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commerce local - Page 14

  • CHRONIQUES VANVEENNES DE CONFINEMENT : REVES DE COMPTOIR ET DE RESTO

    Voilà 44 jours et 6 semaines que les vanvéens sont confinés. La plupart sans problèmes, même si c’est dur pour certains d’entre eux. Nécessaire pour faire face à cette épidémie, partageant leur temps entre dodo-télétravail-courses à la supérette-télétravail-jogging-télé-texto-vidéo-dodo. Certains explosent surtout lorsqu’ils vivent dans de petits appartements, avec des enfants. Qui n’a  pas vu sur le trottoir un couple s’engueuler, ou ses parents qui sortent en fin de journée les enfants pour s’aérer et décompresser. Le maire de Vanves a constaté un certain relâchement ces derniers jours. «En ne respectant pas les régles, on se met en danger et en danger les autres» a t-il grondé. Le premier Ministre  expliqué que la réussite du déconfinment à partir du 11 Mai dépendra du civisme des français.  Mais certains regrettent ces petits plaisirs de la vie, lorsqu’ils se retrouvaient au café pour un pousse ou sur la terrasse d’une brasserie pour déguster une bière. Et ce n’est pas fini, puisque cafés-restaurants-hôtels resteront fermés jusqu’en Juin.

    Nos cafetiers et nos restaurateurs font grise mine, avec un moral très bas, car leurs clients, leurs habitués leurs manquent, même s’ils font des plats à emporter chaque midi comme chez Manu.(sur laphoto) Comme ils manquent à ces clients qui venaient déjeuner comme dans une pension de famille, prendre leur « café belge » c’est dire une bière, comme l’indiquait l’un d’entre eux, ou même télétravailler pour faire leurs devis, ou attendre pour prendre son poste, comme cette infirmière en chef qui travaille de nuit à la clinique de Vanves, et s’arrêtait chez Manu pour un thé ou un en-cas. «Ce qui me manque, c’est les discussions banales avec les patrons ou les clients, d’autant plus ici, c’est comme une famille ». Ses derniers temps, lorsqu’il était ouvert beaucoup de ses clients regardaient BFM avec les municipales, puis les premiers effets de l’épidémie, n’hésitant à lui demander d’allumer la TV sans parler des matchs de football,  surtout de l’équipe de Porto que ce patron soutient.

    Du coup, ils continuent à cuisiner pendant ce confinement, pour des plats à emporter, tous les midis : Hier, c’était cuisse de Poulet Basquaise aujourd’hui : Ragout de Bœuf ; Jeudi : Tripes à la Portugaise ; Vendredi : Morue à Braz. Il arrive à avoir une vingtaine de clients chaque jour, avec des habitués bien sûr, qui repartent avec leurs plats 

  • CHRONIQUES VANVEENNES DE CONFINEMENT : POURQUOI LE SEUL RELAIS POSTAL, DANS LE CENTRE ANCIEN, RESTE FERME

    Beaucoup de vanvéens se sont étonnés, alors que la poste est en service réduit depuis le début du confinement, avec un bureau poste, place de l’Insurrection qui est resté fermé jusqu’au 20 Avril, et n’est ouvert qu’entre 14H et 17H depuis, que le seul relais postal de Vanves est resté fermé depuis le début du confinement. D’autant plus que dans d’autres villes des Hauts de Seine ils sont ouverts, en respectant les mesures de distanciations sociales, et les régles barrières.

    La patronne de Vanv’En Poupe, Barbara (sur la photo) a demandé l’autorisation de l’ouvrir sans succés puisque le maire – et c’est uniquement les maires qui la délivrent – l’aurait refusé. Ce qui suscite beaucoup d’interrogations, d’incompréhensions de la part de vanvéens. Mais il ne manquera pas de répondre avec de solides arguments, dans un droit de réponse ou lors de sa prochaine intervention hebdomadaire en mettant en avant sa responsabilité face aux risques encourus, en matière de prévention, de sécurité des vanvéens. Et il a prouvé par le passé qu’il vaut mieux plus que moins, quite à faire des victimes collatérales.

    Car la responsable de ce commerce qui a la main sur le cœur, est pris à la gorge, car comme beaucoup d’autres, son commerce est fermé. L’activité Relais Poste lui permettrait de faire face à ces loyers, ce qui n’est pas possible ! Heureusement qu’elle peut compter sur quelques soutiens. D’autant plus qu’elle rendrait service à beaucoup de vanvéens, pour éviter de passer 2H à attendre avant d’entrer dans le bureau de poste du carrefour de l’insurrection, dans des conditions de sécurité qui laisse à désirer, surtout pour des seniors, parce que tous n’ont pas besoin du Réseau municipal de solidarité, et d’autres professionnels qui ont besoin d’envoyer des recommandés. Elle a ainsi dépanné, malgré tout, une pharmacie qui devait envoyer des masques en chronpost, d’autres qui avaient besoin de timbres, ou d’un envoi en recommandé…  Du coup, comme un message dans une bouteille lancé dans la mer, elle a informé sur facebook, les vanvéens de ses déboires. A croire que la solidarité à Vanves, est à géométrie variable, selon que l’on a soutenu ou non le maire à Vanves lors des élections municipales, même pendant cette crise sanitaire historique qui devrait rassembler tout le monde pour y faire face et s’entraider. C’est petit et mesquin, et cela n’améliore guére l’image du politique ! A vous d’en dégouter !

    Il suffit de lire les réactions très sévères après la parution de sa mise au point sur Facebook dont certaines s’en prennent (sans être retranscris) au maire et à ses commerçants qui bénéficient du soutiens du maire jusqu’à des publi-reportages (grâcieux) dans V.I. : «Ce n'est pas normal surtout venant de la part du maire! Il devrait se mettre un peu à la place de certains commerçants qui souhaite encore que sa ville reste en vie... certes un confinement, mais un bureau de poste c'est quand même important merde. Surtout qu'à l’insurrection, il y a 2h de queue! Tu as pas de chances Barbara... il n'y a que haine, jalousie, méchanceté et hypocrisie dans cet ville. Aucun soutien aux commerces, aucun Manager compétent a part ceux qui aime recevoir des croissants ! » écrit Max  qui ajoute : «Les vanvéens manquent de discernement pour avoir donné leurs votes à un monsieur qui n'est plus à l'écoute de sa ville mais plutôt dans une bataille malsaine pour combattre ceux qui sont contre lui avec des moyens peux honorables ! Mais la partie n'est pas fini il peut encore perdre !». D’autres clients : «Quel dommage que tu ne puisses pas ouvrir l'annexe Poste ça rendrait service à beaucoup de personnes ! » (Malika et Nathalie). «C’est déjà top d’avoir ce relais et cette superbe boutique qui nous propose des fringues modernes et abordables vu que nous n’avons aucuns autres commerces sur Vanves qui nous propose ce style (genre Zara) et pas plus cher ! Alors franchement merci pour ce service supplémentaires et dommage que la mairie n’est pas valide l’ouverture vu la queue à la poste chaque jour en plus des queues pour faire les courses ça aurait été sympa de l’autoriser ! Bref tout le monde n’a pas les mêmes privilèges !» (Stephanie). . «Une queue interminable a la poste avec une restriction d'horaire de 14h a 17h. Rien n'est fait pour faciliter la vie des vanvéens et surtout des personnes âgées en le permettant d'aller a ton point relais. Que veux tu Vanves ville morte après la crise de forte chance que tous les commerces ferment. Il ne restera que des banques et des agences immo.Courage a toi on est tous derrière toi » (Nadia). « Et oui! Voila pourquoi moi, Photographe de Vanves, j'ai plié bagages! Rien est fait pour les Vanvéens et encore moins pour les commerçant!!!» ajoute un autre

  • MARCHE DE VANVES FERME MAIS PEUT ETRE RE-OUVERT BIENTOT SOUS CONDITIONS STRICTES ?

    De nombreux vanvéens ont été déçu de voir fermer les marchés, mais le maire a respecté les directives du premier Ministre comme il l’a indiqué. D’ailleurs, même s’il avait demandé une dérogation, le préfet des Hauts de Seine, aurait refusé, car il n’en accordait aucune jusqu’à aujourd’hui. «Il considère en effet que nous sommes en train d’entrer au cœur de la vague qui touche l’Ile-de-France et qu’il n’est pas souhaitable d’assouplir les règles dans l’immédiat» indiquait un des maires altoséquanais à ses administrés.

    Pourtant la fermeture des marchés alimentaires, sans possibilité dérogatoire dans les villes où l’offre de commerces était jugée «suffisante» par les services préfectoraux, a provoqué une bronca chez les élus locaux franciliens qui rappelaient  que les marchés représentent 40% de l’alimentation en Ile de France  et que ne pas leur permettre de rester ouverts constituait une distorsion de concurrence par rapport à la grande distribution autorisée à garder ses magasins ouverts.  Des marchés qui offrent les mêmes garanties sanitaires, «voire des garanties supérieures en évitant notamment aux clients de toucher les produits et en les empêchant de se croiser» comme ont pu le constater les vanvéens qui ont ou faire leurs courses au marché le 21 Mars dernier.

    La mobilisation a porté ses fruits, car plusieurs maires ont saisi Présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui est intervenue auprès du Préfet de Région qui a accepté de revoir la position de l’Etat et a laissé entendre qu’il pourrait y avoir davantage de dérogations dans les jours suivants. Ainsi que l’Association des Maires Ile de France (AMIF) qui s’est mobilisé . «La mobilisation collective a eu gain de cause. L’exception annoncée par le Premier Ministre a désormais été précisée au sein d’un protocole d’accord pour prendre un arrêté dérogatoire qui doit permettre de maintenir la tenue du marché dans des conditions sanitaires optimales. Les refus de dérogations qui nous ont été transmis doivent donc nécessairement être réinterrogés à l’aune de ces nouveaux éléments par les préfets de départements. Nous avons obtenu la mise en place d’une doctrine régionale sur cet enjeu et nous nous en réjouissons.   L’élaboration par le Gouvernement d’un protocole sanitaire qui repose sur un cahier des charges précis permettra de faciliter les dérogations dans le cadre de règles très strictes. L’objectif étant d’apporter aux marchés ouverts ou fermés, une sécurisation maximale des personnes, et de lutter contre la propagation du virus Covid-19» indiquait leprésident de l’AMIF, Stephane Beaudet (LR) la semaine dernière .

    IL faut avoir que parmi ces commerçants, en général, beaucoup ne travaillent que sur les marchés. ET certains d’entre eux souffrent énormément de cette crise sanitaire comme les poissonniers. Tout simplement parce que les bateaux ne vont plus en mer, car ils n’ont plus leur clientèle habituelle, les restaurants qui sont fermées, et ils ne sont pas certain d’avoir les transporteurs. «Si on va pêcher, que le poisson est frais, mais si on n’a pas de camions pour les transporter, cela ne sert à rien, on perd notre temps» expliquait l’un d’entre eux au président de la CCI Paris Ile de France