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Conseil Municipal - Page 32

  • VŒU DE VANVES A GAUCHE SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE AU CONSRIL MUNICIPAL

    Un vœu sa été soumis par le groupe Vanves à Gauche au conseil municipal d’hier soir, concernant la fin de la prise en charge de certaines familles hébergées à l’hôtel par le 115 (Samu Social), ne répondant plus aux critères prioritaires pour l’hébergement d’urgence. Celles-ci ont reçu une notification d’expulsion qui a fait réagir de nombreuses associations et élus locaux. Ce qui a été le cas pour 3 familles vanvéennes avec 8 enfants comme l’a précisé Patricia Kaazan, maire adjoint chargé des affaires sociales en précisant que la ville de Vanves a demandé la suspension de l’expulsion de ses familles

    Il faut savoir que le Samu social de Paris loue 12 000 chambres chaque soir dans 550 établissements d'Ile-de-France, ce qui représente environ 15 % de l'offre hôtelière. Or, selon Christine Laconde, directrice du Samu social de Paris : «On a épuisé le stock de l'hôtellerie économique». Vanves a été concerné car il y avait au début des années 2010  l’ex-hôtel du parc des Expositions de la rue E. Baudoin (sur la photo)  réquisitionné  pour le Samu social de Paris afin de service de sas d’accueil  des familles. Il avait même la visite du ministre Benoit Apparu en Aoû 2011. Mais sans que la ville de Vanves, à l’époque, ait eu son mot à dire

    Un rapport parlementaire a constaté l'échec des actions de réduction du recours aux nuitées d'hôtel, dont le nombre a doublé depuis 2012 pour atteindre l'équivalent de 40.000 places et plus même. Ainsi, même «si le plan de réduction des nuitées hôtelières semble produire des effets, il permet uniquement de contenir la hausse». La situation n'est pas meilleure pour les structures d'hébergement d'urgence, d'où le sentiment d'une «asphyxie» du dispositif, avec une demande sans cesse en progression, sous l'effet à la fois de la crise économique et de la hausse des demandeurs d'asile». Le rapport rappelle, par exemple, les chiffres du Samu social de Paris montrant que 70% des appels au 115 n'ont pas abouti et que, sur les 30% d'appels traités, 25% ont finalement conduit à des demandes non pourvues en fin de journée. La saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence s'explique également par un taux de rotation trop faible sur les places existantes et le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés. Le rapport observe aussi que « La situation particulière des personnes à droits incomplets sur le territoire français mériterait, à ce titre, d'être traitée plus particulièrement, alors que 50% des nuitées d'hôtels à Paris seraient notamment occupées par des ménages dont l'un des membres serait dans cette situation».

    Face à cette situation, le gouvernement a décidé en décembre dernier d’instaurer des contrôles d’identité dans les centres d’hébergement. L’objectif est de faire de la place dans ces centres en réorientant les demandeurs d’asile et en en excluant les déboutés du droit d’asile. A l’annonce de cette mesure, et face à l’instauration d’un contrôle généralisé des étrangers dans des lieux de nombreuses associations ont saisi le défenseur des droits.

    Enfin, des notifications d’expulsion ont été envoyées à des familles comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine. Selon le député Gabriel Attal (LREM) la préfecture aurait suspendu les expulsions, et décidé d’examiner au cas par cas la situation de ces familles. «Cela a été brutal, mais on ne va pas quand même mettre des enfants à la rue !» a-t-il conclu. «Tout le monde se rejoint pour dénoncer cette situation catastrophique où se trouvent ces familles. On nous met souvent devant le fait accompli. Lorsque le 115 met des familles à l’hôtel, on n’est pas prévenu, et après on nous demande de réagir » a indiqué le maire en rappelant qu’il a fallu se battre pour avoir des informations de la préfecture sur la cinquantaine de migrants hébergés à Vanves. «Et on est confronté de nouveau à ce genre de situation. On aurait aimé être associé au début du processus » a-t-il conclu

  • BUDGET 2018 DE VANVES : DE GROS OPERATIONS D’EQUIPEMENT ET LE RETOUR DU FEU D’ARTIFICE

    Le temps fort du conseil municipal du 28 Mars dernier, fut le vote du budget 2018 de la commune : 42,52 M€ pour le fonctionnement et 14,92 M€ pour l’investissement dont 9,1 M€ pour l’équipement. Il intervenait à un moment où les collectivités locales sortent d’une phase difficile avec la baisse et le gel des dotations depuis 5 ans comme l’ont constaté le maire de Vanves et son premier adjoint aux finances, grâce aux politiques menées lors du précédent quinquennat comme l’a fait remarqué la présidente du groupe PS « qui a bien permis une gestion rigoureuse et efficace de notre pays, et un retour du déficit  sous la barre des 3% en 2017 alors qu’il était de 5,3% fin 2011 »

    Plusieurs grosses opérations sont inscrites à la piscine (rénovation du carrelage), au PMS André Roche (avec la rénovation de la Tribune et de nouveaux bâtiments tout autour), le gymnase M.Magne, la médiathéque, l’école du parc (travaux d’extension)…en se concentrant sur les actions prioritaires habituelles concernant la petite enfance….avec un retour du feu d’artifice pour un coût supérieur (39 000 €) à celui de 2015(25 000 € ) comme s’en est étonné AL Mondon (PS) « à deux ans des élections municipales ».

    Ils ont expliqué que l’emprunt sera bien évidemment mobilisé en fonction d’une part, du niveau de trésorerie, d’autre part, de l’autofinancement qui sera dégagé sur la section de fonctionnement, des subventions complémentaires susceptibles d’être notifiées dans l’année, et des ventes d’actifs dont le produit pourrait être perçu en 2018 (notamment le foncier de l’angle des rues Mary Besseyre/Guy Moquet, de l’ordre de 5 millions d’€). Un constat réfuté par l’opposition pour qui « la vente des terrains de la rue Mary Besseyre et de la rue Guy Moquet, déduction faite de l’achat d’un local en rez-de-chaussée, de son aménagement en annexe de la bibliothèque et du réaménagement de la bibliothèque existante, ne permettra même de ne flécher qu’environ 200 000 € en autofinancement pour soutenir les autres investissements envisagés en 2018 sur la commune » selon AL Mondon (PS) qui considére que l’autofinancement se trouve au plus bas depuis 2014 (1,75 M€ en 2018 contre 2,4 M€ en 2014 et 2,1 M€ en 2017). Tout en notant un emprunt mobilisable de 7,3 M€ pour 2018, représentant le plus fort emprunt mobilisable depuis 2014 où celui-ci était de 7,9 M€.

  • LE PROJET WOODEUM PORTE BRANCION DEVANT LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Résidence étudiante et terrainsde jeux au centre des débats

    Une semaine après la réunion publique sur le projet de Woodeum dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris », le conseil municipal du 28 Mars dernier, entrait dans le vif du sujet en votant trois délibérations concernant la résidence étudiante à l’angle des rues Louis Vicat et Jean Bleuzen : Il s’agissait de la cession du terrain appartenant à l’Etat (5168 m2) à la ville, du déclassement par anticipation d’une emprise de 1680,30 m2 aménagée en terrains de sports, bordés par une circulation piétonne et des espaces verts, et du protocole de sa vente par la ville à Woodeum  qui devrait lui rapporter 4,1 M€ comme l’a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint de l’urbanisme. Ce qui a permis un débat et quelques explications  

    « La concertation n’a pas du tout existé avec la population, les associations de quartier, et les élus. Ce projet a été arrêté avec une seule entité. On n’a pas eu tous les détails de la consultation » a constaté Boris Amoroz (FG/PC) qui a regretté la disparition des aires de jeux et de sports pour une résidence étudiante au tarif élevé, alors qu’il souhaite qu’elle soit gérée par le CROUS, tout en notant qu’une autre résidence étudiante est construite dans le XIVéme arrondissement  en face à l’emplacement des resto du Coeur. « Le projet nous va vien, mais on tient aux terrains de sports » déclarait Jean Cyril Le Goff (LREM). Anne Laure Mondon (PS) a rappelé les objectifs de cet appel à projet et le cahier des charges du projet de la porte Brancion qui répondent aux défis de l’Arc d’Innovation lancé par la Ville de Paris. Elle a constaté « qu’une seule équipe a déposé une offre sur ce site, ce qui n’a donc pas permis de pouvoir faire un choix, même si quelques améliorations ont pu être demandées par les villes de Paris et de Vanves. Mais surtout, à la vue du cahier des charges, certes succinct envisageant un programme libre, mais qui faisait référence aux défis de l’Arc de l’Innovation, on peut se demander ce qui répond effectivement au peu de « directives » énoncées. Les procédés et matériaux et modes constructifs innovants répondant aux enjeux d’immeubles sur dalle et éventuellement activités diversifiées et innovantes des RDC… Mais cela s’arrête là…Les orientations et objectifs généraux de la consultation « Inventons la Métropole » stipulait également : « Le cadre partenarial proposé constitue une composante forte de cette consultation avec, notamment, des expériences attendues de coopérations innovantes entre acteurs privés et publics, et avec la population». On ne peut que regretter que ce dernier point « coopération innovantes avec la population » n’ait été pris en compte ! » constatait elle en posant deux questions : Les 157 logements étudiants seront-ils comptabilisés dans le parc des logements sociaux de la Ville ? Où les terrains de sports seront-ils réimplantés ». Et de remarquer que  « Ce projet n’avait fait l’objet d’aucune concertation ni coopération avec la population et ne permettait visiblement aucun retour en arrière».

    Pour Pascal Vertanessian(UDI), « cette réunion publique était symbolique de ce que pensent les vanvéens de ce projet. Le ressenti est plutôt positif. Le jury a relevé la qualité urbaine de ce projet satisfaisant du point de vue architectural, et de son caractère innovant » a-t-il précisé. « Cette réunion a été constructive et a dégagée un consensus. Les motivations étaient plutôt l’aménagement et l’urbanisme » a constaté le maire de Vanves qui a remarqué que « ceux qui étaient contre ces espaces sportifs en expliquant que c’était scandaleux de les mettre si proche du Périph, les défendent maintenant. Mais l’objectif était de déplacer les jeunes des espaces du Plateau où ils créaient des nuisances. Ce qui nous a permis de ramener la paix dans ce quartier. Mais ce n’était pas l’idéal si près du boulevard Périphérique. Cela continue à répondre à un besoin. Je comprends que des riverains insistent sur cette offre sportive aux jeunes »a t-il expliqué en ajoutant : « J’aurais pu ne rien faire, car il s’agit de terrains de l’Etat et de la ville de Paris. Et c’est nous qui l’avons initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ». Avec cette conclusion : « Le projet ne coûtera rien aux vanvéens que de leur apporter du bonheur ».