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  • UNE ELUE DE VANVES S’EXPRIME SUR SON EVICTION DE LA LISTE PS 92

    Les militants socialistes de Vanves et de France se sont prononcés sur les listes présentées aux régionales de mars 2010  hier soir avant la convention nationale du PS du 12 Décembre. Vanves Au Quotidien a rencontré une des victimes dans les Hauts de Seine de la guerre des courants qui est vanvéenne et conseillère régionale sortante : Lucile Schmid. Sachant malheureusement qu’elle n’est pas la seule avec Elisabeth Gourevitch Vice présidente chargée des Lycées, et Anne Laure Meyer, élue à Nanterre qui a frôlée la mort lors de la tuerie au Conseil municipal de cette ville le 27 Mars 2002

     

    LUCILE SCHMID :

    « La politique ne se résout pas à occuper des places ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous a-t-on éliminée de la liste PS… ?

    Lucile Schmid : « Cela révèle que la parité n’a pas abouti à une vraie égalité de traitement entre hommes et femmes candidats. On garde les hommes sortants, on sort les femmes qui souhaitaient se représenter. C’est une parité des seconds rôles où une femme peut remplacer une autre femme sans que la personnalité, le talent, le travail des femmes qui sont d’abord des personnes politiques soient pris en compte.

     

    VAQ - Comment souhaitez vous rebondir ?

    L.S. : « Mon engagement en politique a toujours été fondé sur deux piliers : être présente sur le terrain à Vanves où j’habite qui représente mon lieu de vie personnelle et amicale, et travailler à construire un projet à gauche qui redonne enfin au débat politique un contenu. C’est ce que je fais aujourd’hui au Laboratoire des idées du PS au niveau national et en écrivant pour différentes revues. C’est aussi ce que j’ai voulu faire à la région Ile de France en construisant avec une équipe d’élus de l’ensemble de la gauche et du centre une politique régionale de lutte contre les discriminations. Je continuerai à assumer ces engagements. La politique ne se résout pas à occuper des places.

     

    VAQ - Quel bilan de votre  mandat 2004-10 dressez vous à la région?

    L.S.  : «  La satisfaction d’avoir pu monter une semaine de l’égalité annuelle dont la deuxième édition qui se déroule actuellement montre une montée en puissance et en visibilité. La région a, à cette occasion, signé des partenariats avec la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et l’ACSE (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité).

     

    VAQ - Quels sont les dossiers régionaux que vous avez suivi à la région pour Vanves?

    L.S. : «  Je me suis impliquée en priorité dans le suivi des questions relatives aux deux lycées de Vanves, le lycée Michelet et le lycée Dardenne. J’ai beaucoup appris dans mon rôle d’administrateur.

    Cette période de 6 ans a été marquée par le passage de témoin du département à la région concernant la responsabilité de l’entretien et des investissements à la cité scolaire Michelet. Ce passage de témoin est fait aujourd’hui. L’idéal aurait été que cela soit plus rapide. Mais il y avait de vraies complexités : relations entre les deux collectivités locales, questions budgétaires, taille de l’établissement.

    Aujourd’hui la relation entre les services de la région et l’équipe de Michelet est bonne, le calendrier des travaux établi. Cette période de transition est derrière nous. Il reste qu’il faudra tenir ferme sur les engagements budgétaires en 2010.

     

    VAQ – Où en est on pour l’ouverture du Parc ?

    L.S. : « Concernant l’ouverture du parc nous avons eu des débats au conseil d’administration.  Je ne crois pas qu’il y ait d’opposition de principe à une ouverture. Mais on ne peut pas traiter ce sujet en ignorant les difficultés qu’il pose : les travaux d’envergure qui doivent avoir lieu dans le parc dans les deux années à venir, la topographie même du parc (en pente) qui fait qu’en cas d’ouverture au public il faudra veiller à des aménagements particuliers pour ne pas le dégrader, la nécessité de concilier les intérêts prioritaires des élèves et ceux du public. On ne doit pas en faire un sujet électoral !

     

    VAQ - Et pour le LEP Dardenne qu’en est –il ?

    L.S. : « Concernant le lycée Dardenne j’ai pu apprécier l’implication de toute l’équipe des professeurs, des deux proviseurs successifs et de tous ceux qui gèrent au quotidien cet établissement. Les résultats sont bons, l’engagement de tous doit être salué. Les élèves doivent être considérés comme des élèves comme les autres qui doivent satisfaire leurs obligations scolaires et respecter les règles collectives. Lorsque les situations familiales sont difficiles j’ai pu juger combien les responsables de l’établissement s’efforçaient d’apporter un soutien matériel et moral à certains élèves.

    Je redis ce que j’ai déjà eu l’occasion de dire, notamment au conseil municipal : la présence du lycée Dardenne à Vanves doit être assumée, ces responsables soutenus. C’est nécessaire pour que la société française donne à son idéal d’égalité, une réalité. Pour moi c’est important qu’un lycée professionnel soit installé à Vanves et que ses élèves y mènent une scolarité dans de bonnes conditions.

     

    VAQ – Le maire a déclaré avoir saisi la Région à l'occasion du projet d'aménagement de l'ilôt Cabourg pour créer un lieu d'accueil à ces jeunes. Proposition restée sans réponse ?  

    L.S. : « La région n’a évidemment aucune objection de principe à examiner un projet de lieu d’accueil pour les jeunes. Mais n’inversons pas les choses. Aujourd’hui le chantier de l’îlot Cabourg est un chantier très important. Nous avons des priorités, notamment que la municipalité et la région s’assurent conjointement que les obligations de sécurité pour les élèves soient respectées.

     

    VAQ - Quels regrets en fin de mandat ?

    L.S. : «  Le regret que l’action de la région ne soit pas mieux connue. L’exemple type c’est le schéma directeur d’aménagement du territoire de la région Ile de France (SDRIF) qui constitue un vrai projet de prospective pour notre région, offre une alternative au projet « Grand Paris » de Christian Blanc qui se résume comme l’a dit l’architecte Jean Nouvel à un réseau de transports.  Mais nous devons encore mener une vraie pédagogie pour faire comprendre les enjeux et les choix de cette démarche.

  • CENTRE ANCIEN : VANVES CONSTRUIT, REAMENAGE, ECLOGISE !

    Il devrait avoir, proportionnellement, autant de grues à Vanves qu’à Isssy les Moulineaux durant l’année prochaine comme l’a indiqué Bernard Gauducheau dans ses deux premières réunions publiques de quartier à Larmeroux Jeudi dernier (Hauts de Vanves) et à la Mairie, lundi soir (Centre Ancien). Tout simplement par le fait du hasard, car beaucoup de projets se sont débloqués ou peuvent démarrer en même temps avec l’opération Marcheron/Coche, l’opération mené par LOGIC sur l’ex-bâtiment utilisé pour le tournage de la série Julie Lescaut, place de la République dont les travaux seront entreprises après les fouilles archéologiques prévues entre Février et Septembre 2010, le projet de l’association Simon Cyréne de maison d’habitation pour adultes handicapés sur une partie des terrains du prieuré Saint Balthilde rue d’Issy, sans compter l’ilôt Cabourg dont les travaux de démolition des écoles avancent. 

    Mais il a tenu à rassurer ses administrés sur les conditions de réalisation de ces chantiers à l’instar de ce qui se déroule actuellement dans l’ilôt Cabourg et dont la démolition des écoles a suscité quelques protestations : « Nous avons la chance d’avoir une entreprise très sérieuse sur ce chantier. Ils sont très bien organisés. Ils savent faire » a-t-il expliqué en laissant entendre que ce sera le cas pour les autres chantiers.  

     

    LA CAVERNE DES PARTICULIERS (COGEDIM)

    Cette opération va entrer dans sa phase opérationnelle, avec une démolition des bâtiments qui accueillaient la Caverne des Particuliers dés Décembre jusqu’en Mars 2010 avec démarrage du gros oeuvre. Il s’agit de deux bâtiments à l’angle des rues Jean Bleuzen et Barbés : Une résidence de services de 198 appartements exploités par le groupe ICADE destinés à des étudiants ou des cadres en mobilité, avec des services (petit déjeuner, ménage, blanchisserie…) et deux commerces de 300 m2 en rez-de-chaussée, peut être une brasserie, avec une salle de sports ( ?). Un immeuble de 29 Logements du studio aux 5 piéces avec terrasses dont 27 ont déjà trouvés preneurs. La livraison de la résidence service est prévue pour la Rentrée 2011.  

     

    LA RUE DE L’EGLISE COMME LA RUE GAUDRAY

    Une riveraine a demandée si « à l’occasion des travaux de revêtement, effectués cette semaine, le maire avait prévu le même revêtement anti-pollution (avec du dioxyne de titane) de la rue Jean Bleuzen » dont les résultats – probants - sont publiés sur le site Internet de la Mairie. « Malheureusement non » lui a répondu le maire qui a indiqué que l’objectif est de l’aménager dans la continuité de la rue Gaudray, avec élargissement des trottoirs, sans places de stationnement comme l’ont décidé les riverains. Ceux de la rue Gaudray se sont d’ailleurs plaints de la vitesse excessive des véhicules : « Ne peut on pas engager une réflexion ? Mettre des ralentisseurs ! des gendarmes couchés ! ». Un riverain, jeune parent, fait circuler une pétition que le maire devrait recevoir, car justement beaucoup s’inquiétent pour leus jeunes enfants lorsqu’ils circulent à pied dans la rue Gaudray.

     

    SADI CARNOT EN MAIL   

    Bernard Gauducheau en a profité pour annoncer la réfection dela rue Sadi Carnot en mail de la place du 8 Mai 1945 à la place du VAL (du Maréchal de Lattre de Tassigny) avec suppression de 50% des places de stationnement, ce qui a soulevé quelques protestations dans la salle – « mais vous aurez un parking de 80 places dans l’ilôt Cabourg ! Sans compter les 100 places du parking Papillons ! » - une voie en zone « 20 » pour sécuriser les abords du collége St Ex, du cimetière, du marché… Le maire a invité ses concitoyens à changer de comportement et expliqué qu’il « cherche à privilégier ceux qui vivent dans leur ville que ceux qui la traversent à fond la caisse. Dans une ville que l’on a remise à niveau jusqu’à présent, on va maintenant y vivre » a-t-il annoncé. Tout un programme qui pourrait paraître « écolo » à quelques jours du sommet de Copenhague. Mais sur ce point là, le maire persiste et signe.

  • VANVES ET COPENHAGUE : REUNION PUBLIQUE DES VERTS CE SOIR

    A l’occasion du  Sommet pour le Climat qui commence à Copenhague, au Danemark, dans quelques jours, les Verts et les écologistes de Vanves et de Malakoff organise ce soir à 20H30 à l’école Marceau, une réunion publique  pour discuter des enjeux globaux et locaux de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle sera animé par un vanvéen,  Marc Lipinski  (Verts) Vice-Président du Conseil régional d'Ile-de-France chargé de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation,  avec Denis Baupin (Les Verts), Adjoint au Maire de Paris, Karima Delli (Europe Ecologie), Députée européenne, habitante de Malakoff (92), Jean-Pierre Girault (Les Verts), Conseiller régional d'Ile-de-France.

    Vanves Au Quotidien a rencontré Marc Lipinski qui est un scientifique pour qu’il nous parle des enjeux de ce sommet et de ses conséquences

     

    MARC LIPINSKI :

    « Chacun d’entre nous peut agir à son niveau »

     

    Vanves Au Quotidien - A quoi ressemblera Vanves (et notre monde) le 7 Décembre 2050 si rien n’est fait ?

    Marc Lipinski : «  Si on laissait les choses aller « au fil de l’eau », ce qui est inenvisageable, les émissions de gaz à effet de serre continueraient d’augmenter au rythme fou que nous constatons, en particulier dans les pays en développement rapide et les plus peuplés comme la Chine et l’Inde. Quant à nous, pays déjà développés, Union européenne, Canada et USA, nous ne les réduirions pas. Or c’est bien nous, avec notre industrialisation depuis le 19e siècle, qui avons transformé l’état de l’atmosphère et donc du climat.

    Si rien n’était fait, l’augmentation de la température moyenne sur la planète serait telle en 2050 et peut-être bien avant (2030 ?) que les climats seraient transformés, les phénomènes climatiques extrêmes (tornades, typhons, inondations…) se répéteraient de plus en plus fréquemment, la sécheresse s’étendant sur de nombreuses zones, l’Afrique bien sûr, mais aussi tout le pourtour méditerranéen et une grande partie sud de la France. Le niveau des mers augmentant de plusieurs dizaines de centimètres, des pays entiers seraient submergés ou verraient leurs côtes tellement modifiées que des centaines de millions d’habitants auraient eu à se déplacer pour ne pas mourir. Tout cela aurait un impact évidemment énorme sur l’état du monde.

     

    VAQ - Sous quel climat vivront les vanvéens ? Est-ce que le paysage, les espèces, la végétation de notre commune et de notre région seront différentes ? Qu’en sera-t-il de notre environnement végétal et urbain ?

    M.L. : « A Vanves même, l’impact serait peut-être plus visible sur les habitants dont les origines géographiques seraient encore plus diverses qu’aujourd’hui, que sur l’aspect extérieur de la ville qui ne changera que lentement, sauf si elle était fortement endommagée par des tempêtes extrêmes. D’autres plantes, d’autres arbres pourraient certes y pousser, mais aurons-nous suffisamment d’eau pour faire pousser une végétation variée ? Que sera l’état de la biodiversité du territoire francilien si nous n’agissons pas ? Il faut savoir que dans l’histoire de la planète, il y déjà eu cinq grandes crises d’extinction des espèces, toutes liées à des bouleversements climatiques. La 6ème est en cours. Or, l’espèce humaine a besoin des autres espèces, ne serait-ce que pour se nourrir. C’est pourquoi préserver la biodiversité est un enjeu crucial et cet enjeu est directement lié à l’évolution climatique.

     

    VAQ - Qu’est-ce que l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves, une région comme l’Ile de France ?

    M.L. : « Quand on envisage un phénomène réellement planétaire comme les changements climatiques, s’interroger sur le tout petit territoire de Vanves n’a pas de sens ni même d’importance. En revanche, chacune et chacun d’entre nous peut agir à son niveau. Et toutes les institutions publiques doivent le faire aussi car nous avons un besoin absolu de coopération mondiale. C’est pourquoi selon leurs compétences, la ville de Vanves, la communauté d’agglomération Arc de Seine, le département des Hauts-de-Seine, la Région Ile-de-France, tous doivent s’engager le plus vite possible, élaborer des plans climat territoriaux, des plans de déplacement, des schémas d’aménagement et d’urbanisme comme celui (le fameux SDRIF) que la Région Ile-de-France a débattu pendant quatre ans avant de le voter en septembre 2008 mais que l’Etat refuse toujours de transmettre pour validation au Conseil d’Etat. Etat qui ferait mieux de s’occuper de ce qui le regarde vraiment: décider d’obligation d’éco-construction pour les bâtiments nouveaux, de rénovation écologique des bâtiments anciens, de transformation des règlements et de la fiscalité pour favoriser enfin les déplacements non polluants etc.

     

    VAQ - Sur quoi faut il insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague pour que les vanvéens comprennent bien l’enjeu ?

    M.L. « Toutes les actions publiques et privées devraient se conjuguer et tendre vers cet objectif majeur : limiter le plus vite possible l’aggravation de l’effet de serre, empêcher un emballement climatique qui aurait des conséquences probablement dramatiques, non pas sur la planète qui en a vu d’autres, mais sur l’humanité et en particulier sur les pays les plus pauvres et les plus fragiles.

    Voilà pourquoi ce qui va se passer (ou pas !) à Copenhague est essentiel: pour la première fois, on peut espérer que tous les principaux émetteurs de carbone dans le monde peuvent décider ensemble d’objectifs chiffrés de réduction rapides de leurs émissions de gaz à effet de serre. Comme les autres citoyens du monde, les Vanvéens doivent faire pression par tous les moyens dont ils disposent pour que les bonnes décisions soient prises par leurs gouvernants, à toutes les échelles de décision. La prochaine échéance électorale, les élections régionales de mars, donneront aux citoyens l’occasion d’exercer cette pression.