Le Conseil Municipal de Vanves a effectué sa Rentrée, Mercredi soir avec 17 délibérations inscrites à l’ordre du jour, examinées en 3H avec 2 questions orales (sur la poste encore, et les rodéos sauvages de l’été) et 2 communications (sur les terrains synthétiques du PMS A.Roche qui font l’objet d’une analyse qui sera remis fin Octobre, et les émigrés séjournant à Vanves, au nombre de 42 répartis dans 11 logements et de 21 assignés à résidence) sans débat, avec une scène cocasse lorsque Boris Amoroz (FG/PC) a déclaré, à propos de la mise en place d’une indemnité kilométrique pour le personnel communal : « Le maire de Vanves va, pour une fois, dans le von sens ! ». Il a été applaudi par l’ensemble de l’assemblée municipale. Seule ombre au tableau : Une sono déplorable, rendant souvent les propos inaudibles, sans compter les effets d’arcénes. Mais il paraît qu’un nouveau matériel est prévu pour le prochain conseil municipal du 12 Décembre
Il a été marqué par des votes et des positions étonantes de la part tant de la majorité que de l’opposition : Le maire a ainsi fait voter un avis négatif sur le PMHH (Plan Métropolitain del’habitat et de l’hébergement) qui donne les objectifs pour chaque interco et ville de la Métropole du Grand Paris, en matière de construction de logements (87 logements neufs et 24 logements sociaux neufs par an) et d’ouverture de places d’hébergement (37 par an). En mettant en avant que «ce projet ne prévoit pas d’études foncières qui auraient permis d’évaluer plus précisément la capacité de Vanves à accueillir de nouveaux logements ». Alors que le maire de Vanves (UDI) avec l’ensemble des élus de GPSO ont voté un avis favorable, comme l’a fait remarquer Jean Cyril Le Goff (LREM) à qui lors du conseil de GPSO s’est vu répondre « on peut changer d’avis ». Occasion d’un échange assez vif entre Anne Laure Mondon (PS) qui expliquait que «les importantes constructions en cours sur la ville, en fait la 12éme ville la plus dense de France, et provoquaient la disparition d'espaces verts» , et le maire qui a répliqué : « Vous êtes mal placée pour en parler vous qui habitez un immeuble de 20 étages ! »
Le groupe PS a rappelé sa ferme opposition à la fermeture de l’espace santé jeunes et sa mutualisation avec le centre de planification et d’éducation familiale d’Issy les Moulineaux. Anne Laure Mondon (PS) remettait en cause les raisons invoqués (dysfonctionements, difficultés de recrutement, baisse de la fréquentation) et le manque d’informations et de communications. «Nous refuserons toujours que des services de proximité constituent une variable d'ajustement financière !» Des arguments réfutés par Sandrine Bourg (LR) maire adjointe : «Une communication a été prévue vers les scolaires, des visites ont été organisées pour faire connaître les lieux. A aucun moment, il a été question de supprimer cet espace santé mais de le déplacer pour des services plus efficaces » en parlant d’une économie de 100 000 € pour la ville et en regrettant la campagne de désinformation sur les réseaux sociaux du PS. « Vous avez choisi un mauvais combat car on a une responsabilité dans ce domaine » a conclut le maire.