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  • VANVES BIENTOT SOUS LA TUTELLE DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS

     

    Les budgets 2014 de la Région Ile de France et du département des Hauts de Seine devraient être votés en fin de journée. Bernard Gauducheau (UDI) devrait voter contre alors que Marc Lipinski (EELV)  votera pour au Conseil Régional. Guy Janvier (PS) votera contre au Conseil Général qui n’y consacrera qu’une seule journée, alors qu’il aura fallu 3 jours pour la Région. Avec des répercussions sur Vanves : Equipement sportif du lycée Michelet, Rénovation du collège Saint Exupery, protections phoniques le long de la voie ferrée .

    Ces votes important interviennent à un moment où le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile France) a reçu, mardi dernier,  le feu vert du Conseil d’Etat qui doit permettre au Premier Ministre de signer le décret et le publier au Journal Officiel. Vanves, tout comme GPSO,  est concerné au premier chef comme les 1271 autres communes franciliennes, car ce document s’impose à son PLU et son PLH, tout comme au PLH (Plan local de l’Habitat) et au CDT (Contrat de développement Territorial) de GPSO. Il organise une région à l’habitat dense, mieux irrigué par les transports en commun, garants d’un essor économique tout en préservant les terres agricoles. « C'est une sacrée étape qui nous permet maintenant de passer à la mise en oeuvre. Très concrètement, les communes et les intercommunalités vont avoir trois ans pour adapter les plans locaux d'urbanisme pour qu'ils soient compatibles avec ce document » expliquait on à la Région : « C'est un élément de stabilité pour l'ensemble des acteurs économiques, agricoles, les collectivités locales: tout le monde a maintenant un cadre qui n'est plus susceptible de bouger à long terme »

    Seul ombre au tableau : La loi sur la MGP (métropole du Grand Paris) a été adopté définitivement hier par le Parlement, au Sénat le matin et à l'Assemblée Nationale l'aprés-midi. Elle entrera en vigueur le 1er Janvier 2016. Certains élus craignent qu’elle dépossède la Région de certains secteurs d’interventions comme le logement, l’aménagement etc…« la Métropole du Grand Paris (MGP), c’est la mort programmée de la Région. Toutes les compétences de la Région sont données à la MGP (logement, développement économique, mobilité durable…) qui aura toutes les dotations. Et d’après-vous, à qui l’Etat  va les prendre. A la Région, en lui expliquant qu’elle peut supporter cette baisse considérable, Par contre, elle gardera la charge de la dette (5 à 6 milliards). Elle ne tiendra pas : Où elle disparaîtra, où elle sera tellement contrainte qu’il faudra trouver une solution institutionnelle » explique un spécialiste en la matière, le Sénateur UMP Roger Karoutchi 

    Il n’est pas le seul à le penser, car ceux qui suivent de près,  cette affaire de la Métropole du Grand Paris, et les élections municipales, n’ont pas manqué de remarquer plusieurs choses :  le silence du maire de Paris, Betrand Delanoë qui est pourtant à l’origine de cette ouverture de la ville de Paris à ses voisins, en ayant développé des relations suivies avec la banlieue grâce à des accords de coopération – que Vanves a signé avec Paris – la création de Paris Métropole porté sur les fonds baptismaux à Vanves. L’élimination de Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris qui a été le maitre d’œuvre de cette politique depuis 2011, des listes conduite par Anne Hidalgo. Et pour cause, beaucoup d’élus tant à droite qu’à gauche partagent l’idée que sont à  la manœuvre,  Anne Hidalgo pour prendre la main sur la mairie de Paris, et Jean Marie Le Guern pour prendre la  main sur la Métropole du Grand Paris.  Ainsi en sera fini de la politique d’ouverture de Paris qui se refermera sur elle-même comme avant 2001, du temps de « Chirac et Cie » qui considérait les villes riveraines et la Région comme des vassaux.

    Et tout cela avec, à la manœuvre « don Bartolone », surnom donné au Président de l’Assemblée Nationale et toujours patron du 93,  « avec l’aide du quarteron de députés socialistes mal inspirés et méconnaissant l’histoire et la géographie francilienne, qui ont imposés cette MGP, sans le véritable débat public qu’aurait mérité l’avenir des 12 millions d’habitants de la Région Capitale » comme le demandent nombre d’élus franciliens. Certains d’entre eux, à gauche (au FdeG/PC), leur reprochent « d’avoir outrepassé leur mandat, car ce n’était pas du tout prévu et inscrit dans leur programme », d’autres, plutôt à droite,  en veulent beaucoup à JP Huchon et à l’exécutif « qui portent la responsabilité de la disparition annoncé de la Région, de ce suicide organisé qui se déroule sans réactions » car « ils ne se sont pas battus pour la défendre ! » 

    Mais, il n’est pas certain que cette loi passe le filtre du Conseil constitutionnel sans dégâts pour leurs auteurs : « le Gouvernement a choisi de bouleverser l’organisation de la région parisienne par un simple amendement déposé par surprise – portant atteinte à la clarté et à la sincérité du débat parlementaire -  qui n’a rien à voir avec son  projet initial, déposé sur le bureau du Sénat en première lecture, portant sur un EPCI de droit commun : il le transforme en un tout autre projet, portant sur un EPCI  à fiscalité propre à statut particulier » dont «  le périmètre est défini par la loi et l’adhésion est obligatoire. Le prétendu EPCI absorbera les compétences, le patrimoine et les ressources des EPCI existants -  Il n’y aura donc absolument aucune coopération. En réalité, le projet du Gouvernement revient à créer une nouvelle collectivité à statut particulier qui  aurait la tutelle sur les communes, ce qui constituerait une violation flagrante de l’article 72, alinéa 5 de la Constitution » car  « aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre ». Le Gouvernement et sa majorité nient les principes de décentralisation et de subsidiarité, protégés par la Constitution. Il résulte néanmoins de cette disposition que ce qui a été décentralisé ne peut pas être recentralisé » a expliqué Patrick Devedjian président du Conseil Général et fin juriste.

    « Le  Conseil constitutionnel aura à répondre à toutes ces questions qui n’ont manifestement jamais soucié le gouvernement » dont « le but n’est pas de régler des problèmes, il est vrai lancinants, d’organisation territoriale de notre pays et de la capitale de la France. Il est à l’évidence d’assurer la main mise d’une unique formation politique sur l’ensemble de la région parisienne, par une manipulation administrative à vocation électorale. Tout Paris bruisse encore du partage intervenu entre Mme Hidalgo et M. Le Guen, M. Huchon ayant décidé de se taire et le Gouvernement de laisser faire !» concluait il lors du débat à l’Assemblée Nationale.

  • HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES A SON PERE ROBERT THIRION

    Cet hommage a commencé dés Mardi soir par une veillée dans l’église Saint Rémy, que certains avaient du mal à quitter, venant se recueillir devant le portrait plein pied du pére Robert Thirion avec son appareil photo, pris dans le jardin de Saint Remy, placé devant l’autel, avec quelquefois le visage bouleversé, ému jusqu'à quelques larmes et pas seulement chez les plus âgés. Tout comme le lendemain, où prés de 800 vanvéens sont venus se recueillir, faire un geste, s'incliner devant son cercueil, avec beaucoup d’enfants,  à la fin de la messe célébré par le Vicaire Général du Diocése, avec plus d’une vingtaine de frères prêtres, de Mgr Deniau au Pére Morel, bouleversé qui est resté longtemps devant son cercueil alors que les vanvéens lui rendaient un dernier hommage

     

    Tout avait commencé par cette veillée qui a été marqué par la diversité des témoignages de ces hommes et femmes qui l’ont rencontré, partagé un bout de chemin ensemble, au sein de multiples communautés : Saint Bruno à Issy les Moulineaux, les Xavières, le Café Théo, les catéchistes, l’aumônerie des maisons de retraites… « Le rencontrer, c’était se sentir vivre ! »… « c’était rencontrer la bienveillance »…« Vous me laissez orphelin de votre amitié, de votre lumière, de votre foi »… ont-ils déclaré et expliqué avec un terme qui revenait souvent « Pasteur » comme l’a relevé le pére-curé  Vincent Hauttecoeur  : « Il connaissait bien l’odeur de ses brebis comme le dit le pape Saint François » selon une Xavière qui a fait le lien, peut être sans le savoir, avec un texte du livre d’Ezechiel (34,11-16)  qui parle de ces brebis sur lesquels veille le seigneur,  lu le lendemain, avec beaucoup d’émotion dans la voix, par un proche. « Il m’a regardé comme personne jamais personne n’aurait pu le faire ! C’est le regard qu’il a porté dont tout le monde se souvient. C’est tout cela qui nous rassemble ! Cette fidélité au père Thirion. Quelle que soit notre vie, il avait les mots pour dire « dieu vous aime »a expliqué le pére Vincent Hauttecoeur

     

    Le lendemain, dans cette église pleine à craquer, le curé de Vanves a parlé de la vie de ce « gamin de Paris » qu’il n’a jamais cessé d’être en rappelant cette phrase de son livre : « Mes différents ministères en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien ». Il a rappelé les cinq vies colorées du pére Thirion, Bleu à Saint Etienne, Rose à Saint Bruno, Fauve à Malakoff, Verte aux Blagis, Rouge et or à Vanves « pour les enfants, pour le soleil couchant » c'est-à-dire à la période de retraite. « Il apportait de la couleur et du baume au cœur à celui qui l’écoutait » selon le pére-curé Vincent Hauttecoeur. « Nous sommes venus dire notre reconnaissance et notre prière d’espérance » a déclaré le vicaire général du diocèse des Hauts de Seine en ouvrant la célébration, et en faisant part des messages de Mgr Favreau, en communion de prière, de Mgr Daucourt en, retraite spirituel,  Evêques du diocèse des Hauts de Seine, le premier en retraite, le second en exercice à qui le pére Thirion avait adressé un courrier à la suite de l’annonce de sa démission pour des raisons de santé.

     

    La cérémonie fut simple mais haute en signification avec l’aube de prêtre, la croix et l’étole qu’il portait lorsqu’il rassemblait au nom de Dieu, qui ont été déposé sur son cercueil. Et ses bougies apportées par les enfants du Cathé déposé sous son portrait (en pied) autour de ce verre d’eau qu’il avait toujours à portée de la main lorsqu’il les enseignait. « Ecoute nous aujourd’hui ! »… « Laisse nous dire l’amour que nous avons eu pour toi ! » a clamé le pére Yves Morel qui a connu à Vanves, son premier poste de curé, alors que le pére Thirion commençait sa retraite. Et toute l’assistance à travers son témoignage a senti la complicité entre ses deux générations de prêtres : « Tu laissais s’exprimer la fougue et l’idéalisme du jeune prêtre que j’étais »… « Avec une petite tape sur l’épaule quand cela n’allait pas ». Comme elle a réagit lorsqu’il a illustré avec beaucoup d’humour, cette question que tout le monde se posait : « Mais où est (passé) le pére Thirion ? » avec de nombreux exemples. Le marché « avec ces pommes qu'il achetait, moyen de rencontre, qui unissent au lieu de séparer », au cathé bien sûr où il se déguisait et parlait même en anglais. Ce qui ne l’empêchait pas de demeurer de longs moments à l’oratoire afin de « demeurer en Dieu pour que Dieu demeure en vous »  ou de faire le petit somme dans son bureau en expliquant que « le seigneur comble le bien aimé lorsqu’il dort »

     

    « Il a été, par sa vie, un Saint Jean Baptiste des Temps moderne » selon Vincent Hauttecoeur qui a placé bien sûr cette cérémonie dans l’Avent alors que son prédécesseur, Yves Morel, rappelait qu’il faisait souvent le lien entre le bois de la créche et le bois de la Croix, au Cathé bien sûr. A la sortie de la messe, toute l’assistance a applaudie, ce qui est très rare à Vanves, lorsque son cercueil a été placé dans le fourgon pour rejoindre le cimetière de Pantin où il a rejoint le caveau  familial. Et la plupart se sont retrouvés dans la grande salle de la maison paroissiale pour un verre de l’amitié où dans l’après midi, le Secours Catholique a offert un goûter de Noël pour une soixantaine d’enfants.

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TRES SOFT POUR UNE FIN D’ANNEE ANIMEE

    34 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour du conseil municipal de Mercredi dernier dont certaines reviennent inévitablement chaque année comme l’actualisation de tarif, des exposants au village des terroirs dont certains se sont étonnés qu’elle arrive à la veille de sa 9éme édition, de certaines prestations ou tarifs,  les acomptes sur le budget 2014 versés au CCAS, à certaines grandes associations, pour leur permettre de continuer à fonctionner, verser des secours ou payer le  personnel, la revalorisation des certains tarifs notamment des concessions et taxes funéraires ou l’approbation de rapports d’activités comme le SIFUREP, ce qui a permis à Jacques Landois d’indiquer qu’il y a eu 182 décés de vanvéens en 2012 dont 69 sur la commune. Pierre Toulouse (EELV) n’a pas manqué d’humour (noir) en s’étonnant que ces deux délibérations étaient classées dans le chapitre « citoyenneté »(?).  Le Conseil Municipal a voté une subvention de 1500 € à l’UNICEF au profit des victimes du typhon aux Philippines.

    Ce conseil municipal se déroulait une semaine avant le vote des budgets de la Région Ile de France et du Département des Hauts de Seine qui interviendront Vendredi prochain : Il est à noter qu’il est inscrit dans le budget 2014 de la Région le lancement des études pour la rénovation de la piscine (et des gymnases) du lycée Michelet avec des crédits pour les travaux de protections phoniques le long de la voie SNCF Paris Montparnasse. Dans le budget 2014 du Conseil général, il est prévu le financement des études pour la rénovation du collège Saint Exupery. Entretemps, Vanves accompagnera jusqu’à sa dernière demeure, ce matin, le père Thirion, et accueillera ce soir à l’école Marceau l’UDI départementale pour l’élection du président et du conseil départemental des Jeunes UDI 92 en présence d’André Santini, Hervé Marseille, Denis Larghero et Bernard Gauducheau qui a invité tous les élus et militants UDI de Vanves.   

    ORGUE : La convention de financement pour la reconstruction de l’orgue de Saint Remy que le Conseil Municipal a autorisé le maire à signer avec l’association Pour le Renouveau des Orgues de Saint Remy, l’a été hier en fin d’après midi à la l’hôtel de ville. Elle permet à cette association de verser à la commune,  une somme de 38 000 € qu’elle a contribué à récolter au cours de ses dernières années auprès des Vanvéens lors de diverses manifestations (visites de l’ancien orgue, concerts)… Rappelons que son coût s’élève à 300 000 €, qu’il a été installé sur la tribune de l’église la semaine dernière par la Maison Kern, facteur d’orgue strasbourgeois, et qu’il faudra bien 2 à 3 mois pour le régler

    AUTOLIB’ : Une nouvelle convention dite de « déploiement » a été passé entre le Syndicat Mixte Autolib’ et GPSO afin de simplifier leurs relations et faciliter l’augmentation ou le redéploiement des stations prévues en parking sur la voirie, d’installer même des stations temporaires. Occasion d’apprendre grâce à une question du PS qu’il y a possibilité pour les véhicules légers privés de venir se recharger sur les bornes de l’une des stations d’autolib’. Rappelons que Vanves compte 6 stations autolib de 6 places chacune sauf  à René Sahors (7) et à la piscine (5), soit 36 Bornes de recharges.

    ASSURANCE : La ville a attribué ses marchés d’assurances à la Société Mutuelle d’Assurances des Collectivités Locales (SMACL) pour l’incendie (39 044 €), la responsabilité civile générale (15 997 €), la flotte automobile (19 743 €), la protection juridique générale ( 3 924 €), à Gras Savoye pour les risques statutaires (162 127 €), le groupement Aster/Juridica AXA pour la protection juridique pénale des agents territoriaux et des élus (629 €) et le groupement BASSO BERT/Gan Assurance pour les dommages aux objets d’arts et expositions (299 €). Une délibération importante aux yeux de Lucile Schmid (EELV) qui considérait que « ces contrats coûtaient chers à la ville. Nous fonctionnons tout seuil pour couvrir les risques. Ne serait il pas intéressant de se comparer avec les communes de même strate ? » a-t-elle interrogé « On n’a pas cherché à comparer car la ville de Vanves a un excellent taux de couverture » selon Bernard Gauducheau.

    ECOLES PRIVEES : 13 écoliers vanvéens sont accueillis dans des écoles privées  sous contrat d’association avec l’Etat, L’école de la Source à Meudon (2 éléves), Sainte Clotilde à Issy les Moulineaux (1), Saint Joseph à Boulogne (1) et Yaguel Yaacov à Montrouge (9). Et chaque délibération du conseil municipal sur sa participation aux dépenses de fonctionnement pour l’année scolaire en cours donne lieu à débat entre les tenants de l’école publique et laïque, et les autres. Verts et socialistes se sont abstenus, sauf sur l’école Yaguel Yaaciov, où les verts ont votés contre car « elle s’annonce sioniste sur son site internet ».

    PRESTATIONS EDUCATIONS : Le groupe PS a voté contre l’augmentation de 2% des prestations accueils de loisirs, études dirigées, centres de vacances et classes de découvertes (organisées à la Féclaz), accueils et activités artistiques périscolaires, et de 1,49% du tarif de la restauration scolaire. « Nous avons une politique tarifaire modérée. Il vaut mieux augmenter régulièrement que par à coup » a indiqué B.Gauducheau. Il a précisé à une question de Claudine Charfe (PC) « qu’il y aura une présentation générale des orientations arrêtées en matière de nouveaux rythmes scolaires, après avoir réglé la question du financement. Nous sommes très avancé sur notre réflexion avec la communauté scolaire »

    SEINE OUEST DIGITAL (SOD) : Le conseil municipal a donné son feu vert à la création de cette agence numérique communautaire « qui a vocation à favoriser la lisibilité de GPSO comme territoire numérique en facilitant la diffusion des innovations et leur promotion sur le territoire ainsi qu’à l’extérieur ». Lucile Schmid (EELV) s’est abstenue « parce qu’on voit bien que SOD a une compétence et des objectifs très large. Ne sont ils pas déjà satisfaits ? On fait la chasse aux organismes inutiles. Pourquoi une telle agence, pour qui, avec quels personnels ? La question de sa vocation et de son utliité est aujourd’hui posée ! » - « Mais le territoire de GPSO est légitime et cette agence fédére différentes activités » a répondu David Mahé, conseiller municipal UMP chargé des Nouvelles Technologies . « Il faut prendre en compte que cette agence se justifie. Mais il faut que les choses se structurent dans le numérique. Et elle va l’aider » a ajouté Bernard Gauducheau. « Mais pourquoi n’y a-t-il rien de concret ? » a-t-elle demandé – « On valide sa création aujourd’hui"(David Mahé). « Et il y aura une antenne relais dans chaque commune » (Bernard Gauducheau). « Ce projet s’inscrit dans le CDT (Contrat de Développement territorial) »  a rappelé Anne Laure Mondon (PS).

    CONTRAT DE BASSIN : Le Conseil Municipal a approuvé le Contrat de Bassin des  Plaines et Côteaux de la Seine Centrale Urbaine, après la Charte de l’eau, le 27 Mars dernier, qui l’accompagne. L’objectif est d’atteindre un bon état global de l’eau et des milieux aquatiques  dans ce bassin versant (de la Seine) s’étendant de la Confluence de la Marne à celle de l’Oise grâce à un accord contractuel passé entre 53 signataires dont 23 collectivités territoires de 3 départements (75-78-92), 12 établissements publics (dont l’agence de l’eau, le PAP), 9 Associations (dont IDF Environnement), 7 entreprises (dont Veolia Eau). Il a fallu 8 ans pour aboutir, grâce à l’initiative de l’association Espaces, à ces premiers pas vers une gouvernance de l’eau autour de la Seine Centrale Urbaine. « Nous y sommes arrivés car notre structure ne fait pas peur ! » confiait voilà peu Yann Fradin son directeur. C’était, parait-il le chaînon manquant de l’Ile de France, aux autres bassins versant existants comme la  Biévre, la Mauldre, l’Orge/l’Yvette/Yerres, Marne Confluence, Croult-Enghein-Vieille. Il doit permettre d’agir  sur l’aménagement des berges de Seine, les petits rûs qui se déversent dans la Seine, les travaux pour traiter et gérer les eaux pluviales (afin d’éviter les inondations), sur la protection et la préservation de tout cet environnement face aux pollutions aux hydrocarbures du fleuve accidentelles.