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vanvesauquotidien - Page 743

  • VANVES ET LES SUITES DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES

    GRAND DEBAT  

    Florence Provendier, député de la 10éme circonscription(Issy/Vanves),  et ses neuf collégues LREM des Hauts de Seine ont adressé un courrier aux 36 maires des Hauts de Seine pour les inciter à participer au grand débat lancé par le président de la République sur les 4 thémes  de la fiscalité, l'amélioration du quotidien, l'efficacité des services publics et la démocratie. «Même si le département n'a pas été un territoire visible des revendications des Gilets jaunes» ils considérent que « les habitants pourront y exprimer leurs difficultés et leurs interrogations». Ils leur proposent même leurs services «pour assurer un débat transpartisan». Preuve que les députés LREM ont très envie d’être partie prenante du débat. Mais l’exercice va se révéler difficile car la CNDP (Commission Nationale du débat Public) qui est présidée par Chantal Jouanno a précisé dans un document de deux pages les conditions de ce grand débat qui ne doivent pas se transformer en meeting politique, ni pour le gouvernement, ni pour la majorité, ni pour aucun parti politique. Et justement, ministres et députés LREM sont invités à ne jamais prononcer de discours en ouverture ou en clôture depuis une estrade

    CAHIERS DE DOLEANCES

    L’initiative prise par l’association des Maires d’Ile de France d’ouvrir des cahiers de doléances ans les mairies rappelle bien sûr des événements de 1789, et ses cahiers de doléances ouvert dans chaque paroisse (commune) en Avril 1789, en vu de préparer les Etats Généraux. A l’époque, les vanvéens avaient tenu une assemblée le 13 Avril 1789 où justement ils avaient fait état de leurs doléances. Et bien sûr du fardeau que représentaient alors les impositions de l’époque, dans ce français d’autrefois, plein de respect : «Considérant en même temps que l’état des finances du royaume amené par les circonstances malheureuses au point de délabrement le plus affreux, il ne nous parait d’autre moyen de concilier ce qu’il est possible de faire pour réparer ce grand désordre, avec le moyen de diminuer le fardeau des impositions sur la paroisse de Vanves que celui de proposer la réforme de quelques abus dont les efforts sont de favoriser une partie des citoyens en tyrannisant, décourageant et ruinant les autres. Ce sera la réforme des abus que renaîtront l’activité et la solvabilité des contribuables »est il écrit, les habitants se plaignant de ce droit de banlieue, « aussi énorme et injuste »  composé de tailles (impôts) diverses et variés touchant le foncier (arpents de terre labourables, de vignes, maisons, et jardins) mais aussi de la Gabelle, tout en demandant la liberté du commerce par la suppression des douanes intérieures – le fameux octtroi supprimé au lendemain de la guerre14/18 – mais aussi la suppression des droits de pâturage des bouchers parisiens sur le territoire de la paroisse – ils avaient le droit de faire paître leurs troupeaux de moutons en banlieue gratuitement -  et le règlement des droits du curé sur les mariages et les enterrements

  • A VANVES, A ISSY, A MEUDON ET AILLEURS, LES MAIRES DEMANDENT A MACRON DE REVENIR AUX FONDAMENTAUX

    Les maires seraient ils en train de reprendre la main après les manifestations de ce mouvement des Gilets Jaunes, comme l’a fait par exemple l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) en ayant demandé  à ses adhérents d’ouvrir dans leur mairie des cahiers de doléances. Certains maires des Hauts de Seine l’ont fait. Pas Vanves et d’autres villes de l’agglomération parisienne où très peu d’habitants ont porté des gilets jaunes. Le Parisien le montrait hier avec ses deux pages consacrés aux cahiers de doléance en citant surtout des bourgs et villages des départements de Grande Couronne

    Et certains ont commencé à s’exprimer sur ce sujet comme André Santini sur Le Point FR au travers d’une interview vidéo . «Les gens ont l'impression d'être abandonnés dans leur quotidien par un gouvernement et une administration centrale complètement déconnectés des réalités des territoires. Cette contestation sociale et ce ras-le-bol généralisé prennent racine dans le sentiment de trahison qu'éprouvent nos concitoyens vis-à-vis du président et de ses conseillers….. On ne gère pas ses concitoyens comme des numéros de dossiers, il y a des réalités derrière chacun d'entre eux, faire preuve de tant de mépris social, c'est affligeant et révoltant. Ce sentiment de révolte s'est propagé dans notre pays, et les gens manifestent leur mécontentement et leur solitude» explique le maire d’Issy les Moulineaux pour qui «nous assistons à une crise sociale majeure de ce début de XXIe siècle.» Pour cet ancien ministre « Macron doit revenir aux fondamentaux : écouter les élus et mener une politique utile aux citoyens. C'est ce que je m'attache à réaliser depuis 38 ans à Issy-les-Moulineaux. Pour agir correctement et efficacement, il faut connaître ses dossiers et respecter les gens qui, sur le terrain et au quotidien, vont en subir les conséquences  » explique t-il «Les maires ont raison de gueuler contre l'État. Il faut dire qu'ils ont fait fort : il n'y a plus de compensation et on nous enlève de l'argent au nom de la péréquation…  Ce que nous vivons actuellement, c'est une prise de pouvoir des technocrates sur les élus locaux» constate il en donnant ce conseil : «Il faut aussi être à l'écoute des gens. Ils m'arrêtent dans la rue, quand je vais prendre mon café, et je peux passer une heure avec eux. La différence, c'est l'action au service des gens. On aurait certainement évité le mouvement des Gilets jaunes si Emmanuel Macron avait fait preuve de plus d'écoute et de moins d'arrogance. Il manque d'expérience… 

    Son collégue Denis Larghero, maire de Meudon, s’étonnait lui dans le magazine du Point que «Emmanuel Macron nous tend la main comme pour saisir une bouée de sauvetage. Il vient chercher un salut auprès des derniers élus qui ont encore un peu de crédit politique. Mais je ne suis pas certain que nous soyons sur la même longueur d’ondes. Il s’agit encore de charger notre barque. Tous les trois mois, nous recevons des lettres des services de l’Etat pour nous signifier des baisses de dotations. Récemment encore, on me demande de rembourser des taxes d’aménagement parce que le logiciel de l’Etat s’est planté et a enregistré un trop perçu…depuis quinze ans, les commune sont mise sous tutelle par l’Etat, et maintenant, on va nous demander de jouer les hommes sandwichs du gouvernement ! Voyons ! ». Comme pour André Santini, pour Denis Larghero, et même le maire de Vanves,  il y a un préalable à toute discussion : La taxe d’habitation !

  • DERNIERS ECHOS DU CONSEIL CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Voilà une semaine se tenait le Conseil Municipal de Vanves, au cours duquel 35 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour, avec une nouvelle sonorisation  qui a rendu audible tant pour les élus que le public, les propos échangés : Ainsi le CMJ (Conseil Municipal des Jeunes) a été rattaché à l’ESCAL avec un animateur dédié, alors que jusqu’à présent, il était rattaché au service jeunesse. La redevance d’occupation du domaine public a été étendue aux manéges. 46 places dans le parking de la résidence NIWA seront exploitées par la ville tant pour du stationnement de courte que de longue durée. Enfin de nouvelles dénominations ont été décidées pour des établissements depetite enfance : «Pistache et Bergamote» pour le relais auxiliaire parentale et assistante maternelle à côté du marché, « Mirabelle » pour l’espace petite enfance rue Jean Jaurés 

    HEBERGEMENT TOURISTIQUE

    Comme beaucoup de communes, notamment de GPSO, Vanves a décidé d’instaurer une déclaration préalable pour toute location de courte durée d’un local meublé. Il s’agit de lutter contre ces plateformes numériques spécialisées qui proposent de telles locations aux touristes grâce à des particuliers qui complétent ainsi leurs revenus. Ce qui souléve divers problèmes dans une région parisienne très attractive sur le plan touristique : Transformation du parc résidentiel en résidences hôtelières de fait, difficulté accrue d’accès au logement pour les habitants, concurrence déloyale envers les acteurs traditionnels de l’hébergement touristique, sans parler des nuisances pour le voisinage des immeubles où de tels meublés sont loués, dont ont fait état en réunion publique de quartier, certains vanvéens. Le conseil municipal a instauré une déclaration préalable, procédure d’enregistrement qui se substitue à la délaration préalable de meublé de tourisme. Elle permettra une meilleure connaissance du parc résidentiel affecté à une activité touristique, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, un contrôle du respect des différentes obligations à la charge des loueurs, des offres proposées dans la légalité, une source de revenus supplémentaires pour la taxe de séjour

     

    SEJOUR DE RUPTURE

    Dans le cadre des actions éducatives pour les jeunes suivis par  les éducateurs, le service de la Prévention Spécialisé a mis en place des séjours et des journées de rupture. Plusieurs objectifs sont poursuivis comme l’a expliqué Marie François Goloubtzoff, maire adjointe : Instaurer un lien de confiance avec les jeunes pour consolider le travail éducatif sur  Vanves, rompre avec ses habitudes pour s’ouvrir au monde extérieur et développer leur curiosité, créer une coupure avec une famille parfois «envahissante» ou au contraire « laxiste », travailler sur l’autonomie des jeunes loin de leurs proches (faire à manger, vie quotidienne, prendre soin de soi et des autres…). C’est aussi un temps d’observation  et d’analyse pour les éducateurs : déceler des comportements, des discours, des difficultés ou encore des problématiques non encore abordées au bureau de la prévention spécialisé. Un séjour en Normandie s’est déjà déroulé, avec une sortie Achat, et un séjour plus long à La Féclaz avec 2 éducateurs. Gabriel Atral (LREM) a paru très intéressé, d’autant plus avec ses fonctions ministérielles où il est chargé de la jeunesse, et a demandé un retour d’expérience et un bilan