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  • VANVES ET LA CONFERENCE DE COPENHAGUE : REACTIONS DE NOS ELUS

    Vanves Au Quotidien a interrogé nos élus de Vanves sur la conférence sur le Climat qui s’ouvre demain à Copenhague où tous les yeux du monde seront tournés. A vous de juger leurs réponses. Nous commençons par le maire e Vanves, la Sénateur des Hauts de Seine, et les élus Verts du Conseil Municipal

     

    Bernard Gauducheau (NC),  maire de Vanves

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?

    Copenhague est un sommet international s’inscrivant dans le processus de Rio, à la suite du protocole de Kyoto et je suivrai avec attention les différents objectifs qui y seront débattus comme :

    - Réactualiser et renforcer les engagements quantitatifs de réduction de GES (gaz à effet de serre) pour l’après 2012

    - Faire signer le maximum de pays, dont les principaux émetteurs qui n’avaient pas ratifié Kyoto (Inde, Chine et surtout USA)

    - Associer les pays en voie de développement (PVD) pour les engager à limiter au maximum leurs émissions de GES ; les aider financièrement pour qu’ils puissent relever ce défi sans compromettre leur développement

    Avec Copenhague nous avons à faire à de multiples enjeux globaux et sociaux. Le réchauffement climatique risque de rendre le monde plus inégalitaire (famines, réfugiés climatiques, guerres, épidémies…). La question du climat est donc indissociable de celle du développement, de la paix, de l’équilibre entre le Nord et le Sud. Voilà pourquoi, il faut s’engager dans un modèle pour les nations de développement durable où nous pourrons trouver un juste équilibre entre une société de production et une préservation des ressources naturelles.

    S’agissant des enjeux nationaux et locaux, la France est déjà  engagée dans la réduction de ses émissions de GES via Kyoto. Les collectivités le sont aussi car ce sont notamment elles qui doivent décliner ces engagements au niveau local.  Actuellement : sur la base du volontariat, mais le Grenelle doit rendre certains de ces engagements contraignants au niveau réglementaire (RT 2012, obligation de faire un Plan Climat Energie Territorial (PCET) pour les collectivités de plus 50 000 habitants).  Copenhague doit permettre d’encourager des initiatives locales concrètes beaucoup plus fortes pour transformer les modes de vie : dans les transports, l’habitat, les modes de consommation et l’urbanisme.

    Actuellement Vanves s’implique dans ces engagements via sa participation active au projet communautaire d’Arc de Seine, car c’est à cette échelle que les grands engagements sont pris (Convention des Maires, Agenda 21, Plan Climat Energie Territorial…). La ville de Vanves agit également à hauteur de ses compétences ; elle a encore –comme la plupart des collectivités- beaucoup à faire et essaie de se donner les moyens d’agir. Elle s’appuie sur des outils comme l’Agence Locale de l’Energie (Arc de Seine Energie), une association locale créée par la Communauté d’Agglomération avec le soutien de l’UE, de la Région Ile de France, et de l’ADEME, pour agir auprès des collectivités, des bailleurs sociaux et bien entendu des particuliers pour encourager l’efficacité énergétique, et le développement des énergies renouvelables (ENR). 

    Nous venons aussi d’apprendre les résultats positifs du béton dépolluant rue Jean Bleuzen en cas de pic de pollution. La municipalité débutera dans les prochaines semaines le diagnostic énergétique des bâtiments communaux. Nous sensibilisons et impliquons nos concitoyens dans le cadre des instances de participation locale comme le comité consultatif du développement durable. Nous nous engageons concrètement dans ces défis et nous tentons de créer une dynamique citoyenne autour de ces questions.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ?

    Il est important que les habitants comprennent que tout le monde doit agir, que les actes de chacun ont leur importance : chaque geste compte. Nos comportements individuels doivent changer car il n’est plus possible de continuer sur la voie qui a été la nôtre pendant plus de 50 ans.

    Il appartient aux pouvoirs publics d’agir pour rendre ces changements de comportement possibles (améliorer l’offre de transports publics, rénovation énergétique du parc bâti, soutenir les modes d’agriculture durable…). Mais les acteurs économiques et sociaux ont également un rôle primordial à jouer dans ce processus pour changer la donne. Il est urgent de faire les investissements nécessaires aujourd’hui avant qu’ils ne soient inabordables demain. C’est l’action collective qui donnera les résultats les plus significatifs. 

    En parallèle des actions des collectivités publiques, ce sont les citoyens qui dans leurs choix peuvent infléchir le mode de développement de notre société dans un sens durable. Il leur appartient de soutenir les initiatives politiques, économiques et sociales ambitieuses.

     

     

    Isabelle Debré, 1er Adjointe de Vanves  

     

    et Sénateur des Hauts de Seine

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants?
    La conférence de Copenhague, qui réunira pas moins de 192 pays, comporte deux enjeux majeurs : parvenir à limiter au maximum le changement climatique et aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux conséquences de ce changement dont ils risquent d'être les premières victimes. La France et l'Europe ont pris des engagements clairs de réduction de gaz à effet de serre. Grâce au Grenelle de l'environnement, nous nous engageons dans un nouveau contrat de croissance fondé sur la sobriété en carbone et en énergie. A Vanves, nous mettons déjà en oeuvre des politiques d'économies d'énergie et de développement durable. Il nous faudra encore et encore accentuer nos efforts. Chacun doit prendre sa part dans la réduction des gaz à effet de serre.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ? Notre planète est en danger et principalement certaines des populations qui vivent près des zones côtières. Que le réchauffement climatique soit accentué par les activités humaines, c'est certain. Nous devons agir et la mobilisation doit être collective. Les pays industrialisés doivent prendre toute la mesure de leur responsabilité dans ce changement et les pays les plus riches devront aider les autres à adapter leurs propres stratégies de développement. La solidarité Nord-Sud doit jouer à plein. Nos destins sont liés.

     

    Pierre Toulouse, conseiller municipal Verts

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves ?

    Tout d'abord je m'associe pleinement à la réponse que vous a faite  Marc Lipinski sur le même thème (Cf Interview paru le  Mercredi 2 Décembre 2009). L'enjeu de Copenhague  ne touche les habitants de Vanves que comme  ils touchent ceux de la terre entière. Certes Vanves n'est pas située  sous le niveau d'une mer dont le niveau aurait monté d'un mètre et  seront sans doute relativement à même de faire face aux effets  immédiats du changement climatique car ils font partie des "nantis" de cette planète. Mais les vanvéens ne pourront pas  être à l'abris des catastrophes humanitaires  qui toucheront  de nombreux pays qui, comme  souvent, compteront parmi les plus pauvres. Les migrations probables, les famines, les conflits qui jailliront non seulement des changements climatiques mais également des pénuries qu'ils entraîneront ainsi que du renchérissement de l'énergie auront des conséquences qui, à Vanves comme ailleurs, toucheront d'abord les plus faibles d'entre nous. Le bateau Terre est petit et nous ne pourrons longtemps échapper au 

    naufrage qui menace.

    Sur quoi souhaitez vous insister ?

    Ce qui paraît  fondamental pour ce sommet c'est que  les pays riches comprennent enfin que c'est aussi leur survie qui est en  jeu et que la seule manière d'en sortir est de jouer la solidarité et l'exemplarité car ce sont eux qui en ont les moyens. Qu'on sorte enfin des effets d'annonce pour aller le plus vite possible vers une société plus sobre et plus juste en n'ayant pas comme horizon que les prochaines élections...

     

    Claire Papy, Conseillére Municipal (Verts) :

    Je suis tout à fait d'accord avec les propos de mes collègues Marc Lipinski et Pierre Toulouse. Les enjeux de Copenhague sont moins vitaux pour Vanves que pour la partie pauvre de l'humanité : il s'agit pour elle d'une question de survie. Nous, pays industrialisés qui polluons depuis un siècle et demi, nous avons envers eux une dette écologique, et nous devons les aider. Nous devons changer de modèle économique et de comportement.

    Pour aller dans ce sens, il existe un outil : le plan énergie-climat territorial. Vanves s'y est engagé depuis juin 2008 dans le cadre d'Arc de Seine. Mais qu'en savent les habitants de Vanves? Il ne faut pas attendre d'avoir tous les éléments du diagnostic pour réfléchir avec la population à ce qu'on veut et à ce qu'on peut faire. Pour avancer et réussir un plan énergie-climat, il faut une volonté politique forte et l'implication de tous les acteurs du territoire. On a déjà trop tardé à Vanves. Mettons-nous y vite!

     

    A SUIVRE...

     

  • L’EFFET COPENHAGUE A VANVES

    DES MOTS POUR LES MAUX DE NOTRE VILLE, DE NOTRE MONDE

     

    Vanves, Europe, Copenhague ont été au menu de réunions publiques cette semaine à Vanves. Alors que tout le monde a les yeux fixés sur la conférence consacré au climat, que le traité de Lisbonne entre en vigueur, le Mouvement Européen ne trouvait pas mieux de parler des banques…pour savoir si elles avaient changé leurs habitudes depuis un an, et sûrement des effets de la crise en Europe au Bistroquet Mardi soir. Un peu hors sujet en ces temps qui courent même si les effets de la crise se font dûremment sentir…surtout pour les entreprises… alors qu’une député verte expliquait qu’au niveau du Parlement européen, il y avait du chemin à faire ! Espérons que le Mouvement Européen ne va pas nous parler de l’enjeu du climat dans un an !

    Heureusement deux autres réunions ont permis aux vanvéens de débattre de leurs maux à Vanves, lundi soir, lors de la réunion publique de quartier consacré au Centre Ancien-Saint Remy, et dans le monde, mercredi soir lors de la réunion publique des Verts sur le Sommet de Copenhague consacré au climat. Occasion de passer du « terre à terre » à la « stratophére » mais avec des problèmes bien réels et pratiques

     

    Réunion sur le Quartier du Centre Ancien : Du terre à terre

    Ces réunions de quartier sont un véritable plaisir, sauf peut être pour les élus qui l’animent. Bernard Gauducheau est arrivé à les maîtriser avec de courtes présentations sur les projets en cours dans le secteur concerné par les acteurs (promoteurs, aménageurs etc…)… avec un écueil : Trop en faire peut limiter la parole des vanvéens toujours intéressante. Mais généralement les vanvéens se lâchent. Sur le projet Cogedim à l’emplacement de la Caverne des Particuliers, l’un d’entre d’eux s’est inquiété de savoir s’il est prévu un parking à vélo ? Un autre, des prises pour les véhicules électriques. « Ce sont des choses qui trouveront leurs solutions » les a rassuré le maire.

    Sur les premiers résultats de l’expérimentation du béton non polluant de la rue Jean Bleuzen, il a eu le droit à ce genre de question : « Est-il prévu d’avoir des transports publics moins polluants…et moins rapides ? »  - « Ce n’est pas prévu ! Ce n’est pas moi qui décide pour la RATP ! Mais nous avons vu les choses évluer avec les tramways, avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) qui prend en compte ce que vous dites ! » répond-il en reprenant ses arguments pour une « ville zone 30 ».

     

    A chaque fois, vous êtes sûr que l’un des participants lance le débat  « idéologique » sur cyclistes et piétons, ce qui n’a pas manqué de se passer. Avant, c’étaient les crottes de chien ! Une participante l’a remercié pour son soutien à l’Ecole du Vélo « qui permet de favoriser sa pratique ! ». Aussitôt, un autre s’est plaint de ses cyclistes qui roulent sur les trottoirs, ne respectent les sens unique, sans parler des feux tricolores… « Il faut protéger les piétons ! ». Et Bernard Gauducheau œcuménique d’expliquer : « Il faut partager la voie publique qui appartient à tout le monde ! C’est ce que nous avons choisi à Vanves. La vie en commun fait que tout le monde doit se respecter ». 

     

    Il en est de même sur la sécurité, un participant se plaignant de ses jeunes du LEP Dardenne qui traînent dans la rue et les halls : « Vous avez des pouvoirs de police ! Comment comptez-vous appliquer le règlement ?  Alors qu’il y a des dégradations, du vandalisme ? » - « On ne peut pas mettre en permanence un policier derrière chaque coin de rue ». Avec la réunion de lundi prochain consacré au Plateau à l’école Marceau, Le maire  devrait faire face à des questions beaucoup plus directes sur la violence qui a fait sa réapparition ses dernières semaines avec des affrontements de bandes qui utilisent des flashs balls. 

     

    Réunion sur le sommet du climat : Dans la Stratophére

    Ils étaient tous là, mercredi soir à l’école Marceau, pour la réunion publique des Verts sur le Sommet de Copenhague, de nos élus, Marc Lipinski, Vice Président Verts à la Région qui en a été l’organisateur, avec Claire Papy et Pierre Toulouse pour les Verts, Guy Janvier et Lucile Shmid pour le PS, sans compter un ou deux observateurs envoyés par la municipalité, jusqu’au sympathique perturbateur auquel a le droit chaque réunion de ce type qui a posé la première question : « Qu’est-ce que peut bien faire Copenhague pour moi, lorsque je roule à vélo dans le couloir de bus boulevard du Lycée et qu’un bus me file le train ! »

     

    Heureusement, le dialogue entre les invités et les participants ne s’est pas arrêté là : Marc Lipinski a annoncé que « la controverse sur le climat n’existe plus sur le plan scientifique » en ouvrant cette réunion, alors que le Journal Le Monde démontrait le contraire en parlant d’un « ClimatGate » sur la Toile, et en expliquant que « l’alerte des scientifiques vient de loin avec le GIEC. Kyoto arrive à échéance, et il fallait une suite dont le prochain épisode se joue à Copenhague ». Puis il  a donné la parole à trois acteurs : Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, pessimiste : « On attendait une conférence de Copenhague historique ! On nous prépare à un échec, ce qui serait une loirde responsablilité que prendraient nos gouvernants ! ». Et d’expliquer à l’aide d’un « power point », à la « Al Gore », pourquoi et comment on est arrivé à un niveau d’accélération très important et préoccupant de ce déréglement climatique qui « aurait fait 300 000 morts »… « 15 fois le World Strate Center et pourtant cela a eu moins d’impact médiatique que les 15000 morts de la canicule en France en 2003 ». Il a ensuite affirmé que l’on ne pourra pas agir sans passerr par les villes en donnant l’exemple de Paris où il est arrivé à réduire de 25% la circulation. « On a fait la démonstration qu’on pouvait le faire : Favoriser les transports en commun, et le vélo, en donnant le droit à la mobilité de ceux qui ne peuvent pas avoir une voiture ».

    Karina Delli, députée  européenne Vert a reconnu qu’au parlement européen, « la mobilisation est assez faible car quand on regarde Copenhague, c’est compliqué alors que cela concerne la vie de tous les jours. L’Europe est à la traîne ! ».. « parce qu’elle n’est pas prête à faire la transition énergétique, ses dirigeants restant prisonnier d’un schéma politique » a t-elle expliqué en annonçant « que tous les députés d’Europe Ecologie seront présent à Copenhague, mais à l’extérieur, avec le reste du monde, pour décrypter ce qui sera décidé et montrer la responsabilité de l’Etat ». Jean Pierre Girault, président de la commission Transports au Conseil Régional a dressé un rapide bilan de l’action de la Région durant ces 6 dernières années, « avec des projets lourds long à mener » notamment en matière de transports en prenant cette image : « On roule 4000 h dans une voiture, 10 000 h dans un bus et 400 000 h dans un tram »

    Les échanges ont rapidement commencé, chacun voulant donner son avis, puis poser sa question, poussé par l’assemblée lorsque les intervenants étaient trop long – « c’est quoi la question ? On est là pour un débat ! ». Les discussions ont tournée autour de « comment sensibiliser les gens sur l’enjeu de Copenhague ? », « comment éduquer ? », « Quels gestes peut on faire »…au-delà des grands débats sur l’urbanisme, la circulation… en IDF. « Chacun de nos gestes va contribuer à ce que l’on vive mieux ensemble ! »

     

    Vanves Au Quotidien a interrogé les élus sur le sommet de Copenhague. Espérons que tous les élus sollicités nous répondrons

  • LE PS A VANVES VOTE CONTRE LA LISTE DU PS 92 A 74%

    Les socialistes vanvéens ont fait preuve de solidarité vis-à-vis de Lucile Schmid en rejetant à plus de 70% la liste proposée par la Fédération du PS des Hauts de Seine pour les Régionales de Mars 2010.

    Sur 57 votants, 27 se sont exprimés : 20 contre (74%), 6 Pour (22%) et 1 abstention (4%).

     

    Beaucoup ne se sont pas déplacés mais n’en pensaient pas moins, d’autres n’ont pu voter parce qu’ils n’avaient pas renouvelés leur cotisation. « Cette consultation intéressait très peu de militants vanvéens, et ceux qui ont voté, ont majoritairement voté contre car on perd une élue au Conseil Régional » constatait Fabian Estellano, secrétaire de section,  hier soir à 22H30 après le dépouillement du scrutin qui s’était déroulé de 17H à 22H dans la nouvelle permanence du PS. Il confiait même devant les mesures draconiennes prises par la « fédé du PS pour un bon déroulement du vote », « qu’elle craignait jusqu’à la dernière minute que Lucile Schmid présente une seconde liste. Ce qui n’a pas été le cas ! ». Comme le remarquait l’une des élue éliminée, Elisabeth Gourevitch à Première Heure, journal par fax des Hauts de Seine : « Nous ne devons pas être les bons petits soldats qui doit plaire au secrétaire fédéral. Cette liste est plus une association de sous courant du PS ».

     

    MALAISE PARMI LES MILITANTS

    Une liste où pourtant apparaît Fabian Estellano à la 21éme place ? Ce qui n’était pas une raison pour laquelle il approuvait cette décision d’éliminer Lucile Schmid, raison pour laquelle, il est resté très discret. « Ils ont viré les femmes et gardé les maires. Et cela m’agace » réagissait un militant en venant voter. « Ils ont fait la pari que l’on ne soit pas gagnable » ajoutait un autre. « C’est un peu compliqué tout cela ! Quand est-ce que l’on se remet a travail ? » demandait un troisiéme en engageant une discussion sur l’incident Peillon/Royal. « Il faut qu’il y ait un chef en haut. Il n’y a rien d’audible. Martine Aubry ce n’est « Speedy Gonzales ! » enchaîne l’un de deux qui tient le bureau. « Mais elle se démarque des bisbilles. C’était elle qui pouvait tenir Ségoléne Royal face aux vieux « éléphants » répond d’un des votants . « En tous les cas, Peillon/Royal c’était tristounet ! » - « Et Hollande ! » - « C’est celui qui parle sans faire de chicayas ! » - « On attend DSK (Dominique Strauss Kahn) ! C’est le chef » - « ce qui devient compliqué dans notre parti, c’est qu’on n’a pas quelqu’un de brillant capable d’emmener et d’emporter les suffrages ».