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  • FEMMES DE VANVES ET D’ILE DE FRANCE : UNE PLACE A PART !

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’Institut d’Architecture et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France  a publié une étude sur les franciliennes : « Elles occupent de plus en plus de postes de cadres. Elles ont bénéficié, ces dix dernières années, d’importants gains d’emplois dans les activités de conseils aux entreprises. Toutefois, en termes de diversifications et rémunération, la parité n’est pas encore atteinte ». Extraits d’une étude forte intéressante qui contribue au débat à l’occasion des élections régionales

     

    Plus de 5,96 millions de femmes ont été recensées en Ile de France pour 5,57 millions d’hommes. Avec 1070 femmes pour 1000 hommes, la région capitale apparaît sensiblement plus féminisée que la province. Plus jeunes, plus actives, plus diplômées, les franciliennes accèdent aujourd’hui plus souvent à des postes à responsabilité. Prés de la moitié de la population active francilienne est féminine (2,88 millions de femmes actives, soit plus de 48%). Elles sont de plus en plus actives, plus que la moyenne des françaises (71% contre 67%) et des européennes (64%), en particulier à un âge où elles élèvent leurs enfants. Ainsi 87% des franciliennes de 25 à 49 ans sont actives. Depuis une dizaine d’années, elles accèdent plus souvent à des postes de cadres, et occupent des emplois à haute valeur ajoutée. 53% ont le bac, contre seulement 48% des franciliens. « La forte implication des femmes dans la vie professionnelle et leur plus haut taux de fécondité constituent des spécificités françaises au sein de l’UE » notent les auteurs de cette étude.  53% possèdent le bac (contre 48% pour les hommes), en revanche, elles ont moins souvent un diplôme universitaire supérieur, lettres et sciences humaines étant les  formations les plus féminisées (75%) devant les formations artistiques (61%), le droit-économie (60%) et les filières scientifiques (37%). La part des femmes dans l’apprentissage est en progression mais reste faible (37%).

    Les femmes ont bénéficié plus que les hommes, des gains d’emplois de la période 1999/2008, notamment dans les  secteurs des services aux entreprises (activités de conseils juridiques, comptables et financiers, conseil en communication, publicité, études de marché), de l’action sociale et de la santé (activités hospitalières, accueil de jeunes enfants, personnes âgées, aide à domicile, action sociale, activités associatives), et du commerce qui totalisent 85% des gains d’emplois féminins, sachant que les femmes ont bénéficié de plus de la moitié des gains d’emplois observés entre 1998-2008 (255 000 emplois salariés sur 500 000).    Ainsi depuis 10 ans, on observe une bipolarisation croissante de l’emploi féminin vers des secteurs plus qualifiés à haute valeur ajoutée (conseils aux entreprises,…),  et des secteurs d’activités peu valorisés proposant des emplois peu qualifiés (secteur social, aide à la personne…).

     

    Un créateur d’entreprise sur 4 est une femme, la part des femmes restant en moyenne plus faible plus faible en Ile de France (28%) qu’en France (30%). Cependant, elles sont aussi nombreuses que les hommes dans les services aux particuliers, et plus dans le secteur éducation, santé et action sociale. « Pour elles, la création d’entreprise relève plus souvent d’une opportunité quand elle ne représente pas une solution leur permettant d’accéder à l’emploi ». Mais leurs entreprises sont moins pérennes que les autres, le taux de survie à 3 ans étant de 54%, soit 6 points de moins que celles créées par les hommes. En France seulement 8% font partie des conseils d’administration dans les 500 premières sociétés françaises.

    L’écart homme/femme s’est réduit en matière de chômage, et l’emploi féminin a été moins touché par la crise (+19%) que l’emploi masculin (+29%).  Elles travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel (21%) que les hommes (7%). Enfin, le salaire moyen net à temps complet est de 20 467 € pour une femme contre 27 751 € pour un homme, soit un salaire supérieur de 26%. Et à l’âge de la retraite, les inégalités se poursuivent, les femmes percevant une retraite inférieure de 46% à celle des hommes. Beaucoup de femmes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté du fait de petites pensions et de la faiblesse du minimum vieillesse (667 € par mois pour une personne seule).

     

    « On constate que les situation des femmes en Ile de France s’est améliorée sur de nombreux points depuis une dizaine d’années. Les franciliennes sont en moyenne plus diplômées, accèdent souvent à des postes de cadres et occupent des emplois à plus haute valeur ajoutée. Cependant des inégalités importantes persistent et la situation professionnelles des femmes doit encore progresser, notamment dans l’orientation professionnelle, les conditions d’emplois  des secters des services à la personnes, dans le déroulement des carrières, l’accès à des postes de responsabilité et dans le niveau de salaires à compétences égales ».  

     

  • VANVES EN CAMPAGNE: RETOUR DE VACANCES POUR TOUS

    La plupart des militants politiques étaient au marché, mais aussi devant SuperMarket, Intermarché, pour distribuer leurs tracts aux vanvéens de retour de vacances. L’UMP/NC distribuait le programme  « Avec Valérie Pécresse, c’est possible », ainsi que le Modem le sien : « De l’oxygène pour l’Ile de France, mes 14 engagements prioritaires ». Les Verts et le Front de Gauche pour annoncer leurs réunions publiques à l’école Max Fourestier : le 11 Mars pour les premiers à 20H30 avec Marc Lipinski, Pierre Toulouse, Claire Papy, et Lucile Schmid, le 8 Mars pour les seconds à 20H. Ils donnaient tous l’impression d’un exercice obligé...peut être parce que « les jeux sont faits ».

    Mais ils étaient tous sur le terrain : Bernard Gauducheau et Isabelle Debré pour l’UMP et le NC, Fabian Estellano et sa troupe pour le PS qui privilégient le « porte à porte », « la rencontre sur le terrain », « le tractage », Pierre Toulouse avec son drapeau vert et Lucile Schmid, avec sa nouvelle casquette pour les Verts, les militants du Front de Gauche, à la veille d’un grand banquet régional et dominical qui réunit aujourd’hui à partir de 12H Pierre Laurent et l’ensemble des candidats altoséquanais à Malakoff, à l’initiative de Catherine Margaté, son maire.    

     

    ETATS D’AMES

    « Cette campagne a été excellente en interne, mais triste nationalement, et peu dynamique au niveau local » confie Fabian Estallano, secrétaire de la section PS et candidat sur la liste Huchon. « On a vu Bernard (Gauducheau) mais pas du tout Marc (Lipinski) comme candidat sur le terrain » constate t-il en regrettant l’absence de réunion publique du PS, et de véritable débat, en dehors de 2 à 3 questions, notamment sur les transports. « On aurait bien voulu faire une réunion sur le Grand Paris…parce que c’était une thématique très intéressante mais qui ressort trop tard ». Mais le PS – qui est sur un nuage avec les derniers sondages -  en a fait plus que les autres avec un Café politique, à la mi Février…et une petit surprise pour le  samedi 13 Mars qui précédera le scrutin, au marché.

    A l’UMP et au Nouveau Centre, ce n’est pas la joie ! Les élus et les militants tractent et font les boîtes (à lettres). Mais ils n’en pensent pas moins pour certains … de la politique d’ouverture de « Sarko » : « On va voter pour Huchon. ! Quand on voit notre président nommer des gens de gauche, après Krouchner, Besson » ont entendu au téléphone les responsables UMP ses derniers jours. Ca râle dans les troupes de l’UMP parmi les plus convaincus qui augure mal pour les résultats de Dimanche prochain. Sans compter l’abstention, car cette fois-ci, contrairement à 2004, il n’y a qu’une seule élection et pas deux. Les élections cantonales avaient eu voilà 6 ans un effet d’entraînement. L0, la politique d’ouverture et les dérapages des dernières semaines devraient amplifier la défaite de la majorité présidentielle

     

    SOUTIENS A VALERIE PECRESSE

    Nos deux leaders communaux de l’UMP et du NC ont signé un tract personnel pour soutenir la liste conduite par Valérie Pécresse, qui sera distribué cette semaine. Bernard Gauducheau, maire et candidat sur sa liste, explique les raisons pour lesquelles, il est candidat : « Depuis 2004, malgré une hausse massive des impôts régionaux (+46% en 6 ans), le conseil régional dirigé par la gauche et les verts a été incapable d’anticiper, de programmer et de financer les investissements attendus par les franciliens. Ici à Vanves, de nombreux habitants souffrent de la saturation de la ligne 13, les éléves du lycée Dardenne n’ont toujours pas de cantine scolaire, et l’ouverture au public du parc du Lycée Michelet est bloquée depuis le transfert de la gestion de la Cité Scolaire du Département vers la Région. A l’heure du Grans Paris, il est temps d’apporter un nouveau souffle à l’Ile de France. Toutes les énergies doivent être rassemblées afin que notre Région devienne l’une des plus attractives d’Europe tout en améliorant la vie quotidienne des franciliens ». Ainsi, il se présente à ces élections « pour faire avancer les dossiers locaux et régionaux, pour contribuer à la mise en œuvre d’une véritable politique de proximité de la Région Ile de France »

    Isabelle Debré signe avec ses 3 collègues sénateurs UMP, Jean Pierre Fourcade, Charles Pasqua et Jacques Gautier, une lettre de soutien à Valérie Pécresse en expliquant : « Comme dans toutes les démocraties modernes, les « élections intermédiaires » sont souvent, pour les électeurs, l’occasion de manifester un mouvement d’humeur à l’égard de leur gouvernement, sans frais croient-ils. C’est une erreur. Car les compétences des institutions régionales, départementales ou locales, n’ont cessé de croître, touchant de nombreux aspects de la vie quotidienne comme de l’avenir de notre environnement, en particulier sur les plans économique et politique : Or il convient de le répéter, la majorité actuelle du Conseil Régional est pleinement responsable du déclin relatif de notre région en regard des grandes métropoles européennes ».  Et d’ajouter, bien évidemment : « Enfin, le résultat de ces élections modifiera en partie la composition du corps électoral appelé à renouveler le Sénat en 2011. Autant dire que les enjeux de ces élections sont de taille ». Autant pour la Région, que leur devenir personnel de sénateur et de celui de la majorité sénatoriale.

     

    DERNIERES REUNIONS

    Le Front de Gauche ouvre le bal des dernières réunions publiques Lundi 8 Mars à 20H à l’école Max Fourestier sous la présidence de Claudine Sharfe, conseillère municipale, Lyse Alezard, sa collègue d’Issy et élue régionale, Daniel Kossowski et Claire Villiers,vice présidente à la Région chargée de la Démocratie.

    Il faut savoir que cette liste rassemble le Front de Gauche, OC et Alternatives citoyenne qui exclue toute union avec le Modem. Elle  tire un « bilan absolument pas négatif » de la majorité sortante à laquelle le PC a participé, mais reconnaît des « échecs » car « trop souvent sa gestion a accompagné les décisions d'un système économique inique, sans vraiment entrer en résistance pour les mettre en échec ». Parmi ses 10 priorités figurent les transports, avec un « Pass UniGo » à tarif unique, la gratuité pour de nouvelles catégories de chômeurs, les précaires et les jeunes, le triplement des moyens consacrés au logement « avec l'objectif de 100.000 nouveaux logements écologiques par an, dont 50.000 logements sociaux », la suspension des aides régionales aux communes en cas de non respect de la loi SRU (20% de logements sociaux). Le FG compte « développer un fonds régional pour l'emploi et la formation » et « promouvoir l'école publique par l'arrêt des subventions attribuées aux établissements privés ». Il demande un « moratoire des actuelles restructurations hospitalières » et des assises de la santé en Ile de France, et il compte mettre en place un plan de renforcement de l'accueil de la petite enfance qui pourrait créer « à terme, 15.000 emplois ». Il souhaite également un « plan d'urgence pour rattraper le retard d'implantation des services publics dans les quartiers populaires », le doublement du budget régional de la culture et l'augmentation des fonds alloués aux projet de coopération et de solidarité internationale. Pour le financement de ce programme, il propose un engagement plus important de l'Etat, un grand emprunt régional et une « responsabilité renforcée » des entreprises.

    Les Verts organisent leur réunion, dans la même école, le jeudi 11 Mars à 20H30 avec Marc Lipinski, Pierre Toulouse, Claire Papy, et Lucile Schmid. Une occasion de présenter le programme d’Europe Ecologie, « un rassemblement nouveau qui fourmille d’idées, né de la fusion entre Verts, représentants d’associations, personnalités d’autres horizons politiques, avec un programme innovant, réaliste, solidaire et ambitieux »  Ils parleront de ce « contrat écologiste pour l’Ile de France » qui contient 140 propositions  dont les 12 mesures qui seront lancer dans les 12 premiers mois de la mandature si Cécile Duflot est élue à la tête de la Région : Organiser dés le printemps 2010 les conférences de l’emploi par filières « afin de protéger les salariés, créer des emplois, écologiser les activités » ; Mettre en place la nouvelle tarification des transports collectif avec le Pass Vert à 65 € unique pour toute l’IDF, le ticket à 1 € le week-end, et la gratuité pour les enfants de moins de 6 ans ; Rénover et réhabiliter à basse consommation 50 000 logements pour lutter contre la précarité et financer 25 000 logements sociaux ; Recruter des médiateurs régionaux (3000) de la tranquillité publique dans les transports en commun et les lycées afin  de « remettre de l’humain au cœur de la société » et non « des caméras de vidéosurveillance  dans nos villes et quartiers » ; Augmenter la place de l’agriculture biologique dans les restaurants scolaires d’Ile de France ; Ouvrir le « Chéque Santé Jeunes » pour les moins de 25 ans ; Créer IDF Nouvelles, le service public des énergies renouvelables qui prendra en charge les travaux de rénovation  et soutiendra les initiatives collectives citoyennes et des collectivités locales ; Lancer l’ouverture des premières Fabriques de la culture qui seront de « véritables pépinières pour favoriser l’apparition et le développement de lieux de création et de diffusion ; Ouvrir le droit d’initiative citoyenne pour permettre à chacun d’imaginer une politique régional ;  Initier le plan « objectif autonomie et solidarité pour le grand âge » ; Lancer un grand emprunt mutualisé des régions de France dont l’Ile de France sera chef de file pour lever 200 000 E

  • VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !

    Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».

     

    LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS

    Valérie Pécresse (UMP)  est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant :  c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue  - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».

     

    TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA

     

    AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont  un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .

    CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».  

    AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».

    AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.

    CHEZ LES EXTREMES :

    Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »

    Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).