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vanvesauquotidien - Page 574

  • GRAND PARIS EXPRESS : Reprise progressive des travaux à la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart depuis une semaine

    A la demande de la Société du Grand Paris (SGP), les entreprises ont suspendu temporairement leur activité le 17 Mars dernier,  les conditions nécessaires à la protection des compagnons ne pouvant être réunies.  «À l’issue de plusieurs semaines d’échanges avec les services de l’Etat, les autorités de santé, les maîtres d'œuvre et les entreprises, les mesures sanitaires indispensables à la protection de la santé de toutes les personnes intervenant sur les chantiers, condition indispensable à leur reprise, ont pu être définies. Ces règles d’organisation, d’hygiène et de distanciation sociale ont été formalisées au sein d’un guide de bonnes pratiques édité par l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) » indiquait l’équipe projet du GPE (grand Paris Express) ces derniers jours

     «Elles  les déclinent ensuite en fonction des spécificités de chaque chantier du Grand Paris Express : adaptation des gestes techniques, aménagement des bases-vie, préparation du matériel de protection, ajout de points d’eau pour le lavage des mains etc» précisait-elle.  Ainsi depuis, le 20 avril, sur le chantier de la gare Fort d'Issy - Vanves - Clamart, les compagnons et encadrants sont accueillis en équipe réduite pour recevoir leur équipement et être formés aux consignes de sécurité.  «L'activité reprendra ensuite très progressivement avec la réalisation des travaux préparatoires au terrassement. Pendant ces opérations, le chantier sera actif de 8h à 16h30 usqu’au 7 mai (hors week-end et jours fériés). Nous vous tiendrons informés des évolutions». 

  • COMMENT VIT ON ET GERE T-ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ET AILLEURS AU NIVEAU DES MAIRES

    «Il n’y a pas un seul maire de France qui se planque chez lui. Ils sont tous au turbin. Macron a cité 6 fois les maires lors de sa dernière allocution. Il n’y a qu’un seul présent en cas de crise, c’est le maire !»constatait l’un des collégues altoséquanais du maire de Vanves qui travaille comme un malade avec ses équipes à un rythme tellement soutenu, qu’ils ont l’impression d’être plus occupé que durant la campagne électorale en étant au four et au moulin, du matin, jusqu’au soir.

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, il a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des créches et des écoles jusqu’aux EHPAD et  personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région notamment des 500 € à ceux qui sont fermés,  de GPSO qui abonde d’autant), en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés 

    Ces maires ont même dû gérer quelques flottements, avec ordres et contre ordres venus d’en haut : Tout d’abord, les marchés alimentaires qu’il a fallu fermer, puis laisser ouvert, aprés la déclaration du premier ministre qui ne faisait pas la distinction entre couverts et pas couverts, en s’entremêlant les pattes, même s’ils avaient prévu un dispositif de sécurité et de vigilance qui fonctionnait bien comme à Vanves. Il a appris, ainsi en milieu de matinée, un jeudi semble t-il à 10H30 grâce à la réception d’un mail du préfet annonçant, la suspension des marchés, avec effet immédiat, annoncée la veille à la TV. Du coup s’ils étaient ouvert à Clamart et au Plessis, à Vanves il était fermé ! Les gens n’ont pas compris ! Ensuite, la désinfection des rues, qui a semé le zizanie, le temps que la haute autorité de la santé se prononce, et de s’apercevoir que cela ne servait à rien. GPSO a décidé d’augmenter la fréquence du nettoyage des rues en montant la température de l’eau à 120° .

    Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes ( ?), et portés dés que l’on sort de chez soi.La prestigieuse et indépendante institution - placée par la loi «sous la protection du président de la République» - l’Académie de Médecine dans un texte intitulé « aux masques citoyen » a pris position, sans ambiguïté aucune, pour l’obligation du port d’un masque, fut il artisanal ou alternatif. «Le non respect de cette règle  citoyenne et «altruiste coûtera  plusieurs milliers d’infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisation et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

    Ces maires sentent bien que sur le déconfinement va leur retomber dessus, parce que qu’il va falloir qu’ils le gèrent. Beaucoup ont largement anticipé avec une réunion spécial déconfinement avec tous les directeurs et chefs de service de la ville pour balayer tous les sujets de la jeunesse, des créches aux écoles, centres de loisirs, en passant par les colonies de vacances - est-ce qu’il faut les maintenir ou les annuler - sans parler des séjours linguistiques qu’il faut abandonner. Des tas de questions se posent à eux auxquelles ils ne peuvent pas encore répondre.  «Il est urgent de se mettre en ordre de marche, et c’est là où effectivement, l’expérience sert, car anticiper sur tout cela est un vrai plus» expliquait l’un de ses collégues. En dehors des écoles, dont on a beaucoup parlé, les services d’Etat Civil vont très probablement être confrontés à un afflux important d’activité : reprise des mariages et des enregistrements de pacs, mais aussi de toutes les opérations qui n’ont pu avoir lieu pendant le confinement, demandes de passeports, de CNI.

    L’associations des maires de France (AMF) a demandé, à propos des équipements sportifs et culturels que l’État fixe des consignes générales sur leur réouverture, en laissant là encore «une large liberté d’application». Certains équipements pourraient, selon l’association, «rouvrir assez rapidement pour des usages personnels en en excluant toute manifestation à caractère collectif » : ce pourrait être le cas des médiathèques, courts de tennis, golfs. En revanche, «les gymnases, piscines, patinoires, stades, salles de cinéma, théâtres, salles de spectacle, pourraient rester fermer dans un premier temps, voire jusqu’à l’été »

    En ile de France, la question du jour est aujourd’hui de faciliter la pratique du vélo et des nouvelles mobilités, pour éviter l’engorgement des réseaux de transports publics dont l’offre de services est évaluée autour de 50 % à l’horizon du 11 mai., 70% à entendre la PDG de la RATP sur France Info hier.  Le maire de Vanves a prévu de réunir en visioconférence, dans les tous très prochains jours, «un groupe de travail spécifique en coordination avec les acteurs de notre Plan Vélo Communal, pour accompagner cette reprise progressive et préparer cette nécessaire diversification des modes de déplacement pour la santé de tous». Anne hidalgo a prévu l’ouverture de piste cyclables temporaires sur les grandes voies parisiennes au dessus des lignes de métro ou de RER très fréquentées. Valérie Pécresse prévu de relancer son projet du RER du vélo etc…

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES … AVEC UN VOLONTAIRE DU RESEAU MUNICIPAL DE SOLIDARITE : François Hamdan

    Vanves au Quotidien a renconré l’un des130 Bénévoles du Réseau municipal de Santé qui a été constitué dés le 1er jour du confinement  auquel se sont greffés le réseau Voisin-age, l’association des Petits Fréres des Pauvres, la Communauté des Jésuites de Vanves…

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous êtes-vous engagé dans le réseau de Municipal de Solidarité  ?

    François Hamdan : «J’ai l’esprit civique. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de personnes vulnérables dans la ville, personnes âgées, isolées, malades. Or il faut être présent auprès d’eux lorsqu’on vit un tel événement. C’est notre devoir ! De surcroît je suis très actif dans le domaine de la solidarité, je participe aux Restos du Cœur,  à la collecte de la banque alimentaire, et dans celui de la citoyennté car je suis conseiller de quartier sur le Plateau, membre de l’association de la résidence Rabelais où j’ai animé la fête des voisins. De surcroît, j’ai une mére âgée, des voisins âgés… C’est pourquoi, dés le début, j’ai rejoint ce réseau municipal de Solidarité en ayant email dés le premier jour du confinement au maire et on m’a mis en contact avec l’association Voisin-Age

    VAQ - Qu’est-ce que l’on vous demande de faire ? Qui aidez-vous ?

    F.H. : « La première action est de prendre des nouvelles de ces personnes âgées et vulnérables qui ne sortent pas de chez elle avec ce confinement, sur leur vie de tous les jours, sur leur santé, leur moral. Beaucoup reconnaissent que le confinement est difficile à supporter et se confient. Mais ce n’est pas mon rôle de jouer les psychologues, mais le fait d’être présent (au téléphone), de les écouter suffit souvent.  Si elles ont besoin, je leur fais des courses dans les grandes surfaces, ou chez les pharmacies, deux fois par semaine. Et puis, nous rapportons certains événements au CCAS ou à l’association Voisin-Age qui prennent le relais, lorsque nous voyons que ces personnes ne vont pas bien. Je suis ainsi 11 personnes, selon un planning établi par l’association pour éviter que plusieurs d’entre nous appellent la même personne dans le même temps ou tout de suite après qu’elle ait reçu un coup fil d’un autre intervenant, pour étaler les appels dans la journée.   

    VAQ- Comment vous organisez-vous dans cette action de solidarité qui a l’air de vous occupez beaucoup ?

    F.H. : « Je télétravaille, mais comme toutes mes activités professionnelles, sont au ralentie, lorsqu’elles ne sont pas à l’arrêt, je dispose de temps que j’occupe ainsi. Et c’est tant mieux, car on se sent utile, valorisé en aidant son prochain. Dieu n’a-t-il pas prenez soin les uns des autres.

    VAQ- Comment vous protégez-vous et respectez vous les régles ?

    On nous fournit 2 masques par semaine, mais ma cousine qui est couturiére m’en fabrique aussi. J’ai acheté des gants et du gel hydroalcoolique, et je respecte les régles de distanciation lorsque je vais faire les courses, les gestes barrières.

    VAQ- De quoi vous êtes-vous rendu compte en aidant ces personnes plus vulnérables et fragiles

    F.H. : « On sent une détresse, le poids de la solitude, car elles voient plus leurs enfants et petits enfants, même lorsqu’elles utilisent Internet, mais ce n’est pas pareil de les voir physiquement. On entend quelquefois fois des propos plus politiques sur l’actualité, et on sent une défiance vis-à-vis des pouvoirs publics qu’elles jugent défailllants, peu compétents. Mais j’évite de parler politique ou d’entrer dans des propos plus personnels.

    VAQ- Que vous disent elles de leur vie confinée ?

    F.H. : « L’une d’ente elles, 82 ans, m’a dit qu’elle avait connu la seconde guerre mondiale, la guerre d’Algérie, mais elle n’avait vécu un tel événement ? Même s’ils ont été quelque peu confinés à cette époque ! Mais là, cela n’a rien à voir ! Elle ne voit personne dans les rues, n’entend plus rien du bruit de la ville.