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  • L’ANNIVERSAIRE DU JOUR A VANVES : Le 31 AOUT 1997 VU PAR UNE FRANCO-BRITANNIQUE VANVEENNE

    Hilary Devereux-Chibane se souvient très bien de ce dimanche 31 Août 1997 lorsqu’elle a appris le décès de la princesse Diana intervenu dans la nuit. Il était 10H dans son pavillon de la rue Victor Hugo : « Cela a été un choc. Je n’avais pas encore pris mon petit-déjeuner. J’ai cherché des informations sur d’autres radios, à la TV, mais il n’y avait pas encore ses chaînes d’informations comme aujourd’hui avec BFM, CNews. J’ai dû attendre les JT de la mi-journée » se souvient cette franco-britannique vanvéenne depuis de très nombreuses  années. « C’était un choc pour nous, les anglais, parce qu’ils aimaient beaucoup la princesse. Pour nous, elle était victime d’un certain ostracisme des membres de la famille royale. Ils ont cueilli une jeune fille riche, jolie, conforme pour leur donner un héritier. Quand vous savez que Camilla était présente à son mariage, au 3éme rang dans la cathédrale » constate-elle comme beaucoup de britanniques, en se rappelant de ses propos lors de son interview sur la BBC où elle parlait d’un « ménage à trois ».

    « Vous ne pouvez imaginer comment les britanniques ont aimé cette princesse, et encore aujourd’hui ! Regardez cette ferveur et cette émotion, 20 ans après qui s’empare de nous tous originaires de cette île, et bien d’autres à travers le monde. Ils l’ont aimé pour sa gentillesse et sa disponibilité. Cette femme était pleine de générosité. L’image que je garde d’elle qui m’a beaucoup marqué, c’est lorsqu’elle a serré la main de malades du Sida.» confie t-elle après avoir regardé toute cette série de documentaires diffusés sur de nombreuses chaînes depuis une semaine, avec notamment cette interview de ses deux fils, qui l’ont  beaucoup ému : «Elle a été une mère merveilleuse pour ses fils. D’ailleurs c’est son rôle de mère qui m’a impressionnée »

  • HISTOIRE DE LA GARE DE VANVES-MALAKOFF (Suite) : UN EDIFICE AMBITIEUX ET AUDACIEUX

    A L’époque le journal « l’Illustration » avait faisait la description de cette gare au lendemain de son inauguration : Cette gare a été implanté au pied du talus ferroviaire haut de 5 m, en prenant place en soubassement de l’ouvrage d’art.  Le pont gare qui mesurait 25 m de large dont un passage de 15 m de large afin de pouvoir communiquer entre les deux villes et 10 m retranchés pour aménager le hall d’accueil, la billeterie, des boutiques avec des vitrines côté rue pour éclairer le passage et leur entrée vitrée côté hall, une bibliothéque sous le palier de l’escalier d’accès aux quais avec un abri en béton armé sur des piliers ronds dont la base était formée par un banc circulaire. A chaque extrémité une salle d’attente, un abri à bagages à proximité d’un monte charge. Les inscriptions des quais, exposées aux intempéries, étaient en lettres de métal blanc sur fond d’ardoise. Côté Vanves entre les quais et la cour des voyageurs, un bâtiment aux lignes cubistes à toit terrasse abritait les bureaux des facteurs et du chef de gare, l’enregistrement des bagages, le hall des messageries, la consigne, le vestiaire des agents au rez de chaussée, l’appartement du chef de gare au 1er étage qui seul dépassait le niveau des voies lui permettant de surveiller les quais depuis sa salle commune

    Le pont jeté sur sur le passage de la rue, la marquise des quais d’embarquement, les ouvertures du bâtiment accentuaient et faisaient prédominer la ligne horizontale, conforme à l’expression d’une voie ferrée, des trains qui la suivent et du sens de leur mouvement. Si l’ossature est de béton armé, le gris du béton jouait avec le remplissage de briques roses, posés de champ et debout, séparés par de gros joints blancs, donnant à la muraille un aspect de vannerie des plus heureux effet. A l’intérieur, des carreaux de faience d’un beige délicat recouvraient les murs jusqu’à hauteur d’homme. Ils tranchaient délicatement avec le gros crépi blanc qui enduisait la partie supérieur et donnait ainsi, par la clarté qu’il reflète, l’impression d’une hauteur plus grande que la réalité. "Ainsi Jean Philippot avait, après la gare Deauville-Truvile (1931) et Meudon Rive-Gaiche (1935), signé un équipement d’un esthétique moderne et fonctionnellle, prochede l’esthétique industrielle" selon l’auteur de l’ouvrage « Images du Patrimoine »consacré à Vanves

    A SUIVRE

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : UN PARC SOUS LA CANICULE

    Ses derniers jours, les familles vanvéennes ont vraiment profité du parc Frédéric Pic qui leur permettait de retrouver un peu de fraîcheur sous les arbres notamment des allées. Il n’y avait que les enfants pour jouer au foot sur les pelouses ou profiter des quelques jeux extérieurs. Les parents préférant s’allonger sur l’herbe, d’autres faire des exercices de yoga,  et les seniors s’asseoir sur les bancs, pour regarder, papoter avec les connaissances. Beaucoup de nouveaux vanvéens sont étonnées par ce jardin dans lequel les oiseaux migrateurs viennent faire étape. Les riverains les voient arriver le soir et envahir ses arbres au coucher du soleil.

    Malheureusement les habitués ont constaté un certain laissez-aller dans son entretien cet été. Il est vrai que c’est maintenant l’interco, GPSO, qui ’occupe des espaces verts. Mais du temps d’un certain Dmytruck qui bichonnnait ce parc, ce ne serait pas arrivé, c’est-à-dire lorsque la ville s’occupait elle-même de ses espaces verts, comme de la propreté – le lendemain de la soirée du 13 Juillet place de la République est édifiant où pendant tout le week-end et les jours d’après les confettis et autres reliefs qui traînaient n’ont pas été nettoyés– et que les vanvéens savaient qui était responsable. Avec l’interco, la proximité a disparue ainsi que la réactivité pour bien entretenir nos espaces verts