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  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    PLATEAU : Beaucoup de questions devraient être évoquées ce soir par le maire sur ce quartier du Plateau dont il a donné un avant-goût dans ses derniers échanges avec l’association « Agir Pour le Plateau » : Pas de caméra de vidéosurveillance au niveau du porche « Louis Vicat », mais « un panneau avertissant les éventuels contrevenants des sanctions encourues par des dépôts sauvages (très dissuassifs) et de multiplier les contrôles sur site (aux heures de bureau) afin de procéder, le cas échéant ( ?) aux verbalisations prévues par la réglementation  (par qui ?) ». Pas de dépôt de presse ( ?) pour l’instant même si la manager du commerce y travaille activement, le maire déplorant « une situation qui malheureusement est aujourd’hui liée à des causes structurelles en rapport avec une baisse importante du lectorat et la place toujours plus importantes des supports numériques ». Enfin s’agissant du projet d’aménagement de la rue Jean Bleuzen, et de la proposition d’une commission du CESEV (Conseil Economique, Social, Environnemental de Vanves) de la mise en sens unique d’une partie de cette voie avec la création de deux bandes cyclables de part et d’autre de la voie automobile, il n’en est pas question  « pour des raisons financières et pour les risques d’une désorganisation de toute le circulation dans le secteur ». Des questions devraient sûrement être posées sur les Papillons de Cayla (photo du célébre Doisneau parue dans le Vanves Infos de Mai 1984) recouverts de tags, le skate Park et le centre socio-culturel Albert Gazier

    INSECURITE : Le Carrefour de l’Insurrection a été le théâtre de deux faits divers ses derniers jours qui démontrent la nécéssité d'une police municipale 24H sur 24 à Vanves. Tout d’abord une élue de la République de Vanves a été agressée au distributeur automatique du bureau de poste situé à l’extérieur, par trois jeunes individus, qui lui ont volé l’argent qu’elle retirait. Et de n’est pas la première fois que des vanvéens se font agresser en retirant de l’argent à ce distributeur, démontrant que c’est devenu une des zones les plus à risques pour la sécurité des personnes à Vanves. Ensuite un braquage hier matin d’Intermarché par des individus, ce qui a provoqué bien sûr sa fermeture   

    EXPOGRAPH VANVES : « Temps trés lourd, samedi aprés midi à Vanves, nos joueurs aussi  étaient trés lourds..! Une victoire 2/0,sans saveur,mais qui assure l'essentiel: la deuxiéme place en compagnie d'Orange et de Chambourcy ,sévérement battu sur ses terres par Nike,qui fera un beau champion cette année..Deux matches encore   gagner pour prendre la seconde place définitivement en DH d'Ile de France,et rester ainsi l'un des clubs Phare de la région capitale.La fin du championnat sera passionnante » selon Jean Royer le coach. « Visiblement, nos joueurs pensent déjà la finale du 18 juin et s'économisent mais la semaine prochaine sur le terrain d'ASCAIR,il faudra faire le travail et gagner encore. A noter la trés bonne prestation de notre jeune gardien Carlos dont s'était le premier match.Deux joueurs sont  également sortis du lot : François et Himed, sobre mais trés efficace. Par contre, mauvais résultat de la réserve accrochée,0/0,sur le terrain synthétique par une équipe de l'apsap pourtant motivée. Nous risquons de le payer trés cher si  les  équipes premiéres doivent  trés départagées par le classement de leur réserve. ! »

     

     

  • L’EXEMPLE DE SAINT CLOUD DONT VANVES DEVRAIT S’INSPIRER « Quand vous faîtes confiance aux habitants, on s’aperçoit qu’ils sont d’une grande sagesse ».

    L’un des organes d’informations des Hauts de Seine faisait état d’une initiative d’un collègue du maire de Vanves dont il serait bienvenu qu’il s’en inspire : Eric Berdoati (LR) , maire de Saint Cloud s’est engagé   une démarche originale et ambitieuse entre mars et mai 2016. Il a demandé à quelques  571 clodoatiens tirés au sort sur les listes électorales  quelles sont leurs priorités pour leur ville à moyen et long termes.  Ils ont participé à deux réunions débats, à un atelier sous forme de « jeu sérieux » afin de travailler sur les priorités et les choix à opérer. Les services de la ville ont évalués et chiffrés. Et une nouvelle réunion, le jeudi 12 Mai, a permis de présenter les résultats avec les actions et les économies retenues par le maire et son équipe municipale

    « Au moment des festivités de Noël, nous avions décidé de faire un certain nombre d’économies sur les illuminations qui ont été beaucoup moins nombreuses. Un clodoatien m’a alors dit « comment se fait il  qu’il y ait moins de décorations de Noël ? ». Et je lui ai expliqué que, compte tenu des difficultés  auxquels notre ville est confrontée, nous étions obligés de faire un certain nombre d’économies ! Et que,  ce qui coûte très cher dans les illuminations de Noël, c’est la pose et la dépose, pas tellement la consommation électrique car tout est en Leds. Et si on en réduit le nombre, on réduit la facture de 100 000 €.  Et je me suis aperçu que 100 000 €  ne lui parlait pas vraiment, par rapport au budget municipal dont il ne connaissait pas le montant. Cette somme ne lui donnait pas une vraie idée d’économie. Mais c’est un petit peu plus d’un point de taxe d’habitation ».  A partir de là, il s’est  dit qu’il fallait trouver une méthodologie de concertation pour échanger avec eux sans que cela soit un cours de finances publiques rébarbatif  auquel ils ne viendraient pas, à juste raison, comme c’est le cas avec la séquence budget des réunions publiques à Vanves,  sauf lorsque c’est le DGS de la mairie de Vanves qui explique, car il est très pédagogique….mais un peu trop long. 

    « Nous avons élaboré avec le cabinet Res Républica,  ce type de concertation inédit en France, car cela n’a jamais été fait sur l’intégralité d’un budget municipal qui a été présenté et discuté avec les  habitants, en leur expliquant qu’il y a des dépenses obligatoires – entretien du patrimoine scolaire, voirie… - d’autres qui ne sont pas obligatoires mais qu’on a du mal à s’en passer  parce qu’indispensables – restauration scolaire à moins de faire  comme en Angleterre avec la lunch box, créches…  -  enfin un troisième niveaux de dépenses ni obligatoires, ni vitales, c'est-à-dire ce que l’on fait en plus : la programmation culturelle, les équipements sportifs, le fleurissement… ». Et c’est sur celles-ci qu’ils ont travaillé. Ils ont eu à leur disposition un kit avec la carte du budget donnant tous les chiffres, et une carte joker « impôts » : Lorsqu’ils souhaitaient ne pas compenser une dépense nouvelle par une économie, ils pouvaient mettre une carte joker qu’ils ont très peu utilisé. « Ils ont été extrêmement raisonnables » reconnait le maire de Saint Cloud . « Lorsqu’on fait le total de l’ensemble de leurs souhaits en termes de projets nouveaux et d’économies, on s’aperçoit qu’ils ont proposé plus d’économie que de dépenses. Ils ont été extrêmement vertueux ». Ils ont proposé notamment de passer d’un rythme hebdomadaire à bi-mensuel, pour le passage du service propreté  dans la zone pavillonnaire, là où il n’y a pas de commerces.. Il en a été de même pour la collecte des ordures ménagères en proposant de 6 à 4 jours ( - 140 000 €)… allez voir sur le site internet de la ville de Saint Cloud les mesures retenues, mises à l’étude ou refusées. Très instructif.

     « L’enseignement principal est simple : Quand vous faîtes confiance aux gens, que vous avez une vraie méthodologie, en s’adjoignant un cabinet spécialisé et qu’on a des gens en nombre suffisant (600), on s’aperçoit qu’ils sont d’une grande sagesse. C’est gagnant de leur donner la parole et de les écouter » constate t-il en ayant remarqué que 2/3 des participants étaient des habitants qu’ils ne voient jamais, qui  ne font  pas parti du microcosme participant à toutes les activités de la ville. « Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir un instantané de leur ressenti, et non pas sur ce que fait ou pas la ville en termes de compétences : Ils habitent dans la commune, ils s’en font fait une intime conviction, et cela m’intéressait de savoir, de façon très spontané et très naturel, quelle était leur intime conviction ».

    Cette initiative fait penser à celle d’un prédécesseur de B.Gauducheau à la tête de la mairie de Vanves : Gérard Orillard  (1981-19951) avait institué, dés  septembre 1981, une réunion tous les quinze jours  dans son bureau avec quelques vanvéens tirés au sort sur les listes électorales qui étaient invités à échanger avec leur maire sur leur ville, autour d’un verre à l’heure de l’apéritif le soir. Des rencontres très enrichissantes et beaucoup plus efficaces que la permanence téléphonique  « allo M le Maire » ou les réunions publiques où il est intimidant pour certains de prendre la parole.

  • LE MAIRE DE VANVES EN PLEINE GUERRE SCOLAIRE AU CONSEIL REGIONAL

    Entre un Jeudi matin « hystérisée », devant des grands témoins, à propos de ces conférences pour témoigner contre la radicalisation et le terrorisme, et vendredi matin où majorité et opposition ont rejoué la guerre scolaire, provoquant suspension sur suspension de séance  après des échanges assez virulents, l’assemblée régionale n’a pas montré une belle image de la politique, comme a pu le constater  Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller général . Valérie Pécresse a dû convoquer deux fois de suite vendredi matin, les présidents de groupe sur le « plateau »,  pour s’expliquer : « C’est insupportable que les voix de la présidente et de la vice présidente soient coupée et  couverte pendant leurs interventions, par des interpellations et des invectives » leur a-t-elle dit en leur rappelant que jamais du temps de JP Huchon, elle ne s’est permis une telle attitude lorsqu’elle était dans l’opposition.

     « Il s’agit de rétablit une égalité de traitement dans les mêmes conditions et modalités que le public (demi-pension, gratuité des livres scolaires, aides à l’équipement des élèves en LEP privé, frais de concours). Nous corrigeons ainsi une injustice vis-à-vis des lycéens défavorisés et d’équité » a expliqué Valérie Pecresse (LR), présidente de la région,  en rappelant que ses aides au privé avaient été supprimées en 2011, alors que les effectifs de ces lycées représentent 20% des lycéens franciliens. Ce qui n’a pas  été entendu par l’opposition PS-EELV-FG/PC/PG qui accusait la Majorité de vouloir produire plus d’inégalités, car ses établissements ne sont pas soumis aux mêmes obligations, (pas de gratuité de l’enseignement, choix des élèves, etc…) alors qu’ils bénéficient pourtant d’aides de l’Etat (rémunération des enseignants) et de la Région (construction et rénovation des bâtiments, et surtout de prendre des fonds publics pour financer du privé et de faire finalement une politique clientéliste. « Je n’arrive pas à comprendre que vous ne votiez pas une aide à la demi pension pour des lycéens défavorisés » leur a répliqué V.Pécresse en rappelant « qu’on ne pas parle pas d’établissements mais d’enfants ». 

    « C’est la gauche des années 1980 qui rallume la guerre scolaire » constatait le président du groupe UDI pour lequel « ce sont des  mesures de bon sens à vocation sociale » qui semble susciter des réactions d’opposition incompréhensibles : « L’heure est d’affirmer un choix politique majeur et donner corps à un principe d’égalité et de liberté d’enseignement » car « rien ne justifiait une inégalité de traitement. Ce choix politique, on l’assume et on le revendique ». Le Front de Gauche constatait que « ce débat a ceci d’intéressant qu’il révèle de véritables choix de sociétés qui sous tend les propositions faites….». Mais c’est la nouvelle maire LR de Noisy le Grand dont le nouveau directeur de cabinet vient de Vanves qui a mis  le feu aux poudres lorsqu’elle a tenté d’expliquer que des parents d’enfants préféraient mettre leurs enfants dans des écoles privés de sa ville, sans pouvoir ajouter qu’elles accueillent des enfants de toute religion et même de parents athés : « Vous n’avez pas le monopole du coeur. Des maires de droite font aussi du social »