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  • GRIPPE 1 H1 N1 : PAS DE FILE D’ATTENTE A VANVES, NI D’AFFLUENCE

    Dés Samedi, le centre de vaccination de Vanves situé au gymnase Maurice Magne a ouvert de 8H à 22H conformément aux instructions du Préfet des Hauts de Seine. L’objectif est de permettre de mieux étaler la fréquentation des centres sur l’ensemble des heures d’ouverture et éviter les files d’attente. Ce qui a été atteint samedi surtout en fin d’après midi et au début de la soirée où c’était plutôt le désert des tartares.

     

    A Vanves, la première journée d’application de ce nouveau dispositif a été plutôt calme, samedi : 50 vacccinés à 10h du matin, une centaine vers 16H,  10 à 12 entre 18H et 22H, dans une ambiance sereine et calme. Surtout des parents avec leurs enfants qui en profitaient pour se faire vacciner même s’ils n’avaient pas de « bons ». Ce n’était pas du tout le pic de Vendredi et de samedi de la semaine dernière – 600 personnes, 2 à 3H d’attente pour 4H ou plus  d’ouverture -  raconté sur la toile par une journaliste de l’Express qui était mal tombé avec son enfant. Elle serait venue ce week-end, cela se serait mieux passé entre 8H et 22H, dans la grande salle de basket et de hand du basket complétement ré-agencé.

    EN FAMILLES

    Ce samedi, 3 médecins (dont 2 de la médecine du travail réquisitionnés), 6 étudiants infirmiers (réquisitionnés), 5 personnes pour l’administratif venant du personnel communal de Malakoff et de Vanves. Quelquers membres de la Protection Civile chargée de l’accueil et du guisdage e cas de files d’attente. Ce qui n’était pas le cas ce week-end. A l’acceuil, les parents qui voulaient se faire vacciner avec leurs enfants, le pouvaient même sans bons de la Sécurité sociale. « On accepte parce qu’on n’a pas trop de monde ! » expliquait une personne chargé de l’accueil reconnaissant que la PMI de Vanves, mais aussi de Malakoff, surchargée avec les enfants qu’elles ont en charge, renvoient les autres parents vers le centre de vaccinations.  « On leur demande plutôt leur carte vitale que leur carte d’identité avant de leur remettre la charte d’acceuil, la notice d’explication et le questionnaire à remplir » indiquait la personne chargée de l’accueil. La salle résonnait quelquefois des pleurs des enfants qui se font piquer, ce qui a provoque quelques réactions douloureuses de ce personnel administratif : « J’aime pas les entendre pleurer ! ». 

    PAROLES DE REQUISITIONNES

    Pour l’un des médecins, c’était la première vaccation : « J’ai vu 15 personnes depuis mon arrivée voilà presque 4H. Pas de problèmes délicats. Et lorsqu’il y en a, pour une allergie par exemple, on appelle leur médecin traitant au téléphone. Mais un samedi, c’est plutôt difficile, car leur cabinet est fermé ! ». Pour un enfant qui a la fiévre, les medecins demande de repasser lorsque la fiévre aura baissée. Etre réquisitionné ne les choque pas, car certains s’étaient portés volontaire dans leur commune. Mais voilà, ils ont été réquisitionné et envoyé dans une autre commune quelquefois loin de leur domicile, en étant prévenu la veille pour le lendemain. « Pourquoi ne m’ont ils pas demandé si j’étais volontaire ? Il faudrait une coordination régionale plutôt que départementale, ce qui nous éviterait de perdre du temps dans les transports » explique l’une des medecins pendant un temps calme. Même réactions du côté des étdiants infirmiers qui sont en pleine révision avant les examens.

    COURRIERS ET INSTRUCTIONS PREFECTORALES

    Le maire de son côté, a envoyé dés Vendredi un courrier au Président du Stade de Vanves et aux se’ctiibs concernés un courrier avec la lettre de réquisition adressée par le Préfet des Hauts-de-Seine le 3 décembre. « Les perspectives d’une réaffectation même partielle du gymnase Magne aux sections du Stade de Vanves sont compromises pour le mois de décembre. Nous restons actifs pour rechercher des solutions alternatives permettant la continuité des activités sportives.Nous attendons notamment une réponse de la Communauté d’Agglomération Arc-de-Seine sur les demandes de créneaux communiqués hier par votre secrétariat au service municipal des sports » indiquait il.

    Il avait reçu dés Jeudi les nouvelles instructions du Préfet des Hauts de Seine : « Malgré votre engagement personnel et les efforts de vos collaborateurs, malgré la mobilisation des services de l’Etat, le déroulement actuel de vaccination n’est plus acceptable, ni pour les personnes qui patientent dans les files d’attente, ni pour l’image de notre pays » expliquait Patrick Strzoda en présentant les nouvelles dispositions mises en place dés Samedi, avec réquisition d’internes, d’étudiants en médecines, d’éléves infirmiers et de médecins du travail,  de personnels de santé des armées, et d’une cinquantaine de fonctionnaires de l’Etat pour compléter le personnel administratif mis en place par les mairies parmi leur personnel communal. « Il s’agit d’améliorer l’offre de vaccinations, car au rythme actuel, nous vaccinons 5000 personnes en moyenne par  jour d’ouverture des centres, alors que la demande des citoyens est très largement supérieure » ajoutait il en leur communiquant l’arrêté du 3 Décembre portant réquisition de biens et dee services dans le cadre de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Dans le même temps, les chefs de centre de vaccination recevait une note titrée : « Plan Zero files d’attentes », où le Préfet leur demandait de « prendre toute initiative pour étaler la fréquentation de votre centre sur l’ensemble des heures d’ouverture », leur communiquait le téléphone du Centre Opérationnel de la Préfecture qui devait être prévenu dés qu’une file d’attente anormalement longue se formerait.

  • CETTE SEMAINE A VANVES

    Lundi 7 Décembre

    A 19H à  l’école Marceau : Réunion publique de quartier (Plateau)

    Mardi 8 décembre

    A 11H30 à l’angle des rues S.Carnot et Danton : Pose de la Première pierre de l’immeuble de la SCA Vanves (logements sociaux réservés aux militaires)

    Mercredi 9 Décembre

    A 19H à l’Hôtel de Ville : Conseil Municipal

    Samedi 12 Décembre

    A 16H au Relais de Vanvres : Spectacle musical de Pierre Meige et ses amis artistes sur le théme de son dernier livre

    A 18H à la Permanence PS : Inauguration précédé à 16H d’une rencontre des élus socialistes avec les vanvéens

    Dimanche 13 Décembre

    A 16H à l’église Saint Remy : Concert au profit de l’orgue par l’ensemble de musique ancienne du conservatoire de musique de Vanves sous la direction de Patrice Allain

     

    UN CONSEIL MUNICIPAL PRESQU’HISTORIQUE

    A deux jours prés, le Conseil municipal qui se tient à 19H Mercredi prochain, aurait pu célébrer un anniversaire : Voilà exactement 90 ans, aujourd’hui, le 7 Décembre 1919 était élu, maire Frédéric Pic. Notre maire bâtisseur du XIXéme siécle prenait la succession d’Aristide Duru qui avait porté notre ville durant la 1ére guerre mondiale. Deux jours après, un autre maire bâtisseur qui a marqué sa ville de Suresnes mais aussi tous les autres de la région parisienne, était élu : Henri Sellier qui a permis d’édifier au 13 rue de Châtillon, la cité Payret Dortail.  F.Pic a été le maire qui a exercé le mandat le plus long (22 ans entre 1919 et 1940)  et a transformé profondément notre commune en créant « une cité urbaine rationnellement aménagée, alors que la plupart des communes de la proche banlieue conservait un caractère rural ».

    L’ordre du jour prévu Mercredi prochain ne sera pas historique : contrat de nettoyage des locaux et vitreries des bâtiments communaux, actualisation de prestations et de droits de places, subventions, contrats d’objectifs avec des associations, conventions concernant le personnel, communication sur l’analyse des besoins sociaux de la ville. Encore qu’il doit procéder à l’élection de ses délégués au conseil communautaire de Grand Paris Seine Ouest qui sera créé le 1er Janvier 2010. Ce qui devrait peut être créer,  de nouveau, quelques surprises - l’Opposition aura t-elle un ou deux représentants ? –  Et il doit voter un vœu relatif à la signature et la promotion de l’appel « Ultimatum climatique ».

  • VANVES ET LA CONFERENCE DE COPENHAGUE : Réactions (Suite et fin)

    Vanves Au Quotidien a interrogé nos élus de Vanves sur la conférence sur le Climat qui s’ouvre aujourd’hui à Copenhague où tous les yeux du monde seront tournés. A vous de juger leurs réponses. Nous continuons par le Conseiller général et les élus PS

     

    Guy Janvier, Conseiller Général

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?

    Les Verts ont organisé mercredi soir à Vanves une réunion tout à fait intéressante sur le sujet, intitulé : « Sommet de Copenhague pour le climat, la planète a rendez-vous avec son avenir ». J’ai assisté avec une soixantaine d’habitants de Vanves et de Malakoff aux exposés de Denis Beaupin, adjoint au maire de Paris, chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat, Karima Delli, députée européenne Europe Ecologie, et Jean-Pierre Girault conseiller régional Ile de France Vert chargé des transports. Le débat était animé par Marc Lipinski.

    Le but recherché de cette réunion était de sensibiliser la population de nos deux villes aux enjeux du prochain sommet. Le défi est considérable : les experts prédisent un dérèglement climatique inéluctable si nous ne réduisons pas drastiquement les émissions à effet de serre sur la planète. Les  conséquences du réchauffement de la planète seraient des centaines de milliers de morts et de réfugiés dans les zones inondables, la privation d’accès aux ressources naturelles, et notamment en eau, pour des millions de personnes, leur maintien en vie…

    Je ne peux donc que partager les objectifs du sommet de Copenhague, et notamment celui de réduire de façon drastique l’émission des gaz à effet de serre. Malheureusement, comme on sait qu’il sera très difficile de parvenir à un tel résultat (- 40% à l’horizon 2020) il faut au moins limiter l’ampleur des crises et s’adapter aux effets inéluctables.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ? 

    Je n’entrerai pas dans le détail des propositions qui sont faites par les écologistes et qui demandent pour chacune d’elle d’être discutées, à la fois sur le fondement et sur leur faisabilité immédiate. Je pense en particulier à la fiscalité, au nucléaire…

    Ce que je crois – et c’était l’axe majeur du programme que j’avais défendu lors des dernières municipales – c’est que le développement durable doit être une priorité des politiques, à tous les niveaux. J’avais préconisé que nous fassions, à Vanves, un exemple de développement durable, avec la réhabilitation du quartier Jacques Cabourg.

    Le développement durable repose sur trois piliers que sont l’environnement, le social et la solidarité, et l’économie. Le tout, avec une gouvernance démocratique. « Ce dont le monde a besoin, ce n’est pas de plus de pétrole, c’est de plus de gouvernance » a-t-il été dit lors de cette soirée, et cela est très vrai.

    Le développement durable passe par la réduction des inégalités, dans nos pays, et entre le Nord et le Sud de la planète.

    A Vanves, nous avons notre part à jouer dans ce grand défi. Pourquoi le Maire n’organiserait-il pas, à l’occasion de ce sommet, alors que nous discutons du futur plan local d’urbanisme, de la prochaine intercommunalité, et du Grand Paris, un grand débat où l’ensemble de nos concitoyens seraient appelés à donner leur avis ? Pourquoi ne pas décréter chaque année dans notre commune une journée sans voiture ? Le lycée Michelet a donné le bon exemple en faisant travailler les élèves pendant toute une année, travail qui a abouti à une charte du développement durable.

    Voilà. Il existe de multiples façons de faire participer nos concitoyens  au grand enjeu du sommet de Copenhague et de sensibiliser l’ensemble de nos concitoyens à l’avenir de la planète.

     

     

    Lucile Schmid (PS), Conseillère Régionale :

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves ?

    Il est de deux ordres :

    Pour les Vanvéens comme pour les citoyens de tous les pays européens et développés, prendre conscience qu’aujourd’hui, si tout est encore possible pour limiter le réchauffement climatique, nous devons prendre collectivement des décisions qui modifieront profondément notre vie, notre consommation, notre logement, notre manière de produire pour y arriver. Certaines choses relèvent des politiques, d’autres des entreprises, d’autres encore des citoyens. C’est une responsabilité partagée et chacun y joue un rôle ;

    Les défis écologiques d’aujourd’hui montrent que la responsabilité des ctoyens est double : d’abord individuelle, ensuite d’évaluation de la conduite des responsables politiques. Il leur appartient d’être attentifs au fait que la conversion écologique de tous les responsables politiques soit mesurée aux actes et aux politiques effectivement menées.

    Sur quoi souhaitez vous insister ?

    Sur notre responsabilité à l’égard des pays du Sud. A Vanves existent de nombreuses associations qui soutiennent un projet de solidarité avec le Sud. Nous ne devons pas nous contenter d’une aide financière. Ce sont de nouvelles manières de produire et de se développer que nous devons inventer avec les pays du Sud dont la richesse humaine n’a aujourd’hui le plus souvent pour débouché que la migration.

    Fabian Estellano (PS), conseiller municipal

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?
    L'enjeu de Copenhague est exactement une exigence vanvéenne. En commission municipale, je rappelais justement qu'il nous fallait prendre de vraies mesures à Vanves d'écoresponsabilité dans les constructions, dans la gestion des tâches quotidiennes et dans les restrictions des fastes individuels comme les repas de dignitaires (jumelage, remise de médaille à Santini,...) et de fastes collectifs comme des décorations de Noël mangeuses d'énergie électrique. La responsabilité signifie penser sa consommation pour éviter tout excès. Vanves doit avancer à ce sujet.

    La première chance pour les Vanvéens est de posséder un réseau de transports en commun régional exceptionnel. Là où la Région est une actrice principale des transports, les Vanvéens sont des franciliens privilégiés. Nous avons le métro, le bus et le train de banlieue. Nous sommes proche égaelement de la ligne 12 du métro et du tram. Franchement, un Copenhague à Vanves serait d'avoir une politique des transports aussi audacieuse que celle de la Région de Jean-Paul Huchon. La navette issue du partenariat Arc-de-Seine/Vanves est insuffisante. Les anciens ont besoin d'une navette plus accessible pour les gens à mobilité réduite. Ils cherchent à se déplacer au marché, à consommer proche de chez eux et Vanves ne les aident pas. Aidons à consommer vanvéen, transportons collectivement nos Vanvéennes et Vanvéens et là, nous pourronsn nous enorgueuillir d'un sommet de Copenhague réussi !

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ?

    L'exigence que nous devons avoir envers le sommet est de négocier les contributions de chacun à hauteur des responsabilités actuelles, à venir et historiques. Certains, et les pays riches en particulier veulent une négociation sur les émissions de CO2 qui favoriserait le Nord plus que le Sud. C'est honteux ! Nous avons toujours pollué en Europe, à nous de montrer une nouvelle voie maintenant. L'Europe a été le guide dans le chemin de la démocratie moderne, à nous de devenir le modèle d'une vie écoresponsable.

    En Europe, nous sommes dans l'impasse libérale. Nous connaissons en France comme la puissance de l'argent domine. Les cimentiers, amis de l'UMP, sont maîtres. La pression des routiers actuellement (pour de vraies revendications sociales) est forte car c'est un lobby qui est puissant. Les routiers peuvent paralyser notre économie, il s'agit bien là de la meilleure démonstration que le pouvoir polluant est tenace. Faisons des choix clairs et d'avenir, l'Europe sera alors première, innovante et redeviendra exportatrice d'idées, de technologies et de compétences.

    Retour de l'Europe, transfert technologiques facilités vers le sud et péréquations entre les pays riches et les pays en développement, voilà enfin le vrai combat de Copenhague. Finalement, lutter pour un environnement meilleur n'est que le prolongement de notre lutte contre les inégalités. Copenhague doit être dès maintenant une donnée qui s'intègre au combat pour le progrès social !