Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Associations - Page 50

  • INAUGURATION DE "LA MAISON DES INITIATIVES" A VANVES : MAIS SAVIEZ-VOUS QUI ETAIT SEBASTIEN GINER ?

    La Municipalité inaugurera Vendredi prochain à 19H l’Espace Sébastien Gîner devenu « la maison des initiatives locales » plutôt que « la maison des associations » où s’est installé le service dirigé par Antoine Pasticier, chargé des associations et de l’animation de la ville. L’histoire de ce local de la rue Victor Hugo vaut d’être briévement conté, car il a connu plusieurs destinations prés de 30 ans : Siége de la police municipale, d'une association d'initiation à l'informatique, espace solidarité, espace pour les jeunes, puis des associations… Mais à l’occasion de cette inauguration, pourquoi ne pas raconter l’histoire, pourquoi ne pas rappeler pourquoi il porte le nom d’un petit gars de Vanves que le Blog de Vanves 92170 avait choisi comme le vanvéen de l’année 2007, et où l’auteur du Blog Vanves Au Quotidien avait dressé le portrait : « Sébastien le discriminé ». Garder son nom de ce jeune disparu trop tôt à l’âge de 18 ans pour cet équipement, c’est  un bel hommage pour Sébastien qui n’hésitait pas à donner de son temps pour les autres, et les animations culturelles que montait son parrain spirituel, Pierre Meige, afin d’animer Vanves !  N’est-ce pas l’un des objectifs de ce service installé dans ce local ?

     

    Car Sébastien était passionné par les mots, les paroles et surtout la chanson qui l'a libéré. Il avait écrit des textes pour le recueil de poésies francophones rassemblés par Pierre Meige dans un livre. Mais voilà, il n'a pas été gâté par la vie. Il souffrait beaucoup de problèmes pulmonaires vu sa corpulence et c'est ce qui l'avait emporté, mais aussi d'une certaine forme de rejet car il n'était pas dans la normalité, victime finalement de discriminations, ce mot à la mode qui revient dans la bouche des bonnes consciences médiatique de notre époque mais qui ne se traduit par aucune réalité sur le terrain lorsqu'elles font face à la réalité.  Car son histoire vaut d'être rappelée grâce à un de ceux qui l'a le mieux connu, et qui a été presque comme un père pour lui. Pierre Meige, l'avait rencontré, voilà plus de 10 ans, justement à cette époque où il avait pris l'habitude d'animer un Noël pour des handicapés par la vie ou le physique, rassemblés par la responsable d'une association de mal voyants.

     

    « Son père était là avec lui alors qu'il avait 12 ans et j'était venu avec quelques membres de la chorale Murillo. Ils ont tous les deux poussé la chansonnette. J'ai alors découvert un jeune qui avait beaucoup de poésie en lui, qui aimait écrire, chanter, qui nous a aidé à animer les cabarets poétiques, au fil des ans . Mais voilà, Sébastien était né avec un poumon blanc, obligé de séjourner de très nombreuses fois dans des centres de rééducation pulmonaire pendant 4 ans, où il était obligé de rester allongé des journées entières. Puis de suivre des cours dans des écoles spéciales comme à Garches. C'est là, qu'il a appris à entendre et écouter les mots, et surtout les chansons de Brel, de Brassens, et a été pris de cette passion d'écrire et de chanter que beaucoup de vanvéens ont découvert par la suite. En même temps, il cherchait à sortir de ce monde, tout d'abord en préparant son bac pro dans un LEP proche de Vanves alors qu'on lui en trouvé un à Asnières, avec 1H30 de transports. Ce qui n'était pas mal pour un asthmatique ! 

    Surtout avec les grèves ! Ensuite, en cherchant des stages en entreprise puis à se faire recruter dans une administration ou une entreprise ou un organisme quelconque dans le quota des handicapés. Mais sans grand succès, malgré de multiples courriers, rendez-vous avec des personnages ô combien influents paraît il (?) mais sans influence sur le résultat concret. Mais voilà, Sébastien, c'était un gentil, un non violent, alors il n'a pas su s'imposer, surtout avec son physique, donc beaucoup de jeunes (et moins jeunes) se moquaient autour de lui, notamment lorsqu'il a un peu travaillé au service jeunesse. Alors personne ne l'a vraiment aidé. Et c'est cela qui l'a miné tout au long de ces années. Sans compter qu'il avait un père handicapé  et une mère, courageuse, mais très malade qui a travaillée à la Mairie.

     

    Et pourtant, il trouvait des moyens de tenir dans sa passion de la chanson et de la poésie, en  allant chercher l'inspiration sur les grands boulevards de Paris, s'attarder dans les terrasses des cafés parisiens. Il renaissait chaque fois qu'il écrivait et qu'il chantait comme ce fut le cas pour la galette des rois au Rosier Rouge  moins de quinze jours avant sa disparition. Un endroit où il aimait se retrouver et où il était apprécié Il n'avait pas son pareil pour chanter les succès de Bourvil « La tac tique du gendarme » ou de Charles Trenet « Y 'a de la joie ». Il a fait partie de la bande à Pierre Meige, ses vanvéens de 7 à 97 ans qui aiment chanter, dire des poésies et qui ont surtout appris à se découvrir entre générations. Il faisait partie de ses petits gars de Vanves que le regretté Jean Aveneau appréciait et qu'il avait appris à découvrir à travers la chanson, et surtout les mots.

     

    Chaque Mercredi, avant de les retrouver pour des répétitions, Sébastien passait place du Val chez Luc au Relais de Vanvres, où quelquefois, il poussait la chansonnette sous l'air ébahi des clients. Et tout le monde l'adorait, des manies et papys du Club Murillo aux jeunes du Plateau. Mais voilà, dans les derniers mois de 2006, il n'allait pas bien, même s'il ne montrait jamais son mal. Et un soir, parce qu'il ne disposait pas d'une bouteille d'oxygène mais que de quelques comprimés, il s'est étouffé et en est mort. « Il n'avait pas de mal en lui. Il a trouvé dans la chanson un moyen de fierté » pleuraient alors ses amis.

  • APRES LE FORUM DES ASSOCIATIONS, LA SOIREE DES PRESIDENTS DE VANVES, TOUJOURS BIEN ARROSES EN 2011

    Pour la soirée des présidents des associations de Vanves, mardi soir, la municipalité avait choisi de nouveau le théâtre pour faire le bilan du forum bien arrosée par la pluie le 10 Septembre dernier et dresser quelques perspectives dans la mesure où le service associations et animations s’étoffe en s’étant installé depuis le 19 Septembre dans l’espace Sébastien Gîner, et où les associations disposeront de plus de moyens et de plus de salles. Bernard Gauducheau l’a expliqué, entouré de Françoise Saimpert, maire adjoint et Antoinette Girondo, conseillère municipale avec Antoine Pasticier directeur du Service. 

     

    Sur 220 à 300 associations selon les derniers chiffres, une centaine participent à l’animation de la ville et sont généralement présentes au Forum de la Rentrée, les autres étant certes actives, mais plus fermées. Une grande partie de leurs présidents étaient présents avec beaucoup d’élus de la majorité et de l’opposition municipale. Le maire a insisté sur le forum, malheureusement pluvieux cette fois-ci, qui se déroule dans un espace ouvert et aéré, avec une nouveauté : les journées « portes ouvertes » du Stade de Vanves. « C’était une bonne idée. Peut être faudra t-il rapprocher ses initiatives, réfléchir à une formule différente ? » s’est il interrogé. Il est vrai que cette initiative de Patrick Chauvet, son président, avec le Comité directeur du Stade de Vanves avait suscité, au départ, quelques inquiétudes de la part des organisateurs du Forum, car la présence des sections pour leurs inscriptions attire beaucoup de monde.

     

    Il a bien sûr insisté sur le nombre de salles à disposition des associations qui a augmenté grâce aux bâtiments de l’îlot Cabourg, avec la Palestre et l’espace Jean Monnet ainsi que la nouvelle salle de quartier les Tuileries sur le Plateau, sans parler bientôt de l’auditorium du Conservatoire. Ce qui permet maintenant au syndicat d’initiative de disposer totalement et à sa guise de la salle rue Louis Blanc pour ses activités.  Antoine Pasticier a bien sûr présenté l’Espace Gîner qui sera un véritable espace d’accueil avec des salles avec des actions destinées tant aux associations qu’à accompagner toutes les initiatives locales, à la condition qu’elles concernent tout le monde come ce fut le cas avec cette journaliste revenu de Shanghaï qui a fait une conférence sur l’exposition universelle.  « Ce n’est pas une maison des asssociations, mais des initiatives locales » a-t-il précisé en indiquant que son inauguration est prévue mle 7 Octobre à 19H.

     

    Les membres du CLVA (Conseil Local de la Vie Associative) ont dressé un bilan de leur activité, sachant qu’ils se réunissent une fois par mois pour des échanges et des réflexions approfondies. Afin de sortir du triangle Forum des Associations, Téléthon et Forum associatif, ils ont lancé un projet avec l’association « Cinéma différence » : L’objectif est de permettre aux personnes en situation d’handicap, d’assister à des séances de cinéma ouvertes à tous, dans des salles spécialement aménagées. La première séance se déoulera le 26 Novembre au Cinéma Le Vanves  et sera suivies de 3 autres séancesdurant l’année 2011/12. Le CLVA recherche des bénévoles pour les accompagner, être à côté d’elles. Cete sourée s’est bien sûr autour d’un buffet et d’un verre de l’amitié, les invités profitant de la terrasse du théâtre surplomblant  la rue Antoine Fratacci grâce à un temps vraiment clément. 

  • VANVES ET LA GENESE DE SES ASSOCIATIONS : SAINT VINCENT DE PAUL 70 ANS DE PRESENCE ET DE SOLIDARITE DE TERRAIN

    Le blog Vanves Au Quotidien  continue notre voyage dans le temps en s’intéressant à la genése des plus anciennes associations de Vanves : Nous nous intéressons ce week-end à la société Saint Vincent de Paul, et non l’amicale des anciens éléves du Lycée Michelet comme prévu, pour deux raisons : Tout d’abord cette association organise ce week-end sa quête annuelle à la sortie des messes, ce qui lui permet de financer ses animations, ses soutiens financiers à ceux qui sont âgés, seuls, malades… ou dans l’incapacité de payer loyers et charges. Ensuite parce qu’elle célébre en 2011 ses 70 ans de présence à Saint François et à Vanves comme le Stade de Vanves. A l’époque elle se dénommait « conférence Saint Vincent de Paul » et beaucoup se sont demandés pourquoi : Tout simplement parce que cette société créée en 1833 par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin,  et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

     

    Elle avait choisi pour siége une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’est la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décide de réagir pour aider les familles qui se débattent au milieu de nombreuses difficultés. Il convoque quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur propose de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité »,  pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son régement.

     

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

     

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretient d’excellent rapport. Et aujourd’hui, elle participe à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle est membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles et une excursion par an sous la houlette de l’infatigable Geneviéve Poupardin