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  • LE RETOUR DE LA FETE FORAINE (ENFANTINE) A VANVES : Une tradition qui accompagne les fêtes de Vanves

    C’est la deuxiéme tentative, après celle réussie de l’année dernière entre le week-end de la Pentecôte et le 1er tour des élections législatives. La petite fête foraine enfantine de Vanves est revenue du 25 mai au 9 juin 2013, inaugurée, hier matin par le maire et la municipalité, place de la République, noire de parents avec leurs enfants, avec de nouvelles attractions comme le Trampoline, la Maison des Enfants, la mini grande roue,  des confiseries et la traditionnelle pêche aux canards, et une grande parade de dessins animés prévue samedi 8 juin. Le maire a coupé le ruban tricolore avec des représentants de la famille Zavatta, après quelques numéros d’équilibristes de deux éléves du cirque Zavatta, Jane et Enzo, 8 ans

    D’après un sondage effectué l’année dernière auprés des enfants comme Marion, 3 ans et 4 mois  ou Loumir, un peu plus âgé, ils avaient apprécoé le manége à balançoire, la pêche au canard, la toupie, la mini grande roue, et le petit train jugé « trop mou ( ?) » remplacé par le trampoline. Avec deux vedettes : les barbes à papa, pour les parents autant que les enfants et les « clacs doigts » qui pête lorsqu’on le jette par terre. Cette petite fête foraine du Centre Ancien est finalement un rappel bien modeste de ces fêtes qui ont marqué Vanves d’Hier à Aujourd’hui. 

     

    Vanves a accueillie dans le passé quelques fêtes foraines, et notamment lors de la fête du village, à la Saint Remy,  célébré le premier dimanche d’Octobre, avec Grande Messe à l’église, fête foraine place du Val (du Maréchal De Lattre de Tassigny) et grand bal. Cette fête de la Saint Remy est la seule à avoir traversée les siécles par rapport aux fêtes corporatives célébrées par les blanchisseurs, à la mi-catême, les jardiniers et les maraîchers à la Saint Fiacre, les viticulteurs avec la fête des mares, juste avant les vendanges, les religieux avec la fête Dieu… Et la Saint Remy s’est laicisée, au fil du temps, la célébration religieuse ayant été supprimée et la fête foraine s’étant déplacée rue Jézéquel entre la place de l’Insurrection et la gare SNCF… jusqu’aux deux grandes guerres.

     

    Les fêtes se sont alors multiplées avec une fête du Plateau lorsqu’il a commencée à être habité et a vu s’installer des industries, durant laquelle se déroulaient des démonstrations de gymnastiques, un concours de pêche parc F.Pic, une course cycliste  à travers les rues de la ville, une mini-foire agricole  avec concours d’horticulture, de vaches laitières, de chevaux, de beurres, de fromages… perpétué aujourd’huii par cette brocante du 8 Juin prochain précédé la veille par des animations organisées par le Conseil du Quartier. Il n’y avait pas de fêtes d’écoles dans chacune d’entre elles comme c’est le cas à la fin de l’année scolaire, mais une grande fête des écoliers lors de la Saint Charlemagne avec un spectacle offert par la municipalité dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de Ville. Par contre Vanves a célébré durant quelques temps sa Rosiére à partir de 1905 qui était élue par le cnseil municipal et donnait lieu à de nombreuses réjouissances

     

    Entre les deux guerres, l’UNC jeune association d’anciens Combattants a vu sa section vanvéenne organiser trois grandes fêtes au profit des pupilles de la nation, dans le parc Michelet qui sont restées gravées dans les mémoires vanvéennes : La première s’est  déroulé le 20 Septembre 1925 avec concert instrumental, démonstrations et épreuves sportives (assaut d’escrime, course cycliste, concours de tir), jeux divers pour les enfants, loteries, comptoirs de ventes, buffet, spectacles de variétés avec les illusionnistes William James et Stellina Mia, les artistes de l’Odéon et de la gaieté Lyrique, du cirque avec les clowns Fratellini dont l’un des 3 fréres s’était blessé écourtant le spectacle. Les organisateurs avaient alors parlé d’un succès inattendu et  sans précédent, de nombreuses personnes n’ayant pu trouver de places dans les attractions – 2000 personnes au spectacle des frères Fratellini -  le service d’ordre ayant été débordé par le retard pris par certains spectacles et l’envahissement des spectateurs. La seconde, le 31 Juillet 1927 avait revêtu un caractère particulier et fastueux avec la présence de Louis Marin, ministre des Pensions  et du général Balhague, gouverneur militaire de Paris qui avait remit la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à Jean Drugeon, président de l’UNC devant le pavillon Mansart. La troisiéme s’était déroulé deux ans plus tard, le 28 Juillet 1929 avec la garde Républicaine, la musique du 23éme régiment d’infanterie colonial, la Jeunesse Républicaine et l’Union sportive de Vanves, et la présence du grand champion Lucien Gaudin et autres as de l’épée et du sabre, du champion de boxe Deparday, du champion de lutte Parisol….

  • VANVES ET SA REGION : L’ETUDE ANNUELLE D’AUDIENS MONTRE QUE LA PRODUCTON AUDIOVISUELLE FRANCILIENNE EST INQUIETE SUR SON AVENIR

    Chaque année, à la veille du Festival du film International de Cannes qui se clôture ce week-end avec le palmarés prévu pour Dimanche, la Commission du Film de la Région Ile de France avec le groupe Audiens installé à Vanves, fait le point sur  l'emploi dans la production audiovisuelle et les tournages de films, devant quelques journalistes triés sur le volet, invités au dernier de cet immeuble qui trône rue Jean bleuzen au niveau du Métro Plateau de Vanves-Malakoff

     

    Ainsi, l’emploi dans ce secteur  a progressé de 8% en 2011 soit un  peu plus de 19.000 emplois permanents et près de 121 000 intermittents aux situations diverses. « Après une année 2010 qui marquait le retour à une dynamique positive de croissance (+1%), 2011 est donc celle d'une « forte reprise », malgré l'accroissement des délocalisations de tournages français. Elle  s'explique par l'arrivée de six nouvelles chaînes sur la TNT (en HD) et les tournages en France de productions internationales comme Jackie Chan au château de Courances (Essonne), et autres séries chinoises » indique t-on à la Commission du Film de la Région qui reste très prudent car «  on sent venir un repli de la production audiovisuelle avec un gros impact de la réduction des commandes de France Télévisons, bien engagée ».

     

    Cette étude est complétée par une autre réalisée par le CROCIS (Centre Régional d’observation du Commerce, de l’industrie et des services) sur cette filière cinéma qui montre que notre région-capitale occupe une place prépondérante avec un quart des cinémas français, la moitié des éditeurs-distributeurs vidéo, 68% des sociétés de post-production et de distribution de films et 82% des sociétés de production, ainsi que 80% des salariés travaillant dans ces sociétés. Cette filière regroupe 6 663 établissements dont les activités sont présentes essentiellement dans le Grand Paris (Paris et les 3 départements de la Petite Couronne) et particulièrement sa partie ouest (Champs Elysées, Boulogne, Issy les Moulineaux, Saint Cloud, Neuilly), même si des activités de production commencent à s’implanter au Nord en Plaine Saint Denis (avec la cité Cinéma de Luc Besson)

     

    Cette étude entre dans le détail des acteurs de cette filière en notant plusieurs choses :  un secteur de la production structurellement atomisé avec une poignée d’entreprises produisant plus de 5 films par an tandis que plus d’une centaine d’autres ont produit chacune un film. Trois quart de ses sociétés de production n’ont aucun salarié, parce que beaucoup sont créées à l’occasion d’un  projet de film très précis, très souvent des entreprises unipersonnelles. Ce qui expliquent l’augmentation de + 60% en 10 ans.   Les sociétés de post-production sont également de petites structures dont trois quart n’ont pas de salariés, seules 5% en ont plus de 20, avec un ou deux grands acteurs (Euromedia et Technicolor), une dizaine de taille moyenne. Pourtant c’est ce secteur qui est le plus gros employeur de la filére cinéma avec 5 537 salariés (41%)  alors que ses entreprises représentent 31% des établissements.  Les établissements de distribution de films, d’édition-distribution-vidéo et les cinémas sont  beaucoup moins nombreux, avec également peu de personnel (Les cinémas emploient 23% des effectifs, l’édition-distribution vidéo et de films 7 à 8% des effectifs), la caractéristique de ce secteur étant sa diversité et son morcellement.

     

    Mais voilà  « la petite talle de ces entreprises les rend fragiles, les soumet aux aléas de la conjoncture et constitue une faiblesse intrinséque dans une optique de développement et de pérennisation faute d’un volume d’activité suffisante. Si la filière cinéma francilienne s’appuie sur une vrai richesse d’initiative, ainsi que des compétences de très haut niveau appréciés dans le monde entier » note le CROCIS, « l’urgence se situe du côté des industries techniques dont les difficultés accrues par les délocalisations de tournage risquent d’entraîner une perte de savoir-faire qui constituent un avantage concurrentiel crucial. De plus, la nouvelle donne induite par la mondialisation, le piratage, l’arrivée des géants de l’Internet inquiétent les professionnels. Sans parler de l’UE qui envisage de remettre en cause l’exception culturel  ». 

     

    Enfin, sur les intermittents gérés par la société Audiens, ils seraient 110 700 (en 2011) dans notre région pour la filière cionéma-audiovisuel, car ses structures travaillent essentiellement par mode projet, chaque projet pouvant occasionner jusqu’à deux ans de travail. « Les sociétés recrutent par CDD d’usage autant que de besoin, pour la durée du projet, puis ne conservent en emplois permanents que les fonctions intermédiaires (Chef de projet, directeur artistique, responsable studio etc..). Les variations importantes d’effectifs posent aux entreprises du secteur d’importants problèmes de locaux ».

  • VANVES ENTRE REDECOUPAGE CANTONAL ET CREATION DE « GRAND PARIS METROPOLE »

    Il est beaucoup question des collectivités territoriales actuellement au Sénat où siége Isabelle Debré qui s’est d’ailleurs exprimée après l’adoption définitive par l’assemblée nationale du projet de loi relatif à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des délégués communautaires, modifiant le calendrier électoral, qui a avait été rejeté à trois reprises par le Sénat. « Le texte comporte de nouvelles dispositions que nous contestons devant le Conseil constitutionnel. C’est ainsi qu’il est institué un scrutin binominal pour les élections départementales : les électeurs de chaque canton du département éliront au conseil départemental deux personnes de sexe différent, qui se présenteront en binôme de candidats.

     

    Ce nouveau mode de scrutin amènera le Gouvernement à procéder à un redécoupage cantonal dont la conséquence première sera d’accroître significativement la  population des cantons, ce qui portera inévitablement atteinte au nécessaire lien de proximité entre les élus et les électeurs qu’ils représentent » indiquait elle. Le Préfet des Hauts de Seine, Pierre André Peyvel est en train de consulter actuellement les groupes pôlitiques du Conseil Général sur ce redécoupage  puisque 23 cantons sur 45 vont disparaître, comme ce fut le cas ses derniers jours avec le PC. « Il n’y a pas d’agendas protociolaires pour l’organisation deces consultations et aucune décision n’a été prise quant aux cantons concernés (par le rédécoupage) » indique t-on à la Préfecture. Ainsi Vanves pourrait ne faire qu’un soit avec le canton de Malakoff détenu par Catherine Margaté maire PC, ou celui d’Issy Est, déenu par Paul Subrini 1er adjoint UMP  d’André Santini.

     

    Mais il y a plus intéressant avec la ré-écriture en profondeur par la commission des lois présidée par Jean Pierre Sueur du premier volet de la réforme de la décentralisation sur les métropoles et notamment les articles concernant la Métropole de Paris : « Nous avons préféré la clarté et la simplicité à un édifice complexe »  a-t-il expliqué après avoir auditionné plus d’une soixante d’élus locaux franciliens et examoné plus de 500 amendements.

     

    Le projet de Métropole de Paris sera renommée « Grand Paris Métropole » pour « répondre ainsi au vœu majoritaire des élus franciliens » : « Ce projet est indispensable pour enfin donner au fait métropolitain de l’aire urbaine parisienne, la réalité institutionnelle qui lui manque et tenter ainsi de se rapprocher de l’organisation des autres capitales européennes » explique la commission des loi tout en ajoutant : « Force est de constater que le projet de métropole de Paris telle qu'elle est envisagée par le projet de loi peut être une première étape vers une forme plus intégrée de métropole, éventuellement vers la fusion de la métropole avec les départements au sein de son périmètre ». Grand Paris Métropole sera constitué sous forme de syndicat mixte  dont la création a été reportée au 1er Janvier 2007, avec un Conseil métropolitain auquel la commission a jugé indispensable d’associer, à côté de la ville de Paris et des EPCI,  encore plus étroitement la Région Ile de France et les 8 départements franciliens en leur permettant de participer directement à ses travaux avec voix consultative, plutôt que les cantonner au sein d’une conférence métropolitaine.

     

    L’achévement de la carte intercommunale a été reportée de fin 2015 à fin 2016, afin que les discussions puissent s’engager sur un projet de schéma régional de coopération intercommunale (SRCI) immédiatement après les élections municipales de  Mars 2014  selon un calendrier moins serré que le prévoyait le projet initial, pour être présenté avant le 1er Mars 2015 (et non le 1er Septembre 2014) devant la Commission Intercommunale, et aboutir à une carte intercommunale pour le 30 Novembre 2015 conduisant à la création de la métropole au 1er Janvier 2017. « Ainsi le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales et son corollaire, le principe de libre contractualisation entre collectivités territoriales sera respecté » note la commission des lois. Elle a abaissée le seuil de constitution d’un EPCI à fiscalité propre à 200 000 habitants (au lieu de 350 000), tout en ajoutant un critère selon lequel ces EPCI devaient être composés d'au moins trois communes, de façon à donner une réelle consistance intercommunale à ces nouveaux ensembles, et en supprimant la refonte de la carte intercommunale de la grande couronne qui reste dans le droit commun.

     

    Enfin, les missions de la métropole de l'agglomération parisienne, ont été recentrée sur le logement, à l’exclusion des questions d'hébergement ou encore de transition énergétique. « Il s'agit de minimiser les risques d'action concurrente avec d'autres collectivités, notamment avec la région… et  de laisser à la seule responsabilité de l'Etat les domaines qui relèvent de sa compétence et dont il ne doit pas se défausser sur les élus, en particulier l'hébergement et le droit au logement opposable » explique la Commission des lois. « Est ainsi supprimé l'objectif de promotion d'un modèle de développement durable et d'amélioration de la compétitivité et de l'attractivité économiques, missions qui relèvent clairement, à ce jour, de la région d'Ile de France, ainsi que le plan énergie climat métropolitain avec ses diverses composantes, à l'exclusion donc de la question de l'efficacité énergétique du logement, qui elle se rattache à la priorité du logement » indique  t-elle.  Dans le cadre de ce projet de loi, il était prévu d’en profiter pour prévoir un seul EPF (Etablissement Public Foncier)  par région, et donc la suppression des EPF départementaux comme c’est le cas dans les Hauts de Sein et les Yvelines en Ile de France. « La rationalisation de l'intervention des établissements publics fonciers est renvoyée à quelques mois, lors de l'examen du projet de loi dit « Duflot » sur l'urbanisme » en a décidée la commission des lois