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ville de vanves gilets jaunes

  • VIOLENCES DES GILETS JAUNES A PARIS : BEAUCOUP DE VANVEENS REAGISSENT

    Les vanvéens ont été marqués bien sur par ces violences de ce 18e samedi de manifestation des gilets jaunes, plusieurs boutiques (91), trois kiosques et des restaurants dont la célébre brasserie Le Fouquet, ayant été saccagé. «C’est mettre 30 à 40 personnes au chomage technique ! Elle va devoir fermer plusieurs jours pour tout remettre en état » se désolait le patron du Tout Va Mieux en regardant les images de BFM le dimanche maton. Des clients ont été très choqué par cet incendie avec cette femme et son bébé «coincés au deuxième étage» qui ont été sauvés par les pompiers, parti d'une banque au rez-de-chaussée» comme le relevait cette cliente habitué du thé du matin.

    Un vanvéen vit ses événements chaque samedi en direct puisqu’il est l’un des commissaire du Comité de la Flamme à l’Arc de Triomphe, présent au ravivage de la Flamme à 18H30, auteur de cette photo de deux vabs plantés devant la dalle du soldat inconnu pour protéger ce lieu sacré. «Depuis le 1er décembre, la police a compris, tout le pourtour de l’Arc de Triomphe est bouclé pard es véhicules de police avec des barrières» témoigne Paul Guillaud, président de la Section UNC de Vanves. D’autant plus  que ces insurgés voulaient non seulement encercler l’Elysée, mais ils visaient aussi l’Arc de Triomphe  qui, à un moment donné a été assailli avec force gaz lacrymonéges envoyés par les forces de l’ordre pour le protéger

  • A VANVES, A ISSY, A MEUDON ET AILLEURS, LES MAIRES DEMANDENT A MACRON DE REVENIR AUX FONDAMENTAUX

    Les maires seraient ils en train de reprendre la main après les manifestations de ce mouvement des Gilets Jaunes, comme l’a fait par exemple l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) en ayant demandé  à ses adhérents d’ouvrir dans leur mairie des cahiers de doléances. Certains maires des Hauts de Seine l’ont fait. Pas Vanves et d’autres villes de l’agglomération parisienne où très peu d’habitants ont porté des gilets jaunes. Le Parisien le montrait hier avec ses deux pages consacrés aux cahiers de doléance en citant surtout des bourgs et villages des départements de Grande Couronne

    Et certains ont commencé à s’exprimer sur ce sujet comme André Santini sur Le Point FR au travers d’une interview vidéo . «Les gens ont l'impression d'être abandonnés dans leur quotidien par un gouvernement et une administration centrale complètement déconnectés des réalités des territoires. Cette contestation sociale et ce ras-le-bol généralisé prennent racine dans le sentiment de trahison qu'éprouvent nos concitoyens vis-à-vis du président et de ses conseillers….. On ne gère pas ses concitoyens comme des numéros de dossiers, il y a des réalités derrière chacun d'entre eux, faire preuve de tant de mépris social, c'est affligeant et révoltant. Ce sentiment de révolte s'est propagé dans notre pays, et les gens manifestent leur mécontentement et leur solitude» explique le maire d’Issy les Moulineaux pour qui «nous assistons à une crise sociale majeure de ce début de XXIe siècle.» Pour cet ancien ministre « Macron doit revenir aux fondamentaux : écouter les élus et mener une politique utile aux citoyens. C'est ce que je m'attache à réaliser depuis 38 ans à Issy-les-Moulineaux. Pour agir correctement et efficacement, il faut connaître ses dossiers et respecter les gens qui, sur le terrain et au quotidien, vont en subir les conséquences  » explique t-il «Les maires ont raison de gueuler contre l'État. Il faut dire qu'ils ont fait fort : il n'y a plus de compensation et on nous enlève de l'argent au nom de la péréquation…  Ce que nous vivons actuellement, c'est une prise de pouvoir des technocrates sur les élus locaux» constate il en donnant ce conseil : «Il faut aussi être à l'écoute des gens. Ils m'arrêtent dans la rue, quand je vais prendre mon café, et je peux passer une heure avec eux. La différence, c'est l'action au service des gens. On aurait certainement évité le mouvement des Gilets jaunes si Emmanuel Macron avait fait preuve de plus d'écoute et de moins d'arrogance. Il manque d'expérience… 

    Son collégue Denis Larghero, maire de Meudon, s’étonnait lui dans le magazine du Point que «Emmanuel Macron nous tend la main comme pour saisir une bouée de sauvetage. Il vient chercher un salut auprès des derniers élus qui ont encore un peu de crédit politique. Mais je ne suis pas certain que nous soyons sur la même longueur d’ondes. Il s’agit encore de charger notre barque. Tous les trois mois, nous recevons des lettres des services de l’Etat pour nous signifier des baisses de dotations. Récemment encore, on me demande de rembourser des taxes d’aménagement parce que le logiciel de l’Etat s’est planté et a enregistré un trop perçu…depuis quinze ans, les commune sont mise sous tutelle par l’Etat, et maintenant, on va nous demander de jouer les hommes sandwichs du gouvernement ! Voyons ! ». Comme pour André Santini, pour Denis Larghero, et même le maire de Vanves,  il y a un préalable à toute discussion : La taxe d’habitation !