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  • LE DEPUTE DE VANVES, PLUS JEUNE MINISTRE DE LA Ve REPUBLIQUE

    Gabriel Attal est le plus jeune ministre de la Véme République à 29 an et demi  battant en cela François Baroin, détenant du titre, qui avait été nommé à 29 ans et 9 mois.

    Des bruits avaient couru ses derniers jours et surtout ce week-end sur une possible nomination à un secrétariat d’Etat chargé de la culture, puis de la mise en place du nouveau service national universel (SNU), ce qui est le cas, puisqu’il est secrétaire d’Etat chargé de la Jeunesse avec dans son escarcelle la mise en place du SNU, les associations, les colonies de vacances, le périscolaire…. «Les renforts correspondent à des sujets annoncés et portés par le président de la République, comme le SNU » explique t-on dans l’entourage du chef de l’Etat.  De plus, il rejoint Jean-Michel Blanquer qui est considéré comme le premier de la classe en Macronie, qu’il connait bien. « On ne sera pas trop de deux pour mettre en œuvre le SNU » a déclaré le ministre en l’accueillant au ministére de la rue de Grenelle mardi (sur la photo). « C’est la grande réforme de société du quinquennat» lui a-t-il répondu

    Cet ancien socialiste fait figure d’étoile montante de la Macronie depuis le début du quinquennat comme l’observent beaucoup de spécialistes qui expliquent sa nomination par «la volonté de l’exécutif de disposer de membres du gouvernement capable de défendre son action dans les médias, alors que de nombreux ministres issus de la société civile, sont accusés depuis le début du quinquennat d’être effacés» en citant un membre de l’entourage de Macron à l’Elysée :  «Il a un profil généralise qui va renforcer notre capacité d’expression. Ce sera un porte-parole supplémentaire». Il est vrai «qu’il a très vite crevé l’écran, comme porte parole du mouvement LREM, en défendant l’action d’Emmanuel Macron avec un aplomb et une facilité déconcertants pour son jeune âge, n’hésitant pas à monter au créneau sur les chaînes d’informations pour plaider sa cause lorsque le chef de l’Etat se retrouve au cœur d’une polémique».

    Il est vrai qu’il dispose, à l’Elysée, d’un accès privilégié, grâce à ses relations avec la garde très rapprochée de Macron.  D’ailleurs, ce serait, le 13 octobre, lors du mariage d'Ismaël Emelien, où toute la garde rapprochée d’Emmanuel Macron s’est retrouvée, que le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler lui a annoncé  qu'il serait nommé au gouvernement selon le site Express.fr. Il était du voyage en Arménie dans la délégation présidentielle, pour la première fois, comme membre du groupe d’amitié France Arménie présidé par Jacques Marilossian député des Hauts de Seine. Ce qui a fait jaser ses détracteurs qui expliquaient «qu’il en a profité pour rappeler qu’il était disponible ! ».

    Il fait partie de cette fameuse «bande de Poitiers» qui se retrouve chaque été pendant les vacances, avec les élus LREM, Matthieu Orphelin, Guillaume Chiche, Aurélien Taché, Marie Lebec, le conseiller politique politique de Macron, Stéphane Séjourné. Lors du précédent quinquennat, Gabriel Attal avait passé cinq ans au cabinet de la ministre de la santé, Marisol Touraine, avec l’actuel porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. «Alors que ce dernier s’occupait de préparer les discours de la ministre, le jeune Attal, lui, était chargé des relations avec le Parlement ».

    Enfin, député, il était au poste-clé de «whip» (député coordinateur) de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, et il a été rapporteur du texte sur la réforme de l’accès à l’université et a travaillé à la réforme de l’audiovisuel public au sein d’un groupe de travail. Il se faisait alors consensuel :  «Moi, j’ai toujours considéré qu’on pouvait travailler avec des centristes, des gens de droite et je ne crois pas au clivage» expliquait-il il y a quelques mois. Intéressant dans l’optique des municipales de 2020 dans sa ville de Vanves, où il est conseiller municipal,   dirigée par un maire centriste. Maintenant, secrétaire d’Eat, il veut être bon « car c’est une marque de confiance du Président et du Premier Ministre de me nommer au gouvernement ».

  • LECON D’HISTOIRE DE JEAN CLAUDE HAZERA SUR LA MONTEE DU NATIONALISME, CE SOIR A VANVES

    Jean-Claude Hazera (journaliste et historien) est l’invité ce soir, à 19H30, à l’école Max Fourestier, de la section vanvéenne de LREM à l’occasion de la sortie de son dernier livre « Comment meurent les démocraties » (Editions Odile Jacob). Son livre tombe à point nommé, car il est une relecture de l’entre-deux-guerres et plus précisément de l’arrivée au pouvoir de Mussolini (1922) en Italie, Hitler (1934) en Allemagne, Franco (1939) en Espagne et Pétain (1940) en France, guidée par une question simple : peut-on tirer des leçons de cette histoire pour qu’elle ne se répète pas aujourd’hui ? Il propose également une analyse du contre exemple le plus évident : pourquoi l’Amérique de Roosevelt, aussi atteinte par la grande crise que l’Allemagne, n’a-t-elle pas sombré dans le fascisme elle aussi ?

    Jean-Claude azera qui habite le Centre Ancien, est un journaliste économique qui a notamment été rédacteur en chef aux Echos, et a participé au lancement de l’édition week-end des Echos. Il est devenu historien sur le tart, à la retraite lorsqu’il a publié avec Renaud de Rochebrune un grand livre de référence sur "Les patrons sous l’occupation". «Ce livre est d’une autre nature. C’est un essai de la part d‘un journaliste-historien qui s’est remis à lire des livres historiques, des mémoires, des romans sur cette période de l’entre-deux guerres, avec cette montée du nationalisme. Je suis parti de cette idée que l’on a aujourd’hui, de dire que l’on est en train de revivre cette montée du nationalisme avec ce que l’on assiste à l’Est de l’Europe, l’Italie, Les USA de Trump, le Brésil, et d’étudier cette période de l'entre-deux-guerres, de la raconter alors qu’elle reste floue pour la plupart. Je me suis concentré sur ces pays (France, Allemagne, Italie, Espagne) et sur deux exemples : Le fameux traité de Versailles d’où sont venus tous ces malheurs, et l’Amérique de Roosevelt qui, contrairement aux autres, n’est tombée dans le nationalisme, malgré la crise économique de 1929 » indique t-il avec cette question en conclusion : «En regardant l’histoire, est-ce que aide à lire le présent et à tirer quelque chose d’utile pour l’avenir ? La situation est telle que, ne pas le faire, aurait été ne pas aller jusqu’au bout de mon travail, en espérant que cela pourra être utile pour les citoyens d’aujourd’hui"

  • LUTTE CONTRE LA MISERE : GUY JANVIER EX-MAIRE DE VANVES SE BAT POUR UN REVENU MINIMUM ET UN DROIT OPPOSABLE A L’ALIMENTATION

    A l’occasion de la Journée Mondiale du Refus de la Misére, ce 17 Octobre, Guy Janvier, exmaire PS de Vanves (1995-2001) organise un débat sur le revenu minimum en Europe à 12H au ministère des affaires sociales. Il réunira des exports comme Olivier Noblecourt, délégué interministérielle à la lutte contre la pauvreté, à l’origine du plan pauvreté présenté par Emmanuel Macron une vice-présidente du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle qui l’expérimente, I. Bouyer d’Adt Quart Monde, JC Barbier économiste et spécialiste des minima sociaux, C.Sirague député LREM ….C’est l’un des 3 dossiers sur lequel planche le réseau Européen de lutte contre la Pauvreté (EAPN) qu’il préside avec sa branche européenne depuis 2016

    Cette fonction lui a été proposé par le président de l’UNIOPS qui défére de grandes associations sociales car en ayant pris sa retraite, Guy Janvier cherchait  « une responsabilité bénévole pour servir à quelque chose et surtout utiliser ses compétences ». Un réseau créé voilà 30 ans, disposant de très peu de moyens, pas de salariés, que des bénévoles, dont la mission est de faire du lobbying auprés des instances européennes pour que les questions de pauvreté soient prises en compte. Ainsi qu’en France avec sa branche française qu’il préside aussi.  « On ne peut pas traiter de toutes les questions. On en en a proposer trois dont le revenu mininum en Europe ! » explique t-il en constant que les minima sociaux ( une dizaine) en France représentent 10 Milliards d’euros en France. « Ils sont versés par les départements qui sont en conflits actuellement avec l’Etat qui ne les rembourse pas à hauteur de ce qu’ils versent ».

    Les deux autres dossiers sont tout d’abord le droit à l’alimentation qui n’est pas un mince sujet dans un pays comme la France, qui est un grand acteur de l’agro-alimentaire certes mais dont 4 milllions habitants vont au Resto du Cœur. L’EAPn (European Anti Poverty Network)  a fait une note sur le droit à l’alimentation en France en défendant le droit à l’alimentation opposable comme le DALO pour le logement, dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation. Une problématique complexe face à des réticences tant des grandes associations (Banque Alimentaire, Secours Catholique, Croix Ruge, Secours Populaire)  françaises qui craignent la suppression d’une partie de leurs missions d’urgence, que de l’Europe qui a faillit supprimé l’aide alimentaire. Ensuite  la participation des personnes en situation d’exclusion : «C’est ce que j’ai voulu faire à Vanves avec la démocratie participative (conseil de quartier, commission consultative…). Un groupe de travail a été créé avec Emmaus, l’Armée du Salut, ATD Quart Monde… »