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  • EXPLICATIONS ENTRE DROITE ET GAUCHE MAIS AU SEIN DE LA GAUCHE AUSSI AU CONSEIL MUNICIPAL

    Durant ce conseil municipal du 9 Novembre, court,  les fins observateurs de la vie politique vanvéenne, ont pu apprécier les manoeuvres politiques entre la droite et la gauche. Comme le groupe socialiste avait déposé une question orale sur l’analyse des besoins sociaux  réalisée par des étudiantes sur la précarité et la pauvreté  pour en  connaître les résultats, le maire a ajouté à l’ordre du jour, en procédure d’urgence, une présentation de cette étude par la directrice des services sociaux de la ville sur lequel reviendra le blog. La réponse à la seconde question orale sur le Skate Park se trouvait dans le numéro  de Novembre de V.I. paru récemment, dans la mesure où le groupe PS n’avait pas pu la poser lors du précédent conseil municipal, et que le conseiller municipal FG/PC avait refusé de le faire sir son contingent de questions orales ( 2 par groupes).

    D’ailleurs Valérie Mathey (PS) lui a rendu sa monnaie de sa pièce en lui  demandant pourquoi, à propos de la participation de la commune aux dépenses de fonctionnement d’enfants vanvéens scolarisés en écoles privées ou en hôpital de jour,  contre lequel vote l’ensemble de la gauche, il avait fait un vote différencié (Pour) pour l’école de la Source (à Meudon)  et contre les autres établissements. Boris Amoroz été bien en peine de lui répondre avant de faire comprendre que l’une était laic alors que les autres étaient religieux ( ?). Ainsi entre droite et gauche mais au sein de la gauche, on ne se fait pas de cadeau au conseil municipal

    L’attribution d’autorisation d’ouvrir les commerces 12 dimanches dans l’année (2017) en a été  un nouvel exemple : « C’est surtout  les grandes enseignes qui en profitent, que les petits commerces de proximité. J’appelle les vanvéens à ne pas aller dans les commerces le dimanche … «   a déclaré Boris Amoroz (FG/PC) – « …et d’aller à la messe » a répliqué Bernard Gauducheau. « C’est très bien  d’aller au maximum de ce que la loi prévoit. C’est un plus pour les commerçants » a ajouté Jean Cyril Le Goff (PS) pour enfoncer le clou alors qu’il en est beaucoup question à Paris avec les ZTI (Zones  Touristiques Internationales). D’ailleurs Boris  Amoroz (FG/PC) s’est illustré sur deux autres points : les rapports annuels du SGIEF et du SIPPEREC  en constatant que ces syndicats intercommunaux prennent des positions très suivistes sur les distributeurs  Gaspard et Linky en défendant les industriels contre les collectivités et leurs ressortissants.

    Et la demande de subvention pour sécuriser les écoles dans le cadre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance, sur laquelle il s’est abstenu, se méfiant de cette tendance actuelle à bunkériser les écoles. « Dans le contexte actuel qui est inquiétant, lorsqu’on a la responsabilité de 2200 enfants de la créche à l’école primaire, on peut se poser la question sur « comment mieux les protéger et de prendre les moyens pour le faire en demandant des aides financiéres » a répondu Bernard Gauducheau « On sanctuarise les écoles. On n’est pas encore à installer des miradors. Et on a du chemin à faire pour bien les sécuriser et empêcher les intrusions » - « Et il faut éviter les pépins ! plutôt qu’attendre. On est loin de bunkériser les écoles » ajoutait Anne Laure Mondon. « Les parents  sont demandeurs. Et le Fonds a été créé pour aider à la réalisation de ces travaux ».      

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.

  • LA GARE DU FORT D’ISSY/VANVES/CLAMART : « EN FAIRE UN LIEU OU ON A ENVIE D’ALLER COMME SOUS LES PASSAGES COUVERTS PARISIENS »

    La Conférence autour du Grand Paris Express (GPE)  sur « Quelle gare pour quelle ville demain ? » s’est déroulé lundi soir à l’hôtel de ville de Vanves à un moment où 37 équipes d’architectes sont à pied d’oeuvre simultanément pour concevoir ses 68 gares.  

    Pascal Vertanessian (UDI) maire adjoint (Urbanisme) a d’emblée planté le décor en diffusant un petit film en image 3D de cette ligne 15 Sud  et en précisant que ce n’était ni une réunion de quartier, ni un comité de pilotage chantier, ni une réunion politique, « même si les centristes ont joué un grand rôle » a-t-il ajouté, Bernard Gauducheau citant Christian Blanc, Maurice Leroy, André Santini…et même Isabelle Rivière directrice des relations institutionnelles de la SGP  « sans qui on n’aurait peut être pas eu cette gare ! On a du faire un gros travail de persuasion et de lobbying. Si elle ne s’était pas fait, on aurait pu nous le reprocher. Grâce au GPE, les dirigeants de ce pays ont fait preuve de clairvoyance. Ils ont anticipé, mais avec 30 ans de retard. Car on règle les problèmes lorsqu’on est devant en France. Nos réseaux de transports sont sous dimensionnés ou en retard. Et il faut mettre les bouchées doubles. Car notre population francilienne a augmentée. Et le défi de la Région est de réaliser le GPE mais aussi de se donner les moyens de remettre à niveau le réseau existant » a-t-il expliqué avec sa casquette d’administrateur du STIF en insistant  sur le fait que « ce sera la première gare à émerger. Et le monde entier regardera ce qui se passe. Car nombre de nos concitoyens n’imaginent pas l’impact que cet immense chantier a dans le monde »

    « 68 Gares ont ont été retenus dont certaines ne figureraient pas dans le schéma initial, comme la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart » a indiqué Isabelle Rivière en expliquant pourquoi elles ont été retenus ( dynamique de construction grâce au fort d’Issy dans un quartier pavillonnaire  partagé entre Clamart/Issy/Malakoff/Vanves, déclencheur d’opérations ou de projets  déjà plus ou moins ébauché comme le quartier de la gare de la ville de Clamart). « Ce territoire qui a fait, comme les autres, l’objet d’une monographie, est examiné à la loupe par les promoteurs qui regardent les opportunités foncières » a-t-elle indiqué. « Ce GPE aura des conséquences urbaines qui ont entraîné des modifications de notre PLU. La ville travaille à un cahier des charges pour éviter de construire n’importe quoi dans ce quartier » a rassuré le maire de Vanves. 

    Son interlocutrice a précisée que la conception générale des gares a été définit par l’architecte Jacques Ferrier (qui a fait le siège d’Hachette Livre à Vanves), mais chaque projet de gare est singulier et possède sa propre identité, cohérence avec son environnement. Ainsi sur la base d’orientation commune, chacun d’eux a mis à profit sa créativité et sa vision pour répondre aux exigences de la SGP : « Faire en sorte que ma gare ne soit pas seulement une infrastructure ferroviaire par exemple » a précisé Philippe Gazeau architecte de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart

    « La gare se glisse sous les voies SNCF/Transilien. Nous avons cherché à partir de cette contrainte comment effacer cette contrainte et cette coupure, en améliorant les circulations piétonnes de part et d’autre » a-t-il expliqué en se référant à l’ancien tunnel glauque et sombre qui permettait de relier ces deux quartiers. « On a inventé cette rue intérieure conçu comme les passages couverts parisiens, plus qu’une entrée de gare, où on a envie d’aller. Et comme il y a des différences de niveaux, on a fait une partie de plein pied côté Clamart qui donne accés à une rue intérieure de 90 m de long qui émerge côté Vanves/Issy long sous une grande verrière  de 60 m de long, solution adaptée à cette émergence dans cette rue étroite du Clos Montholon, avec des escalators. Cette rue intérieure accueillera des commerces et des services, notamment sous la partie verrière, permettant d’accéder aux quais du GPE en dessous  et du Transilien au dessus…. ». Il a expliqué qu’il a joué sur les dispositifs vitrées, les volumes  et les matériaux choisis pour faire entrer la lumière du jour le plus loin et le plus profondément possible…Et qu’il continue de plancher dessus avec son équipe pour améliorer le verdissement de cette gare surtout du côté Vanves pour traiter un long mur de béton.