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  • LE ROSIER ROUGE INNOVE A VANVES AVEC UN PROJET TRES SOCIAL

    Avec le projet de maison relais pour adultes handicapés de l’association Simon de Cyréne rue d’Issy construit sur une partie des terrains du prieuré des Sœurs Bénédictines, un autre projet est train de voir le jour et concerne le Rosier Rouge. Il s’agirait de construire 130 logements à vocation sociale sur une partie du terrain de ce foyer d’accueil pour familles d’hospitalisés à l’arrière du bâtiment actuel et le long de la rue du chevalier de la Barre. En développant notamment pour 20 d’entre eux, un service d’hospitalisation à domicile.

     

    « Le Secours Catholique dispose d’un certain patrimoine immobilier en France dont il n’utilisait pas toutes les possibilités. Il a considéré ses dernières années qu’il fallait faire quelque chose utile de ses terrains. En Ile de France, parmi ce patrimoine, il y a ce terrain qui jouxte celui du Rosier Rouge et sert de dépôts de vêtements, une activité en baisse, qui ne parait pas indispensable de maintenir, surtout lorsqu’il y a moyen de faire beaucoup plus et mieux » indique Pierre Nicolas, directeur du Rosier Rouge.  Voilà un an et demi, les responsables  de cette association ont décidé de récupérer ce terrain pour faire une opération immobilière. « Je leur ai dit que ses bâtiments allaient occuper tout notre jardin, ce qui créera un préjudice au Rosier Rouge sans apporter rien de plus. Nous avons négocié avec eux pour qu’il construise certes, mais en créant un lieu qui soit dans la continuité des activités actuelles du Rosier Rouge » ajoute t-il.

    Comme il n’est pas question  que le Secours Catholique réalise lui-même ses travaux, il a décidé de  traiter avec un bailleur social qui assurerait cette construction et louerait les locaux au Rosier Rouge. Après un appel d’offres, ses responsables ont trouvé un bailleur social : Toit et Joie. « Cet organisme va construire deux bâtiments, l’un derrière le Rosier Rouge, sur un terrain qui se trouve à la fois sur Issy les Moulineaux et Vanves, avec 110 logements, sur 3 ou 4 étages ; et l’autre sur le parking à droite de l’entrée du Rosier Rouge, plus petit avec 20 logements. Nous aurons ainsi 130 logements nouveaux.   Faire ainsi  du logement social, c’est rester dans la continuité de la vocation du Rosier Rouge, autour de la maladie et des soins. Donc, ce projet doit favoriser les soins et permettre aux gens de profiter de la proximité des hôpitaux parisiens pour accéder à ces soins ».

     

    UN GRAND BATIMENT AVEC UNE TRIPLE VOCATION

    Dans le bâtiment arrière, il est prévu tout d’abord une quinzaine d’appartements en extension de l’activité du Rosier Rouge pour des longs séjours. « Dés que l’on dépasse 3 mois de séjours, les résidents tournent en rond, ont un peu marre de la vie collective, veulent plus de confort et des chambres plus grandes. Ce sera l’occasion de mettre à leur disposition des logements d’une pièce ou deux pièces (entre 15 et 25 m2) avec kitchenette » explique t-il. Ensuite une quinzaine d’appartements (studio ou T2)  seraient réservés aux parents isolés pour lesquels l’enfant est malade et nécessite des soins à l’hôpital. « Ce sera une forme d’accompagnement individualisé pour des jeunes parents ». Enfin les 90 logements restant seraient réservés à des étudiants ou à des travailleurs dont les revenus ne leur permettent pas d’accéder au logement social en région parisienne, et qui interviennent dans le secteur médical, infirmières, aides-soignants, médecins étrangers en formation… « Tout un personnel dont l’hôpital a besoin et qui ne vient pas  en région parisienne, parce qu’ils n’ont pas les moyens de se loger. Dans le cadre d’un partenariat avec l’AP-HP, et d’autres organismes, nous pensons mettre à disposition ses logements pour des durées variables (6 mois, un ou deux ans)  en attendant que ses personnes trouvent un logement.  Sur ce site, il y aura à la fois des personnes malades, d’autres qui les accompagnent ou qui les soignent. Nous espérons par là même créer une émulation, une solidarité interne, et peut être rajeunir notre bénévolat. D’autant plus que les logements seront mélangés, afin de faciliter l’intégration des plus isolés et de créer des liens sociaux entre les familles » indique t-il.

    UN RELAIS PARENTAL D’EDUCATION

    En complément, au rez de chaussée de ce grand bâtiment, il est prévu d’aménager un relais parental d’éducation, c'est-à-dire un lieu qui ne soit pas une créche, mais une halte garderie, les enfants étant confié pour l’accueil durant la journée, à des assistantes familiales. En plus de cet accueil individualisé, il permettrait de recevoir les enfants 3 ou 4 fois par semaine car il  sera ouverte à d’autres personnes extérieures, mais aussi d’organiser 2 ou 3 soirs par semaine des rencontres entre parents et des professionnels pour échanger sur des questions d’éducations et pour s’apporter mutuellement des solutions. L’entrée de la halte garderie s’effectuera du côté de l’avenue du Général de Gaulle ainsi que pour le  parking de 42 places qui est prévu. « Au-delà du logement, nous souhaitons offrir des services, ouvrir la restauration plus largement (grâce à une cafeteria où l’on pourra acheter des plats préparés ou se restaurer), et des animations comme le fait déjà le Rosier Rouge avec son personnel salarié et les bénévoles. Nous  restons dans l’esprit du Rosier Rouge et de ses missions d’origine en les adaptant aux besoins d’aujourd’hui, de l’hôpital, des malades, et de l’environnement local ».

     

    20 LOGEMENTS POUR HOSPITALISATION A DOMICILE

    Dans le bâtiment de 20 logements qui sera construits sur une partie du parking actuel, le Rosier Rouge souhaite accueillir des malades en hospitalisation à domicile, c'est-à-dire des personnes actuellement hospitalisés mais qui ne nécessitent pas des soins permanents ou une hospitalisation permanente. « Ils pourront rester au Rosier Rouge durant la journée et bénéficier de l’hospitalisation à domicile sur place – c’est l’hôpital qui déplace !  Ce sont généralement des malades atteints de cancers qui auront 2 visites quotidiennes de l’hospitalisation à domicile de l’AP-HP ou d’un autre organisme, Santé Service, qui couvre tout le département et prodigue les soins nécessaires et élaborés que nous ne faisons pas au Rosier Rosier car on ne souhaite pas se médicaliser » indique t-il en reconnaissant que « c’est un concept nouveau  : Aujourd’hui l’hôpital est payé à l’acte, mais le séjour du malade dans l’hôpital est très mal rémunéré. Plus il reste, plus il coûte cher à l’hôpital, au niveau de l’hôtellerie. C’est pourquoi on voit de plus en plus les hôpitaux fonctionner en hôpital de jour. Mais pour d’autres, les soins sont apportés et prodigués à domicile, à condition qu’il soit bien équipé sur le plan sanitaire et même électrique. Comme nous recevons des ressortissants des DOM-TOM, de Polynésie, ils pourront ainsi bénéficier de ce nouveau service. Et nous continuerons à fournir les autres services en prenant  en charge l’hôtellerie,  en favorisant et en encadrant ces visites quotidiennes, avec sûrement un médecin ou un infirmier coordinateur afin d’orienter et évaluer les situations ».

     

    UN PLUS POUR VANVES

    Ainsi la vocation social de ce quartier va se renforcer  avec ce projet qui est en pleine phase d’élaboration et  d’études sur de nombreux points, et sur lesquels travaillent le Secours Catholique, Toit et Joie, l’architecte, le cabinet Houard, partenaire habituel du Secours Catholique, le Rosier Rouge. Tout a été prévu pour bien enserrer dans ce quartier ces nouvelles constructions : « Le bâtiment le plus visible de l’extérieur sera celui construit sur le parking (R+3), l’autre étant caché par les bâtiments du Rosier Rouge et voisins (R+6).  Un enduit qui est isolant et permet de garder une couleur blanche sera utilisé ainsi que des briquettes pour rappeler le ton de la pierre du Rosier Rouge pour ses bâtiments HQE qui disposernt de panneaux solaires pour l’eau chaude, d’une isolation par l’extérieur, de vitrages adaptés et fenêtres isolantes » indique Pierre Nicolas pour qui « ce projet est un plus pour Vanves ! ».

  • A VANVES UNE SEMAINE MARQUEE PAR LA RUSSIE ET LA POESIE

    Cette semaine sera marqué Le mercredi 15 Septembre par l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, une jeune femme, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010 ;  le jeudi 16 Septembre 2010 par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat, à Vanves qui viendra plancher à 20H devant les grands électeurs des Hauts Seine (dans la perspective des élections sénatoriales de Septembre 2011) à l’invitation des 4 Sénateurs UMP du 92 dont Isabelle Debré ;  par l’inauguration des locaux de France 3 le vendredi 17 Septembre, et une grande rencontre de basket Stade de Vanves – Chatres au palais des Sports Robert Charpentier le 18 Septembre à 20H, et surtout les journées du patrimoine  qui auront pour théme dans notre commune « Vanves et la Russie » avec un hommage à Marina Tsvetaïeva, illustre poétesse russe qui vécut à Vanves Jean Baptiste Potin entre Juillet 1934 et Juillet 1938. La municipalité doit inaugurer samedi une plaque commémorative au 65 de la rue JB Potin, samedi 18 Septembre. Deux expositions sont prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïeva le 18 Septembre à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat. Nous reviendrons sur le Forum des Asssociations de ce dimanche qui a commencé sous la pluie et s’est terminé sous le soleil, tout à fait représentatif de cette riche vie associative vanvéenne.

     

    MARINA TSVETAIEVA ET L’INADMISSIBILITE DU MONDE

     

    « On la disait infréquentable, infidéle en amour comme en amitié, d’une nourceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme unefrondeuse. Elle fut sans doute toute cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaïeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak, dont elle fut l’intime, Mandelstam et Akhmatova. Comme eux, elle aura connu connu l’exil contraint, les désilusions et les persécutions d’un régime de fer et de sang » écrit l’un des spécialistes de cette poétesse, Thierry Clermont. Elle s’est installé à Paris en 1925, après 3 ans d’exil en Tchécoslovaquie, où elle est resté 14 ans entre  Meudon, Clamart et Vanve où elle choisit de vivre en 1934 au 65 de la rue JB Potin. Elle avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Son  mari qui avait rejoint les rangs de l’Armée blanche et surtout elle avait été très marquée par la mort de sa seconde fille. 

    « La communauté russe exilée se méfie de cette femme incontrôlable, obsédée par une soif inextinguible d’absolu et qui dénonce le stalinisme tout en louant Maïakovski, poéte proche du régime. Elle frappe à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles, dont elle avait traduit en russe un roman, sans succés. Seule avec ses deux enfants, elle ne vit alors que de subsides, de traductions et de l’aide des rares amis » raconte Thierry Clermont. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spitiruelle : « Le verbe – seconde chair de l’homme ». Cet aspect essentiel de son art est au cœur du premier tome de ses oeuvrs complètes, qui en comptera trois avec « L’art à la lumière de la conscience ».  Dans ses textes intimistes, elle évoque la figure de ses parents, avec le portrait de son pére,  revient sur ses amitiés littéraires, notamment celle nouée avec le pluis français des poétes russes, Max Volochine… C’est à Vanves qu’elle a su trouver les accents les plus purs, « l’histoire de Sonetchka » étant son chant du cygne». De textes rassemblés dans « carnets » publiés en 2008 aux éditions des Syres   

    Mais voilà, comme entretemps son mari a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du NKVD, futur KGB, en étant impliqué dans l’assassinat d’un opposant – ce qui le contraindra à rejoindre Moscou en 1937, « d’indésirable Marina Tsetaïeva passe au statut de paria au sein de la communauté russe. Elle s’entête à être ni blanche, ni rouge, restant l’insoumise ». Elle le rejoindra en 1939 et « brûlera les aîles qui lui restent sur le sol natal (La rodina en russe). « Trop a toujours été la mesure de mon monde intérieur » écrira t-elle. Trop tard. Un jour d’été, en 1941, à bout de forces, Marina se pend dans un bourg de la lointaine Tatarie où elle avait été reléguée…Son corps sera jeté dans la fosses commune…Quelques semaines plus tard, Sergueï est fusillé. Mour, son fils, mourra au front en 1944 à 25 ans. « Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina « résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde ».  Voilà résumé en quelques lignes la vie d’une poétesse russe qui a vécut à Vanves une partie de sa vie et auquel la villerendra hommage et rappelera le souvenir à l’occasion des Journées du Patrimoine.

  • VANVES EN FETE DES ASSOCIATIONS…. ET DU VELO

    Depuis hier, Vanves a retrouvé ses animations de Rentrée. Nous reviendrons bien sûr sur le forum des associations qu se déroule et qui suit ce grand vide grenier dans le parc F.pic qui a bénéficié une journée estivale hier. Beaucoup sont repartis avec des coups de soleil. Un auteur vanvéen, Cédric Davy, dédicaçait hier après-midi son livre sur la TNT – pour tout savoir sur le passage à la TV tout Numérique prévu le 8 Mars 2011 dans notre commune et notre région parisienner -  devant la librairie Blondel. Lui aussi a pris des couleurs car aucune tente ne l’abritait du soleil comme cela avait été le cas pour des précédécesseurs illustres comme Bruno Jeudy et Vinvent Hugueux, respectivement journaliste maintenant au JDD (après le Figaro) et grand reporter à l’Express. Mais l’un des grands rendez-vous d’aujourd’hui est la Vélibienne pour fêter le 1er année d’anniversaire de l’arrivée du Vélib dans les communes riveraines de Paris comme Vanves.

     

    Le 1er anniversaire de Vélib en petite couronne

     

    Ainsi dansle cadre des journées du vélo, la ville de Paris et ses voisines organisent aujourd’hui la 1ére édition d’une grander randonnée en vélib. Les cyclistes partiront de  Malakoff, et non de Vanves, de Neuilly, Saint Ouen et Vincennes pour converger le parvis de l’hôtel au terme de 15 km et une heure et demi de vélo. Le parcours à travers les rues des communes limitrophes et de Paris a été étudié pour faire découvrir les nombreux aménagements cyclables. Ce qui n’est malheureusement pas (encore) le cas à Vanves. Peu importe car c’est une question de temps et d’aménagement. Par contre elle aménage des zones « 30 » dans 6 grands axes où dans certaines rues à sens unique, les cyclistes pourront circuler dans les deux sens. Un décret de 2008 a modifié les dispositions du code de la route concernant les agglomérations pour rendre cela possible. Vanves fait partie des villes dont le maire a été convaincu d’aménager de telle zone et de rendre possible ce double sens cycliste comme à Sceaux qui a reçu le « Guidon d’Or » décerné par la fédération française des usagers de la bicyclette, Fontenay aux Roses, Clamart… Certains y voient une étape visant à inciter les franciliens (et les vanvéens) à se passer de la voiture.

    Mais cette journée est l’occasion de célébrer les 3 ans  de Vélib et la première année de sa mise en service dans les communes voisines de Paris. Avec 80 millions de trajets effectués depuis 3 ans et 162 000 abonnés longues durée en Juillet 2010, Vélib a trouvé définitivement sa place. 300 stations ont été installées dans 30 communes situées dans un rayon de 1,5 km autour de la capitale. Cette extension a permis aux usagers de proche banlieue de s’approprier Vélib‘ avec plus de 2 millions de locations. Vélib ‘ est un mode de déplacements utilisés par tous : les femmes (48% des uagers) comme les hommes (52%), les moins de 25 ans (16%) comme les plus de 65 ans (8%), les employés (16%) comme les étudiants (10%). Si la durée moyenne du trajet Vélib’ est de 20 mn, une augmentation du nombre de déplacements quotidiens par abonné a augmenté (11%), ce qui tend à montrer que les « vélibistes » sont de plus en plus adeptes de ce mode de déplacements sur des trajets réguliers.

    Afin d’améliorer la qualité de service, JC Decaux méne une réflexion pour rendre les conditions d’abonnnement plus rapides et plus simples, notamment via Internet. Le blog « Vélib’ et moi », lieu d’information et d’échange créé en Janvier 2008 pour tous les « vélibistes » a été repensé et mis à jour durant les vacances d’été pour prendre compte la demande des usagers d’un site d’information, d’échange et de débat, intégrant une tribune libre destinée aux utilisateurs. Il comporte donc 4 nouvelles rubriques : Ecoliberté qui décline les valeurs fortes associés à Vélib’, Bons plans & astuces indispensables que l’on soit débutant ou usager  (la selle retournée ou le quart d’heure offert pour trouver une place âr exemple), Vélib‘ et vous qui est un espace d’échanges et de proximité entre les usagers et le service Vélib‘, Paris à Vélib avec tous les billets culturels et historiques, les sorties et les balades Vélib du Paris méconnu proposés par Marion et Aurélie, véliblogeruses officielles de ce blog.