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  • VANVES ET L’AUTOMOBILE : 68% DES VANVEENS SONT MOTORISES !

    Le Mondial de l’auto qui se déroule aux portes de Vanves nous donne l’occasion de parler des vanvéens et de la voiture. Et de rappeler quelques chiffres publiés à l’occasion d’études récentes (PLU de Vanves, PDU Ile de France…).  Le taux de motorisation, c'est-à-dire de ménages vanvéens ayant au moins une voiture, serait de 68%, taux assez important mais en dessous de la plupart des communes de GPSO. L’usage de l’automobile à Vanves reste relativement importante, mais tend à se rapprocher de la typologie parisienne. Soit 31,7% d’usage de la voiture dans les migrations alternantes contre 38,5% à l’échelle du département. Heureusement  c’est l’usage des transports en commun qui domine avec 38,4% contre 26,9% à l’échelle du département grâce à une bonne desserte (métro, transilien, Bus).

     

    L’objectif de la ville est tout d’abord de limiter la vitesse sur son territoire lorsqu’on sait que les voies départementales qui la traversent supportent un trafic lourd et dense : La RD 130 (Larmeroux- Marcheron-Carrefour de l’Insurection-Jean Bleuzen) voit son trafic  varier de 11 400 sur Larmeroux,  à 14 080 sur Marcheron, 12 740 sur J.Bleuzen, car une partie s’engage sur l’axe M.Martinie/Pasteur avec 6 770 véhicules/jour. Le CD 50 voit son trafic évoluer de 13 730 sur E.Laval, 14 950 sur A.Fratacci et Bd du Lycée. La RD 71 (av. du Général de Gaulle) supporte un trafic de 8 340 véhicules pour l’instant car cet axe devrait vite s’embouteiller avec les habitants du nouveau cyber-éco-quartier du Fort d’Issy d’Issy les Moulineaux, qui l’emprunteront pour rejoindre Paris.

    Ensuite de supprimer la circulation de transit sur certains axes en la réservant aux riverains.  La municipalité a créé 6 axes en zone 30 (Potin-Hoche-Issy-La Paix ; Flaret-Clemenceau-A.Briand-V.Basch-Verdun-Barbés-Coche ; Dardenner-Coche ; Besseyre-Jullien-4Septembre ; Yol-Jaurés-Gambetta ; Martinie-Pasteur… et plusieurs zones « 20 » avec le mail Sadi Carnot notamment qui traverse toute la ville, et quelques voies dans le Centre Ancien-Saint Remy.

     

    Enfin, cette politique est couplée avec le stationnement avec un objectif : passer totalement au stationnement payant de ses 3150 places, 54% restant encore non payantes (1550). Ainsi 816 places sont devenues payantes depuis le 10 Octobre 2012 sur 1550 gratuites (et 1350 déjà payantes), sachant que Vanves compte 50 places en zone bleue, 20 dites réservées aux handicapés, livraisons, dépose minute… et 160 dans les parkings qui sont très loin d’être toutes utilisées. Les vanvéens reconnaissent que cette extension du stationnement réglementé a facilité les choses, beaucoup étant même étonné de trouver des places Dimanche alors que le Mondial de l’Auto a commencé. Preuve que les nuisances provenaient des voitures ventouses.
    Mais voilà, les riverains ont commencé à protester parce qu’ils ne peuvent plus stationner sur ou devant leur bâteau pour les propriétaires de pavillons, sans prendre une contravention, ce qui est normal. La Municipalité aurait trouvée une solution en leur permettant de le faire mais en payant comme s’ils étaient en stationnement payant. A confirmer. Apar dela précisons que Vanves compte 7 stations Vélib et une trentaine d’emplacements de stationnement pour les deux roues

     

    Du côté de l’Ile de France, le parc automobile francilien compterait 5,6 millions de véhicules. La voiture type des ménages franciliens est une berline (74%) d’occasion, de moins de 10 ans (53%), disposant de 5 places assises (82%), d’une puissance comprise entre 60 et 100 chevaux (45%), propulsée par traction (90%) et roulant à l’essence (54% contre 45% au gazole). Les autres carburants ou des énérgies alternatives représentent moins de 1% du parc automobile, même si sur les véhicules les plus récents, cette proportion est passée à 3% : Le super-éthanol (0,3%), les véhicules hydrides essence-électricité (0,63%) et les hydrrides essence-GPL ( 5%).

    Le parc actuel francilien émet entre 140 et 200 gr de C02 par kilométre, sachant que ce sont les parisiens qui en émettent le plus (59% émettent plus de 160 g/km contre 55% dans le 9.3, et 52% dans le 92) et que les fameux 4x4 jouent un énorme rôle dans ce résultat, même s’ils sont marginal à Paris (4,4% du parc de la Capitale). Evidemment, la Grande Couronne pése d’un poids déterminant, car 53,5% des voitures appartiennent aux ménages (36% de la population francilienne) vivant le plus loin du Grand Paris, contre 3% à ceux de la Petite Couronne et 12% aux parisiens.  Plus de la moitié des ménages parisiens  n’a pas de voiture et pour les vanvéens comme pour ceux vivant en petite couronne, un tiers des ménages ne sont pas équipés. Un seine et marnais roule en moyenne 178 km/jour contre 4 km pour un vanvéen ou un parisien.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DES RESULTATS ENCOURAGEANTS POUR AUTOLIB’ ALORS QUE VELIB FAIT L’UNANIMITE

     « 3 mois après son lancement, Autolib',  a trouvé ses marques » affirmait Annick Lepetit, adjointe (PS) au maire de Paris chargée des transports et présidente du syndicat mixte Autolib' ses derniers jours en indiquant que ce service de libre services de voitures électriques compte 2.840 abonnés annuels actifs, avec peut être quelques vanvéens, ou franciliens travaillant à Vanves qui ne disposent que d’une station devant Audiens, à l’îlot du Métro, et encore lorsqu’il y a des « blues cars » ! Alors que Vélib’ fait quasiment l’unanimité  sauf peut être les jours de pluie, de grand froid grâce à un grand nombre de stations fortement utilisées.

     

    La tranche d’âge des 25-34 ans est particulièrement séduite par ce service innovant parait il. Déjà,  70% des utilisateurs se déclarent satisfaits par ce mode de déplacement partagé et sont prêts à renouveler leur location. Le nombre de locations quotidiennes progresse en moyenne de 750 par jour avec des pics de 1.100 locations en fin de semaine. Le trajet moyen est de moins de 10 km.  Annick Lepetit a annoncée  de nouvelles offres d'abonnement à partir d'Avril : « Autolib proposera un abonnement mensuel à 30 €, un abonnement « multicartes » permettant à 4 abonnés de disposer de 16 H de location pour 165 € et des forfaits entreprises valables pour les grands groupes, les PME ou les administrations ».

     

    La  Ville  de Paris a reçu le cahier des charges de la commission nationale de sécurité, dépendante du Ministère de l'Intérieur, pour permettre l'installation de bornes de recharges sous terre. « Le syndicat Autolib peut ainsi prévoir l'installation de 100 stations en parking d'ici le 1er octobre 2012 » tandis que sur la voirie 313 stations sont en service. Le maillage devrait s’intensifier dans les 47 communes partenaires du projet. « Le syndicat continue d’ailleurs de travailler pour que de nouvelles villes nous rejoignent » indique t-elle, sachant qu’en Février l’ont rejoint le département des Hauts de Seine et la ville de Rosny sous Bois. 

     

    Mais c’est plutôt Vélib qui séduit les vanvéens et les franciliens. Depuis avril 2011, le nombre d’abonnés annuels a augmenté de près de 40%, atteignant le nombre de 210 000 abonnés à la fin de l’année ! Il parait que ce chiffre établit un record du nombre d'abonnés depuis le lancement du système de vélos en libre service à Paris et dans la petite couronne en juillet 2007.

     

    Tout s'est accéléré depuis avril 2011,  la part des abonnés a augmenté de 40% et le mois de septembre constitue un record avec 3,5 millions de locations, quasiment 120000 par jour. Les fanas de Vélib sont plutôt  les jeunes, les 16-25 ans. Les hommes sont adeptes de l'abonnement annuel et utilisent Vélib pour les trajets domicile-travail ou domicile-école. Les femmes sont des utilisatrices plus occasionnelles. Enfin, les jeunes et les femmes roulent plutôt le week-end pour se balader dans Paris ou en proche banlieue selon la derniére enquête de satisfaction.

     

    Ce qui plaît avec Vélib, c'est un certain sentiment de liberté, l'idée de ne pas polluer, de faire du sport. Enfin, l'état des vélos est jugé meilleur qu'il y a deux ans et la quasi-totalité des sondés trouvent Paris plus agréable grâce à Vélib. Ce qui n’est pas le cas avec Autolib ‘.

  • A COTE DES REGIONALES, LA VIE CONTINUE : VELO

    C’était l’un des thèmes de la campagne des Régionales, d’autant plus qu’un des candidats Verts de Vanves, éliminé, suite à la fusion des listes PS/Europe Ecologie/Front de Gauche, avait défendu la place du vélo dans la ville : Pierre Toulouse. Les dernières données statistiques montrent que « les cyclistes n’ont pas encore gagné leur place en ville » alors que c’est le combat de sa vie. Mais il ne s’agit que de Vélib’ bien sûr  qui a augmenté le trafic  cycliste de 50% dans le Grand Paris !

     

    Selon les dernières données statistiques, 2,7 millions d’abonnements ont été souscrits dont 190 000 annuels. Chaque Vélib’ est utilisé 5 à 6 fois par jour, pendant 20 mn environ, soit 2H par jour. Selon l’entreprise Decaux, tout le parc a dû être remplacé. L’atelier remplace en permanence 10% du parc, c'est-à-dire qu’un vélo est en panne 1 fois sur 10. Les enquêteurs ont constaté que  pour 19% des cas d’utilisation de Vélib’, le déplacement ne serait pas réalisé sans ce système. 20% des abonnés interrogés ont déclaré « utiliser moins souvent leur voiture ». Par contre 25% des habitués l’utilisent en fin de parcours en transports en commun, et 15% en jonction.

    La longueur des déplacements en vélib’ dépasse à peine 7 km, ceux-ci variant de 16 à 22km/jour pour les actifs  et  8 km /j pour les  plus  de  65 ans et 4,5 km/j les moins de 15 ans. « Pour aller travailler, un cycliste moyen fait volontiers, une demi heure de vélo, soit 8 à 12 km, si les conditions le permettent  (en 4 déplacements) à  8km/jour pour les plus moins de 15 ans » indique l’enquête en relevant les freins à l’adoption du vélo : vol lorsqu’on stationne, accident lorsqu’on roule, ridicule...

    Preuve qu’il reste beaucoup à faire : Améliorer le système ( de VAélib’), créer un environnement favorable à l’usage du vélo en adaptant les règles de circulation, en créant des axes structurants débarrassés  d’obstacles et d’aménagements de places de stationnements.