Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • IMPRESSIONS D’UN VOYAGE PRESIDENTIEL EN ARMENIE DU DEPUTE DE VANVES-ISSY : GABRIEL ATTAL

    Gabriel Attal, député LREM de la 10éme circonscription (Issy-Vanves) était du voyage présidentiel (sur la photo dans l'avion présidentiel) en Arménie pour le sommet de la Francophonie, mais surtout pour l’hommage à Charles Azanavour. C’était une double première, avec ce premier déplacement en Arménie, et dans le cadre, pour la première fois, d’un voyage présidentiel. Il a livré ses impressions au blog Vanves Au Quotidien, à son arrivée d’Erevan

    Vanves au Quotidien : « Quelles Impressions sur ce déplacement plein d’émotion ?

    Gabriel Attal : « Ce voyage fut une grande émotion, parce que je travaille beaucoup avec la communauté arménienne, car  je fais parti du groupe d’amitié France Arménie présidé par Jacques Marilossian député des Hauts de Seine. Toucher cette terre était important à mes yeux. Surtout dans ce contexte,où avec la révolution de velours, on sent qu’on est encore, à un moment historique pour le pays, le peuple s’est levé autour de la victoire de  Nikol Pachinian. je le compare un peu à Emmanuel Macron, parce que’il a fait une grande marche  dans le pays pour rejoindre Erevan. Il est déjà très engagé dans une lutte contre la corruption, pour la transformation démocratique du pays. Ce voyage était un peu, un aller-retour entre ce que nous vivons en France été qu’eux vivent en Arménie avec Nikol Pachinian.

    Le second facteur d’émotion, était la disparition de Charles Azanavour qui devait chanter, à l’occasion de ce sommet de la francophonie, et être avec nous dans l’avion présidentiel, et où étaient présent ses enfants, des amis comme Serge Lama,….avec lesquels on a passé ce voyage à chanter ses succés. Sa disparition fait que forcément ce voyage était très lié à cela, avec un très bel hommage  sur la place centrale d’Erevan devant 1000 personnes, avec plusieurs artistes dont la chanteuse  ZAZ,  ouvert avec une rétrospective de l’histoire de ce pays. Ce fut un grand show mêlant à la fois des danses et musiques arméniennes et historiques, et des chanteurs très contemporain. D’ailleurs l’hommage d’Aznavour aux Invalides a été diffusé sur des écrans géants partout en Arménie. Et les arméniens ont été extrêmement marqué par cet hommage parrce qu’ils ont trouvé que c’était digne de la personnalité d’Aznavoir, et que l’on avait gardé l’authenticité d’Aznavour sur ces racines  arméniennes

    BVQ – Quelles impressions sur ce pays ?

    G.A. : « J’ai découvert un pays d’une richesse humaine et culturelle exceptionnelle. CE qui m’a surtout marqué, c’est cette jeunesse qui a soif d’avenir après une révolution de velours qui ouvre des perspectives fortes en matière démocratique.Cette jeunesse a envie de faire, de trouver sa place, extrémement attentive à ce qui passe chez nous, avec le mouvement En marche. On voit  bien qu’il se passe quelque chose dans le pays. Politiquement, culturellement, ce pays est pris entre ses deux monde d’un côté russe, de l’autre méditérranéen. Quand on se proméne à Erevan, on a à la fois le sentiment d’être dans une capitale européenne, et dans le même temps avec des restes soviétiques très fort. L’Arménie est un pont entre l’Iran et la Russie, entre Est et Ouest.

    BVQ -Quelles mpressions sur un voyage présidentiel ?

    G.A. : « L’avion présidentiel est impressionant. C’est surtout que tout est minuté, avec un encadrement quasi militaire. On est pris dans un mouvement dont il ne faut jamais sortir, car on ne peut pas savoir comment y rentrer, tellement l’organisation est cadré. En même temps, le président de la République est très simple, avec les membres de la délégation, comme avec les arméniens qu’il est allé rencontrer dans les rues.

     

  • LA LICRA VANVES RECOMPENSE LE TRAVAIL DE MEMOIRE DES COLLEGIENS DE SAINT EXUPERY

    Lors de sa 34e Assemblée Générale, mardi dernier, la section Licra de Vanves a remis le prix «Mémoire»  attribué à 19 élèves de 3éme du collège Saint Exupery pour avoir décrit avec des mots empreints de justesse et de sensibilité ce qu’ils ont retenu des témoignages des rescapés des camps nazis en Février 2018 lors des «Rencontres de la Mémoire», dont le prix d’honneur à Rokia Pericard, pour sa chanson « Exil » qu’elle a composé.  

    Monique Abecassis a lu chacun de leur texte très émouvant, sur fond de photos sur ses rencontres. Deux rescapés des camps qui les ont marqués. Preuve que ces témoins ont laissé des traces chez ces 3000 jeunes qui ont participé au fil du temps à ces rencontres comme le notait sa présidente, heureuse d’annoncer que des professeurs du lycée Michelet l’ont sollicité pour organiser de telles rencontres pour les éléves de 1ére. «Ces rencontres de la mémoire sont un témoignage vivant de leur programme d’histoire. C’est un devoir pour ces témoins de parler et d’expliquer comment sont morts des millions de femmes et d’hommes parce qu’ils étaient juifs, tziganes. D’autant plus à l’heure où notre jeunesse voit comme nous, cette montée du nationalisme dans certains pays, il est nécessaire de perpétuer cette mémoire !»

    Comme chaque année, la présidence de la Licra Vanves a dressé un état des lieux en constatant une baisse de 16% des actes racistes mais une augmentation de 26% des actes violents. Si les atteintes aux sépultures sont en baisse, 22% concernent encore des tombes juives. Sur Internet, les insultes et les menaces restent impunis. On peut penser que cette violence verbale suscite un passage à l’acte. Sans compter cette vidéo du rappeur « Mort aux blancs ! » sur Internet. Isabelle Debré Vice présidente de l'Enfance Bleue s'est inquiété justement des réseaux sociaux contre lesquels il faut lutter contre sans complaisance.  A Vanves, les événements marquants en dehors des cérémonies du souvenirs, des rencontres de la mémoire a été l’inauguration de la promenade Simone Veil sous le soleil, la plantation de  l’arbre de la liberté, sous la pluie, ce qui lui a permis de conclure : « Que le Vivre Ensemble s’épanouisse comme cet arbre ». D’ailleurs, comme l’a exprimé le maire, « on n’a pas à déplorer de tels débordements à Vanves ! – Il y en a eu ! Mais c’est dans le Vivre ensemble qu’on peut agir. Et où on est attendu justement pour les éviter » a-t-il expliqué en prenant l’exempe de ce CLPD mis en place par son prédécesseur Guy Janvier, présent, qui permet d’échanger sur les difficultés identifiés par tous les acteurs locaux de la sécurité et de la prévention. Tout en annonçant que Vanves pourrait s’inscrire au concours national Halimi avec ses établissements scolaires.

  • RODEOS SAUVAGES A VANVES : UNE AFFAIRE DE POLICE…NATIONALE

    «Cet été, le temps des rodéos sauvages est revenu à Vanves : moteurs résonnant dans tout le quartier, figures acrobatiques en début de soirée.  Les riverains du quartier du Plateau étaient exaspérés, fatigués par le vrombissement des motos et quads lancés à pleine vitesse rue Jean Jaurès, rue Sadi Carnot au risque de blesser grièvement des piétons. A cela s'ajoutait des agressions verbales à l'encontre de Vanvéens qui osaient s'opposer aux motards» a constaté Valérie Mathey (PS) alors que le 26 juillet dernier, le Sénat a adopté la proposition de loi de l'Assemblée Nationale renforçant l'arsenal législatif permettant de lutter plus efficacement contre les rodéos motorisés. « Pouvez-vous nous dire, Monsieur le Maire, dans quelles mesures, la police municipale et vous, pouvez intervenir  sur ce type d'incivilités  puisque la police nationale ne se déplace pas  pour ce type d'infraction ?» a-t-elle demandé lors du conseil municipal de mercredi dernier dans le cadre des questions orales

    «Cette pratique des rodéos sauvages en deux roues est effectivement en recrudescence dans la plupart des Communes situées en agglomération urbaine. Les forces de police ont ainsi relevé 8 700 faits de ce genre en 2017, soit une hausse de + de 20 % en un an. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’incivilités comme vous le mentionnez mais de véritables délits puisque c’est effectivement ainsi que les caractérise la loi 2018-701 du 03 août dernier qui tente de donner de nouveaux moyens juridiques pour lutter contre ces pratiques. Malheureusement si l’octroi d’un arsenal juridique représente bien un progrès il reste lettre morte s’il ne s’accompagne pas d’une réelle volonté d’accorder les effectifs policiers pour le faire appliquer. Vous soulignez que la Police Nationale ne se déplace pas pour ce type de fait ce qui n’est pas exact car lorsqu’ils disposent de fonctionnaires en nombre suffisant les forces de l’ordre interviennent» a répondu Marie François Goloubtzoff, adjointe au maire à la Sécurité. «Depuis le vote de la loi, les agents du commissariat de Vanves-Malakoff ont ainsi saisi une mini moto, comme la loi le leur permet et son utilisateur fait l’objet de poursuites. Toutefois, il convient pour les policiers de rester très vigilants car face à ce phénomène, les forces de l’ordre savent que l’interpellation des auteurs en flagrant délit est très délicate : ils risquent une course poursuite qui peut malheureusement mener à un accident. C’est la raison pour laquelle, les interventions pour contrer les rodéos sauvages mobilisent des effectifs importants et ceux du commissariat de Vanves-Malakoff sont aujourd’hui loin d’être suffisants » a-t-elle reconnu.

    Occasion de rappeler que le Maire s’élève depuis des années contre la baisse régulière du nombre de postes pourvus dans la  circonscription de police de Vanves/Malakoff. «La dernière intervention auprès du Préfet de Police date de juin dernier mais elle n’a donné lieu à aucune mesure concrète. Bien au contraire, le commissariat de Vanves-Malakoff a commencé la rentrée avec un effectif inférieur d’un tiers à ce qu’il était il y a quelques années. La Police Municipale ne peut s’engager dans une action globale de lutte contre les rodéos sauvages puisque cela relève des prérogatives de l’Etat. Nous allons toutefois mettre le maximum de moyens à disposition des forces de l’ordre et l’extension de notre système de vidéo-surveillance en fait partie tout comme notre projet de vidéo-verbalisation. Notre investissement en hommes et en moyens ne peut malheureusement pas dépasser certaines limites car il se traduit automatiquement par des charges supplémentaires pour les contribuables. Il y a bien évidemment la limite financière mais aussi une autre limite que nous ne souhaitons pas franchir : celle des fonctions régaliennes liées à la sécurité qui sont et doivent rester le domaine de l’Etat ».