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nationalisme

  • LECON D’HISTOIRE DE JEAN CLAUDE HAZERA SUR LA MONTEE DU NATIONALISME, CE SOIR A VANVES

    Jean-Claude Hazera (journaliste et historien) est l’invité ce soir, à 19H30, à l’école Max Fourestier, de la section vanvéenne de LREM à l’occasion de la sortie de son dernier livre « Comment meurent les démocraties » (Editions Odile Jacob). Son livre tombe à point nommé, car il est une relecture de l’entre-deux-guerres et plus précisément de l’arrivée au pouvoir de Mussolini (1922) en Italie, Hitler (1934) en Allemagne, Franco (1939) en Espagne et Pétain (1940) en France, guidée par une question simple : peut-on tirer des leçons de cette histoire pour qu’elle ne se répète pas aujourd’hui ? Il propose également une analyse du contre exemple le plus évident : pourquoi l’Amérique de Roosevelt, aussi atteinte par la grande crise que l’Allemagne, n’a-t-elle pas sombré dans le fascisme elle aussi ?

    Jean-Claude azera qui habite le Centre Ancien, est un journaliste économique qui a notamment été rédacteur en chef aux Echos, et a participé au lancement de l’édition week-end des Echos. Il est devenu historien sur le tart, à la retraite lorsqu’il a publié avec Renaud de Rochebrune un grand livre de référence sur "Les patrons sous l’occupation". «Ce livre est d’une autre nature. C’est un essai de la part d‘un journaliste-historien qui s’est remis à lire des livres historiques, des mémoires, des romans sur cette période de l’entre-deux guerres, avec cette montée du nationalisme. Je suis parti de cette idée que l’on a aujourd’hui, de dire que l’on est en train de revivre cette montée du nationalisme avec ce que l’on assiste à l’Est de l’Europe, l’Italie, Les USA de Trump, le Brésil, et d’étudier cette période de l'entre-deux-guerres, de la raconter alors qu’elle reste floue pour la plupart. Je me suis concentré sur ces pays (France, Allemagne, Italie, Espagne) et sur deux exemples : Le fameux traité de Versailles d’où sont venus tous ces malheurs, et l’Amérique de Roosevelt qui, contrairement aux autres, n’est tombée dans le nationalisme, malgré la crise économique de 1929 » indique t-il avec cette question en conclusion : «En regardant l’histoire, est-ce que aide à lire le présent et à tirer quelque chose d’utile pour l’avenir ? La situation est telle que, ne pas le faire, aurait été ne pas aller jusqu’au bout de mon travail, en espérant que cela pourra être utile pour les citoyens d’aujourd’hui"