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  • MARCHE DE VANVES : « ON CONTINUE COMME AVANT, C’EST UN CHOIX ! »

    Voilà quelques semaines, le blog faisait était d’un « marché de Vanves délaissé » en indiquant que le contrat de délégation de service public (DSP) du marché couvert (sur la photo : l’entrée côté rue A.Fratacci avec le maire adjoint chargé du commerce ) confié à la société EGS (le 24 Mars 2010)  arrivait à échéance le 30 avril 2016. C’est la raison pour laquelle le conseil municipal du 30 Mars dernier avait décidé de le prolonger jusqu’au 1er Juillet 2016 pour que la ville et l’équipe municipale se donne le temps pour bien définir les besoins de la ville, et choisir l’attributaire du contrat de DSP dont le nom a été rendu public lors du Conseil municipal qui s’est déroulé hier: Il s'agit toujours d'EGS qui a fait l'offre la plus avantageuse par rapport à deux autres concurrents.

    D’ailleurs, une des commissions du CESEV (Conseil Economique,  Social et Environnemental de Vanves) Economie et Prospective, planchait  sur le marché qui ne donne pas satisfaction à entendre le témoignage de ceux qui le fréquentent et l’apprécient. Des critiques qui sont récurrentes : La présence des commerçants est en baisse, 7 le mardi, environ 20 le jeudi et plus qu’une quarantaine le samedi, ce qui est peu  même pour un samedi et par rapport  au passé, parmi les abonnés. Les volants ont quasiment disparu, alors qu’ils occupaient souvent toute la longueur du trottoir entre la place de l’insurrection et l’accès du parking du marché. Cette situation s’explique aisément : le prix des places et de l’abonnement plus cher qu’à Malakoff.  Une fréquentation en baisse des vanvéens qui préférent pour beaucoup, aller à Malakoff,  où son marché est beaucoup plus vivant, avec plus de commerçants, notamment avec une plus grande variété de plats préparés et à emporter, et  surtout moins cher en ces temps de crise, avec des cafés autour

    C’est la raison pour laquelle beaucoup préconisent de faire revenir le marché à l’extérieur comme cela avait été le cas devant la mairie  après l’incendie, ou devant la poste place de l’insurrection lors du chantier du centre administratif et de la tour d’habitation dans les années 70. Ce qui permettrait à la ville de destiner cet espace à d’autres utilisations qui pourraient lui rapporter des subsides en ces temps de contraintes budgétaires, surtout lorsqu’on voit le prix du métre carré et des locations dans le secteur de Vanves. L’un des interlocuteurs du maire le lui a même expliqué par mail et par vive voix comme ce fut le cas ces derniers temps : « La rémunération par le concessionnaire est de l’ordre de 28 000 € par an. A cela il faut déduire les dépenses d’eaux (9000 € environ), qui ont été payés par la ville entre 2009 et 2014 contrairement au contrat passé  et les remplacements de dalles payés par la commune. Pour une surface de 2780 m2. A titre de comparaison, le loyer du restaurant à l’intérieur du marché est de 1900 € par mois pour une surface de 175 m2. Ce restaurant rapporte plus à la ville que le marché qui est 16 fois plus grand. Au prix du métre carré à Vanves, c’est vraiment impensable alors que ce bâtiment pourrait être loué à une ou plusieurs entreprises qui seraient intéressés pour des bureaux, du stockage… »

    Mais le maire de Vanves a eu l’occasion de répondu aux détracteurs du marché plusieurs fois ces derniers temps : « Je ne suis pas dans une logique comptable, car ce marché, même s’il n’a pas beaucoup de commerçants, rend  beaucoup de services aux vanvéens, et même à des voisins de Vanves qui apprécient de marché couvert. Ses commerçants ne souhaitent pas qu’il soit installé à l’extérieur comme ce fut le cas à la suite de son incendie. Ils n’ont pas envie de se retrouver dehors à  cause des intempéries, du froid, ce qui souvent le cas à Vanves qui n’est pas une ville du sud » répond il tout à fait conscient d’une fréquentation très faible le mardi et le jeudi. Mais finalement c’est un choix qu’il assume, le marché de Vanves étant un marché du samedi qui est une bonne journée pour les commerçants.  « D’ailleurs je note que le jour du marché de Bagneux le week-end a été modifié et qu’il se déroule maintenant le samedi ». Du coup, les membres de la commission Economie et Prospective du CESEV qui travaillaient sur le marché considèrent que leur travail ne sert plus à rien, qu’ils ont perdu du temps parce que le concessionnaire a été choisi et désigné.   

     

  • PLATEAU DE VANVES : DIAGNOSTIC ET PRECONISATIONS POUR UNE RECONQUETE

    Le temps fort de la réunion publique  du quartier Plateau lundi dernier à l’école Marceau, a été la présentation du diagnostic et des préconisations par un bureau d’études spécialisés : « Cette ZAC a été créée dans les années 70. J’avais demandé que l’on clarifie les espaces publics et privés pour savoir où on en était dans les domaines publics et  privés. Des interventions ont été prévues sur des travaux d’étanchéité entre GPSO  et les propriétaires privés. La ville a demandé un diagnostic et  les habitants ont été interrogés. Et ce sont les résultats de cette étude qui vous sont présentés ce soir » a indiqué Bernard Gauducheau maire de Vanves

    Ce bureau d’études qui a observé les usages du site, a divisé en 4 secteurs tout la zone : Place des Provinces, Square des droits de l’enfant, place du 19 Mars et Fun Park. Il a réalisé son diagnostic en Mars/avril 2016 avec visites sur places, rencontre des usagers,  et en menant 24 entretiens individuels avec l’envoi d’un avis de consultation à 2600 foyers auxquels ont 82 d’entre eux avec les conseils syndicaux. « On a un sentiment positif sur le Plateau. Ses habitants sont satisfaits, mais les dégradations sont mal vécues : manque d’espaces verts, encrassement général du site, dépôts sauvages d’ordures notamment rue Louis Vicat, nuisances sonores particulièrement gênantes rue Auguste Comte, sentiment d’insécurité surtout du côté de l’allée des Carrières, zone commerciale pau accueillante avec un manque d’offres commerciales » ont indiqué les représentants dece bureau d’études en précisant que pour chaque désordre constaté, une fiche signalétique a été réalisé avec présentation de ce désordre  techniques et propositions pour le résorber

    Pour les désordres, ils sont récurrents à des degrés divers selon les secteurs : enrobé dégradé, stagnation d’eaux, escaliers  et espaces verts dégradés. 37 ont été relevés place des provinces et autour avec un net défaut de propreté,  un centre commercial particulièrement sombre. Une trentaine ont été relevés  autour du square des Droits de l’enfant avec dégradations des jeux d’enfants dans le jardin face à l’école, nuisances sonores dans la rue A.Comte à cause de regroupements de jeunes et de circulation de deux roues. 18 désordres ont été constatés  dans et autour de la place du 19 Mars, avec des dépôts d’ordures savages sous le porche donnant rue Louis Vicat. Enfin, moins de désordres ont été constatés au Fun Park en dehors de clôtures usées et de synthétique abimé, d’un affaissement et de nuisances dues au Périph et à la voie ferrée ?

    91 désordres techniques ont fait l’objet d’une fiche technique  permettant de proposer des remèdes : D’une manière générale,  il faudra décrasser 23 000 m2 de surfaces, refaire complétement l’éclairage public et  la signalétique, l’assainissement et la mise en accessibilité pour les PMR,  installer  des caméras de vidéosurveillance. 5 lieux ont été désigné comme prioritaires : La place des Provinces pour son manque d’accessibilité, la galerie commerçante qu’il faut réanimer,  l’allée des carrières et  la place des droits de l’enfant devant l’école Max Fourestier à cause de l’insécurité et des nuisances sonores, la contre allée Louis Vicat à cause des dégradations et des dépôts sauvages.

    Ainsi ce bureau d’études propose de modifier l’espace végétal du jardin devant l’école Max fourestier pour éviter les rassemblements et l’installation d’une caméra de vidéosurveillance, tout en diversifiant les jeux. Pour la place des Provinces, il s’agit de « ramener la vie »  en réorganisant  les espaces, en abaissant le végétal, en créant un terrain de pétanque. Il préconise pour la galerie marchande de la ré-illuminer du plafond pour avoir une lumière zénitale venant du jardin au dessus, ou en créant un plafond de leds. Pour la contre allée Louis Vicat, des solutions pourraient être trouvées avec des barrières métalliques.

    Le coût total des travaux  s’éléverait à 1,7 M€ au minimum. « Vous avez fait un excellent travail sur ce qu’il fallait faire. Il y a des choses à affiner. Nous avons mobilisé 1 M€ grâce à GPSO et nous avons prévu d’étaler sur 3 peut être plus (4 ans) les travaux, et de choisir d’intervenir sur les secteurs les plus urgents » a déclaré Bernard Gauducheau  avant d’échanger avec les auteurs de cet étude et les vanvéens présents

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : GRAVE ACCIDENT RUE A.FRATACCI

    Hier après-midi, vers 15H15 un jeune de 14 ans, a été renversé par un bus de la RATP rue Antoine Fratacci au niveau de la rue Louis Blanc. Prévenu le docteur Monteil est tout de suite intervenu en attendant l’arrivée des sapeurs pompiers