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Aménagement local - Page 35

  • AVEC SON AVIS NEGATIF SUR L’EPF REGIONAL, VANVES PREND POSITION DANS LA QUERELLE DES COMPETENCES DE LA FUTURE METROPOLE DU GRAND PARIS

    L’une des conséquences de la loi MAPTAM concernant les Métropoles  qui sert de base à la création de la Métropole du  Grand Paris (MGP), est de créer une seul et unique Etablissement Public Foncier d’Ile de France (EPF IDF) alors qu’il en existe quatre actuellement : l’EPF IDF que n’ont pas voulu rejoindre les départements des Hauts de Seine, des Yvelines et du Val d‘Oise qui ont créé leur propre EPF. Le Conseil Municipal de Vanves qui a été saisi pour avis sur la création de l’EPF IDF et la dissolution des 3 autres EPF départementaux, a émis un avis défavorable le 4 Février dernier pour plusieurs raisons, que Michel Dingreville (UDI) a présenté devant ses collègues.

    Rappelons que ces EPF ont été créé pour procéder à toutes acquisitions foncières et opérations immobilières de nature à faciliter l’aménagement et la construction de logements. Le département des Hauts de Seine a préféré comme les Yvelines et le Val d’Oise de disposer de son propre EPF afin que ce soit bien les élus altoséquanais (maires et conseillers généraux) qui définissent et assurent le suivi de la politique foncière, en lien, avec l’Etat. D’autant plus que « cette intervention prend des formes diverses : acquisitions de logements insalubres et indignes ou à minima obsolètes dans la plupart des cas, entrée dans des copropriétés importantes, prise en charges de « micro parcelles » ayant vocation à ête remembrées, achat de fonciers très diffus dans le tissu existant… Elle nécessite un savoir faire technique important que l’EPF 92 a été amené à développer en lien étroit avec les communes, compte tenu du niveau d’urbanisation du département » a expliqué Michel Dingreville

    « Cette gouvernance locale permet de prendre des décisions adaptées car ancrées et documentées par une bonne connaissance du contexte local. Or la dissolution de cet EPF Hauts de Seine et la création d’un vaste EPF régional constitue une remise en cause de ce modèle de décision de proximité » a-t-il ajouté en donnant les raisons de cet avis négatif : « un risque important de désorganisation de la politique foncière départementale et municipale, la remise en cause d’un modèle de décision de proximité, la perte d’un savoir faire technique local qui a été mis en place avec les communes et leurs services au cours de ses sept dernières années. Enfin, une absence de rationalisation de la gestion et d’effet de levier nouveau : La fusion d’organismes peut être motivée par une volonté de mettre en place des moyens financiers plus puissants et de rationaliser la gestion. Mais l’examen de la situation de l’EPF 92 et de son modèle de gestion, permet de dire que la création de ce nouvel EPF régional n’offre de ce point de vue aucun avantage. Ainsi, ce nouvel EPF ne constitue en aucun cas, un progrés en vue d’un meilleur déploiement de la politique foncière dans les Hauts de Seine. Plusieurs aspects de ce projet conduisent même à conclure que cette réforme risque fortement de ralentir la production de foncier et la création de logements »    

    Cet avis négatif de la commune de Vanves est à replacer dans le contexte politique de la construction de la MGP (Métropole du Grand Paris), et notamment dans le bras de fer engagé par les élus de droite depuis la vague bleue des élections municipales de Mars 2014, avec le gouvernement, et qui prend un nouveau relief depuis que Patrick Devedjian préside Paris Métropole, ce syndicat mixte d’études  qui rassemble, entre autres, tous les maires de la petite couronne. Et son discours est très clair là-dessus : « la principale légitimité de la Métropole est d’entrer en rivalité avec les autres métropoles étrangères – et notamment le Grand Londres -  pour être attractive. Et pour cela, elle doit remplir des compétences stratégiques – Développement économique, transports, aéroports, fluvial…- et il y a un vrai débat de fonds sur ce point qui est trans-partis. La France a besoin d’un outil pour concurrencer le Grand Londres. Et la MGP est cet outil qui lui permettra de construire cette attractivité. La Métropole a été faîte au départ pour régler les questions du logement et assurer une meilleure péréquation, alors que le logement doit rester l’affaire des élus de proximité, car  c’est une question très locale.  D’autant plus que le logement, dans un territoire aussi dense que le nôtre, se construit à la petite cuillère".   

    Et ce débat a pris une nouvelle tournure avec non seulement le rééxamen  d’une partie de la loi MATPAM Créant la MGP, mais aussi la querelle sur les maires reconstructeurs, dont l’un des acteurs, est le maire de Clamart, candidat aux cantonales avec Isabelle Debré, sur lequel le Blog reviendra demain.

  • PARC MUNICIPAL DE VANVES DE VANVES : LE CHANTIER DE LA TRIBUNE SE PREPARE TOUT EN RECHERCHANT LA PELOUSE SYNTHETIQUE IDOINE

    Les faits sont en train de donner raison à Yves Saccard qui expliquait voilà quelques années, qu’à partir du moment où on aménagerait en synthétique, le terrain annexe de football,  il faudrait inévitablement le prévoir, dans la foulée, pour le terrain d’honneur, alors qu’il aurait fallu faire l’inverse pour garder le plus longtemps possible la polyvalence du terrain annexe. Mais comme le service des sports avait acheté, très cher, une superbe tondeuse presque « high tech », mais pas encore avec pilotage automatique, il fallait la rentabiliser et surtout l’amortir. Et les anciens dirigeants du football aujourd’hui disparus, pensaient la même chose.

    Et c’est ce qui se déroule actuellement avec le projet de rénovation des tribunes du PMS André Roche. Car si un tel chantier devrait être mené, il était inévitable de l’accompagner de l’aménagement en synthétique du terrain de football d’honneur. D’autant plus qu’avec l’hiver, ou après même, il devient un véritable champ de patates. Mais ce qui retenait nos élus, en était les conséquences pour l’athlétisme  dont les dirigeants s’étaient inquiétés. Ils expliquaient que c’en serait fini de l’athlétisme à Vanves, de certaines disciplines comme le javelot et le lancé de poids, ou même le saut à la perche qui, au demeurant, comptent peu d’adeptes dans cette section où la grande majorité des athlètes privilégie la course à pied. C’est pourquoi Maxime Gagliardi, maire adjoint aux sports devait faire son marché au salon des maires et des collectivités locales où il a passé la journée d’hier, avec le directeur des sports, pour trouver la pelouse synthétique miracle qui permette de pratiquer ses deux sports

    Pour la rénovation des tribunes qui datent de 1951, soit 10 ans après la création du PMS (Parc des Municipal des Sports) baptisé André Roche durant l’été 1981, des études ont été menées par le service des Sports en 2005 puis en 2012, qui ont abouti à la proposition d’une reconstruction totale, avec désignation d’un maître d’oeuvre en 2014 qui a menée la phase d’APS (Avant Projet Sommaire) pour une opération de restructuration de l’existant avec extension jusqu’à la loge et les bureaux actuels du Football et de l’athlétisme d’un côté, et à l’emplacement de la bute de l’autre côté. Ainsi cet édifice en béton constitué de gradins de 300 places et de blocs sanitaires et vestiaires avec locaux de rangement ne répondait plus aux besoins, et ne permettait pas d’accueillir les équipes  dans des conditions de confort et de sécurité satisfaisante.C’est pourquoi la Municipalité a décidé de la remplacer  par un nouvel ouvrage plus conséquent. Il a fait l’objet de plusieurs réunions avec les responsables des sections concernées, tout au moins 2 à 3 depuis la Rentrée. « C’est un projet fantastique » reconnait Jean Claude Vignal, président de la section Football qui donnait l’exemple de dimanche dernier où le nombre de vestiaires étaient insuffisants : « On avait 6 arbitres qui bloquaient un vestiaire sur 4 et 6 équipes qui ont jouées. Heureusement qu’il n’y avait pas de basket"

    La nouvelle tribune, dans son aspect global conservera son emplacement actuelle avec réutilisation de la structure actuelle, avec 300 places dont certaines, pour PMR (Personnes à Mobilité Réduite). Avec ses deux extensions à 3 demi niveaux, devraient être accueillir 9 vestiaires (4 pour le football, 2 pour l’athlétisme, 1 pour les arbitres) avec des placards pour le rangement du matériel des clubs et du service des sports, le long d’une longue circulation crée dans le passage arrière, avec un local dédié au matériel d’entretien du bâtiment, le tout,  en demi sous sol. Celui-ci desservira 4 vestiaires sous la tribune, et plus loin,  le vestiaire arbitre avec accès  direct au stade et 2 autres vestiaires dans l’extension  à la place de la butte en terre. Un club House est prévu entre la Tribune et l’entrée du PMS, avec un hall commun d’accueil,  un espace convivialité pour les équipes après les matchs ou organiser des événements, une salle musculation  avec un local anti-dopage en rez de chaussée. Le hall commun est prolongé par une mezzanine en demi niveau, au dessus de la salle de musculation,  accueillant une salle de réunion de 40 m2 et 3 bureaux  de 10 m2 chacun, pour les clubs de football et d’athlétisme qui devraient s’ouvrir sur une loge d’honneur.

    Ces bâtiments seront de type BBC (Bâtiment Basse Consommation) bien sûr et devraient privilégier une ossature en bois qui prolongera le rythme de la tribune existante en venant l’envelopper. Une toiture végétalisée est prévue sur l’extension à l’emplacement des talus existants. Le coût de l’opération se monte à 1,2 M€. Le calendrier a été arrêté pour que le chantier se déroule sur une saison de Septembre 2015 à la Rentrée 2016, car, toute la partie côté tribune sera neutralisée. Des algecos seront installés en face, à la place de la benne,  pour accueillir des vestiaires provisoires, une buvette, des bureaux.

    Ce projet qui avait été rêvé par certains prédécesseurs de Bernard Gauducheau lorsque les premiers travaux de restructuration de ce PMS avaient été entrepris, est en train de prendre forme. Dans l’un de ses projets, il était même prévu un logement pour un gardien, au dessus de la loge, au lieu qu’il soit hébergé à la Piscine Municipale, comme c’est le cas actuellement après la transformation de l’ancien pavillon du gardien d’astreinte en bureaux pour le Stade de Vanves, du côté du pavillon des sports. 

  • REQUALIFICATION DE LA PORTE BRANCION A L’ENTREE DE VANVES : GAUDUCHEAU VA-T-IL REPONDRE A LA VOLONTE D’HIDALGO DE TISSER DE NOUVEAUX LIENS AVEC SES VOISINS ?

    Le rejet de la Tour Triangle par le Conseil de Paris  - cet échec n’est pas pour déplaire à Bernard Gauducheau (UDI) qui rappelait qu’Anne Hidalgo (PS) était venu soutenir son adversaire politique Guy Janvier (PS)  notamment lors des dernières cantonales - a quelque peu occulté la communication du maire de Paris sur les projets de sa mandature, et notamment sa volonté de poursuivre la voie ouverte par Bertrand Delanoë, de « recréer du lien, physique ou social, d’ouvrir de nouveaux territoires à tous les parisiens mais aussi à nos voisins métropolitains, de relancer une nouvelle dynamique en tissant de nouveaux liens avec les communes environnantes. Avec l’innovation comme trait d’union avec les communes  voisines et des portes de Paris repensées comme de nouvelles places métropolitaines, lieux de vie et de centralité offrant de nouveaux espaces de partage » expliquait elle lundi dernier.

    « Nous souhaitons que des projets réunissent et fédérent et au-delà des frontières des villes » a annoncé la maire de Paris. Ainsi  porte Maillot, la situation devrait se débloquer, car elle a décidé d’engager « une méthode de travail en atelier, afin d’associer à la réflexion d’ensemble dés le départ tous les acteurs, y compris métropolitains publics comme privé : maires du 16éme, du 17émùe, de Neuilly, CG92, Etat (ABF), RFF, STIF, RATP, Viparis, Hôtel ex-Concorde Lafayette… Cette méthode nous parait adapté à la multiplicité des parties prenantes et à la complexité des enjeux, qui nécéssitent de nouvelles formes de travail collectif pour aboutir dans les meilleurs délais. Elle est appelée  à être déclinée pour de nouveaux projets, comme sur le quartier de la gare Montparnasse, la porte de Montreuil avec les villes de Montreuil et de Bagnolet » a-t-elle indiquée. « Privilégier ces méthodes collaboratives est un choix qui nous aménera sans doute à réfléchir à l’adaptation de nos outils d’aménagement, en lien avec de nouvelles perspectives de développement métropolitain et la volonté de conserver les savoir-faire » 

    Voilà une opportunité qui devrait intéresser certains maires des Hauts de Seine notamment le maire Vanves avec le projet mort né de la requalification de la porte Brancion qui l’a quelque peu refroidi sur les intentions de la ville de Paris. Car si la couverture du bd périphérique a permis de créer un espace vert et de loisirs entre Malakoff et Paris côté Porte de Vanves, par contre le projet de la porte  Brancion a été abandonné : Il prévoyait un tour (déjà) au dessus du Périphérique côté pont SNCF pour y loger un hôtel. En face, à l’emplacement du petit parking, entre les deux bretelles du Périph, la Mairie de Paris  prévoyait plutôt des équipements valorisant. Finalement, le seul équipement réalisé, en faveur des jeunes, l’a été par la ville de Vanves avec le Fun Park. Tous ces projets avaient pourtant été inscrits dans la convention de partenarait entre les villes de Paris et Vanves signé en grande pompe durant le printemps 2003.  Bernard Gauducheau se réjouissait dans les colonnes du Monde du 13 Novembre 2004 « d’avoir pu convaincre la ville de Paris d’étendre à la porte Brançion le projet de couverture du périphérique initialement limitée à la Porte de Vanves ». Vanves était ainsi associée à la réflexion sur le parc des Expositions, sur l’accueil de la petite enfance, le partage de certains équipements sportifs : « Cette façon d’envisager un destin commun est une révolution » n ‘hésitait pas à dire un Maire de Vanves très optimiste.

    Ce qui n’a pas duré, car au printemps 2005, il montrait quelques signes d’inquiétudes sur cette couverture du Bd Périphérique qui devait permettre la requalification de la porte Brançion et régler le problème de l’accessibilité de notre commune : « C’est une affaire de gros sous ! La ville de Paris est prête pour aboutir. Mais notre petite voix n’est pas écoutée ! » expliquait le Maire. Le 27 Septembre 2006, lors d’un conseil municipal, il reconnaissait « qu’il y a de l’eau dans le gaz avec la ville de Paris » en regrettant que « la ville de Paris ne soit pas capable de nous proposer un plan d’aménagement de la porte Brancion. Un jour, elle nous parle d’une tour, un autre d’un parking… On n’y voit pas très clair. On demande au maire de Paris de nous éclairer ».Si pour l'aménagement de la partie à l'est de la voie de chemin de fer de la dalle de couverture du périphérique, la Ville de Paris a souhaité organiser une concertation avec les associations et les villes de Malakoff et de Vanves dans laquelle le 14ème arrondissement s'est largement impliqué grâce à la mise en place d'une certaine démocratie participative, il n'en a pas été de même pour l'aménagement de la porte Brancion pour plusieurs raisons :  l'espace est plus réduit, il n'y a que peu d'habitants de la ville de Paris qui auraient bénéficié de cet aménagement, le 15ème arrondissement ne semblant pas avoir, alors, de pratique de démocratie participative et trouvant sans doute peu d'intérêt à l'aménagement de cette porte. La Mairie de Paris a même proposé d’installer un dépôt de voirie à la place du petit parking, ce qui  a été bien sûr, refusé par le maire de Vanves. Comme équipement valorisant, il y a  mieux !

    Pourtant, pour Vanves, cette porte Brancion est l’une des deux entrées de ville principale à partir de Paris qu’elle a ré-aménagée de son côté. Des vanvéens la traversent tous les jours pour se rendre à leur travail et en revenir. Ils croisent d'ailleurs des parisiens qui font le trajet en sens inverse. Pourtant la traversée de ce lieu est très dangereuse mais à pied il n'y a pas d'autre choix. La chaussée et la voirie laisse à désirer avec encore de vieux pavés tout abîmé. Est-ce que l’initiative de la Maire de Paris va relancer ce projet de requalification ? Est-ce que le maire de Vanves, déjà échaudé va réagir et répondre à cette nouvelle initiative ?  Voilà des questions intéressantes à poser en cette période où tous nos élus ont pour préoccupation, notamment, le développement du Grand Paris.