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Aménagement local - Page 32

  • LE REAMENAGEMENT « SOFT » DE LA RUE JEAN BLEUZEN A VANVES : UN PROJET QUI MANQUE D’AMBITION

    A l’occasion du Conseil municipal du 27 septembre dernier, le groupe PS a interrogé  le maire sur « un projet de réaménagement de la rue Jean Bleuzen qui aurait été soumis au Conseil de quartier et au CESEV (Conseil Economique, Social et Environnemental de Vanves). Un tel projet, sur un des axes principaux à fort trafic de notre commune, nous paraît très judicieux et nous apprécions également le fait que de telles réflexions soient soumises aux instances participatives de Vanves. A titre d’information du Conseil municipal, nous souhaiterions connaître la nature de ce réaménagement, les prévisions calendaires de réalisation ainsi que son coût, ainsi que le processus de concertation et de décision en cours et savoir si les riverains, directement concernés et impactés, seront également associés à la réflexion sur ces aménagements » a demandé Valérie Mathey (PS). .

    La réponse de la municipalité est intéressante et édifiante : « Afin d’améliorer la sécurité des piétons et ralentir la vitesse de circulation sur la rue Jean Bleuzen, la Commune de Vanves a sollicité GPSO il y a environ un an pour la réalisation d’une étude destinée à faire le bilan des dispositifs en place et proposer d’éventuelles modifications avec comme priorité de sécuriser les traversées piétonnes aux endroits les plus sensibles. Ce thème a fait l’objet d’une présentation aux membres du Conseil de quartier et du CESEV au titre de la commission espaces publics. Cependant, certains membres du CESEV ont considéré que le projet proposé par la Ville et GPSO ne leur convenait pas et ont décidé, de leur propre initiative, de travailler directement sur un autre projet, sans que cela soit l’objet de leur mission » a-t-il été expliqué. Les membres de cette commission du CESEV ont été bien saisis officiellement de cette question, avec l’aval du président du CESEV donc de la municipalité, contrairement à ce qui a été expliqué. « Ce sujet a été proposé par la municipalité à la réflexion de la commission dès sa création » était il même précisé.Des informations  récentes tendent à prouver que les membres du CESEV ont actuellement plutôt du mal à choisir librement justement le théme de leurs saisines sans avoir le feu vert des hautes autorités de la ville et du CESEV.

    Mais ce sont plutôt certaines propositions des membres de cette commission du CESEV qui n’ont pas plu car elles  prévoyaient notamment, comme il a été précisé :  La mise en sens unique d’une partie de la rue Jean Bleuzen dans le sens Paris / banlieue, entre la rue Gambetta et le carrefour de l’Insurrection. L’inversion du sens de circulation des rues Barbès entre l’avenue Marcel Martinie et la rue Jean Bleuzen, ainsi que l’inversion de la rue Danton et de l’avenue de Verdun. L’aménagement de deux bandes cyclables sur la section en sens unique de la rue Jean Bleuzen. La limitation de la vitesse à 30 km/h avec réalisation d’un plateau surélevé entre le square du 11 novembre et la rue Jean Jaurès. Et enfin la réalisation d’une traversée piétonne au droit du restaurent Mac Donald. « Plusieurs de ces propositions n’ont pas été retenues et les motifs en ont été exposés aux initiateurs de ce projet par la commune. En effet, les techniciens de GPSO ont clairement mis en lumière les effets très négatifs du report des flux de circulation dans d’autres voies secondaires avec un report de risques pour les piétons à des endroits particulièrement sensibles.  D’après les comptages réalisés par GPSO, le trafic moyen quotidien sur le rue Jean Bleuzen est de 10 000 véhicules répartis de manière équivalente dans chaque sens de circulation. Les reports de flux avancés dans l’étude du CESEV reste très hypothétique ; la rue Gambetta aurait ainsi pu voir sa circulation sensiblement augmenter car constituant la seule voie d’accès à la section en double sens de la rue Jean Bleuzen ». 

    « Le projet finalement retenu consistera essentiellement en plusieurs points : la suppression du passage piéton devant l’entrée charretière de France 3, considéré comme dangereux du fait du passage fréquent de véhicules et poids lourds de livraison à proximité. La surélévation des passages piétons devant le square Marceau et la société Audiens afin d’accroître la sécurité aux abords des quatre écoles (maternelle et élémentaire Marceau, maternelle et élémentaire Gambetta) et du métro (été 2017). La création d’un passage piéton devant le Mac Donald, toujours dans un souci de sécurisation, en particulier en entrée de ville, à proximité directe du boulevard périphérique, où la circulation est dense et rapide. Cette action reprend l’une des propositions faite par les membres du CESEV. Enfin, la création de six places de stationnement aux abords du magasin Picard, de la résidence étudiante Nexity et de la Grand Pharmacie Bleuzen ». Le coût total du projet est de 77 000 Euros TTC (la reprise de l’assainissement due à la création des passages surélevés augmente le coût du projet). Ce projet a déjà fait l’objet  d’une présentation en réunion publique de quartier le lundi 23 mai 2016.  Le démarrage des  travaux est prévu début novembre. Les dernières interventions auront lieu à l’été 2017.

  • PLATEAU DE VANVES : DIAGNOSTIC ET PRECONISATIONS POUR UNE RECONQUETE

    Le temps fort de la réunion publique  du quartier Plateau lundi dernier à l’école Marceau, a été la présentation du diagnostic et des préconisations par un bureau d’études spécialisés : « Cette ZAC a été créée dans les années 70. J’avais demandé que l’on clarifie les espaces publics et privés pour savoir où on en était dans les domaines publics et  privés. Des interventions ont été prévues sur des travaux d’étanchéité entre GPSO  et les propriétaires privés. La ville a demandé un diagnostic et  les habitants ont été interrogés. Et ce sont les résultats de cette étude qui vous sont présentés ce soir » a indiqué Bernard Gauducheau maire de Vanves

    Ce bureau d’études qui a observé les usages du site, a divisé en 4 secteurs tout la zone : Place des Provinces, Square des droits de l’enfant, place du 19 Mars et Fun Park. Il a réalisé son diagnostic en Mars/avril 2016 avec visites sur places, rencontre des usagers,  et en menant 24 entretiens individuels avec l’envoi d’un avis de consultation à 2600 foyers auxquels ont 82 d’entre eux avec les conseils syndicaux. « On a un sentiment positif sur le Plateau. Ses habitants sont satisfaits, mais les dégradations sont mal vécues : manque d’espaces verts, encrassement général du site, dépôts sauvages d’ordures notamment rue Louis Vicat, nuisances sonores particulièrement gênantes rue Auguste Comte, sentiment d’insécurité surtout du côté de l’allée des Carrières, zone commerciale pau accueillante avec un manque d’offres commerciales » ont indiqué les représentants dece bureau d’études en précisant que pour chaque désordre constaté, une fiche signalétique a été réalisé avec présentation de ce désordre  techniques et propositions pour le résorber

    Pour les désordres, ils sont récurrents à des degrés divers selon les secteurs : enrobé dégradé, stagnation d’eaux, escaliers  et espaces verts dégradés. 37 ont été relevés place des provinces et autour avec un net défaut de propreté,  un centre commercial particulièrement sombre. Une trentaine ont été relevés  autour du square des Droits de l’enfant avec dégradations des jeux d’enfants dans le jardin face à l’école, nuisances sonores dans la rue A.Comte à cause de regroupements de jeunes et de circulation de deux roues. 18 désordres ont été constatés  dans et autour de la place du 19 Mars, avec des dépôts d’ordures savages sous le porche donnant rue Louis Vicat. Enfin, moins de désordres ont été constatés au Fun Park en dehors de clôtures usées et de synthétique abimé, d’un affaissement et de nuisances dues au Périph et à la voie ferrée ?

    91 désordres techniques ont fait l’objet d’une fiche technique  permettant de proposer des remèdes : D’une manière générale,  il faudra décrasser 23 000 m2 de surfaces, refaire complétement l’éclairage public et  la signalétique, l’assainissement et la mise en accessibilité pour les PMR,  installer  des caméras de vidéosurveillance. 5 lieux ont été désigné comme prioritaires : La place des Provinces pour son manque d’accessibilité, la galerie commerçante qu’il faut réanimer,  l’allée des carrières et  la place des droits de l’enfant devant l’école Max Fourestier à cause de l’insécurité et des nuisances sonores, la contre allée Louis Vicat à cause des dégradations et des dépôts sauvages.

    Ainsi ce bureau d’études propose de modifier l’espace végétal du jardin devant l’école Max fourestier pour éviter les rassemblements et l’installation d’une caméra de vidéosurveillance, tout en diversifiant les jeux. Pour la place des Provinces, il s’agit de « ramener la vie »  en réorganisant  les espaces, en abaissant le végétal, en créant un terrain de pétanque. Il préconise pour la galerie marchande de la ré-illuminer du plafond pour avoir une lumière zénitale venant du jardin au dessus, ou en créant un plafond de leds. Pour la contre allée Louis Vicat, des solutions pourraient être trouvées avec des barrières métalliques.

    Le coût total des travaux  s’éléverait à 1,7 M€ au minimum. « Vous avez fait un excellent travail sur ce qu’il fallait faire. Il y a des choses à affiner. Nous avons mobilisé 1 M€ grâce à GPSO et nous avons prévu d’étaler sur 3 peut être plus (4 ans) les travaux, et de choisir d’intervenir sur les secteurs les plus urgents » a déclaré Bernard Gauducheau  avant d’échanger avec les auteurs de cet étude et les vanvéens présents

  • VANVES ET LA FOIRE DE PARIS : UNE HISTOIRE LIEE GRACE AU PALAIS SUD

    La Foire de Paris ouvrira ses portes demain jusqu’au 8 Mai 2016 pour sa 112éme édition, mais depuis 91 ans dans ce parc des expositions de la porte de Versailles. Occasion de rappeler tout d’abord qu’à l’emplacement du Palais Sud qui fait l’objet de travaux très importants actuellement pour aménager le Paris Center Convention, c’étaient des carrières dont il reste une image avec la fresque dans la salle Henri Darien de l’hôtel de ville de Vanves et le nom  de la rue  du Moulin qui les bordait à l’époque.

    Lorsque le Comité des Expositions de Paris  décide de lui donner un lieu fixe en 1921, elle retient ce lieu à la limite de Paris, Issy les Moulineaux, Vanves et plus particulièrement cet emplacement occupé aujourd’hui par ce palais Sud avec les halls 3 et 4 dans son prolongement. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de poudrières. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’y tenait pour la première fois en 1924. Elle était constituée de stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sien plus haut que tous les autres » raconte un historien de la Foire de Paris. Par la suite, l’accueil du concours Lépine en 1929 permettra véritablement de lancer ce grand rendez-vous parisien de printemps. L’entrée monumentale a été construite en 1937 par Louis Hyppolite Boileau et Léon Azéma à la porte de Versailles    

    Edifié pour accueillir la Foire de Paris, ce parc des expositions après la seconde guerre mondiale qui le vit occupé par les militaires, a commencé à accueillir d’autres salons, du cycle, du poids lourds, du cuir, le concours général qui sera inclut  dans le salon de l’agriculture à partir de 1964, le salon de l’automobile dés 1962 avec pour vedette la 406 Peugeot avec deux cabriolets 4 places,  la DS 19 de Citroen… La multiplication de ces salons a conduit la société d’exploitation du Parc des Expositions créée en 1921 pour gérer ce site, à construire ce nouveau hall (n°1)  monumental d’une grandeur exceptionnelle avec une partie centrale de 26 m de haut, 144 m de long et 70 m de large sans point porteur - une prouesse à  l'époque -  sur ce terrain acquis dés 1928. Le Palais Sud de 72 000 m2 a été édifié à la fin des années 60  sur les plans des architectes Gravereaux et Thin reconnus pour leur appartenance au mouvement moderne, pour ouvrir en 1970.

    45 ans plus tard, Viparis (créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ile de France avec Unibail-Ramco) qui gère ce pac des expositions lui redonne vie grâce à ce projet de Paris Convention Center sur les plans des architectes Valode & Pistre  dont souhaite profiter Vanves comme ne l’a pas caché son maire, tout au moins ses retombées. Ce qui explique notamment tous ces projets de résidences hôtelières et d’hôtels  qui continuent de voir le jour dans et autour de notre commune, avec par exemple le projet d’extension d’Ibis Budget (dans les locaux d’Albert Gazier à défaut de pouvoir ajouter un étage), une résidence hôtelière à l’angle des  rues Henri Martin et Marcel Yoll… avec les projets de deux hôtels à l’emplacement des halls 6 et 8 le long de l’avenue de la porte de la Plaine et d’un autre en bas de la rue du 4 Septembre.