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  • BOULES LYONNAISES : 18éme CHALLENGE DE LA VILLE DE VANVES

    Vanves accueille le 18éme Challenge de Vanves de boules lyonnaises aujourd’hui. Il s’agit d’un 64 doublette qui devrait voir s’affronter 128 équipes venues de toute l’île de France mais aussi  de province. Ce challenge est complété par deux autres concours qui permettent de rattraper les équipes éliminées dés le premier ou le second tour : Les coupes Maccario et Vittori en hommage à deux grands responsables du club. Les Vanvéens se sont illustrés au cours de ces 18 challenges : Michel Bacon l’a remporté en 1998 et Patrick Lathuillère en 2001. Gilles Pasquet a remporté la Coupe Maccario en 1998 et Michael Haest en 2000. Patrick Chislard a remporté la coupe Vittori en 1994.

     

    La section Boules Lyonnaises du Stade de Vanves a une longue histoire puisqu’elle est soixantenaire. Elle a été créée en 1947 par les frères Chadenat et M. Gauthier qui en fut le premier président. Jusqu'en 1970, ses adhérents ont joué sur des terrains  à l'emplacement de la Piscine, à côté du terrain de football que les joueurs atloséquanais investissent pour le Championnat Doublettes 92 et le Challenge de la Ville de Vanves. Evidemment, cette section a connu des hauts et des bas depuis sa création: Elle a compté jusqu'à 10 jeunes dans les années 70. De grands joueurs ont été ses piliers à cette époque, comme Jean Maccario, Robert Jaunas, Jean Guillon, qui ont donné la passion du sport Boules à beaucoup de vanvéens. Sa trentaine de licenciés évolue aujourd’hui sur des terrains au sein d'un Parc Municipal des Sports verdoyant, entouré par un parc,  des courts de tennis avec un club house qu'elle partage avec la Section Tennis.  La Municipalité aurait même prévu de leur construire un terrain couvert qui leur permettrait de jouer toute l’année, malgré les intempéries.  Elle a su mobiliser l'ensemble des sections du Stade de Vanves pour le téléthon avec un « 24H en boules » durant les années 90. Elle a accueilli durant deux ans  le Boule-Club des Sourds d'Ile de France qui recherchait un point d'attache.

     

    Enfin, sous l’impulsion de son  président Alain Jaunas qui est décédé à la fin Août, elle s’est ouverte ses dernières années vers l’extérieur en se déplaçant plus souvent en province dans les concours prestigieux de Dives, Lyon, Saint Savin,  de Cognac et de Roncq et surtout Albens qui sont des clubs jumelés avec cette section,  pour que ses adhérents « se frottent aux mailleurs » et surtout en organisant un grand concours national, le Grand Prix de l’Arc de Seine, avec des champions venus de toute la France. Il a surtout  donné à ce club un esprit d’équipe qui lui permet aujourd’hui de perdurer après sa disparition. La meilleure preuve en est ce challenge de la ville de Vanves qui débute dés 8H ce matin, au stade André Roche. Une occasion pour les vanvéens de venir découvrir cette discipline qui a faillit être inscrite aux J.O. et de venir jouer avec cette section sympathique.

  • JACQUES ET ANNIE THOINE : 50 ANS DE VIE DE COUPLE ANCREE DANS LE TERROIR DE VANVES

    « Je dis toujours qu’il faut, pour tenir 50 ans, du respect l’un envers l’autre, de la fidélité, savoir faire des concessions… et s’aimer bien sûr » répond Jacques Thoine, président de la section Pétanque du Stade de Vanves lorsqu’on lui demande comment le couple qu’il forme avec Annie, a tenu pendant 50 ans. D’autant plus que les noces d’or vont se raréfier.

     

    Jacques et Annie Thoine célébrent aujourd’hui à 16H leurs noces d’or à la mairie de Vanves, avec quelques jours de décalage par rapport à la date officielle de leur mariage, le 6 Août 1960. Jacques Thoine ne se souvient pas si c’était le maire Plazanet ou l’un de ses adjoints qui officiait. Il était arrivé à l’âge de 17 ans  Vanves en Juillet 1951 lorsque ses parents avait acheté le café au coin des rues Marcau et Jean Bleuzen où il y a maintenant le square Charles de Gaulle. « J’ai terminé mes études à Malakoff, puis j’ai fait mon service militaire en Algérie d’où je suis revenu en 1957. Comme mon pére était décédé, j’ai aidé  ma mére  à tenir le café ». C’est ainsi qu’il a rencontré Annie qui habitait tout prés, son pére étant  le marchand de bois au charbon qui était alors à l’emplacement du siége de France 3 Paris Ile de France. « Nous avons fait connaissance lors du mariage d’un ami commun  et puis on s’est revu, fréquenté et marié » raconte t-il.  Mais avant  de prendre le relais de sa mére au  café en 1965, il avait pris en gérance une épicerie du côté de Gentilly.

    Ce passionné de cinéma amateur – il est membre du CIV – descrit alors une commune  de Vanves qui était dans les années 50 à l’image de cette banlieue photographié de tous les cotés par Albert Doisneau. « Le  Plateau n’avait rien à voir avec le quartier d’aujourd’hui, car on y trouvait de petits et vieux  immeubles, des pavillons, des rues étroites et mal pavées, beaucoup de petits commerces et d’artisans. L’ambiance était assez populaire avec des bals dans la salle des fêtes de la mairie, un cinéma à l’angle des rues Sadi Carnot et Mary Besseyre où il y a maintenant un parking. J’ai connu les jardins de l’avenue de ferdun où ont étré construit les HLM, les fortifications avec les biffins que le périph a remplacé, et je me rappelle voir ces troupeaux de vaches aller à l’abattoir de Vaufgirard. 50 ans après, Vanves a bien évolué, mais certains coins ont gardé leur aspect d’antan surtout dans les zones pavillonaires situées autour du quartier Le Plateau. On regrette ce commerce et cet artisanat de proximité qui a disparu. Mais on a vu une vie associative se développer énormément dans la ville et qui ont su développer l’animation » témoigne t-il.

     

    Il a été le témoin de cette évolution en tenant le café entre 1965 et 1978 avec son épouse. « On ouvrait dés 6H/6H30 et on fermait vers 23H, car nous avions comme clients les équipes qui faisaient les 3x8 à l’imprimerie CAP à l’emplacement du bâtiment Hachette que l’on a vu construire, les employés de Javel Lacroix dont l’usine était à la place du groupe scolaire Marceau, et ceux du garde meuble qui était là où se trouve l’espace Chenel maintenant, avec ceux des Biscottes Renettes et de la serrurie Fontaine là où se construit la résidence hôtelière. C’était dur car nous faisons finalement 72H chaque semaine. On était loin des 35H. Mais l’ambiance était bonne, sans voyous, ni bagarres… » raconte t-il en reconnaissant qu’en 1978, ils en avaient assez et voulaient faire autre chose : Sa femme est allé travailler dans un bureau, lui chez un thoréfacteur comme commercial, puis chef d’entrepôt avant de rejoindre son beau frére à Clamart où il a été agent Renault…Jusqu’à l’âge de la retraite  

    Aujourd’hui, Jacques et Annie  fêtent leur 50 ans de mariage et s’étonnent peut être d’avoir tenu si longtemps, surtout après avoir exercé ensemble le même métier lorsqu’ils tenaient le café. Car beaucoup de couples ne résistent pas ou difficilement lorsqu’ils vivent et travaillent ensemble 24H sur 24.  Et il reconnait que dans les derniers temps, tenir le bar devenait de plus en plus dur, à cause de l’usure, et provoquait quelques petits désaccords. « C’est pourquoi on a vendu ». Maintenant ils profitent d’une retraite active entre la pétanque, le CIV et la famille bien sûr qui sera là pour ses noces d’or.   

  • LES POLEMIQUES DE LA RENTREE A VANVES ET AILLEURS

    La Rentrée scolaire s’effectue avec en toile de fond cette gréve du 7 septembre sur les Retraites, mais aussi celle des enseignants la veille pour défendre l’école face à la politique gouvernementale. Les polémiques ne manquent pas au niveau régional comme l’ont noté certains blogs politiques locaux et qui concernent notamment les lycées, après les initiatives prises ou annoncés par  le Conseil Régional

     

    LES SECONDES SANS MANUELS SCOLAIRES

    Les lycéens en seconde de Michelet comme des 469 autres lycées franciliens ont fait leur rentrée sans livres scolaires devant se contenter de photocopes, de versions numériques ou des anciens manuels scolaires jusqu’à la Toussaint. La décision unilatérale du gouvernement selon l’exécutif régional de mettre en œuvre dés cette Rentrée la réforme du lycée en classe de seconde a créé une situation sans précédent car elle implique une modification des programmes induisant un réassortissement général des manuels scolaires. Du fait des délais ultra-court  - 3 mois au lieu de 12 prévus  par le code de l’éducation – imposés par le gouvernement pour le renouvellement des manuels, rien n’était prêt pour la Rentrée.  Sachant que c’est la Région qui finance la gratuité des manuels scolaires depuis 2001 « pour compenser une charge financière considérable, en particulier pour les ménages les plus modestes ». Or ce changement  représente une dépense de 20 M€ qui n’a pas pu être prévu dans le budget 2010 voté fin 2009 puisque la Région n’en a été prévenu que le 31 Mars 2010. L’ARE (Association des Régions de France) a dénoncé cette situation qui oblige les régions à faire face à un surcoût de dépenses qu’elles n’ont pas inscrit dans leur budget et a demandé, sans obtenir de satisfaction, un échelonnement de l’achat de nouveaux manuels sur deux années. JP Huchon, le président de la Rétgion Ile de France a écrit au ministre pour demander tout d’abord une contribution de l’Etat à la gratuité pour cette Rentrée 2010, ensuite d’organiser une concertation avant la Rentrée, enfin de « connaître les études en cours sur l’usage réel des manuels scolaires, leur complémentarité avec les outils numériques et les conséquences en terme d’équipement des lycéens »…. Sans aucune réponse de sa part, ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre cette action pour aider les jeunes et leurs familles.

     

    LE PARRAINAGE DES LYCEENS SANS PAPIERS

    Le projet de faire parrainer des lycéens sans papiers par leur établissement a fait réagir  l’opposition régionale. Roger Karoutchi, président UMP de la commission des finances du Conseil Régional s'est insurgé mardi dernier « contre l'instrumentalisation de l'institution régionale par la gauche pour cette rentrée scolaire ».  L’ancien secrétaire d’Etat qui est plusieuirs fois venu à Vanves estime « que la proposition de la gauche régionale de proposer à tous les conseils d'administration des lycées un modèle de délibération soutenant les jeunes majeurs sans papiers viole manifestement le principe de neutralité de l'administration et le principe d'autonomie et de neutralité des établissements scolaires ». Il prévient qu'il saisira le préfet de région et le tribunal administratif « si la région maintient son initiative de délibération ». Selon l'ancien président du groupe UMP au conseil régional, « c'est une tentative maladroite de la gauche qui gère la région depuis bientôt 13 ans pour dissimuler son bilan très médiocre en matière de construction, de rénovation et de sécurisation des établissements scolaires. Le conseil régional n'est pas un champ d'expérimentation pour toutes les tendances de la gauche. Les priorités que sont l'état très dégradé des transports publics, l'état des lycées, l'emploi, la sécurité, méritent mieux que des polémiques inutiles et sectaires ».