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  • LES RENDEZ VOUS A VANVES DE LA SEMAINE DU TRAVAIL APRES UN WEEK-END CANON

    Ce n’est pas tout à fait la reprise avec la fin des vacances de printemps puisque la semaine ne fera que 3 jours  pour ceux qui ont la chance de faire l’un des premiers « ponts » de l’année grâce à la fête du travail. Contrat rempli pour l’équipe de football d’Expograph Vanves qui a réussie sa demi-finale samedi après midi de la Coupe d’Ile de France  en battant à 2 à 0 Métro Outre Mer. Elle devrait rencontrer en finale l’équipe d’HSBC le 14 Juin prochain. D’ailleurs Vanves ne s’en tire pas trop mal ce week-end au niveau sportif : L'équipe de Basket Aviators-GPSO-Vanves a battu par 82 contre 77 le FC Mulhouse samedi soir et l'équipe première de football du stade de Vanves a battu 1 à 0 Neuilly Olympique dimanche aprés midi au PMS André Roche. Enfin la section Boules Lyonnaises compte un champion Hauts de Seine en tête à tête depuis dimanche soir, en la personne de Benoit Bacon. Et la Pétanque s'est qualifiée pour la Coupe des Hauts de Seine contre l'ACBB.

    Mais le temps fort fort reste bien évidemment la canonisation de Jean Paul II et Jean XXIII que beaucoup de vanvéens ont suivi à la TV lorsqu’ils n’étaient pas dans les églises en communion avec le Vatican. Les paroisses de Vanves ont marqué le coup en consacrant le « Sel et Lumière » de ce week-end sur les raisons de canoniser ces deux papes. Les Bénédictines ont exposés quelques photos de la consécration  inaugurale de leur prieuré présidé le 28 Mai 1949 par Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII, qui est venu à Vanves voilà 75 ans, en temps que Nonce Aspotolique, c'est-à-dire représentant du  Pape en France.

    Mardi 29 Avril

    A 19H30 à Malakoff (Maison des Jeunes et de Quartier Barbusse, 4 boulevard Henri Barbusse) : Assemblée Générale de l’ARGC (Association des Riverains de la Gare Clamart)

    Mercredi 30 Avril

    A 10H au Parc des Expositions de la porte de Versailles : Ouverture de la 110éme Foire de Paris

    à 18H30 à l’Hôtel de Ville de Boulogne : Conseil Communautaire de GPSO

    Dimanche 4 Mai

    A 10H au gymnase Maurice Magne : Coupe de loisirs de gymnastique rythmique 

    A 15H30 à la Cathédrale Sainte Geneviève (à Nanterre) : Installation canonique de Mgr Aupetit nouvel Evêque du diocése de Nanterre (Hauts de Seine) en présence des prêtres vanvéens.

  • PRES DE 90 ANS DE FOIRE DE PARIS AUX PORTES DE VANVES

    Il a été beaucoup question du parc des expositions durant cette campagne des municipales, avec le projet de tour Triangle contre lequel se sont mobilisés beaucoup d’associations rassemblées dans un collectif, et la requalification des halls d’expositions et notamment du Palais Sud avec la construction sur son toit d’un centre de congrès, accompagné d’un hôtel à l’emplacement des Halls 7 et 8 le long de la porte de la Plaine. La Foire de Paris qui se ouvre Mercredi ses portes dans ce parc des expositions nous donne l’occasion de rappeler justement que l’histoire de son développement est liée à cette manifestation

    La Foire de Paris a 110 en 2014 puisque sa première édition qui n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui s’est déroulée au Carreau du Temple. Il s’agissait davantage d’une distraction où les parisiens endimanchés venaient y flâner en famille, déambulant parmi 500 petites boutiques de jeux, de bijoux, pansementeries et colifichets appelés « articles de Paris ». Elle était organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris qui avait rassemblée plusieurs organisations professionnelles qui voulaient s’inspirer de la foire de Liepzig en créant le Comité des Expositions de Paris. Elle a déménagée une douzaine de fois au Grand Palais, sur l’esplanade des Invalides, au Champs de Mars…jusqu’à trouver domicile à la Porte de Versailles. Dés 1921, ce Comité a cherché ce lieu fixe en créant la Société d’Exploitation des Expositions de Paris (SEPE) devenu maintenant Viparis, et a retenu ce terrain de la foire aux bestiaux étendus sur 35 ha à la limite de Paris, d’issy les Moulineaux et de Vanves.

     

    Ce espace a été aménagé en un temps record entre 1921 et 1925, le Journal de Vanves/Makakoff de cette époque, faisant état de l’édification d’un parc des expositions à l’emplacement du palais Sud actuel (qui était alors des carrières) et des halls 3 et 4, 7 et 8, et de la démolition des fortifications. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de fondriéres. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’est tenu à cet endroit pour la première fois en 1925.  Ils y avaient des stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sein plus haut que tous les autres » était il expliqué.  « Elle est à l'origine une foire aux échantillons et connaît un grand succès lorsqu'elle accueille le Concours Lépine en 1929 qui l’a véritablement lancée ». Par la suite, en 1937, une entrée monumentale a été construite par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Azéma, à la porte de Versailles. La Seconde Guerre mondiale a marquée un arrêt des expositions, le site étant même occupé par les militaires. Puis les années 1950 ont vu l’organisation de nouveaux salons à côté de la Foire de Paris, les salons du cycle, du poids-lourd, du cuir,  le Concours Général Agricole qui sera inclus dans le salon de l'Agriculture à partir de 1964, le Salon de l'Automobile, en 1962 qui quittait le Grand Palais, se tenant une année sur deux, en alternance avec le salon de Francfort, à partir de 1976. 

  • LA JOURNEE D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La canonisation de Jean XXIII et de Jean Paul II  est le grand événement de ce dimanche de la Miséricorde qui suit le dimanche de Pâques dans le calendrier de l’église catholique. Quelques vanvéens sont présents au atican pour vivre sur place cet événement dont le pére Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves. Occasion de rappeler une nouvelle fois que Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Sulpice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point d’Appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux.

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athléte de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit. 

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ». 

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’était amassée une foule très nombreuse. Il avait négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu réaliser ce reportage dans ces conditions et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II… son regard impressionnant, son attention aux autres. Mais c’était avant les attentats, le terrorisme !