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  • INTERVIEW DU CURE DE VANVES, VINCENT HAUTTECOEUR : I – NOEL EST VRAIMENT LA FETE DE LA LUMIERE

     

    Le Blog Vanves au Quotidien a longuement rencontré l’abbé Vincent Hauttecoeur, curé de Vanves, à la veille cette période de fêtes de Noêl, pour parler de Noël, de son engagement dans la foi, et de son ministère à Vanves. IL sera en quelque sorte l’invité du blog tout au long de cette semaine qui précéde Noël. Et nous avons commencé par l’interroger sur le sens de cette fête et sur ces journées d’amitiés et d’entraides quui accompagnent le village des terroirs

    Vanves Au Quotidien- Comment vivez-vous cette période de Noël ?

    Vincent Hattecoeur : « C’est un temps de joie, de famille, festif. Après chacun a une approche un peu différente ! Pour  certains ce sera plus la famille, d’autres plus les cadeaux, plus la lumière. Pour moi et pour la vie paroissiale, c’est vraiment prendre ce temps de l’Avent comme un chemin qui nous prépare à ces fêtes de Noël qui est vraiment la fête de la lumière. On le voit très bien dans les rues et places, car c’est cela qui rayonne, que l’on peut garder. La lumière, pour nous chrétien, c’est le Christ réssuscité, prince de la paix, qui annonce tout, le soleil levant. C’est la raison du choix de  la date du 24 décembre, qui  n’est pas aussi anodin que cela,  car les jours grandissent après le 24. Si les jours grandissent, c’est le Christ qui nous fait grandir dans la vie ordinaire. Nous qui sommes plongés dans les ténébres de cette nuit, cela nous fait rejaillir dans cette lumière. Cette lumière portée dans le quotidien, dans la ville, elle rassure, elle réconforte. C’est plutôt un état d’esprit dans la joie, heureux, familial  

    VAQ - Quel sera le message de Noël de l’église en 2013 et du pére Vincent Hauttecoeur ?

    V.H. : «  Je n’ai pas de message et je n’aurais aucune prétention, car je ne suis pas le Saint Père. Mais c’est tout simplement « vivez le temps de Noël comme un temps de grâce, de repos ». Quand on regarde autour de nous, rare sont les moments où il y a de la guerre le soir même de Noël. On a vu, dans l’histoire, en 1914-18, avec des initiatives exceptionnelles et même extraordinaire, le jour de Noël. On se dit qu’il y a bien une grâce particulière. Ne passons pas à côté de ces grâces particulières pour pouvoir profiter pleinement de ce qu’est Noël dans sa finalité et son origine propre pour que chacun puisse vivre de ces grâces de Noël. C’est  ce signe du Christ qui est notre lumière

    VAQ - Est-ce ce Noël 2013  sera marqué d’une façon particulière à Vanves  ?

    V.H. : « Lors de ces  journées d’amitié de Saint Remy, en même temps que le marché du terroir, de 9H30 à 17H30, samedi, des paroissiens qui distribueront sur le marché de la ville, et sur le marché du terroir des petites bougies pour venir l’allumer dans l’église et rester quelques moments pour prier pour la Paix. Chacun est libre  de faire ce qu’il veut. Nous serons là pour accueillir les paroissiens dans l’église, pour dire que cette fête de Noël est aussi la fête de la lumière, d’un signe particulier car c’est le prince de la paix que l’on attend comme le disait le prophéte Isaie : « On attend le prince de la paix, qu’il vienne et que cet paix rayonne autour de nous, dans nos familles, dans notre entreprise, dans la vie quotidienne de chacun, parce qu’on veut la paix ». Essayons de construire, et pour nous chrétien, la meilleure manière de construire la paix est de prier pour.

    Pour le 24 et le 25 Décembre, pas de modifications  au niveau des différentes messes, mais  une nouveauté, car nous organiserons  un goûter dans l’après-midi  de Noêl, le 25 décembre à 16H à Saint François, pour ceux qui sont seul, avec le foyer d’accueil, afin de passer ensemble un moment de convivialité, de le vivre dans la paix et la Joie

     

    A SUIVRE…..

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » NOUS A QUITTE

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves »,  s’est éteint à la veile de ses 92 ans, dans nuit de Jeudi à Vendredi.  Tous les vanvéens se souviennent de ces mots du maire de Vanves, « Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur », pour son véritable départ à la retraite, à  90 ans tout de même, voilà deux ans. C’est toute la communauté paroissiale de Vanves, et sûrement au-delà, qui lui est éternellement reconnaissante  pour ces belles années passées parmi les vanvéens. Et ils en témoigneront sûrement Mardi soir lors de la veillée (à 20H30) et lors de ses obséques, Mercredi prochain (à 10H) à Saint Remy.


    Ce « gamin de Paris » ordonné prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris,  a habité pendant les trente premières années de sa vie à la limite Nord de Paris en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien » confiait il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de mener ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».   

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restaurant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il était nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux. C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie grâce à Pierre et son épouse Jeanne, à Paul, tous normaliens comme lui, et qu’il a commencé à découvrir la théologie. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais pas au rôle d’aumônier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveau théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapelle qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’arméniens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des infirmiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leurs fils, étudiants ».

     

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par rapport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans.Vanves fut sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 18 ans » confiait t-il à l’auteur de ce blog. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore »: « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ». Ce qu’une grande majorité  de vanvéens  appréciait chez ce pére, c’est son humanité qui le conduisait à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obséques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme

  • SES DERNIERS JOURS DANS LE TERROIR DE VANVES ENTRE CONSEIL MUNICIPAL, AGENDA 21, HOMMAGES

     

    Avec ses fêtes de fin d’année qui s’approchent, les événements s’accélérent durant cette période propice aux fêtes, à la mobilisation pour les bonnes causes et la solidarité, comme l’a montré le Téléthon durant le week-end dernier sur lequel revient le Blog aujourd’hui. Alors que va s’ouvrir officiellement, ce soir à 18H30, le village des terroirs qui a commencé à être installé durant la journée d’hier, sur lequel le blog reviendra ce week-end. Un Vendredi 13 marqué aussi par le départ à la retraite – mais pas de Vanves – de Claudine Charfe qui a travaillé de très longues années à l’université de Tolbiac qui l’a amené à côtoyer de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement.

    Pierre Meige qui animait la fête de Noël du CCAS mercredi après-midi, a pris quelques minutes pour parler de son lien avec Jean Louis Foulquier, créateur des Francopholies, qui a fait passer d’innombrables moments merveilleux sur France Inter avec « studio de nuit », « Pollen »… « Il m'a invité des dizaines de fois dans son émission Pollen ou les artistes jouaient en live ( au théâtre du sentier des Halles). J'ai pu passé le soir à grande écoute de 21²h à 22 h sur France Inter tous les artistes étaient rémunérés. J'ai été programmé deux fois aux Francofolies de la Rochelle et c'est comme cela que quelques années plus tard j'ai pu emmener un groupe de jeunes musiciens de Vanves jouer sur la scène des Francofolies Un grand monsieur  vient de rejoindre les étoiles de la langue française. Affectueusement à toi Jean Louis ».

    La communauté villageoise de Vanves a accompagné ses derniers temps plusieurs des siens en terre comme hier matin, Simone Vincent, ex-première gardienne de l’école Max  Fourestier, décédée samedi soir, mére de Claudine Pottier et grand mére notamment d’Eric Pottier, et  début décembre,  Nabiha Attia, conseillère municipale depuis 2001, décédée à la veille  de ses 60 ans auquel Bernard Gauducheau a rendu hommage émouvant, mercredi soir au début du Conseil municipal. Il a rappelé le souvenir de cette femme « haute en cœur et aux convictions profondes », « balayée comme une simple poussière par la maladie », l’action de cette élue, chargée du commerce et de l’artisanat en 2001, et du logement en 2008, « continuant à recevoir les vanvéens dans une situation délicate, alors qu’elle était malade ». Il a célébré sa « gentillesse », sa « rigueur », sa « force », ses « convictions », son « sens des responsabilités » en « ne dévoilant jamais ses souffrances »… « Elle s’était engagée pour remercier notre pays de l’avoir aidé à s’épanouir » a-t-il déclaré en rendant hommage à cet «exemple de dévouement à l’intérêt général »

    Ce dernier conseil municipal de l’année, mais pas de la mandature, a duré prés de 2H30, avec un ordre du jour assez lourd (34 délibérations), mais sans questions orales. Il s’est terminé par la remise, à chaque élu, d’un fascicule rassemblant les copies des 5 premiers  numéros de Vanves Infos datant de 1957, grâce à un  don de M.Henrion aux Archives de la Ville, et une petite déclaration de Bernard Gauducheau (UDI) qui a souhaité que « la campagne (électorale) se déroule le mieux du monde dans le respect mutuel de chacun, et les meilleures conditions » en faisant appel à la responsabilité de chacun. L’un des points les plus important de ce conseil, a été le vote de l’agenda 21 – Plan, Climat de la ville, lancé le 14 Novembre 2012, élaboré avec les services municipaux, le comités consultatif de l’Environnement et du Développement Durable qui s’est réuni deux fois. Il regroupe 106 actions  - « qui peuvent apparaître comme un catalogue de bonnes intentions » selon Bernard Roche (UDI), maire adjoint  – mais qui sont en cohérence avec l’agenda 21 de GPSO. « La ville n’a pas attendu son Agenda 21 pour engager de nombreuses  actions de développement durables depuis plusieurs années, car nous sommes très à l’aise dans ce domaine. Nous avons souhaité que la démarche de l’agglomération soit bien avancée  pour nous lancer. Mais ce sont toujours des sujets qui ne mobilisent pas les foules » a constaté Bernard Gauducheau (UDI) face à Claire Papy (EELV) qui regrettait « la lenteur et l’extrême discrétion des deux réunions du Comité Consultatif. On aurait pu faire mieux avec plus de monde. La population ne sait rien de cet agenda. Un printemps sans soleil et sans fleur » a-t-elle expliqué en regrettant qu’il ait été élaboré et arrêté « en dernière minute avant les élections ».  Tout comme sa collégue Valérie Mathey (PS), mais sans son « acrimonie et ironie » comme l’a fait remarqué le maire, cette dernière ayant relevé que « sa gestation fut particulièrement longue, malgré nos relances, ainsi que son élaboration. De mauvaises langues vous taxeront de clientélisme » a-t-elle-même déclaré en ironisant sur son vote à quelques mois des élections municipales