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  • VANVESDANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DEPARTEMENTALES : 5 BINOMES POUR 2 FAUTEUILS LIBRES

    C’éait le titre du Parisien de Mardi dernier qui, dans sa série consacrée aux élections départementales dans les Hauts de Seine s’intéressait au canton de Clamart-Vanves. En faisant trois constats :  les deux sortants se représentent pas, les maires des deux villes figurent à des position éligible la liste de V.Pécresse (Libres), président sortant, et donc deux adjoints au maire (Sandrine Bourg et Coscas postulent  pour la majorité départementale LR/UDI en affirmant qu’ils sont « les seuls candidats élus dans les majorités des deux villes, ce qui est un atout pour travailler avec le département».

    Ensuite le Parisien s’intéresse à deux tandems : Le premier, Sonia Damlamian et Martin Garagnon (LREM) revendiquent avec force leur étiquette- « Nous portons cette bannière pour affirmer notre soutien à l’action du gouvernement » qui n’est pas plus tendre avec les écologistes : « Leur ligne sur le canton, c’est celle de Julien Bayou aux régionales, c’est la ligne qui divise », estime-t-il en visant le binome EELV, Adeline Beving et David Huynh affirmant « Il y a sur le canton une très forte aspiration sur les questions liées à l’écologie ».

     

    REGIONALES : ENTRE EN  CAMPAGNE

    Le coup d’envoi de la campagne régionale comme départementale s’’est traduite à Vanves, comme ailleurs, par l’apparition de ces panneaux électoraux installés depuis une dizaine de jours, où les premières affiches des candidats ont été collées depuis lundi, en dehors des tractages sur la voie publique qui sesont multipliés. Si l’épidémie a depuis reflué, c’est bien une campagne sous contraintes qui a débuté. Les candidats ne peuvent organiser de réunion rassemblant plus de 50 personnes. Les opérations de porte-à-porte et les meetings organisés dans le respect des jauges (35 % puis 65 % à partir du 9 juin) sont en revanche autorisés. Mais la principale difficulté est de trouver des assesseurs pour tenir les bureaux les 20 et 27 Juin, à Vanves comme ailleurs, car des responsables de campagnes à Vanves se sont vus répondre par des militants ou supporters « Vous pouvez compter sur moi  à la Présidentielle ! ». Beaucoup ont la tête ailleurs, et l’abstention risque d’être forte : 15,6% de participation à la législative partielle de Dimanche dernier à Paris, ce qui pourrai poser des questions de légitimité pour les 1 758 conseillers régionaux et 4 056 conseillers départementaux à élire, ce qui s’est passé devant le juge administratif après les municipales. D’autant plus que ces conseillers départementaux et régionaux vont être élus pour plus longtemps que d'habitude,  pour une durée de… sept ans au lieu de six. Afin de ne pas perturber la campagne présidentielle qui aura lieu en 2027. La prochaine échéance pour les élections départementales et régionales a donc été fixée en mars 2028.

  • LES OBJECTIFS DE LA VILLE DE VANVES POUR SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL

    La dernière newsletters du Challenge Club de Vanves a publié une interview très intéressante de Christine Vlavianos, sa fondatrice qui explique n’avoir pas véritablement ressenti de changement sur plan de sa démarche : «Voilà 10 ans j’étais alors animée d’un profond désir de me mettre au service des entrepreneurs et de les accompagner dans toutes les étapes de la vie de leur entreprise. Je voulais rompre la solitude de ceux qui choisissent un métier souvent difficile et incertain…. Aujourd’hui, devenue Adjointe au Maire de Vanves, chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Vie Economique et de l’Emploi, mes motivations n’ont pas changé. Je reste plus que jamais au service des entrepreneurs, commerçants et artisans. Sauf que, désormais, ma fonction s’étend à l’échelle de ma ville mais également du territoire en tant que Conseillère Territoriale de Grand Paris Seine Ouest. En ces temps difficiles que nous traversons, j’ai conscience de l’ampleur de la tâche qui m’incombe mais je suis heureuse de poursuivre mon rôle d’accompagnatrice, en particulier de tous ceux qui sont fortement touchés par la crise».

     Occasion de rappeler que son premier objectif est la relance des activités économiques après cette crise sans précédent avec quelques projets dont elle avait donné un avant goût lors du conseil municipal du 12 Février 2021 où les maires ajoints avaient dnné une dée des nouveaux projets pour la ville pour la mandature et pour 2021 présentés dans Vanves Le Mag de Mai 2021 :

    Toutd abord encourager la création de nouveaux commerces grâce notamment aux boutiques éphémères, la mise en place d’une plateforme réservée aux commerces de proximité (petits commerces.fr) «afin de familiariser au digital nos commerçants/artisans et de les aider à intensifier leur visibilité sur le Web et les réseaux sociaux». La rénovation du marché couvert qui est un des projets-phares de la mandature fait actuellement l’objet d’une étude prospective. Elle prévoit un partenariat entre le pôle hôtelier de la Porte de la Plaine et les commerçants, d’un marché bio et un partenariat avec la ferme urbaine du Parc des Expos. Une enquête devrait être réalisée auprés des vanvéens sur leurs modes de consommations et leurs attentes terne de commerce local

    Ensuite pour les entreprises, la ville souhaite «développer le parrainage d’entreprises et créer un cercle vertueux commerçants/entreprises afin de créer une synergie entre tous les acteurs économiques de notre ville, avec la création de nouveaux espaces co-working. Enfin, l’emploi pour lequel elle prévoit d’organiser sous forme d’un webinaire, avec Pôle Emploi et SOEE, un Forum de l’Emploi  suivi d’un job dating en présence d’une sélection d’entreprises.

  • RECOURS GRACIEUX D’AGIR POUR LE PLATEAU CONTRE LA DECISION DE GPSO D’APPROUVER UNE MODIFICATION DU PLU DE VANVES

    Un recours gracieux a été envoyé au président de GPSO contre la délibération du 31 Mars 2021 du Conseil Territorial portant sur l’approbation de la modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme  (PLU) de la commune de Vanves, soutenu par le Collectif 4 Septembre qui a déposé un recours similaire. Cette modification permet la construction d’une tour hôtel sur un terrain du parc des expositions face à l’hôtel Mercure ans un quartier résidentiel et pavillonnaire. Agir pour le Plateau lui demande de la faire retirer ou abroger par le Conseil Territorial.

    Dans son courrier argumenté, cette association retient plusieurs éléments qu’elle a déjà défendu dans plusieurs courriers ou intervention concernant plusieurs éléments :

    -Tout d’abord sur les conditions du déroulement de l’enquête publique « qui n’était qu’une mise en scène de démocratie pour un projet déjà décidé ». Si le commissaire enquêteur considérait que « cette modification devait permettre la réalisation d’un projet d’hôtel répondant à des objectifs d’intérêt général », pour l’association « elle répond aux intérêts particuliers de VIPARIS, maître d’ouvrage du projet de l’hôtel en tant que titulaire du contrat »… La dérogation de hauteur à 35 m recommandée par le commissaire-enquêteur, contraire « aux lignes directrices » du PLU de Vanves qui a institué des hauteurs maximales par secteurs, « a toujours pour uniques objet et effet de satisfaire les objectifs de rentabilité de VIPARIS ». Elle laisse entendre que cette modification des hauteurs dans ce secteur (UF) comporte le risque de voir s’édifier d’autres bâtiments du même type en s’exonérant des mesures de protections comme l’obligation de demander l’avis de l’architecte des bâtiments de France (ABF) puisque « l’emplacement de cet hôtel, hors norme en hauteur, est précisément situé dans le périmètre de protection du patrimoine historique que constitue le Lycée Michelet. Ainsi le Service métropolitain de l’architecture et du patrimoine des Hauts-de-Seine (S.M.A.P. 92) n’a-t-il pas été saisi et le commissaire-enquêteur reste fort discret à ce sujet. Ce qui ne l’a pas d’émettre un avis favorable alors que la majorité des contributions  (25 personnes pendant les quatre permanences, 4 observations déposées dans le registre, 8 courriers adressés et 4 rendez-vous téléphoniques)  des avis défavorables ».

    -Ensuite Agir pour le Plateau reléve l’inadaptation du projet dans la démarche écologique actuelle : «Alors que le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, a été voté par l'Assemblée nationale le 4 mai dernier, force est de constater que cette modification va à l’encontre de certains de ses articles ou de son esprit et de la volonté des habitants de ce quartier qui souhaitent s’engager dans la transition vers une société plus respectueuse de la nature et des équilibres naturels »  explique-t-elle en relevant plusieurs éléments :   l’abattage d’arbres dans un secteur qui en manque cruellement, va à l’encontre du verdissement de l’économie (Titre II, Chapitre 1er), de la protection des écosystèmes et de la diversité biologique (Titre II, Chapitre III) et de la lutte contre l’artificialisation des sols en adaptant les règles d’urbanisme (Titre II, Chapitre III). La réduction, la limitation des places de stationnement et la mauvaise organisation des parkings vont à l’encontre de l’amélioration du transport routier de marchandises et de la réduction des émissions (Titre IV, Chapitre III). Le terrain qui doit accueillir l’hôtel de VIPARIS, considéré comme un secteur à risque majeur en raison de la présence d’anciennes carrières d’argile ce qui est contradictoire avec un immeuble de grande hauteur générant de fortes pressions au sol est en contradiction avec l’adaptation des territoires aux effets du dérèglement climatique (Titre IV, Chapitre V).

    - Enfin, elle considère que telle que la délibération a été présentée par le rapporteur, les conseillers territoriaux n’ont pu pas tiré les conséquences qui s’évinçaient des manifestes erreurs d’appréciation commises par le commissaire-enquêteur et des irrégularités de l’enquête publique sur lesquelles il a fondé sa conclusion motivée et ont, de ce fait, dénaturé les pièces du dossier.

    Elle termine en faisant un bref historique des contraintes d’urbanisme à respecter pour ce quartier dénommé  Le Plateau de Vanves et notamment rappelle  ce recours contre l’immeuble à l’angle de la rue Jean J.Jaurés et l’avenue Pasteur donnant sur le carrefour Albert Legris : Il avait abouti à l’annulation de son permis de construire par le Conseil d’Etat en 1988, à cause d’un dépassement de la SHON résiduelle par la surface autorisée par le permis de construire. Aucune construction n’a été réalisée dans ce quartier depuis l’arrêt du Conseil d’État, mais la politique retenue par les municipalités successives était de stabiliser ces hauteurs à un niveau raisonnable de 18 mètre.  «Le rétablissement d’une hauteur à 37 m, voire à 35 m comme le recommande le commissaire-enquêteur, est une flagrante remise en cause de cette politique en vue de favoriser les intérêts de VIPARIS. La municipalité en a tellement conscience qu’elle est amenée à publier dans ses derniers magazines municipaux un croquis du plan de la commune qui fait abstraction de la réalité : la sur-densification de ces deux secteurs transformés en zones de jeux allant même jusqu’à le mettre en en-tête de son site internet !!! » conclut elle