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Aménagement local - Page 32

  • LE PLATEAU DE VANVES : PRES D’UN QUART DE SIECLE POUR AMENAGER CE QUARTIER

    Comme par hasard, Vanves Infos consacre un dossier sur son quartier du Plateau à un moment où il a été sous le feu de l’actualité durant le dernier trimestre de l’année 2015 entre l’annonce de l’installation d’une station GNV finalement abandonné et la création d’une association d’habitants « Agir pour le Plateau ». Occasion  de rappeler, pour l’équipe municipale,  ce qui a été fait, ce qui est en train d’être réalisé et ce qui est projeté.  C’est pour cette raison, que le Blog va contribuer à ce dossier en rappelant l’histoire de l’aménagement de ce Plateau, quelque peu oubliée ou occultée dans ce dossier.

    Lorsque le conseil municipal décida le 16 Septembre 1960, de lancer la rénovation de ce quartier de Vanves enserré entre le parc des expositions, le Périph,  la voie SNCF Paris Montparnasse, et les quartiers pavillonnaires toujours existants,  la situation était dantesque : rues étroites aux pavés défoncés et inégaux, carrefours inadaptés, 1097 logements délabrés ou dégradés (sur 1200), dans des immeubles d’un ou trois étages  avec WC sur le palier ou au fond de la cour, parfois sans gaz de ville, ni raccordement à l’égout… dans lesquels vivaient 1105 foyers (3000 personnes) , personnes âgées ou ménages sans enfants à cause de la modicité des loyers…malgré tout attachés à ce quartier (photo de bâtiments rue Louis Vicat). René Plazanet (1947-65) était alors le maire de Vanves lorsque fut lancée cette opération d’aménagement, mais ce fut son successeur, André Roche (1965-1980) qui a été la cheville ouvriére de cette mutation, conclue par Gérard Orillard (1980-1991) et aidé par Roger Aveneau conseiller général (1980-98) qui s’occupa tout particulièrement du relogement des habitants

    Le mérite de ces élus est d’avoir clairement exprimé leur volonté de piloter eux même cette opération autour d’un schéma directeur afin d’éviter la spéculation immobilière, de créer une cité dortoir ou un quartier résidentiel de haut standing. Ils arrêtèrent son périmètre,  14 à 15 ha concernant près de 500 îlots, choisirent le 30 Mars 1962 l’opérateur, la SEMICLE, société d’économie mixte créé en 1954 pour la construction ou la rénovation de logements économiques avec laquelle ils signèrent une convention le 18 Janvier 1963. Elle était chargée d’acheter les terrains, d’indemniser prés de 500 propriétaires expropriés dont 20 seulement entrainèrent jusqu’à une procédure judiciaire, de démolir et mettre en état les terrains, vendre leurs droits fonciers, arrêter le programme général de constructions et d’équipements collectifs. Afin de faciliter son démarrage, cette opération fut divisée en deux ZAC,  dont la première créée le 16 Juillet 1970 fut entièrement destinée au logement  majoritairement locatif pour reloger tous ses habitants, et réalisée entre 1972 et 1978 sur 2,9 ha. Une véritable opération tiroir, puisque le premier permis de construire fut demandé en Novembre 1969 et les expropriations prirent fin qu’en décembre 1972 lorsque les premières habitations HLM des rues J.Jaurés et Châtillon étaient terminées, et que les premiers logements en accession à la propriété étaient bien avancées (700 logements dont la moitié en locatifs), avec notamment le foyer Danton.    

    La seconde ZAC qui s’étendait sur 10 ha, créée le 21 Mai 1974  fit l’objet d’un concours d’architecte entre Janvier et Novembre 1973  remporté par M.Prieur. Le parti retenu a été de se protéger du Périph avec des bureaux et des parkings, en fermant l’opération au nord, et en l’ouvrant au sud pour assurer une continuité avec les autres quartiers, avec une grande voie piétonne (Auguste Comte). Elle a rencontrée quelques difficultés car il fallait libérer de grandes surfaces pour accueillir l’ensemble des équipements prévus pour accompagner cette opération d’aménagement : un groupe scolaire Max Fourestier, créateur des classes de Neige et du mi-temps pédagogique qui était présent lors de son inauguration en février 1983,  des  crèches dont celle du Plateau mais aussi celle maintenant installée dans l’îlot du métro, au rez de chaussée d’Audiens, un  centre commercial avec une grande surface Champion (SuperMarket maintenant) et des magasins, un hôtel Mercure de 400 chambres avec son atrium qui était le premier du genre en France à cette époque, une résidence dite des Célibataires, des  bureaux sur 24 000 m2, un gymnase baptisé du nom de son constructeur par les socialistes lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001), les centristes ayant été tenté de le baptiser Gymnase de l’Europe, un local pour l’antenne de la police municipale devenu aujourd’hui l’espace Giner, après moultes utilisations diverses et variées….  et des logements (1850 dont 750 locatifs)  pour accueillir les habitants expropriés. C’est l’une des raisons pour laquelle le Maire demanda à la SEMICLE de transformer en HLM la résidence « Alsace-Lorraine » prévu initialement pour des logements en accession.

    Si la 1ére ZAC s’acheva en 1978, la seconde le fut en 1984 après quelques tumultes sur lesquels reviendra demain le Blog. Ainsi prés de 2218 logements ont été construits dont 1002 sociaux avec de nouveaux équipements sur 6600 m2 dont certains ont été remis gracieusement à la commune (groupe scolaire).  Le point d’orgue du réaménagement de ce quartier fut la construction de la nouvelle église Saint François d’Assise tout en brique lancée lors de la conclusion définitive de ces deux ZAC. Elle remplaçait une ancienne chapelle dont l’état de dégradation la rendait dangereuse qui avait marqué la vie de l’ancien Plateau  … A SUIVRE

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 1 - PORTE BRIANCON : LE MAIRE DE VANVES SE RENIE T-IL ?

    Deux délibérations, inscrites ce soir au Conseil Municipal risquent de susciter des débats et des polémiques : l’installation d’une station GNV par le SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) rue Louis Vicat. Ainsi La ville doit transféré au SIGEIF sa compétence en matière d’infrastructure de recharge de véhicule au gaz afin de lui permettre d’installer cette station  publique de GNV (gaz Naturel Véhicule) rue Louis Vicat contestée par certains riverains. 

     « Pourquoi lemaire de Vanves, vice président du SIGEIF cède t-il un terrain pour le besoin exclusif de la ville de Paris et pour servir la politique zéro-diesel de madame Hidalgo qui va augmenter le nombre de bennes au gaz qui traverseront notre commune ? A l'heure où des questions se posent sur la sécurité des sites classés pour l'environnement suite à l'acte terroriste de Saint-Quentin-Fallavier, M Gauducheau donne son autorisation à l'implantation d'un site classée non surveillé (c'est ce que prévoit le SIGEIF) en plein coeur d'une zone urbaine distribuant un explosif puissant : le gaz naturel » s’étonnait une riveraine.  Et sur un terrain réservé aux jeunes avec le kate-park inauguré à la veille des élections électorales de Mars 2008 en même temps de l’espace Sébastien Giner alors destiné aux jeunes. L’argument suprême est qu’il ne serait plus aux normes, comme les arbres qui sont malades, avant de les supprimer. Cette décision est d’autant plus étonnante que Vanves est à l’origine finalement du blocage du projet de requalification de la porte Briançon inscrite dans le fameux accord de coopération Ville de Paris – Ville de Vanves et signé lorsque Bertrand Delanoë en était maire de Paris. Ce dernier, au fil du temps,  voulait finalement installer un dépôt de voirie de la ville de Paris entre les deux bretelles du Périph Est face au Skate Park. Ce qu’avait refusé, à juste raison, le maire de Vanves pour des raisons  d’esthétique urbain et d’environnement. D'autant plus que B.Delanoë prévoyait dans le prolongement de la couverture du Périph à Malakoff,  un hôtel circulaire sur le Périph. Ainsi ce qu’il n’a pas permis au maire Delanoë, maintenant il le facilite pour la maire Hidalgo, avec une station GNV qui va provoquer des embouteillages monstres rue Louis Vicat à cause de la noria de camions poubelles

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 2 - LA BIBLIOTHEQUE DU FUTUR : LE MAIRE TIENDRA T-IL PROMESSE ?

    La ville doit passer un contrat  avec Seine Ouest Aménagement concernant les bâtiments et les terrains à l’angle des rues G.Mocquet et M.Besseyre occupé auparavant par le conservatoire de musique : Il s’agit du petit pavillon face à la mairie et du bâtiment derrière le long de la rue Guy Mocquet. Il s’agit bien sûr d’y faire une opération d’aménagement. Mais laquelle, d’autant plus que la ville a préempté un terrain à mitoyen… à dessein.

    Car durant la campagne pour les Municipales de 2014, il avait dévoilé ses intentions lors d’une réunion publique le 13  Mars 2014 au club Murillo : Implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il expliquait alors que l’un des objectifs de cette prochaine mandature consistait à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnue, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France, comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » avait il expliqué en annonçant qu’il avait l’intention de travailler sur la bibliothèque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Va-t-il tenir promesse ou susciter une nouvelle opération immobilière dans ce site résidentiel comme il le laisse faire dans d’autres secteurs de  la ville à l’emplacement de magnifiques pavillons, car comme il l’explique, il ne peut pas  intervenir  dans des affaires privées et tant que le PLU est respecté. Là, il en a l'occasion sur des terrains appartenant à la ville.