A l’occasion de la Journée Mondiale du Refus de la Misére, ce 17 Octobre, Guy Janvier, exmaire PS de Vanves (1995-2001) organise un débat sur le revenu minimum en Europe à 12H au ministère des affaires sociales. Il réunira des exports comme Olivier Noblecourt, délégué interministérielle à la lutte contre la pauvreté, à l’origine du plan pauvreté présenté par Emmanuel Macron une vice-présidente du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle qui l’expérimente, I. Bouyer d’Adt Quart Monde, JC Barbier économiste et spécialiste des minima sociaux, C.Sirague député LREM ….C’est l’un des 3 dossiers sur lequel planche le réseau Européen de lutte contre la Pauvreté (EAPN) qu’il préside avec sa branche européenne depuis 2016
Cette fonction lui a été proposé par le président de l’UNIOPS qui défére de grandes associations sociales car en ayant pris sa retraite, Guy Janvier cherchait « une responsabilité bénévole pour servir à quelque chose et surtout utiliser ses compétences ». Un réseau créé voilà 30 ans, disposant de très peu de moyens, pas de salariés, que des bénévoles, dont la mission est de faire du lobbying auprés des instances européennes pour que les questions de pauvreté soient prises en compte. Ainsi qu’en France avec sa branche française qu’il préside aussi. « On ne peut pas traiter de toutes les questions. On en en a proposer trois dont le revenu mininum en Europe ! » explique t-il en constant que les minima sociaux ( une dizaine) en France représentent 10 Milliards d’euros en France. « Ils sont versés par les départements qui sont en conflits actuellement avec l’Etat qui ne les rembourse pas à hauteur de ce qu’ils versent ».
Les deux autres dossiers sont tout d’abord le droit à l’alimentation qui n’est pas un mince sujet dans un pays comme la France, qui est un grand acteur de l’agro-alimentaire certes mais dont 4 milllions habitants vont au Resto du Cœur. L’EAPn (European Anti Poverty Network) a fait une note sur le droit à l’alimentation en France en défendant le droit à l’alimentation opposable comme le DALO pour le logement, dans le cadre des Etats Généraux de l’Alimentation. Une problématique complexe face à des réticences tant des grandes associations (Banque Alimentaire, Secours Catholique, Croix Ruge, Secours Populaire) françaises qui craignent la suppression d’une partie de leurs missions d’urgence, que de l’Europe qui a faillit supprimé l’aide alimentaire. Ensuite la participation des personnes en situation d’exclusion : «C’est ce que j’ai voulu faire à Vanves avec la démocratie participative (conseil de quartier, commission consultative…). Un groupe de travail a été créé avec Emmaus, l’Armée du Salut, ATD Quart Monde… »