretter que ce dernier point « coopération innovantes avec la population » n’ait été pris en compte ! » constatait elle en posant deux questions : Les 157 logements étudiants seront-ils comptabilisés dans le parc des logements sociaux de la Ville ? Où les terrains de sports seront-ils réimplantés ». Et de remarquer que  « Ce projet n’avait fait l’objet d’aucune concertation ni coopération avec la population et ne permettait visiblement aucun retour en arrière».

    Pour Pascal Vertanessian(UDI), « cette réunion publique était symbolique de ce que pensent les vanvéens de ce projet. Le ressenti est plutôt positif. Le jury a relevé la qualité urbaine de ce projet satisfaisant du point de vue architectural, et de son caractère innovant » a-t-il précisé. « Cette réunion a été constructive et a dégagée un consensus. Les motivations étaient plutôt l’aménagement et l’urbanisme » a constaté le maire de Vanves qui a remarqué que « ceux qui étaient contre ces espaces sportifs en expliquant que c’était scandaleux de les mettre si proche du Périph, les défendent maintenant. Mais l’objectif était de déplacer les jeunes des espaces du Plateau où ils créaient des nuisances. Ce qui nous a permis de ramener la paix dans ce quartier. Mais ce n’était pas l’idéal si près du boulevard Périphérique. Cela continue à répondre à un besoin. Je comprends que des riverains insistent sur cette offre sportive aux jeunes »a t-il expliqué en ajoutant : « J’aurais pu ne rien faire, car il s’agit de terrains de l’Etat et de la ville de Paris. Et c’est nous qui l’avons initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ». Avec cette conclusion : « Le projet ne coûtera rien aux vanvéens que de leur apporter du bonheur ».

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DES VOTES TRES SIGNIFICATIFS

    25 délibérations étaient inscrites au conseil municipal du 29 Mars qui a été ouvert par un hommage au lieutenant colonel Beltrame avec une minute de silence, puis il a procédé à l’élection d’un onziéme maire adjoint, Sandrine Bourg (LR) sans surprise par 28 voix, avec 2 bulletins nuls et 3 bulletins blancs. Le maire de Vanves a parlé, à son propos, d’un élément actif de cette équipe municipale pendant la campagne municipal qui a pris en main le CMJ et le pôle jeunesse. « Il était naturel de te proposer à ce poste de maire adjoint vu ton engagement sur lequel il n’y a pas de doutes » a-t-il déclaré en parlant del ’intérêt général chevillé au corps. « Les dénigrements pésent peut face à cet engagement. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons » a-t-il conclu en citant l’article 10 de la déclaration desdroitsde l’homme.

    Le Blog reviendra sur certaines des délibérations examinées lors de ce long conseil municipal qui a duré 3H30. Il est vrai qu’il a abordé des dossiers important comme le budget 2018 sur lequel LREM s’est abstenu avec EELV, le PS et le FG/PC ont voté contre, après un débat où il a été beaucoup questions d’urbanisme avec les conséquences des constructions d’immeubles neufs vers le clos Montholon  suite à l’arrivée du futur Grand Paris Express (extension de l’école du Parc par exemple)  ou la vente de terrains de la ville à des promoteurs pour construire de nouvelles résidences comme à l’angle Mary Beseyre/Guy Mocquet avec Legendre, après les terrains A.Briand dont la vente avait permis de fiancer l’aménagement de l’îlot Cabourg.

    Les élus ont voté 3 délibérations concernant le projet Woodeum qui permettent à l’Etat de céder un terrain à l’angle J.Bleuzen/Louis Vicat à la ville qui signera un protocole de vente avec Woodeum pour édifier la résidence étudiante sur lesquels les socialistes et en Marche se sont abstenus. Occasion pour le maire de rappeler que « ce projet Woodeum inscrit dans le concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ne coûtera rien aux vanvéens que leur apporter du bonheur, parce qu’il s’agit de terrains appartenant à l’Etat et à la ville de Paris. J’aurais pu ne rien faire. Et c’est Vanves qui l’a initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ».

    Le vœu sur le logement de Boris Amoroz (FG/PC) a été rejeté, EELV et PS s’abstenant. Ainsi, il apparaît très nettement dans les votes, depuis quelques mois, après les élections de 2017 que les élus LREM s’abstiennent souvent, pour préserver l’avenir (en prévision des municipales de 2020 que tout le monde a en tête), avec EELV. Ce qui n’est pas le cas des élus socialistes et communistes qui refusent de jouer les progressistes..

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : UN VŒU POUR DEFENDRE LE MODELE HLM FRANCAIS

    Boris Amoroz, conseiller municipal FG/PC (sur la photo) tentera ce soir de faire adopter par le conseil municipal de Vanves, un vœu déplorant le recours aux ordonnances et le contenu du projet de loi qui vise à libéraliser le modèle du logement social, à l’heure où la possibilité de se loger dans des conditions dignes est devenue un combat aussi bien pour les classes populaires que pour les classes moyennes.

    « Ce projet est inacceptable car il annonce une précarisation des plus démunis et signe la fin du modèle HLM français.  Tout b’abord, il entérine la baisse catastrophique des recettes des organismes HLM, qui se voient amputés d’1,5 milliards d’euros par an (baisse des APL, compensée par la baisse des loyers de solidarité ; hausse de la TVA sur les opérations de travaux et d’entretien). Pour les organismes HLM, c’est autant de moins pour la réhabilitation et la construction de logements, alors que par exemple plus de mille personnes sont en demande de logements sur la ville de Vanves » expliquera t-il.

    « Ensuite pour pallier le déficit des recettes, la loi obligera les organismes à se regrouper, sur la base d’un nombre minimum de logements sociaux, dans le but de créer 4 ou 5 grands groupes nationaux dont la plupart de type privé rémunérant des actionnaires. Ces fusions entraîneront l’émergence de structures technocratiques mastodontes, dont les liens avec les locataires seront définitivement rompus. De même, elles feront disparaître le lien entre logement social et collectivités, au profit d’une gestion privée selon une logique libérale, entraînant une hausse importante des loyers. Coup ultime porté au modèle du logement social français, la loi incitera les organismes HLM à vendre une partie du parc pour renflouer leur capital, au rythme de 45 000 logements HLM vendus par an, soit 1% du parc chaque année. Sur Vanves cela représenterait une vente de 30 logements HLM par an. Une partie des rentes servira à financer un fond national pour la construction, qui permettra à l’Etat de réduire encore sa part dans le financement du logement social. Ainsi à travers cette révolution libérale, le gouvernement prépare la sortie d’une part importante de logements HLM dont les prix étaient encadrés, vers le marché immobilier spéculatif. Or cette politique de privatisation a déjà été mise en place ailleurs, et les résultats sont connus. En 1979 au Royaume-Uni, Madame Thatcher diminue le budget logement de 76%, provoquant la chute des constructions de logements sociaux dans le pays, qui passent de 74 500 en 1980 à 300 en 1997 !» indiquera t-il  

    « Le projet de loi prévoit également la possibilité pour un maire de déroger aux obligations de production de logements sociaux, dans le cas d’une transformation de bureaux en logements. Ainsi, plutôt que d’inciter les communes à la production de logements sociaux, le gouvernement fait le contraire et donne raison aux communes hors-la-loi qui ne respectent pas le seuil de la loi SRU, à l’image des neuf communes des Hauts-de-Seine, qui viennent d’être sanctionnées pour non-respect de leurs objectifs de construction sur la période 2014-2016. Enfin, en ce qui concerne les locataires en HLM, le gouvernement souhaite mettre en place une évaluation des conditions d’occupation tous les 6 ans. Cette mesure mettrait en danger d’expulsion plusieurs dizaines de locataires, du fait de l’entrée en vigueur depuis le 1er Janvier 2018 de la loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016. A travers cette loi, le gouvernement renforce sa politique de précarisation des classes populaires et moyennes, car les critères d’assujettissement au surloyer seront étendus, faisant peser la menace d’une expulsion sur un nombre important de foyers, dont les revenus seraient à peine supérieurs aux critères d’attribution. Cette mesure aggravera la paupérisation du logement social » conclura t-il.