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charles aznavour

  • UN ATTACHEMENT SAINS FAILLE D’ISSY LES MOULINEAUX ET DE VANVES A LA CAUSE ARMENIENE

    Voilà une initiative prise par la ville d’Issy les Moulineaux qui devrait intéresser les vanvéens d’origine arménienne qui sont nombreux, mais pas seulement.  A l’occasion de «l’année de l’Arménie en France», la ville dirigée par André Santini, mettra en lumière tout au long de 2024 les richesses culturelles du pays et les liens qui l’unissent au peuple arménien.

    «L’année 2024 nous permettra de réaffirmer notre soutien au peuple arménien en général, et à nos amis du Haut-Karabagh en particulier. Le soutien d’Issy-les-Moulineaux à la liberté et à la souveraineté de l’Arménie ne faiblira pas» a -t-il assurélors du  lancement de cette année «hautement symbolique» et de la présentation des manifestations prévues à Issy en 2024, à l’initiative de la municipalité, d’associations et d’habitants auxquels devraient participer de nombreux vanvéens :

    -Cycle sur le cinéma arménien au Ciné d’Issy : L’objectif sera de faire découvrir le cinéma arménien à travers ses réalisateurs emblématiques. Des personnalités seront sollicitées pour contribuer à élaborer la programmation. 

    -Installation d’une sculpture murale représentant le portrait du résistant Missak Manouchian : cet orphelin du génocide des Arméniens a dirigé d’août à novembre 1943 les FTP-MOI qui menaient la lutte armée dans la capitale. Sa panthéonisation est prévue le 21 février. La sculpture sera réalisée par l’artiste Christian Guémy, connu sous le pseudo C215, l’un des artistes urbains pochoiristes les plus reconnus sur la scène internationale. 

    -Exposition de photographies intitulée «Jardin Noir» de 28 panneaux racontant la vie dans le Haut-Karabagh, un quotidien marqué par les cicatrices et l’omniprésence de la guerre. 

    -Spectacles à l’auditorium et au PACI Charles Aznavour : la musique sera portée par les petits virtuoses de l’association Solidarité Protestante France-Arménie, le  4 avril, à l’Auditorium, et la danse mise à l’honneur par l’Ensemble Folklorique Ararat, de l’église apostolique arménienne, au Palais des Arts et des Congrès d’Issy Charles Aznavour. 

    -Projection du film biographique «Monsieur Aznavour», réalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir, pour célébrer le centenaire de sa naissance et ses liens avec notre municipalité. 

    -Accueil d’étudiants de l’Université Française en Arménie (UFAR) en partenariat avec L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB). La Ville les recevra au sein de plusieurs de ses services. 

    -Fin des travaux du Gymnase Mimoun en décembre 2024, qui deviendra le siège européen de l'association arménienne Homenetmen France et le plus grand complexe sportif d’Europe pour une association arménienne

    Issy les Moulineaux et l’Arménie, c’est une longue histoire, avec la présence de cette communauté arménienne de 6000 à 6500 Isséens, mais aussi un attachement sans faille de la Municipalité à la cause arménienne. Après le génocide des Arméniens, qui a fait 1,5 million de victimes, majoritairement entre 1915 et 1917, beaucoup ont fui vers la France. De nombreux réfugiés se sont alors installés sur l’Île Saint-Germain, non loin des usines voisines en quête de main d’œuvre non qualifiée : Renault, cartoucherie Gévelot, Citroën, Manufacture des Tabacs, Peintures Lefranc ou encore la Blanchisserie de Grenelle, rue Rouget-de-l’Isle (devenue « Interlinge » en 1978). Au fil des aléas industriels et économiques, de nombreux arméniens se tourneront vers des activités indépendantes – tricot, cordonnerie, artisanat – et demeureront à Issy.

    Aujourd’hui, la Ville compte en effet plus d’une dizaine de structures, dont deux églises arméniennes (apostolique et évangélique), une école primaire, Hamaskaïne-Tarkmantchatz, une maison de la culture arménienne, deux troupes de danse, de multiples associations culturelles et sportives à l’image de l’incontournable club de foot ASOA-Ararat d’Issy ou de La Croix Bleue des Arméniens de France, ainsi qu'une Maison de la culture arménienne. Sans oublier, un monument à la mémoire des martyrs arméniens de 1915 et, depuis 1989, un jumelage avec Etchmiadzine, en Arménie, siège du Catholicosat, l'église apostolique arménienne, dont dépend une des deux églises d'Issy. 

    A Vanves, un arbre du souvenir pour le Génocide arménien, un abricotier avait été planté en Septembre 2015 dans le petit square situé entre l’hôtel de ville et le centre administratuf, avec le dévoilement d’une plaque. L’année dernière, en Mai 2023, à l’occasion de son assemblée générale, la lICRA avait organisé une conférence sur l’Arménie, avec Philippe Sukiasyan, enseignant et spécialiste des questions arméniennes qui était intervenu sur le thème de «l’Histoire de l’Arménie et la situation actuelle».

  • IMPRESSIONS D’UN VOYAGE PRESIDENTIEL EN ARMENIE DU DEPUTE DE VANVES-ISSY : GABRIEL ATTAL

    Gabriel Attal, député LREM de la 10éme circonscription (Issy-Vanves) était du voyage présidentiel (sur la photo dans l'avion présidentiel) en Arménie pour le sommet de la Francophonie, mais surtout pour l’hommage à Charles Azanavour. C’était une double première, avec ce premier déplacement en Arménie, et dans le cadre, pour la première fois, d’un voyage présidentiel. Il a livré ses impressions au blog Vanves Au Quotidien, à son arrivée d’Erevan

    Vanves au Quotidien : « Quelles Impressions sur ce déplacement plein d’émotion ?

    Gabriel Attal : « Ce voyage fut une grande émotion, parce que je travaille beaucoup avec la communauté arménienne, car  je fais parti du groupe d’amitié France Arménie présidé par Jacques Marilossian député des Hauts de Seine. Toucher cette terre était important à mes yeux. Surtout dans ce contexte,où avec la révolution de velours, on sent qu’on est encore, à un moment historique pour le pays, le peuple s’est levé autour de la victoire de  Nikol Pachinian. je le compare un peu à Emmanuel Macron, parce que’il a fait une grande marche  dans le pays pour rejoindre Erevan. Il est déjà très engagé dans une lutte contre la corruption, pour la transformation démocratique du pays. Ce voyage était un peu, un aller-retour entre ce que nous vivons en France été qu’eux vivent en Arménie avec Nikol Pachinian.

    Le second facteur d’émotion, était la disparition de Charles Azanavour qui devait chanter, à l’occasion de ce sommet de la francophonie, et être avec nous dans l’avion présidentiel, et où étaient présent ses enfants, des amis comme Serge Lama,….avec lesquels on a passé ce voyage à chanter ses succés. Sa disparition fait que forcément ce voyage était très lié à cela, avec un très bel hommage  sur la place centrale d’Erevan devant 1000 personnes, avec plusieurs artistes dont la chanteuse  ZAZ,  ouvert avec une rétrospective de l’histoire de ce pays. Ce fut un grand show mêlant à la fois des danses et musiques arméniennes et historiques, et des chanteurs très contemporain. D’ailleurs l’hommage d’Aznavour aux Invalides a été diffusé sur des écrans géants partout en Arménie. Et les arméniens ont été extrêmement marqué par cet hommage parrce qu’ils ont trouvé que c’était digne de la personnalité d’Aznavoir, et que l’on avait gardé l’authenticité d’Aznavour sur ces racines  arméniennes

    BVQ – Quelles impressions sur ce pays ?

    G.A. : « J’ai découvert un pays d’une richesse humaine et culturelle exceptionnelle. CE qui m’a surtout marqué, c’est cette jeunesse qui a soif d’avenir après une révolution de velours qui ouvre des perspectives fortes en matière démocratique.Cette jeunesse a envie de faire, de trouver sa place, extrémement attentive à ce qui passe chez nous, avec le mouvement En marche. On voit  bien qu’il se passe quelque chose dans le pays. Politiquement, culturellement, ce pays est pris entre ses deux monde d’un côté russe, de l’autre méditérranéen. Quand on se proméne à Erevan, on a à la fois le sentiment d’être dans une capitale européenne, et dans le même temps avec des restes soviétiques très fort. L’Arménie est un pont entre l’Iran et la Russie, entre Est et Ouest.

    BVQ -Quelles mpressions sur un voyage présidentiel ?

    G.A. : « L’avion présidentiel est impressionant. C’est surtout que tout est minuté, avec un encadrement quasi militaire. On est pris dans un mouvement dont il ne faut jamais sortir, car on ne peut pas savoir comment y rentrer, tellement l’organisation est cadré. En même temps, le président de la République est très simple, avec les membres de la délégation, comme avec les arméniens qu’il est allé rencontrer dans les rues.