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Associations - Page 12

  • UNE RENTREE 2020 PLEINE D’ESPOIR POUR LES ATELIERS GRAPHIQES DE VANVES AVEC DES SURPRISE DECEVANTES

    A quelques jours d’un anniversaire dont on se serait bien passé, avec l’entrée en vigueur du premier confinement le 17 Mars 2020, le Blog de Vanves a recueilli le témoignage de Françoise Schneegans, la présidente des Ateliers Graphiques sur cette année inédite qui après le premier confinement, est retombé dans un second confinement moins de deux mois après la Rentrée 2020  

    «Lors de cette rentrée 2020, qui s’est bien passé, les adhérents étaient au rendez-vous, car on s’était arrangé pour ré-engranger les adhésions durant l’été auprès de tous les anciens. On a connu une période normale très courte, avec le forum des associations, avec le même nombre d’adhésions de l’année dernière. On est reparti sur un fonctionnnement prés normale en respectant les consignes sanitaires qui n’ont pas changé grand-chose, en nombre de personnes parc salle, sachant que nous avons des ateliers limités à 12 personnes en général, avec distribution de gel, port du masque, dérouleur de papier, nettoyage des tables avant et après, respect des distances etc…même s’il y a des inter-actions. On n’a pas eu d’adhérents qui soit tombés malades, ni touchés par le Covid-19. Mais tout s’est arrêté avec le 2e confonement fin Octobre. Et on n’a pas cessé entre Septembre et Décembre d’ouvrir, de fermer, ré-ouvrir, que pour les enfants, pour qu’ils puissent suive leur atelier dans le pavillon … Avec parfois des réactions d’incompréhension des adhérents qui disaient ne pas comprendre que ce soit ouvert à Clamart, pas à Vanves. Ce qui a été compliqué d’expliquer sachant que nous, nous n’y retrouvions pas trop non plus. Mais on voit bien que c’est compliqué pour les autorités, pour le gouvernement, les communes. Et depuis le début de l’année, on est fermé, sans être confiné, et on ne voit pas le bout du tunnel» regrette-t-elle

    « Nous continuons nos ateliers à distance, mais nous sentons une lassitude. Les gens sont lassés, mais en même temps, ils s’habituent. Une espéce de torpeur s’est même installé ! Pour certains, c’est compliqué de faire les choses chez soi, de suivre les ateliers via Internet. Nous avons essentiellement un public de femmes, et elles ont toujours quelque chose à faire chez elles. Et puis, certaines activités ne sont pas facile à faire chez soi comme de la sculpture, du modelage. Et comme il n’y a plus de rendez-vous régulier pour l’atelier, forcément à un moment, cela s’étiole. On sent moins de volonté !» constate-t-elle.

    Mais Françoise Schneegans n’est pas femme à se laisser abattre, tenant chaque mois ses réunions du conseil d’administration par Zoom pendant une après-midi, en ayant tenu une assemblée générale par zoom qu’elle a soigneusement préparée et animée. Elle a même relancé, un projet «Nature», pour donner  la possiblité à tous ses adhérents «de traiter ce théme, pour fédérer l’ensemble des adhérents et des animateurs afin de créer une œuvre quel que soit le support, la matière utilisé, avec pour seul contrainte d’être un format de 20x20 et de créer un espace de patchwork qui serait évolutif en fonction des œuvres. Il sera présenté lors de la prochaine exposition virtuelle, et sera utilisé lors de manifestations comme le forum des associations à la Rentrée 2021, les journées portes ouvertes peut être en Juin 2021, aux puces» annonce t-elle. « Ainsi, nous essayons de garder le lien ,  d’envoyer une newsletter à tout le monde de façon mensuelle» conclut elle avec l’espoir de ré-ouvrir à la fin du printemps »

  • LES ATELIERS GRAPHIQUES DE VANVES ONT TRAVERSE LA CRISE PANDEMIQUE TANT BIEN QUE MAL

    Au fil des jours, à quelques jours d’un anniversaire dont on se serait bien passé, avec l’entrée en vigueur du premier confinement le 17 Mars 2020, le Blog de Vanves rencontre des responsables associatifs, socio-économiques vanvéens, pour savoir comment ils ont traversé cette crise pandémique. C’est le cas avec les Ateliers d’Expression avec ses 20 ateliers qui accueillent, en temps normal, 250 adhérents selon un rythme hebdomadaire, auxquels s’ajoutent 35 adhérents qui viennent pour des stages qui ont lieu souvent le samedi, à la journée ou à la demi-journée, et entre 20 et 30 anfants qui suivent les ateliers du Mercredi et participent aux stages pendant les vacances scolaires (pendant une semaine)..   

    «Depuis le 15 Mars 2020, on a fermé comme tout le monde, et on n’a pas réouvert de l’année 2019/2020 c’est-à-dire jusqu’à fin Juin 2020,  pratiquement toute l’année l’année scolaire. Nous avons mis nos animateurs qui, pour la moitié, sont salariés (8), en chômage partiel. Les adhérents se sont retrouvés comme les autres, confinés jusqu’en Mai. On aurait pu ré-ouvrir mais cela n’avait plus de sens. On a pris le parti de ne rien faire. On a proposé un remboursement du dernier trimestre aux adhérents qui, pour la plus grande majorité, ont refusé, et ont fait don de ce 3E trimestre à l’association. Ce qui nous a permis financièrement de tenir le coup, d‘autant plus que si les salaires étaient pris en charge par l’Etat, les honoraires versés aux autres animateurs, n’étaient pas payés, puisque pas facturés. Ce gain d’argent nous a permis de le re-basculer,  vers les animateurs qui n’étaient pas salariés, n’étaient pas payé, et qui, pour certains, n’avaient pas droit aux aides de l’Etat, se retrouvant dans des situations finacièress parfois précaires. On les a aidés, en faisant don de 2 mois de rémunérations. En l’expliquant bien sûr aux adhérents qui avaient dons de leur 3e trimestre» témoigne Françoise Schneegans, sa présidente

    «Ce premier confinement est tombé durant une période où nous organisons notre Journée Ports Ouvertes. Plutôt que de ne rien faire, on a proposé aux adhérents de nous envoyer des photos des réalisations qu’ils avaient pu faire avant le confinement, et de celles qu’ils avaient pu réaliser pendant le confinement chez eux. On a organisé une exposition virtuelle par internet, via facebook, et une newsletters. Et nous avons fait, en sorte, d’être relayé par la mairie et son service communication. Les adhérents ont joué le jeu, d’autant plus qu’on avait fait en sorte qu’ils soient en contact avec chacun de leur animateur. Certains ont mis en place des ateliers via internet, whapsat etc… avec un partage des oeuvres via des photos,  et puis d’autres ont gardé un contact téléphonique lorsqu’ils étaient moins à l’aise à l’outil Internet» ajoute-t-elle.

    A Suivre avec une rentrée et une nouvelle saison pleine de surprise…

  • VANVES SERAIT ELLE A L’ORIGINE DU VOTE DU SENAT CRIMINALISANT TOUT ACTE SEXUEL CONTRE ENTRE UN ADULTE ET MINEUR ?

    L’association L’Enfant Bleu, qui agit contre les maltraitantes faites aux enfants et plaide depuis de nombreuses années pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», qui regrouperait les violences graves dont sont victimes les enfants, est animée par une vanvéenne, ancienne sénatrice et vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine : Isabelle Debré. Elle vient, comme de nombreuses autres associations, de remporter une victoire avec le vote du Sénat, à l’unanimité,  de la proposition de loi d’Annick Billon criminalisant tout acte sexuel entre un adulte et un mineur de moins de 13 ans.

    «Cette reconnaissance des crimes contre l’enfance honorerait la France et permettrait d’affirmer que la lutte contre la maltraitance des enfants est plus que jamais une priorité. Chaque année, des milliers d’enfants sont victimes d’abus inqualifiables, dont ils subissent le traumatisme tout au long de leur vie et qui ressurgissent parfois des années après. La prescription pour des abus commis contre les plus fragiles d’entre nous est inacceptable. Cela fait plus de vingt ans que nous demandons une évolution de la loi sur ce sujet en plaidant pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», mais aussi que lorsque qu’une relation sexuelle a lieu entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans ce dernier soit présumé non consentant. » expliquait Isabelle Debré,  présidente de L’enfant Bleu (sur la photo lors de son audition au Sénat) qui s’était lancé dans une action de lobbying important, d’autant plus avec le confinement et avait été auditionné au sénat.

    Lors de la discussion générale, Annick Billon avait  tenu à préciser que sa proposition de loi, écrite il y a un an, «n’a pas été élaborée en réaction à la déflagration politique et médiatique» provoquée par l’ouvrage de Camille Kouchner. «Le texte est le fruit de longs travaux menés » au sein de la délégation aux droits des femmes du Sénat» a indiqué celle qui est la présidente de cette instance. Il est aussi le reflet d’une conviction : «Notre droit pénal actuel ne protège pas suffisamment les enfants contre les prédateurs sexuels», a soutenu la sénatrice, chiffres à l’appui : «40 % des viols et tentatives de viol déclarés concernent des enfants de moins de 15 ans, 27 % de ces crimes touchent des enfants de moins de 10 ans ; il y aurait, chaque année, environ 150 000 viols et tentatives de viol sur mineurs, soit 300 à 400 par jour» a-t-elle ainsi énuméré lors des débats

    «Si l’association  «L’Enfant bleu» est satisfaite de cette avancée elle regrette toutefois que, pour le consentement de relations avec un majeur, le seuil soit fixé à 13 ans et non 15 ans, même si un amendement de Marie Mercier musclant la protection des jeunes de 13 à 15 ans a été adopté. L’association se dit très heureuse que la prescription du délit de non dénonciation de crimes commis sur mineurs  soit allongé. Il passerait de 6 ans, à compter des faits, à 10 ans en cas de délit et à 20 ans en cas de crime  à compter de la majorité de la victime. De même le Sénat a voté un amendement visant à donner plus de temps à la victime pour porter plainte en allongeant le délai de prescription de 30 ans à 40 ans après la majorité de celle-ci. Le garde des sceaux a annoncé « un travail de consultation » des associations très prochainement auquel participera l’association L’Enfant bleu» a  réagit le soir même du vote, Isabelle Debré.