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  • VOILA 40 ANS A VANVES, UN CERTAIN 10 MAI 1981 VU SURTOUT PAR LA GAUCHE

    Après l’année « De Gaulle », l’année « François Mitterrand ». Les commémorations ont commencé avec les 25 ans de sa disparition le 8 Janvier dernier célébré à Jarnac par le président Macron. Aujourd’hui, est célébré le 40 anniversaire de son élection, le 10 mai 1981. Date à laquelle un socialiste a accédé pour la première fois à l’Élysée sous la Ve République. Devraient suivre le 50e anniversaire du Congrés d’Epinay qui s’est déroulé du 11 au 13 Juin 1971 où le futur président a pris la tête du parti à la Rose pour le conduire à la victoire 10 ans après, le 26 octobre, les 105 ans de la naissance de François Mitterrand. Et surtout, les 40 ans de l’abolition de la peine de mort, le 9 octobre 2021, avec pour témoin, son aedent défenseur de toujours, l’ancien président dministre de la Justice de l’époque Robert Badinter. 

    Il avait inauguré le square François Mitterrand un samedi pluvieux du 23 Novembre 1996 alors que Guy Janvier était maire de Vanves. Contrairement au square Marceau où les derniers gaullistes de Vanves se retrouvent chaque 9 Novembre et 18 Juin devant la plaque inaugurée en 1990, ce n’est pas le cas des derniers mitterrandiens vanvéens, sauf une fois pour le 30e anniversaire du 10 Mai 1981. Guy Janvier avait tenu le 10 Mai 2011, à déposer une gerbe devant la plaque se trouve juste en dessous du bureau du maire.  Ce jour là, certaines figures locales du PS d’alors, avaient confiés leurs souvenirs à l’auteur du Blog qui les rappelle, même si, pour certains, ils s‘en sont éloignés (du PS) rejoignant LREM. 

    «C’était l’annéede notre installation à Vanves. On était bien sûr super heureux et prêts à «changer la vie ». L’entrepreneur qui construisait notre maison avait une grosse cylindrée et l’avait laissé au garage, craignant qu’on lui confisque » se souvient Guy Janvier qui reste, en retraite, un militant de la lutte contre la pauvreté : «Je rêve qu’une gauche pragmatique et progressiste- qu’incarnaient si bien Michel Rocard et Jacques Delors – revienne au pouvoir en France et en Europe pour plus de justice et desolidarité. Beaucoup d’études montrent que les inégalités ont baisé pendant cette période. Il faut que la politique réponde à ces deuxdéfis : la pauvreté  le réchaiffement climatique »

    Antonio dos Santos, ex-directeur du Rosier Rouge et ex-tête de liste PS aux municipales de 2014 qui s’était marié juste un mois avant l’élection de Mitterrand, avait cru à un moment donné que c’était perdu comme beaucoup de français, en voyant se dessiner un crâne chauve puis le visage de François Mitterrand : « J’espérais un changement après avoir vu le Portugal se libérer de la dictature » confiait il. Josette Sala a entendu en même temps une clameur s’élever qui l’avait fait descendre dans la rue avec son mari. Claudine Charfe (FdeG) confiait que « le PC avait pris lors de ces élections là une claque ! On n’est pas descendu dans la rue. Mais on a bu le champagne ! » Jean Cyril Le Goff qui avait 11 ans s’était retrouvé sur les épaules de son père à la bastille.  Claire Papy (verts) se souvient être partie à la Bastille : « Tout était bloqué ! Mais c’était un moment de grande liesse. Il a plu et on a pris une douche bienfaisante ! »

    La ville était géreé  à l’époque, par une majorité RRR/UDF avec pour Maire Gérard Orillard,  Mitterrand avait obtenu la majorité avec 52,3% des voix contre 47,7% à VGE au second tour, ainsi qu’au 1er tour avec 27,3% des voix contre 25,1% à  VGE er 19,8% à Chirac. 40 ans après, beaucoup à droite, ont préféré oublier, ou alors se souviennent de cette élection comme d’une catastrophe,  encore que chez certains chiraquiens, ils n’étaient pas mécontent d’avoir faut chuter la maison Giscard. « On lui a fait payé son « oui mai » au référendum du Général en 1969 !» dit encore un gaulliste de vieille souche.  Quelques uns se souviennent d’une soirée mémorable du comité départementale du RPR des Hauts de Seine à la mairie d’Asnières pendant le débat TV VGE-Mitterrand sous la présidence de Charles Pasqua et Maurice Bokanowski, où ils avaient reçu quelques instructions. «Beaucoup pensaient qu’il ne resterait pas longtemps à l’Elysée, car on le disait condamné (par la maladie). Résultats : Il a fait deux mandats de 7 ans ! Comme quoi ! »

  • LES REPUBLICAINS EN VOIE D’ETRE DECONFINES A VANVES ET ET ISSY LES MOULINAUX PAR LES CENTRISTES

    La campagne de ces élections départementales à Vanves en est une preuve flagrante. Ne voilà t-il pas que le maire UDI de Vanves a accompagné le 1er tract des candidats Sandrine Bourg et Yves Coscas d’un petit mot de sa main dans l’enveloppe distribuée ces jours-ci dans les boites à lettre vanvéennes. Isabelle Debré n’a pas souvenir d’un tel soutien dans ses précédentes campagnes départementales, sans parler d’autres élections où les élus UDI vanvéens ont voté pour leur candidat plutôt que leur collègue maire adjointe de Vanves (aux sénatoriales).

    Il faut reconnaitre que pour l’instant les Républicains vivent des temps difficiles qu’a fait ressortir l’affaire Muselier en PACA à l’occasion des élections régionales. Un véritable feuilleton à la mode des tontons flingueurs. Certains vanvéens qui l’ont bien connu, se demandent comment Sophie Cluzel s’est embarquée dans cette affaire en se présentant aux régionales en PACA comme tête de liste LREM. Mais dans la circonscription de Vanves/Issy (10e des Hauts de Seine) la situation est identique depuis qu’Hibernatus a remporté son élection de deux voix face à son concurrent à la tête de la circonscription LR, qui a d’ailleurs déposé un recours.

    Depuis ces élections internes, deux poids lourds des Républicains de cette circonscription, ont annoncé avoir quitté un mouvement après prés de 50 de militantisme, puisqu’il s’était engagé à l’époque du RPR et de Jasques Chirac. Ils ont chacun écris un courrier à Christian Jacob, président des LR qui résume tout :

    « Qu’il est loin le sens de l’honneur.

    Qu’il est loin l’objectif de la grandeur de la France.

    Qu’il est loin le temps d’un mouvement tourné vers l’avenir.

    Qu’il est loin le temps des Jacques Chirac, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, …

    La politique de la critique systématique, la politique de la chaise vide (voir les récents votes au Parlement), la stratégie des vierges effarouchées ne sont pas dignes d’un grand mouvement qui se voudrait rassembleur pour diriger le pays au service de l’ensemble des citoyens.

    Et, pour rester au niveau plus local de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine, force est de constater que Les Républicains ont bradé les intérêts du mouvement au profit de l’UDI et accessoirement de LREM depuis 2017. Un silence complice en 2017 lors de la destitution de quatre adjoints LR au maire d’Issy-les-Moulineaux, une promotion de plusieurs LR « félons » et supplétifs de l’UDI lors de la constitution de la liste des municipales en 2020 à Issy-les-Moulineaux, une réduction à seulement deux élus LR « flexibles » à Vanves (dont la belle-fille du maire UDI).

    Pour les élections départementales de cette année, sur Issy-les-Moulineaux, c’est un UDI qui est investi pour succéder à un LR. Les Gaullistes détenaient ce mandat depuis 1967, date de création du département des Hauts-de-Seine. Et je ne m’appesantirai pas sur le profil des remplaçants qui, s’ils sont bien LR, ne sont pas à l’honneur du mouvement. Pour ne pas dire plus.

    Quant aux élections internes au mouvement, elles ont manqué de transparence, avec notamment un candidat au poste de délégué de circonscription dont l’épouse est salariée du mouvement au niveau départemental et qui a pu utiliser dans sa campagne le fichier des adhérents au détriment d’un concurrent.

    Celles et ceux qui trustent aujourd’hui les postes de responsables du mouvement au niveau local, qui trustent les postes d’adjoints aux maires des deux communes sont principalement intéressés par le montant des indemnités à percevoir à titre personnel, mais aucunement par le noble service dû aux citoyens.

    Dès lors, il ne fait pas s’étonner de la chute particulièrement sensible du nombre des adhérents sur les deux communes en l’absence de toute communication depuis deux ans, mais dans un contexte de petites combines entre copains et coquins.

    Il est essentiel que le Mouvement se ressaisisse, redevienne force de proposition, rassemble largement».

  • 8 MAI 2021 : LE HEROS MECONNU DE LA RESISTANCE A VANVES : LOUIS CHEVALIER

    A l’occasion du 76e anniversaire de la victoire du 8 Mai 1945, une cérémonie simple et restreinte se déroulera ce matin devant le monument aux morts pour rendre hommage à tous ces combattants et résistants dont certaines rues et places sans oublier des plaques commémoratives rappellent  le nom. Occasion de rappeler les faits de résistance de l’un d’entre eux : Louis Chevalier, 32 ans, lieutenant FFI, fait parti de ses héros discret de la dernière guerre qui a pris une partt active à la Résistance, dont la famille défend la mémoire, comme c’est le cas pour son fils qui ne l’a jamais connu, car il est décédé dans un accident survenu quelques jours après son baptême, et auprés duquel le Blog Vanves Au Quotidien, avec la section UNC de Vanves ont recueillis le témoignage. Il était issu d’une famille de militaire car son pére breton était un marin, notamment sur le cuirassé le Charlemagne sur lequel il a fait les Dardanelles,

    A la fin de la guerre 39-45, ses supérieurs avaient salué ses qualités depuis l’insurrection et pendant la clandestinité, en ayant pris part à la formation de groupes armés dont il était le responsable militaire. Il a été ré-intégré le 26 décembre 1945 dans la gendarmerie dont il avait été révoquée le 11 Novembre 1940, après avoir enfreint les ordres du général Dantz pour « abandon de poste en temps de guerre ».  Il ne voulait pas être sous le commandement allemand. Ses supérieurs avaient considéré que cette faute commise en 1940 avait été largement racheté par sa conduite dans la Résistance

    Il a essayé de travailler dans une usine, comme manœuvre pour nourrir sa famille, en prenant des responsabilités syndicales, et dans des mouvements le FTPF et le Front National qui n’avait rien à voir avec le parti politique de JM Le Pen. Il avait été fondé par des communistes en 1941 pour rassembler des patriotes et coiffer la résistance intérieure présidé alors par A.Pellegeay, premier maire de Vanves après la libération, pour le secteur de Vanves/Issy.

    Au début de la guerre, il était poursuivi par les SS et la gestapo, ayant participé à divers sabotages, distribution de tracts de propagande anti-allemand, des attaques de camions, ainsi que des sites,  l’ile Saint Germain à Issy les Moulineaux, comme l’intendance militaire à Vanves. Durant l’occupation, il a été lieutenant commandant de ses forces de résistances de 1942 jusqu’à l’insurrection d’Août 1944, en s’étant engagé dans les FFI, en concentrant son action sur Vanves. 

    Il s’est notamment occupé activement du ravitaillement de la population en allant s’approvisionner dans des fermes yvelinoises du côté de Maulle, et de l’organisation militaire des compagnies FFI pour le bas de Vanves. Il a notamment commandé la 5e compagnie FTPF du secteur de Vanves où il a prouvé ses qualités de chef. Et il a participé à la libération bien sûr durant l’été 1944 où il avait une soixantaine d’hommes sous ses ordres. René Sedes et Josette le citent dans leur livre «Ils voulaient simplement ne pas vivre à genioux – des vanvéens dans la Résistance (1939-1945) » en p.72 avec Roger Mornac qui a agît sous ses ordres

    Par la suite, il a été commandant de la compagnie de transports militaire automobile pour les populations civils de la Croix Nivert (Paris 15e)  de décembre 1944 à Mai 1945, et a fait parti de la section UNC de Vanves. Mais il est mort brutalement le 23 Novembre 1945, dans un accident du travail alors qu’il traversait des voies ferrées en plein brouillard du côté de Villeneuve Saint Georges.