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  • LES RENDEZ-VOUS DE VANVES D'UN DEBUT DE GRANDES VACANCES

    Mardi 8 Juillet

    A 8H à la Préfecture de Région : Bernard Gauducheau participe comme l’ensemble des Maires du Grand Paris à la première réunion du Conseil des élus qui doit accompagner la Mission de Préfiguration de la Métropole du Grand Paris

    Mercredi 9 Juillet

    A 19H30 à la Maison Paroissial Saint Remy : Barbecue de l’été  dans les jardins de Saint Remy tous les mercredis durant les mois de Juillet et Août. Une initiative lancée voilà plus d’une dizaine d’années pour les célibataires ou les personnes qui se retrouvaient seules durant cette période estivale. La règle du jeu est simple : Un responsable est  chargé d’ouvrir les locaux, le couple Nathalie et Pascal Le Gouallec. Chacun amène quelque chose à manger que les participants partagent  avec tout le monde autour d’un barbeccue

    Dimanche 13 juillet :

    A partir de 20h30 devant Audiens : Retraite aux flambeaux avec l'ensemble Ens Batucad qui défilera aux  rythmes des percussions brésiliennes.

    A partir de 21H30 au  Parc F. Pic : Bal accompagné par Supersonic, puis feu d’artifice à partir de 23H aux couleurs du Brésil.

  • LYCEE DE VANVES : LES TRESORS D4UN ABECEDAIRE SUR 150 ANS DE MICHELET

    Beacoup de revues municipales pour ses vacances recommandent quelques lectures pour cet été. Le livre paru pour e 150éme anniversaire du Lycée Michelet pourrait être l’un d’entre eux, avec une « mine » d’informations, de documents, pour les passionnés d’histoire locale,  sur « plus de 300 ans d’histoire et 150 ans d’indépendance ». Son auteur : Jocelyne Grandiau, professeur et agrégée de lettres classiques qui a choisi la forme de l’abécédaire avec 25 têtes de chapitres ouvert par une belle photographie d’un lieu emblématique en pleine page pour chaque lettre, en partant de la citation d’un ancien élève, et à la fin, les travaux et le regard des élèves sur leur patrimoine avec des textes qui revisitent l’histoire de ce lycée ou des activités comme le jardin botanique, à l’emplacement du CNED au XIXéme siécle   

    Ce livre construit sous la forme d’un abécédaire, fourmille de trésors et de renseignements inédits qui complète le premier livre consacré à l’histoire du « Château et du Lycée de Vanves- 1698-1798-1998 » de Xavier Renard (Edt Sides). Tout d’abord sur les hommes ou les femmes qui ont marqué ce lieu :  La famille de Bourbon Condé avec Melle Louise  Adélaïde de Condé qui fut la dernière à vivre à Vanves ; Paul Landormy professeur et agrégé de philosophie, disciple de Jules Lagneau comme Alain dont il était l’ami ; Jean Baptiste Jullien le premier proviseur  avec le témoignage d’un interne de l’époque, Emile Berr, en 1864 sur son inspection des dortoirs au petit matin ; ses internes venus de très loin comme ces deux mongols Luvsangin Irtanasan à 14 ans et Tundewiyn Ayurzana à 16 ans se retrouvent internes à Michelet, et qui ont mis en valeur le français dans leur pays.

    Ensuite les artistes et la culture avec Claude Emile Schuffenecker, professeur de dessin d’imitation qui a créé le groupe dezs artistes indépendants avec Seurat, Signac et Redon, et a accueillit Gaugin. Son pensionnat a vu passé Gustave Caillebotte, Georges Méliés, Hector Guimard, Louis Roy…jusqu’à Robert Delaunay. « L’orientation de l’enseignement du dessin a été très innovant » comme l’explique le texte sur « la géométrie du dessin ». Le sport car Michelet a été pilote dans ce domaine avec la première piscine découverte dans un établissement scolaire, er l’Union Athlétic du Lycée Michelet créé en 1890. Ainsi que les lieux avec les souterrains qui ont beaucoup occupés l’imaginaire des lycéens.

    Enfin, les événements avec un chapitre sur 1968 « rébellions lycéennes », un autre sur « Quartorze…dix huit » que Jocelyne Grandiau juge incomplet (par manque de temps) et qui sera le thème de travail durant l’année 2014-15 dans le cadre du centenaire de ce conflit que l’on dénommait « la der des der » ; un troisième sur les « résistants & fusillés » de 1939-45 qui lui a permit de recenser 9 élèves au 6  qui ont reçu l’ordre National de la Libération,  avec une photo de de la première classe préparatoire à l’ESM (Ecole Spéciale Militaire) de Saint Cyr  accueillie à Michelet en 1939, dénommée la « Corbiche Chanzy » ;  et un quatriéme sur la tempête

  • 50 ANS POUR LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE ET 47 ANS POUR LE CANTON DE VANVES

    Le Blog rappelait hier, qu’André Roche, maire de Vanves (1965-1980) a été l’un des premiers 40 conseillers généraux des Hauts de Seine, vice président chargé des sports du temps lorsque le conseil général était présidé par Jacques Baumel, député maire de Rueil Malmaison. 3 vanvéens lui  ont succédé durant ces 50 ans qui sont célébrés ce week-end, le déparement ayant été en 1964 comme les 7 autres départements franciliens.

    André Roche (UDR)  a vécu  la première réunion du Conseil Général des Hauts de Seine,  le 4 Octobre 1967  dans les locaux (en pré-fabriqué) de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense)  au rond point des Bergéres, là où fut construit le CNIT, les 4 Temps puis l’Arche de La Défense. Pierre Lagravére, conseiller général R.I. (Républicain Indépendant) de Colombes a été élu président pas tout à fait au  bénéfice de l’âge, après 9H de débats, de suspensions de séance, de tractations dans les couloirs,  puisqu’ils y avaient 20 conseillers généraux de droite  (9 Gaullistes, 11 centristes) et 20 de gauche (15 PC et 5 PS). « La gauche a ratée l’occasion qui lui était offerte en 1967 de prendre la présidence du conseil général à cause des exigences socialistes. Ceux-ci avaient imposé la candidature de Georges Dardel (SFIO) maire de Puteaux aux communistes qui la refusaient parce qu’il s’était maintenu face à l’un des leurs  lors de l’élection cantonale, et avait refusé de se désister aux législatives. Après avoir proposé Guy Ducoloné (PC), conseiller général d’Issy les Moulineaux, les communistes avancèrent le nom de Robert Pontillon (SFIO) alors maire de Suresnes, un ou deux centristes laissant entendre qu’ils pourraient voter pour lui si la gauche suivait. Mais le groupe SFIO a maintenu Georges Dardel en expliquant « qu’ils entendaient choisir des hommes en toute connaissance de cause et sans pression extérieure ». Résultats : 5 voix pour la SFIO, 15 pour le PC et 20 pour le centriste » raconte Xavier Haudiquet dans un mémoire sur les élections cantonales entre 1967 et 1987, paru en 1987. Dés 1973, lorsque la Préfecture fut achevée, ils se sont réunis dans cette salle (qui existe toujours) de  forme ovoïde avec un toit concave dénommée « chateaubriand », accessible par une rampe en colimaçon à pente douce. Les tables d’origine de ses élus, étaient faites d’un plateau de bois semi-circulaire équipé d’un tube inox, contenant lampe, micro, dispositif permettant de demander la parole. Elle sert aujourd’hui de salle de réunion, de colloque, et les bureaux voisins sont occupés par les services de la sécurité de la Préfecture 

    Jacques Baumel (UDR) a été le second président du Conseil Général entre 1970 et 1973,  remplacé par Charles Pasqua (UDR) entre 1973 et 1976,  mais a repris son fauteuil en 1976 jusqu’en 1982. Les gaullistes avaient compris que l’union était la seule façon de préserver leur position face à la gauche avec des règles simples : prime au sortant par la majorité départementale, primaires organisées s’il y a lieu dans les autres cas avec désistement automatique au 2éme tour pour le candidat arrivé en tête. Celles-ci n’ont pas  manqué, organisées ou sauvages, car la prééminence des gaullistes fut contestée surtout avec la création de l’UDF en 1978, lorsque les centristes et les républicains indépendants ont commencé à s’organiser : 10 en 1967, 3 en 1973, 4 en 1976 et en 1978.  « Cette union avec ses obligations et ses dérapages a permis un véritable partage tacite du département qui auto limitait les prétentions des deux principaux de la majorité ». Il n’empêche que les centristes furent les premières victimes de ces primaires qui les firent passer de 11 à 8, même si après la création de l’UDF, cette formation gagnait 5 cantons en 1979 et 1985, avec quelques grosses têtes aujourd’hui disparues (Marcel Noutary à Rueil, Alfred Nomblot à Bourg la Reine, Georges Prévot à Villeneuve la Garenne) ou à la retraite (Henry Wolf à Meudon). Comme les socialistes qui payèrent très fortement leur erreur du 4 Octobre 1967, en étant sous représenté, avec seulement 3 conseillers généraux, et même un seul (Jean Vons maire de Chatenay) après le découpage de 1985 ajoutant 5 cantons de plus… alors qu’au moment de la création des Hauts de Seine, la SFIO était bien implantée avec 13 maires contre 6 au PC. Ce dernier n’en est pas moins resté influent malgré sa perte de vitesse progressive. Il n’a jamais pu enlever un seul canton aux gaullistes (depuis 50 ans), même s’il a connu, contrairement au PS, une remontée lors de la vague rose de 1976 avec 16 élus au lieu de 12, grâce à la stratégie de l’Union de la Gauche avec Guy Ducoloné à Issy, Guy Schmauss à Clichy battu par Gilles Catoire en 1988.

    Avec la décentralisation opérée en 1982,  Paul Graziani (RPR), alors premier adjoint de Georges Gorse (RPR) maire de Boulogne, succédait à Jacques Baumel  (RPR) en 1982, lorsque les élus sont devenus le vrais patrons du département : « Nous avons tout de suite joué la carte de l’identité des Hauts de Seine avec ses 36 communes qui existent et auraient aussi bien pu être noyées dans un conglomérat de banlieue. Les Hauts de Seine sont devenus une collectivité puissante et performante. Et je maintiens le terme de performance qui ne veut pas dire riche. Il ne faut pas avoir de complexe aujourd’hui. On n’enrichira pas la province en appauvrissant l’Ile de France » expliquait il. Ce fut le temps des gestionnaires entre 1982 et 1988, pendant lequel de nombreux projets ont vu le jour : Les Haras de Jardy, la Maison de Chateaubriand, le parc des Chanteraînes, la reconstruction des pont de Billancourt, le lancement de la VRGS, Biotel 92 (Télé alarme)… avec l’installation du conseil Général dans son bâtiment actuel  inauguré par Jacques Chirac, alors Premier Ministre en décembre 1987. Mais les handicaps ne manquaient pas, auquel s’est attaqué Charles Pasqua (RPR) lorsqu’il est revenu à la tête de cette assemblée en1988 avec Pacte 92, Agir pour l’emploi, Etudes Dirigés et plan d’aide à la lecture… en s’aidant des compétences de personnalités diverses comme Castro, Maurice Leroy (Pacte 92), Henri Guaino (chargé de d’élaborer la charte de l’an 2000 du 92)  faisant des Hauts de Seine,  un véritable laboratoire comme le titrait la presse, dont les altoséquanais sentent encore les effets. 

    Vanves a donc été représenté au Conseil Général par 4 élus : le gaulliste André Roche (1967-1980), les centristes Roger Aveneau (1980-1998) et Bernard Gaucheau (1998-2004), ainsi que le socialiste Guy Janvier depuis 2014, son mandat devant être renouvelé en décembre 2015. Durant ses premières années d’existence, le conseil général a financé de nombreux équipements structurants de notre commune : La piscine Roger Avenerau, le gymnase Maurice Magne, la restructuration du PMS A.Roche, les écoles Lameroux, Gambetta, les colléges Saint Exupery qui doit faire l’objet d’une vaste réhabilitation, et Michelet, la restauration de l’église Saint Remy, l’élagissement du CD 50 et l’aménagement du site propre pour les bus etc….