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camille chaize

  • INSTALLATION DU NOUVEAU COMMISSAIRE DE VANVES

    Jamais il n’y a eu autant de police dans les rues de Vanves en ce début de semaine. Mardi, c’était autour du chantier Cabourg avec une descente d’une cinquantaine de policiers et inspecteurs pour trouver des travailleurs au noir. Sans succés, puisque les entreprises intervenantes sur ce chantier sont en régle. Mais tout le secteur était sérieusement bouclé. Le lendemain, Mercredi matin, c’était autour de la Mairie,  pour l’installation officielle de Camille Chaize nouveau commissaire de Vanves depuis le 1er Septembre 2010  lors d’une bréve cérémonie  dans le square de la Mairie en présence du sous préfets et des maires de Vanves et de Malakoff, ainsi que l’ensemble de la municipalité, du conseiller général et de nombreuses personnalités. Mais une cérémonie très importante, comme dans diffférents corps de l’Etat avec un caractére quelque peu religieux selon un observateur. Dans ce cas,  la commissaire prend la direction non seulement du commissariat mais aussi de ses hommes et de ses femmes qui la reconnaissent comme leur chef. Cette cérémonie s’est déroulée simplement : Arrivée du sous préfet d’Antony avec le directeur de la DTPP, et les deux maires, salue au drapeau, marseillaise, revue des troupes. Lecture par le DTPP de l’ordre de mission confiée à la toute nouvelle commissaire qui l’accepte. Prise de comandement par la nouvelle commissaire qui passe en revue ses troupes et salue le drapeau. Et vin d’honneur offert par le commissariat dans la salle des fêtes de la mairie.

    Camille Chaize devait se souvenir hier de cette phase de Maurice Grimaud préfet de police de Paris durant les événements de Mai 1968 que sa promotion de l’ENSP a choisit comme parrain : « être policier n'est pas un métier comme les autres ; quand on l'a choisi, on en accepte les dures exigences, mais aussi la grandeur ». Une phrase rappelée par brice Horefeux, ministre de l’intérieur qui ajoutait le 21 Juin dernier : « Devenir commissaire de police, ce n'est pas faire un choix professionnel comme un autre.  C'est s'engager dans la voie de l'exigence, de l'exemplarité, de la volonté en permanence tendue vers un seul et même objectif : servir nos concitoyens en défendant la première des libertés, la sécurité. Ce n'est certainement pas la voie de la facilité que vous avez décidé d'emprunter, mais c'est une tâche exaltante que vous avez choisie d'assumer. Elle consiste à répondre, sans faillir, à une triple attente de la population : une attente de protection, une attente d'autorité et une attente de justice ».

  • PROJET D’ETABLISSEMENT ET EVALUATION AU ROSIER ROUGE DE VANVES

    Vanves Au Quotidien vous a présente hier, le projet du Projet du Secours Catholique et du Rosier Rouge avec la société Toit et Joie qui devrait renforcer la vocation social de ce quartier avec la maison relais pour adultes handicapés Simon de Cyréne, mais aussi d’autres qui pourraient voir le jour grâce à des opportunités foncières.  0ccasion aujourd’hui de dresser le bilan de  3 ans de Rosier Rouge pour Pierre Nicolas son directeur qui avait pris la successsion de M.Dos Santos durant l’été 2008 et lancé la rédaction d’un projet d’établissement. Sachant que les événements du jour sont l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010, et la parution livre sur le lycée Michelet  « Michelet entre cours et jardin » édité par les Editions du Bout de la Rue que l’on peut trouver chez certains libraires de Vanves.  

     

    « 2008 a été consacré, au-delà de l’accueil habituel qui représente du travail, à la réalisation du projet d’établissement, qui est imposé par la loi du 2 Janvier 2002 dans tous les établissements sociaux ou médico-sociaux. Le Rosier Rouge ne reléve pas de cette loi, car il est encore à part, néanmoins cela nous a apparu nécessaire de le faire. Non pas qu’il n’y ait pas une organisation bien définie, elle existait bien avant mon arrivée, mais elle n’était pas formalisé, il n’y avait pas de document à opposer aux autorités et tutelle. C’est pourquoi nous avons fait ce travail de rédaction  du projet d’établissement en équipe, ce qui a pris 6 à 8 mois. Il existe maintenant » explique Pierre Nicolas, son directeur. La seconde étape s’est déroulé  en 2009/10, lorsque l’équipe du Rosier Rouge a réalisé l’évaluation interne, c'est-à-dire qu’elle a évaluée ses prestations,  en essayant de répondre à ces questions : «  Est-ce que ce que l’on produit, offre comme services, correspond aux besoins des résidents ? Est-ce que c’est fait à un coût raisonnable ? Est-ce qu’on le fait de manière professionnelle ? ». 

    Cette démarche est arrivée à son terme, aidé par un consultant, auxquels ont été  associées les bénévoles, les salariés et les résidents. Une restitution officielle est prévue le 23 Septembre 2010. « Nous aurons ainsi la restitution de cette évaluation en le rapprochant du futur projet : En quoi nos conclusions vont permettre d’enrichir ce nouveau projet. J’ai la chance d’avoir récupérer un établissement qui était très bien géré avant moi et qui était en bonne santé à tout point de vue. C’est pour cela que l’on est relativement optimiste dans ce futur projet. Il ne vient pas compenser des manques, mais apporter un plus ! » indique t-il.

    Pour le reste, le Rosier Rouge a ressenti quelque peu la crise : « l’évolution se traduit par moins d’étrangers qui viennent – entre 15 et 20% habituellement – des pays d’Afrique et du Magrheb. Depuis 2 ans, nous avons constaté une nette diminution de ces résidents, ce qui a provoqué une moindre activité pendant quelques mois. Mais cela a été ré-ajusté avec l’arrivée de français de métropole qui reste moins longtemps, donc un turn-over très important, donc plus de travail, d’entretien dans les chambres, et des gens avec lesquels nous n’avons pas le temps de s’attacher et de s’habituer ». Ainsi le Rosier Rouge accueille beaucoup plus de personnes en nombre mais pour des durées de séjours plus courtes, ce qui distant les liens.

  • A VANVES UNE SEMAINE MARQUEE PAR LA RUSSIE ET LA POESIE

    Cette semaine sera marqué Le mercredi 15 Septembre par l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, une jeune femme, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010 ;  le jeudi 16 Septembre 2010 par la présence de Gérard Larcher, président du Sénat, à Vanves qui viendra plancher à 20H devant les grands électeurs des Hauts Seine (dans la perspective des élections sénatoriales de Septembre 2011) à l’invitation des 4 Sénateurs UMP du 92 dont Isabelle Debré ;  par l’inauguration des locaux de France 3 le vendredi 17 Septembre, et une grande rencontre de basket Stade de Vanves – Chatres au palais des Sports Robert Charpentier le 18 Septembre à 20H, et surtout les journées du patrimoine  qui auront pour théme dans notre commune « Vanves et la Russie » avec un hommage à Marina Tsvetaïeva, illustre poétesse russe qui vécut à Vanves Jean Baptiste Potin entre Juillet 1934 et Juillet 1938. La municipalité doit inaugurer samedi une plaque commémorative au 65 de la rue JB Potin, samedi 18 Septembre. Deux expositions sont prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïeva le 18 Septembre à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat. Nous reviendrons sur le Forum des Asssociations de ce dimanche qui a commencé sous la pluie et s’est terminé sous le soleil, tout à fait représentatif de cette riche vie associative vanvéenne.

     

    MARINA TSVETAIEVA ET L’INADMISSIBILITE DU MONDE

     

    « On la disait infréquentable, infidéle en amour comme en amitié, d’une nourceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme unefrondeuse. Elle fut sans doute toute cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaïeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak, dont elle fut l’intime, Mandelstam et Akhmatova. Comme eux, elle aura connu connu l’exil contraint, les désilusions et les persécutions d’un régime de fer et de sang » écrit l’un des spécialistes de cette poétesse, Thierry Clermont. Elle s’est installé à Paris en 1925, après 3 ans d’exil en Tchécoslovaquie, où elle est resté 14 ans entre  Meudon, Clamart et Vanve où elle choisit de vivre en 1934 au 65 de la rue JB Potin. Elle avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Son  mari qui avait rejoint les rangs de l’Armée blanche et surtout elle avait été très marquée par la mort de sa seconde fille. 

    « La communauté russe exilée se méfie de cette femme incontrôlable, obsédée par une soif inextinguible d’absolu et qui dénonce le stalinisme tout en louant Maïakovski, poéte proche du régime. Elle frappe à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles, dont elle avait traduit en russe un roman, sans succés. Seule avec ses deux enfants, elle ne vit alors que de subsides, de traductions et de l’aide des rares amis » raconte Thierry Clermont. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spitiruelle : « Le verbe – seconde chair de l’homme ». Cet aspect essentiel de son art est au cœur du premier tome de ses oeuvrs complètes, qui en comptera trois avec « L’art à la lumière de la conscience ».  Dans ses textes intimistes, elle évoque la figure de ses parents, avec le portrait de son pére,  revient sur ses amitiés littéraires, notamment celle nouée avec le pluis français des poétes russes, Max Volochine… C’est à Vanves qu’elle a su trouver les accents les plus purs, « l’histoire de Sonetchka » étant son chant du cygne». De textes rassemblés dans « carnets » publiés en 2008 aux éditions des Syres   

    Mais voilà, comme entretemps son mari a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du NKVD, futur KGB, en étant impliqué dans l’assassinat d’un opposant – ce qui le contraindra à rejoindre Moscou en 1937, « d’indésirable Marina Tsetaïeva passe au statut de paria au sein de la communauté russe. Elle s’entête à être ni blanche, ni rouge, restant l’insoumise ». Elle le rejoindra en 1939 et « brûlera les aîles qui lui restent sur le sol natal (La rodina en russe). « Trop a toujours été la mesure de mon monde intérieur » écrira t-elle. Trop tard. Un jour d’été, en 1941, à bout de forces, Marina se pend dans un bourg de la lointaine Tatarie où elle avait été reléguée…Son corps sera jeté dans la fosses commune…Quelques semaines plus tard, Sergueï est fusillé. Mour, son fils, mourra au front en 1944 à 25 ans. « Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina « résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde ».  Voilà résumé en quelques lignes la vie d’une poétesse russe qui a vécut à Vanves une partie de sa vie et auquel la villerendra hommage et rappelera le souvenir à l’occasion des Journées du Patrimoine.