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  • PROJET D’ETABLISSEMENT ET EVALUATION AU ROSIER ROUGE DE VANVES

    Vanves Au Quotidien vous a présente hier, le projet du Projet du Secours Catholique et du Rosier Rouge avec la société Toit et Joie qui devrait renforcer la vocation social de ce quartier avec la maison relais pour adultes handicapés Simon de Cyréne, mais aussi d’autres qui pourraient voir le jour grâce à des opportunités foncières.  0ccasion aujourd’hui de dresser le bilan de  3 ans de Rosier Rouge pour Pierre Nicolas son directeur qui avait pris la successsion de M.Dos Santos durant l’été 2008 et lancé la rédaction d’un projet d’établissement. Sachant que les événements du jour sont l’installation officielle du nouveau commissaire de Vanves, Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP en Juin 2010, et la parution livre sur le lycée Michelet  « Michelet entre cours et jardin » édité par les Editions du Bout de la Rue que l’on peut trouver chez certains libraires de Vanves.  

     

    « 2008 a été consacré, au-delà de l’accueil habituel qui représente du travail, à la réalisation du projet d’établissement, qui est imposé par la loi du 2 Janvier 2002 dans tous les établissements sociaux ou médico-sociaux. Le Rosier Rouge ne reléve pas de cette loi, car il est encore à part, néanmoins cela nous a apparu nécessaire de le faire. Non pas qu’il n’y ait pas une organisation bien définie, elle existait bien avant mon arrivée, mais elle n’était pas formalisé, il n’y avait pas de document à opposer aux autorités et tutelle. C’est pourquoi nous avons fait ce travail de rédaction  du projet d’établissement en équipe, ce qui a pris 6 à 8 mois. Il existe maintenant » explique Pierre Nicolas, son directeur. La seconde étape s’est déroulé  en 2009/10, lorsque l’équipe du Rosier Rouge a réalisé l’évaluation interne, c'est-à-dire qu’elle a évaluée ses prestations,  en essayant de répondre à ces questions : «  Est-ce que ce que l’on produit, offre comme services, correspond aux besoins des résidents ? Est-ce que c’est fait à un coût raisonnable ? Est-ce qu’on le fait de manière professionnelle ? ». 

    Cette démarche est arrivée à son terme, aidé par un consultant, auxquels ont été  associées les bénévoles, les salariés et les résidents. Une restitution officielle est prévue le 23 Septembre 2010. « Nous aurons ainsi la restitution de cette évaluation en le rapprochant du futur projet : En quoi nos conclusions vont permettre d’enrichir ce nouveau projet. J’ai la chance d’avoir récupérer un établissement qui était très bien géré avant moi et qui était en bonne santé à tout point de vue. C’est pour cela que l’on est relativement optimiste dans ce futur projet. Il ne vient pas compenser des manques, mais apporter un plus ! » indique t-il.

    Pour le reste, le Rosier Rouge a ressenti quelque peu la crise : « l’évolution se traduit par moins d’étrangers qui viennent – entre 15 et 20% habituellement – des pays d’Afrique et du Magrheb. Depuis 2 ans, nous avons constaté une nette diminution de ces résidents, ce qui a provoqué une moindre activité pendant quelques mois. Mais cela a été ré-ajusté avec l’arrivée de français de métropole qui reste moins longtemps, donc un turn-over très important, donc plus de travail, d’entretien dans les chambres, et des gens avec lesquels nous n’avons pas le temps de s’attacher et de s’habituer ». Ainsi le Rosier Rouge accueille beaucoup plus de personnes en nombre mais pour des durées de séjours plus courtes, ce qui distant les liens.